Le roncier

[khaadaric]

De mon coté, si aucun passager ne se plaint de la situation (ils ont pas intérêt..) je passe le plus clair de mon temps entre le diplomate, pour lui expliquer que, quel que soit les circonstances, il faut faire silence radio et l'infirmerie, pour prendre des nouvelles des blessés, pour lui tenir un peu compagnie.

[MdJ]

De mon coté, si aucun passager ne se plaint de la situation (ils ont pas intérêt..) je passe le plus clair de mon temps entre le diplomate, pour lui expliquer que, quel que soit les circonstances, il faut faire silence radio et l'infirmerie, pour prendre des nouvelles des blessés, pour lui tenir un peu compagnie.

La passagère s’était réveillée et le logimec spécialisé de l’infirmerie, « Epstar », l’avait autorisée à quitter le lieu et à regagner sa cabine, à condition de porter en permanence des capteurs transmettant ses paramètres vitaux.

Les deux infirmiers avaient été relevé et le « doc » avait fait un saut pour vérifier comment se portaient les blessés graves. Visiblement il avait été satisfait et avant de repartir, avait échangé quelques mots avec Khaadaric, seul membre d’équipage présent, lui promettant une caisse d’eau de vie, de sa réserve personnelle, en reconnaissance.

Pour l’instant Khaadaric discutait dans le grand salon avec le diplomate haécar, qui s’avérait être féru d’histoire militaire . Ils échangeaient sur la bataille de Kolmira, l’ultime épisode de la révolte Karia, bataille classique s’il en fut que Khaadaric avait étudié en académie militaire.

Devant eux deux soldats étaient en train de changer des briques organique de base dans l’auto alimenteur pour remplacer les plateaux de sandwich, de raktagino, de thé noir sucré qui sortaient sans discontinuer en direction de la Durandal.

[Gurvan]

Gurvan se félicita d'avoir fait mettre les navires bord à bord.

Si celà n'avait pas été le cas, il aurait été obligé de transmettre l'information par radio ou neutrinos, avec le risque de se faire repérer. Mais en l'occurence, des câbles en fibres optiques couraient le long du tube de liaison joignant les sas des deux vaisseaux. Tout en continuant d'observer le phénomène, il envoya donc les données à la Durandal, qui devait disposer de moyens de détection bien plus sophistiqués que les leurs. Il les informa également qu'il souhaitait ouvrir les vannes d'alimentation de leurs tourelles laser et de leur Fleur de la Mort. Pour finir, il activa d'une pensée le système de ciblage automatique, et commanda à l'artilleur virtuel de tenir prêtes des solutions de tir.

Il continua d'observer ce curieux nuage de poussières mobile...

[Khrys]

Il releva les yeux vers le plafond machinalement, pour chercher un point d’appuis pour changer de position, avança la main et s’interrompit : Qu’est ce que c’était que ça ? Il y avait déjà une trace dans la poussière, une trace de quatre doigts d’une paume, oui un pouce aussi qui se détachait sur les tuyaux multicolores. Il était presque certain qu’il ne s’était pas accroché et Sémirande était resté derrière lui …

Hé, Sémirande, il semblerait que quelqu'un soit passé par ici un peu avant nous... il y a des traces de mains humaine par ici...

Khrys vérifia son détecteur de vie... et en parallèle si une activité mentale était à proximité :doh:

[Sémirande]

[Posée]
[En hertzien brouillé, je suppose, parce que pour ce qui est de parler... Et les communications par hypercom son interdites.
"Votre détecteur de vie est inutile ici. Vérifiez si il y a un survivant. Vous êtes sur que ce n'est pas une des vôtres, d'empreintes ? Excusez-moi : je fais quelque chose de très précis et m'aide de mes exercices mentaux."

[Khrys]

Khrys fit une empreinte similaire à coté de celle trouvée; histoire de verifier si la marque correspond... ou non.

[MdJ]

[Khrys]
Khrys posa sa main à coté de l’empreinte … sa trace à lui était plus petite, mais la personne qui l’avait faite devait elle aussi porter une combinaison, des gants ou appartenir à une espèce qui ne possédait pas de crêtes dermo-épidermiques.

Le commissaire de bord leva le détecteur de vie … c’était un engin militaire, assez performant mais surtout rustique. Il tenta quelques réglages. Effectivement l’engin était perturbé par les arcs électriques, les mouvements des tuyaux …

Il se concentra et tendit son esprit à la recherche d’un esprit proche … Il perçu de manière fugace Sémirande, mais le cheminement de ses pensées était indéchiffrable. Il respira profondément et tenta de trouver quelqu’un d’autre. Rien. Personne.

Il se déplaça un peu, se glissa entre la paroi et un faisceau de câbles qui pendouillait, crachotant des étincelles … il passa devant un sas secondaire continua encore un peu.

Derrière lui, à une vingtaine de mètres, Sémirande avait disparue derrière les faux plafonds effondrés et les gaines volantes. Il parvint devant une section un peu moins abimée, mais son front se barra d’une ride de perplexité :

Dans le pinceau lumineux de sa lampe il put voir que des câbles avaient été coupés ici aussi, mais pas déchiqueté comme ce qu’il avait vu. Coupé nets … il s’approcha et regarda … deux coupures de la taille d’un cheveu couraient aussi sur la paroi de plastacier de la coursive sur un mètre environ a hauteur d’homme se croisant en un X grossier.

Et là c’était quoi ?

Il leva le détecteur de vie et fit un réglage … Les larges éclaboussures qui maculaient le mur et la poussière de carbone étaient bien du sang. Humain.

Suivant le trajet des éclaboussures il baissa sa lampe machinalement. Le sol était couvert d’un caillebotis à large maille en plastacier couvrant un espace technique. Travers celui-ci il vit qu’il y avait quelque chose sous ses pieds … quelque chose ? Quelqu'un couché qui portait visiblement un uniforme rouge.

[MdJ]

[Gurvan]

Il joignit un jeune femme, une lieutenante fatiguée dont les cernes étaient flagrants.

Oui monsieur ?

Elle écouta avec attention … nos capteurs passifs ont été pour la plupart endommagés ce qui nuit à nos performance. C’est en cours de règlement mais pour l’instant nous sommes en phase de calibrage. Pouvez nous transmettre vos datas en temps réel ?

Pour les autorisations d’armement, veuillez patientez s’il vous plait, je demande l’autorisation.

…

Monsieur ? Vous pouvez réarmer, cependant ne redémarrez pas vos varlets pour l’instant.

[Gurvan]

Monsieur Antillès s'exécuta et régla les systèmes de détection du Méphisto pour qu'ils envoient leurs données via la liaison filaire reliant les deux vaisseaux. Il arma les tourelles laser et la Fleur de la Mort. Et continua de suivre l'anomalie visuelle qu'il avait repéré.

[MdJ]

Seuls les lasers purent être réarmés sans que le moteur varlet soit allumé.

Il essaya de retrouver l'aberration, ou plutôt les aberrations : il ne pouvait s'agir du même objet ou de la même source, les deux étaient trop éloignées. Ca avait disparu ...