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Arrivée sur LulaB
#50
Durant la nuit, Epstar s’était livré à un premier examen télépathique de quelques réfugiés. Un homme sans âge d’abord. Epstar se concentre sur son esprit. L’homme semble souhaiter sincèrement qu'on le laisse là à son sort des plus incertains, qu’on ne s’occupe plus de lui comme cela… Ses pensées sont extrêmement sombres sans qu'il soit possible de savoir pourquoi. On note également une confusion certaine dans les pensées de l'individu.

Pour élargir son panel, Epstar voulait également sonder une femme, plus jeune. Il est séduit par une toute jeune femme (17-18 ans apparents) à la peau dorée et aux cheveux noirs. Frêle et prostrée, elle n’a pourtant rien pour elle mais Epstar est arrêté brutalement par son regard qui, pour la première fois dans cette masse informe de réfugiés, accepte de croiser le sien et qui le trouble fort. Une lueur de vie, totalement absente jusqu’ici, semble encore briller au fond de ce regard vide.

Epstar s’approche, les sens en éveil. Télépathiquement, il réussit à créer un contact avec la jeune fille prostrée : « Aidez-moi, je vous en prie. Aidez-moi… je ne veux par mourir. Je ne veux pas mourir pour Elle. Ce n’est encore qu’une enfant… aidez-moi ! »
Troublé, Epstar passe une main caressante sur la joue de la jeune fille dont, déjà, regard et esprit semblent s’être rendormis.

Au réveil, aidé désormais par Arcus Bala, Ariana Badlam, le père Cédrante et les deux jeunes Malachites, Epstar décide de se placer un peu en retrait de la file monotone des soins (toilette, repas…) pour se livrer à quelques examens rapides.

Superficiellement d’abord. Epstar est le premier a constaté qu’il n’y a dans le groupe que des humains. Pas d’âge dominant ni de sexe : il y a là des hommes et des femmes, des jeunes (y compris enfants) et vieux. Ils ne portent aucune pathologie ou symptômes apparents mais l’œil avisé de quelqu’un habitué à voir des corps sains ou malades permet de penser que cette population est très accoutumée au vol spatial et au séjour de longue durée dans l’Espace. Les réfugiés ne portent pas de signe distinctif du style code barre ou tatouage de reconnaissance. Certains portent des tatouages mais très diversifiés, visiblement pour des raisons esthétiques. A la rigueur, un examen plus attentif des dessins et des messages tatoués pourrait conduire à des conclusions plus fines.

Une constatation tout de même apparaît au fil des examens : aucun des 60 rescapés ne porte le moindre implant. Pas de prothèse, pas de plot vertébral. Si le port de tels artéfacts dans l’Empire n’est pas systématique, la probabilité d’en noter 0 sur 60 individus est extrêmement faible…

Plus en profondeur, Epstar se livre à quelques prélèvements. Dès que cela sera fini, il les soumettra à son ordinateur afin d’en tirer quelques conclusions. L’ensemble des manipulations prendra 2 ou 3 heures.
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