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khaadaric Wrote:Man, t'as eu le temps d'évaluer la situation avec ta pilote ? c'est quoi son délire ? encore un truc pour me tester ou elle s'est grillée des neurones ? ça s'est joué à trois poils de sphonk bleuté.
"Alors là, mon pote, je n'en ai pas la moindre idée ! En tout cas, je ne pense pas qu'elle te teste. Elle ne pouvait pas savoir que tu serais dans la coursive pour l'empêcher de... Bref, je crois qu'elle a pété les plombs. On a eu des mots avec Detlef après avoir fait ce saut TL pour venir porter assistance à la Durandal, et quand elle a appris qu'il avait perdu un proche, elle a disjoncté. Elle a dû penser que si on était sorti du TL plus tôt, la Durandal serait également sortie plus tôt, et on n'aurait pas émergé au milieu de ce nuage d'astéroïdes, et il n'y aurait pas eu de blessés ni de morts. Enfin ce ne sont que des suppositions... Je n'arrive pas encore à bien cerner comment elle fonctionne..."
khaadaric Wrote:Je te jures si tu savais à quel point elle arrive à me faciliter le transit intestinale lorsqu'elle fait ça...
J'ai pas frôlé deux fois la mort pour qu'elle crève comme ça.
"Je sais. Je ne veux pas la perdre. C'est un pilote extraordinaire, une guerrière impitoyable, et en même temps, une grande romantique altruiste qui donne sa fortune à des zigotos qu'elle ne connait que depuis quelques mois pour se lancer à l'aventure chez les Corsaires. On commence aussi à être amis, et c'est une amitié que je ne voudrais pas perdre. Merci de l'avoir sauvée."
khaadaric Wrote:Plus sérieusement, on décide quoi ? On maintien ce que j'ai dit, au moins jusqu'à Tortuga ?
"Bien sûr qu'on maintient ce que tu as dit. Pas de problèmes. Je pilote jusqu'à Tortuga et une fois là-bas, Lucifer Transports lui paye des consultations chez un psy. Si elle le veut bien sûr."
"Par notre sainte patronne Rosalia, je jure d'assurer à travers toute la Galaxie la libre circulation des Etres, leur sécurité et leur confort et de les amener à bon astroport fût-ce au péril de mon vaisseau ou de ma vie."
Serment Navyborg
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Ils cherchèrent, en s’aidant du pad, la galerie technique et finirent par la trouver.
Il avait fallu descendre un niveau, franchir deux cloisons anti-explosion pour ce retrouver devant un minuscule sas étanche auquel on accédait par une courte échelle. Il faudrait se courber à moitié pour y accéder. Le voyant rouge sur la porte indiquait que la pression n’était pas égalisée.
Sémirande testa rapidement le sas : son intégrité n’avait pas été affecté par la collision et elle put le re-pressurisé. Si ça n’avait pas été le cas il aurait fallu utiliser un des trois autre sas donnant sur cette coursive technique.
Ils pénétrèrent à l’intérieur, l’un après l’autre, après avoir fait un ultime buddy check, chacun vérifiant l’équipement de l’autre et s’assurant d’où se trouvait l’équipement de son partenaire.
Pendant les quelques secondes ou dura la décompression ils furent serrés l’un contre l’autre dans une intimité forcée dérangeante.
Le couloir qui s’ouvrit devant eux était un peu plus vaste, mais encombré et plongé dans une quasi obscurité.
Il était tordu, affaissé par endroit et les câbles, conduits, gaines s’étaient décrochées de leurs parois, remplissant l’espace déjà exigu de tronçons serpentiforme enchevêtrés. Certains de ces tentacules de haute technologie, tranchés, se mouvaient lentement au gré de leurs flux de gaz sous pression qui se perdait en pure perte dans le vide spatial.
Les tubes luminescents de sécurité ne diffusaient plus qu’une fraction de leur lumière blafarde. L’incendie qui avait fait rage ici avait tout couvert d’une fine pellicule de carbone qui se soulevait doucement dans une poussière pulvérulente pendant de leur progression.
Au loin, à quelques dizaines de mètres, on devinait derrière des plaques blindées affaissées de guingois, des éclairs provenant de deux câbles faisant contact ou d’arc se formant grâce à la poussière de carbone en suspension, qui jetaient un éclat stroboscopique sur la scène.
Que font Sémirande et Khrys ?
Et pendant ce temps que font notre honorable commandant et son fidèle chef de la sécurité ?
MdJ Wrote:Pendant les quelques secondes ou dura la décompression ils furent serrés l’un contre l’autre dans une intimité forcée dérangeante. S'il me touche, il bouffe sa vibrodague, avec le bouton sur "on" ]
MdJ Wrote:Au loin, à quelques dizaines de mètres, on devinait derrière des plaques blindées affaissées de guingois, des éclairs provenant de deux câbles faisant contact ou d’arc se formant grâce à la poussière de carbone en suspension, qui jetaient un éclat stroboscopique sur la scène.
Que font Sémirande et Khrys ? La première action de la Navyborg fut d'émettre cette remarque dont l'intelligence, la pertinence et la sagesse devaient traverser les siècles : "Eh bé, y'a du boulot !" :drunk:
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MdJ Wrote:Et pendant ce temps que font notre honorable commandant et son fidèle chef de la sécurité ?
Monsieur Antillès alternait des rondes dans les quartiers d'habitation du Méphisto, en décalé par rapport à celles qu'effectuait déjà Monsieur Orkalys, avec quelques séances de relations publiques au cours desquelles il informait les passagers de l'évolution de la situation, ainsi que des veilles prolongées sur la passerelle. Le navire était sur batteries depuis qu'il s'était mis bord à bord avec le porte-chasseurs de la Flotte de Tortuga, mais il avait demandé au mécanicien resté à bord de se tenir prêt à mettre en route les Varlets en cas d'alerte.
La présence de ce petit vaisseau inconnu dont le Lieutenant Commander Hunt lui avait parlé le turlupinait. Il avait donc coupé tous les senseurs actifs, mais avait laissé les détecteurs passifs en fonctionnement, et avait lancé les programmes d'analyse des signaux. Pendant ces périodes de vigie, le commandant du Méphisto appariait son plot vertébral avec le trisonar et activait l'interface de réalité virtuelle. Devenu un géant de cent kilomètres de haut, la Durandal et le Méphisto réduits à de minuscules escarbilles flottant au niveau de sa ceinture, il projetait alors sa vision virtuelle aussi loin que le permettaient les instruments de mesure du vaisseau, et écoutait le chant des étoiles.
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Sémirande Wrote:MdJ Wrote:Pendant les quelques secondes ou dura la décompression ils furent serrés l’un contre l’autre dans une intimité forcée dérangeante. S'il me touche, il bouffe sa vibrodague, avec le bouton sur "on" ]
Khrys était toujours content d'une proximité féminine, mais il se rappela qu'elle n'était plus tout à fait humaine, et que de toute façon Sémirande n'avait cure des mâles de son espèce...
Regardant les gazs s'échapper des tuyaux, Khrys essaya d'identifier d'une manière ou d'une autre les tuyaux. Si cela était possible, il pourrait en informer les techniciens pour qu'ils puissent fermer les vannes menant à la brèche.
Sémirande, essaie de voir s'il y a des inscriptions sur les cables ou sur des départs de consoles d'énergie que pourrait couper l'ordinateur de la génératrice, cela nous permettrait d'accéder plus en avant sans nous faire griller. Je vais voir pour ces tuyaux pour ma part.
Khrys était peut-être moins à l'aise avec une combinaison, mais il n'était pas si maladroit que cela. Il fit une manoeuvre lente et sure en direction de la base des tuyaux.
Tout à un prix, même les hommes ont le leur.
Khrys Wrote:Sémirande Wrote:MdJ Wrote:Pendant les quelques secondes ou dura la décompression ils furent serrés l’un contre l’autre dans une intimité forcée dérangeante. S'il me touche, il bouffe sa vibrodague, avec le bouton sur "on" ]
Khrys était toujours content d'une proximité féminine, mais il se rappela qu'elle n'était plus tout à fait humaine, et que de toute façon Sémirande n'avait cure des mâles de son espèce... Et des autres aussi, d'ailleurs
"OK. Tiens, le détecteur de vie a trouvé quelques signaux. Environ 700 000 personnes. Vous savez..." Elle montra les dégâts "...je me demande s'il ne serait pas bien plus gravement touché qu'ils ne nous l'ont dit. Pourquoi je pense cela ? Il est entré en collision avec cette chondrite il y a maintenant une douzaine d'heures standard, et nous sommes apparemment les premiers que madame Chignon envoie ici. Tous leurs teks qualifiés sont débordés et camés jusqu'aux yeux. Il ont un problème.
Vous pouvez mesurer la tension entre ces deux câbles ? S'il y a moins de 4 millions de volts, je peux tenter une épissure sous tension." Elle montra une de ses extensions de prothèses réparation. "C'est fait pour. En principe. Je veux dire pas là que rien n'est infaillible. Bon, d'accord, cela peut être dangereux. Mais qu'est-ce qu'on gagnerait comme temps."
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Elle vérifia la tension, ça irait. Ses prothèses se déplièrent et commencèrent à repositionner les torons les uns en face des autres … le mieux serait de coupler les deux grâce à un boitier conducteur, mais il ne faudrait pas se rater. Il lui faudrait une dizaine de minutes pour ne prendre aucun risque.
Pendant se temps Khrys se déplaça avec lenteur et … si, une certaine grâce en direction des tuyaux, laissant derrière lui Sémirande. Normalement la couleur de ceux-ci était normalisée : bleue pour l’eau, gris pour les eaux usées, rouge pour les gaz inflammables, vert pour les ceux transportant des toxiques et ainsi de suite. En plus de ce code de couleur des inscriptions faites en univerlang et en panzanopède étaient coulés dans la masse.
Là tout était couvert de suie, une couche uniforme et fine qui donnait à l’ensemble un aspect monochrome de vieux bi-di d’avant la diaspora de l’espèce humaine.
Il se rapprocha d’un des tuyaux qui crachait un gaz blanchâtre et frotta doucement : bleu, numéro 17B, il vérifia le numéro sur son pad : oui, c’était bien de l’eau.
Il releva les yeux vers le plafond machinalement, pour chercher un point d’appuis pour changer de position, avança la main et s’interrompit : Qu’est ce que c’était que ça ? Il y avait déjà une trace dans la poussière, une trace de quatre doigts d’une paume, oui un pouce aussi qui se détachait sur les tuyaux multicolores. Il était presque certain qu’il ne s’était pas accroché et Sémirande était resté derrière lui …
[Inconsciente]
Siffler en épissurant :roll:
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// En attendant une réponse de Khrys et Khaadaric je continue sur une autre trame.
Gurvan avait fini par fermer les yeux, la symphonie des astres avait envahi sa perception et il dérivait doucement ... Les étoiles chantaient pour lui à travers de la « peau » sensible du Méphisto. Elles chantaient une épopée ancienne, primale , d’éternité, où s’entendaient encore l’écho du premier cri de naissance de l’univers.
C’était un océan tumultueux dans lequel l’on pouvait se perdre, où la conscience dérivait se détachant de son « moi » et où certains finissaient par percevoir des voix chuchotant des secrets inaudibles …
Il était un peu agacé : la Durandal émettait, bien involontairement certes, parasites électriques, bruit … c’était comme être en plein concert philarmonique et avec un voisin en train de manger du pop-corn dans un sachet de plastique. Il essaya d’en faire abstraction et de se détendre … Il entrouvrit un œil : là dans le quadrant 254-182.
Un autre bruit et ce n’était pas une collision de météorites. Il demanda un agrandissement et concentra son attention sur ce point.
Ils étaient en bordure du champ d’astéroïdes, les poussières étaient moins denses, les objets célestes moins concentrés, il entrevoyait les étoiles au-delà, entre les trouées. C’est comme cela qu’il vit l’aberration : un groupe d’étoiles changea brièvement de position, une diffraction d’à peine quelques dixièmes de degrés. Ce fut fugace.
Une erreur ? Il lança un diagnostique sur les capteurs visuels tout en continuant d’observer …
Là, dans le quadrant 129-328 ! Un nuage de poussière se déplaçait avec une vitesse aberrante, dérangées par quelque chose de volumineux, en tout cas trop gros pour être une mine.
Le résultat de l’auto-diagnostique de niveau un arriva : [système OK]
//C'est partiiiiiiiiiiiiiiiiii :mrgreen:
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