2006-12-19, 09:56 PM
Dans la petite infirmerie Epstar termina de mettre les différents échantillons dans le séquenceur génétique et appuya sur la touche lançant le traitement. La machine bourdonna en réponse et commença son analyse.
Il se repoussa en arrière dans le fauteuil et fixa le plafond, volontairement sourd aux sons métalliques portés par la coque suite au désarrimage en catastrophe du support vital et à la pulsation infra-basse des moteurs varlets qui faisaient doucement vibrer le vaisseau tout entier comme une cloche …
Par l’imagination il franchit le plafond, traversa le ciel pour parvenir au vaisseau armé qui fonçait de toute la puissance de ses moteurs vers l’atmosphère de la petite planète. Qui étaient ces hommes dont se méfiait tellement la commandante au point de vouloir s’enfuir en catastrophe ? Après qui en avaient-ils ? Les réfugiés ? Les passagers malachites ? L’équipage de ce navire ou seulement la commandante peut être ?
Etait-il possible que cette dernière soit une pirate de l’espace recherchée par toutes les polices du secteur ? Etait-elle cette fameuse « Elle » qui n’était encore qu’une enfant ? Et si les rescapés étaient en fait des prisonniers ? Des esclaves peut-être ?
Il soupira en se redressant. Encore sa maudite imagination qui lui jouait des tours peut être en raison de la fatigue. Ca ne collait pas, ni par les symptômes observés chez les malades, ni par ce qu’il avait pu voir du vaisseau jusque là …
D’ailleurs il avait de quoi faire.
Il fit pivoter le siège vers la console informatique et commença tapoter :
(1) Quel est le volume d’air emprisonné dans la coque du Méphisto ?
(2) Quelle est la capacité des recycleurs d’air à l’heure ?
(3) Quelle est la consommation d’air de 67 individus à l’heure ?
(4) En fonction de ces réponses quel délai avant que l’air ne devienne irrespirable et transforme ce navire en cercueil ?
La réponse qu’il reçut ne lui plut pas …
Il leva la main vers le communicateur interne, hésita un instant, puis laissa retomber sa main sur l’accoudoir. La commandante et son équipage avaient sans doute ces données en tête, de même que celui du recyclage des « eaux » usées, la fourniture en eau douce, la nourriture disponible à bord.
Et si ça se trouvait d’ici quelques heures ils seraient tous des fragments de corps gonflés par la décompression flottant parmi les débris du navire dans un vide noir piqueté d’étoiles …
// HJDR : je suppose que ces données techniques sont accessibles : si ce n’est pas le cas j’éditerais mon message. Si l’hibernateur est à l’infirmerie et que je vois que l’on envisage d’y coller ma patiente, je risque de protester et de m’y opposer : il faudra donc le jouer si c’est possible//
Il se repoussa en arrière dans le fauteuil et fixa le plafond, volontairement sourd aux sons métalliques portés par la coque suite au désarrimage en catastrophe du support vital et à la pulsation infra-basse des moteurs varlets qui faisaient doucement vibrer le vaisseau tout entier comme une cloche …
Par l’imagination il franchit le plafond, traversa le ciel pour parvenir au vaisseau armé qui fonçait de toute la puissance de ses moteurs vers l’atmosphère de la petite planète. Qui étaient ces hommes dont se méfiait tellement la commandante au point de vouloir s’enfuir en catastrophe ? Après qui en avaient-ils ? Les réfugiés ? Les passagers malachites ? L’équipage de ce navire ou seulement la commandante peut être ?
Etait-il possible que cette dernière soit une pirate de l’espace recherchée par toutes les polices du secteur ? Etait-elle cette fameuse « Elle » qui n’était encore qu’une enfant ? Et si les rescapés étaient en fait des prisonniers ? Des esclaves peut-être ?
Il soupira en se redressant. Encore sa maudite imagination qui lui jouait des tours peut être en raison de la fatigue. Ca ne collait pas, ni par les symptômes observés chez les malades, ni par ce qu’il avait pu voir du vaisseau jusque là …
D’ailleurs il avait de quoi faire.
Il fit pivoter le siège vers la console informatique et commença tapoter :
(1) Quel est le volume d’air emprisonné dans la coque du Méphisto ?
(2) Quelle est la capacité des recycleurs d’air à l’heure ?
(3) Quelle est la consommation d’air de 67 individus à l’heure ?
(4) En fonction de ces réponses quel délai avant que l’air ne devienne irrespirable et transforme ce navire en cercueil ?
La réponse qu’il reçut ne lui plut pas …
Il leva la main vers le communicateur interne, hésita un instant, puis laissa retomber sa main sur l’accoudoir. La commandante et son équipage avaient sans doute ces données en tête, de même que celui du recyclage des « eaux » usées, la fourniture en eau douce, la nourriture disponible à bord.
Et si ça se trouvait d’ici quelques heures ils seraient tous des fragments de corps gonflés par la décompression flottant parmi les débris du navire dans un vide noir piqueté d’étoiles …
// HJDR : je suppose que ces données techniques sont accessibles : si ce n’est pas le cas j’éditerais mon message. Si l’hibernateur est à l’infirmerie et que je vois que l’on envisage d’y coller ma patiente, je risque de protester et de m’y opposer : il faudra donc le jouer si c’est possible//
Où je serai appelé, je n'entrerai que pour le bien des êtres. Je m'interdirai d'être une cause de blessure ou d'atteinte aux personnes, ainsi que tout entreprise contraire à l'éthique à l'égard des hommes, femmes et tout être doué de raison.