Le roncier

[khaadaric]

[Un moment]
"Oh, monsieur Orkalys. J'ai une réponse aberrante du cristal de concentration du laser UV babord. J'ai envoyé un logimek, mais il plante au cours du test. Vous avez "armes lourdes" ? Il faudrait que vous alliez voir. Tenez : le testeur. Je reste ici, et vous guiderai."

Je prend le testeur, je sors mon plus joli sourire ( celui qui me rend super débile...)
J'suis aussi bon médecin que testeur d'armes lourdes. En attendant que tu me passes la check liste du test pour savoir ou cela à planter, on pourrait peut être commencer par vérifier le logimek, à coup de darc, ça devrait le calmer et le remettre d'aplomb non ?
Je me trompe surement mais j'ai l'impression que tu essaies de te payer ma tête.

[Sémirande]

[Très didactique]
"Monsieur Orkalys, vous êtes sur un vaisseau navyborg dûment enregistré. Il y règne une certaine discipline. Elle est informelle, et aussi peu coercitive que possible. Les navyborgs préfèrent en appeler à l'intelligence plutôt qu'à la contrainte stupide.
Il est des choses que l'on ne s'envoie certes pas dire, mais quand monsieur Antillès me donne un ordre, j'obéis sans discuter. Et si je vous demande d'aller tester ce cristal de concentration et ses circuits connexes, vous y allez. Sans discuter. Sans menacer. Sans tarder. Sans douter.
Je vous prie donc monsieur de bien vouloir aller faire ce test."

[khaadaric]

[Très didactique]
"Monsieur Orkalys, vous êtes sur un vaisseau navyborg dûment enregistré. Il y règne une certaine discipline. Elle est informelle, et aussi peu coercitive que possible. Les navyborgs préfèrent en appeler à l'intelligence plutôt qu'à la contrainte stupide.
Il est des choses que l'on ne s'envoie certes pas dire, mais quand monsieur Antillès me donne un ordre, j'obéis sans discuter. Et si je vous demande d'aller tester ce cristal de concentration et ses circuits connexes, vous y allez. Sans discuter. Sans menacer. Sans tarder. Sans douter.
Je vous prie donc monsieur de bien vouloir aller faire ce test."

J'y connais peau de z... ne t'attends pas à ce que je fasses un miracle.
Je me diriges donc vers ce fameux cristal...
un peu plus loin...après être sortie de la passerelle.
Quelle tête de cabot celle ci.

[Sémirande]

[Peau de vache]
Dès qu'il fut évident qu'il était trop loin pour la voir, mademoiselle Chalmak s'autorisa un demi-sourire.

L'opération dura une heure, dans une position inconfortable (il s'agissait d'un tunnel étroit) à planter des aiguilles de test dans des plots selon les indications reçues. Au bout de ce laps de temps, il entendit enfin l'emmerdeuse en sous-chef dire : "OK. Ca marche. Merci de votre coopération. Allez vous préparer pour accompagner le commandant. Mettez une belle tenue : vous avez vu le petit galonné qui nous a parlé ? Ils ont l'air d'aimer les uniformes clinquants. Agissez en conséquence."

Sémirande attendit les instructions pour le ravitaillement.

[khaadaric]

[Peau de vache]
Dès qu'il fut évident qu'il était trop loin pour la voir, mademoiselle Chalmak s'autorisa un demi-sourire.

L'opération dura une heure, dans une position inconfortable (il s'agissait d'un tunnel étroit) à planter des aiguilles de test dans des plots selon les indications reçues. Au bout de ce laps de temps, il entendit enfin l'emmerdeuse en sous-chef dire : "OK. Ca marche. Merci de votre coopération. Allez vous préparer pour accompagner le commandant. Mettez une belle tenue : vous avez vu le petit galonné qui nous a parlé ? Ils ont l'air d'aimer les uniformes clinquants. Agissez en conséquence."

Sémirande attendit les instructions pour le ravitaillement.

Ouais, tout le plaisir fut pour moi.

[MdJ]

A l’heure dite une navette blindée, un peu plus grande que celle dont ils avaient eut la visite quelques heures plus tôt, vint s’amarrer au Méphisto. Une fois la pression stabilisée et tous les voyants d’accouplage passés au vert, ils purent monter à bord.

Ils y furent accueillis par un karmairk vêtu d’une vareuse rouge et d’un pantalon bleu, qui leur indiqua une place vers l’arrière.

C’était au départ un transport de troupe, mais il avait été réaménagé, de manière temporaire sans doute, en transport de passager. Les sièges à sustentation gravitique antichoc et les racks d’armes légères avaient été remplacé par de très banals rangées de banquettes passager, ce qui permettait d’accueillir une trentaine de voyageurs. Par contre on n’avait pas ajouté de hublots ou d’écran tridi permettant de savoir ce qui se passait à l’extérieur.

La « boite » était déjà occupée par une vingtaine de personnes, de toutes races et visiblement de toute origine. Il y avait même un panazopède dont un des pseudopodes s’ornait du grade ce capitaine de la marine marchande des Agripinnes.

Il y eut encore deux autres arrêts où ils chargèrent trois autres passagers dont le capitaine du Jim Hawkins, un humain entre deux âges, barbu, solidement charpenté, claudiquant légèrement sur une jambe cybernétique apparente.

Puis une courte traversée les conduisit à l’Archéron.

Ils furent accueillis à leur descente par une équipe de sécurité qui les scanna, vérifia leur identité, plaça pour ceux qui avaient des armes implantés des bouchons de sécurité.

Ils en profitèrent pour jeter un coup d’œil aux installations intérieur de l’Archéron. C’était un navire ancien, visiblement modifié à de multiples reprises, réparé aussi, parfois avec les moyens du bord. Néanmoins c’était un navire de guerre, de multiples équipements de sécurité intérieurs pour parer à des décompressions ou à des abordages étaient visibles : champs de force isolant, armes lourdes sur tourelles intérieures …

Le karmairk les conduisit ensuite, dans le dédale des entrailles étroites du navire, jusqu’à une salle de briefing pouvant accueillir jusqu’à deux cents participants. Le long d’une paroi un buffet, servi par un petit logimec de service, était déjà pris d’assaut par une vingtaine de personnes.

Là encore le cuir élimé des aventuriers voisinait avec la carapace rituellement peinte d’un capitaine Karia de l’amas de Gion et les uniformes de compagnies commerciales.

Ils eurent le temps de se servir à boire et de grignoter une pâtisserie de synthèse avant que la voix du karmairk résonne dans la salle :

Me’am et Ser capitaines, le commodore Loysker de Joropa. Pendant qu’il disait cela une femme, elle aussi en rouge et bleu prenait place derrière un pupitre qui s’éleva de quelques dizaines centimètres dans les airs afin que toute le monde la voit. Elle était athlétique, grande et ses cheveux blancs coupés en brosse faisaient ressortir son teint mat. Son visage était dur, marqué.

Merci, enseigne. Le karmairk se recula d’un pas et se mit en position de repos un peu en retrait.

Mesdames, messieurs, je tenais tout à bord à vous souhaiter la bienvenue à bord de l’Achéron et vous prier d’excuser l’amiral qui n’a put se libérer pour vous recevoir en personne.

Il s’agit de la dernière réunion pour vous présenter les mesures et dispositifs de sécurité nécessaire au bon déroulement du convoi, sur les choses à faire et surtout à ne pas faire afin que tout le monde, elle insista sur ces mots, voyage en toute sécurité.

Pour ceux qui n’ont jamais traversé le roncier, cela sera une épreuve, néanmoins nous assurons ce service pour le compte de l’état libre de Tortuga depuis plusieurs années et notre taux de perte est tout à fait satisfaisant, moins de 0,5 %. Quant à ces pertes, regrettables, les enquêtes menées démontrent presque toujours qu’il s’agit de causes endogènes aux navires ou liées au non respect des consignes de sécurité.

Je vous demanderais donc d’être attentifs.

Il s’en suivit un peu moins d’une heure de consignes de sécurités.

Cela se termina ainsi :

… nous vous donnerons un récapitulatif des consignes sur aiguille de données.

Un officier de liaison montera à votre bord afin d’assurer pendant votre traversée les communications et votre intégration avec le reste de la flotte. Vous repartirez avec lui.

Si vous avez moins de quatre jours d’autonomie de vol, merci de voir ça avec l’enseigne Oloompa fit-elle en désignant de la tête le karmairk derrière elle qui en entendant son nom s’était mis au garde à vous, antennes dressées. Il vous donnera les directives.

Si vous avez besoin d’équipe de sécurité à votre bord merci de voir ça aussi avec l’enseigne.

Elle eut rictus qui pouvait passer à la limite pour un demi sourire : si vous avez besoin de quoique ce soit … voyez-ça avec l’enseigne.

Mesdames, messieurs, le départ est fixé dans 7 heures. Nous nous verrons de l’autre coté. Elle quitta le pupitre qui s’était reposé et après avoir salué l’enseigne lui glissa : ils sont à vous.

Elle sortit par le petit sas qu’elle avait emprunté pour entrer dans la salle.

L’Enseigne se dirigea vers eux.

Me’am et Ser capitaines, avez-vous des questions ? Il avait sorti un petit sac et distribuait les aiguilles de données promises.

[Sémirande]

//On va se marrer

[Gurvan]

//On va se marrer

// Y'a des chances. Mais on est des as du manche 8)

Pendant le court voyage en navette jusqu'à l'Achéron, Monsieur Antillès avait observé le capitaine du Jim Hawkins. Il s'était débrouillé pour que Khaadaric et lui s'asseoient dans la salle de réunion au plus près de leur confrère. Il lui avait fait son salut coutumier, deux doigts sur le front :

"Salut, Gurvan Antillès, du Méphisto, corsaire A12S."

Tandis que le Commodore Loysker de Joropa terminait le briefing, il se pencha légèrement vers son confrère et lui glissa dans un chuchotement :

"Ca a l'air sympa, cette saloperie. Tu es déjà passé par ici ?"

// Je suppose qu'entre corsaires, on se tutoie facilement...

[khaadaric]

Gurvan, on se situe comment pour l'autonomie ?
Choisit une meuf aussi chiante que Sémi pour la personne qui servira d'officier de liaison. ça nous fera passer de bons moments.
Khaadaric se contentait d'observer et écouter.

[Gurvan]

Monsieur Antillès répondit à voix basse :

Gurvan, on se situe comment pour l'autonomie ?

"On a refait le plein, on en a pour 8 jours environ. Au pire, on devrait vider la moitié des réservoirs pendant la traversée."

Choisit une meuf aussi chiante que Sémi pour la personne qui servira d'officier de liaison. ça nous fera passer de bons moments.

"Pas sûr qu'on ait le choix."