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Désolé pour les moyens de locomotions, mais au moins, je suis au plancher pour leurs tarifs... autant dire qu'ils n'ont jamais eu affaire à de vrais marchands. :roll:
C'est peut-être pas très discret comme monture, mais au moins ça fait "autochtone". Et de loin, on ne verra pas la différence avec une caravane locale.
Allons-y avant que notre guide change d'avis...
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Epstar s'acheta quelques vêtements chauds : ils allaient monter en altitude et même en climat tropical les nuits pouvaient être parfois fraîches. Il acheta de quoi manger pour toute la petite troupe, de quoi dormir, de quoi ... bref de quoi vivre le plus confortablement possible lors de leur petite expédition s'ils ne trouvaient pas à loger chez l'habitant.
Il essayait d'associer le vieux guérisseur dés que possible à ses choix, à ses réflexions : il était essentiel qu'il comprenne qu'il avait plus à gagner en jouant avec eux, qu'en individuel ou contre eux.
Sur la suggestion de Khrys, à moins que de toute façon la saison soit absolument sèche il loua, ou si cela était impossible acheta des bâches et de quoi conserver les cigarettes dans les meilleurs conditions possible.
Le coinçons puaient c'était certain, mais en découvrant le b.a.-ba de leur conduite cela le projeta avec nostalgie en arrière à ses cours de survie en basse techno. Ça irait, visiblement en dehors des grandes transhumances reproductives c'étaient des animaux placides et dociles. Il projeta son esprit pour les rassurer s'ils s'avéraient nerveux.
Il était prêt à se mettre en marche.
Il observa un long moment les montagnes auxquelles s'accrochaient de longs nuages blancs ... Il songea avec un pincement au coeur que Madame Norjansk avait sans doute emprunté les mêmes sentiers qu'ils allaient maintenant découvrir.
Il soupira et ajusta son petit bagage sur son dos, s'appuya sur son bâton de marche et lança :
On y va ?
Où je serai appelé, je n'entrerai que pour le bien des êtres. Je m'interdirai d'être une cause de blessure ou d'atteinte aux personnes, ainsi que tout entreprise contraire à l'éthique à l'égard des hommes, femmes et tout être doué de raison.
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En quittant le Méphisto, Monsieur Antillès n'avait pris que quelques vêtements de rechange plutôt légers, aussi fit-il quelques emplettes du même type que celles du Prêtre : vêtements plus chauds et matériel de camping de NT2. Puisqu'il allait devoir monter la garde auprès de leur marchandise, il n'omit pas d'acheter un couteau de brousse, type bowie knife.
C'est avec un harnachement un peu plus conséquent que précédemment qu'il emboîta le pas d'Epstar.
"Par notre sainte patronne Rosalia, je jure d'assurer à travers toute la Galaxie la libre circulation des Etres, leur sécurité et leur confort et de les amener à bon astroport fût-ce au péril de mon vaisseau ou de ma vie."
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Khrys avait trouvé de quoi lui ravir, c'était un blouson bien chaud au cuir clair, et à l'intérieur fourrure. Une capuche pouvait se rabattre. Un pantalon matelassé ferait bonne impression quand ils auraient à monter en altitude. Pour la pleine, il s'était équipé d'une chemine en lin, et d'un pantalon de même. Pour les chaussures, il trouva de quoi le satisfaire avec une paire de mocassin bien confortables pour la marche, et une paire de bottines doublées.
Il s'équipa aussi d'un sac à dos plus conséquent... il était paré. 8)
Il prit commande de tentes pour le bivouac, ce serait plus confortable. Et quels couvertures épaisses pour l'équipe afin de braver la nuit d'altitude. Quelques casseroles, et autres affaires pour le grand air. Ok, on va à l'aventure, mais on a droit à un minimum de confort non?
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Une fois "notre convoi" arrivé à la pause repas dodo du soir, je me met en quête de quelques branches bien sèches et de quelques bouteilles de verres que pourraient avoir nos amis autochtones.
Bon comme au bon vieux temps, avec quelques cordelettes, on va se faire un système d'alarme à l'ancienne avec ces branches et ces quelques canettes.
Gurvan, tu me files un coup de pince ? j'ai vu que tu as acheté un joli couteau, je te montre comment faire sauf si tu as quelques connaissances bien sur.
Cette petite ballade de santé semblait faire du bien à Khaadaric, malgré ses quelques moments d'absences, lorsqu'il portait le regard au loin.
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Monsieur Antillès s'accroupit à côté de Khaadaric et jeta un regard aussi perplexe qu'intéressé sur le matériel de fortune rassemblé par le Soldat :
"Tu sais, mes connaissances en techniques de survie sont assez rudimentaires, alors montre moi ce que tu comptes bricoler avec tout ça..."
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Pendant ce temps là Epstar s'occupait des bêtes. Il retira leur charge, leur donna à manger, s'assura qu'elles étaient à l'abri et correctement entravées pour la nuit, puis il put s'occuper de lui.
Il revint à une centaine de mètre sur ses pas jusqu'à une petite cascade qui tombait de la falaise. Il écouta mentalement les alentours puis après avoir laissé ses vêtements sur une grosse pierre non loin il se doucha. L'eau était glacée et on avait l'impression de se faire bourrer de coups de poing vu la hauteur d'où elle tombait, mais la température n'était pas un problème pour lui. Il s'ajusta à la température et resta un long moment : une fois que l'on s'était habitué ça faisait un massage un peu musclé.
En retournant au campement il récupéra un peu de bois ... il était temps de faire une bonne flambée.
Où je serai appelé, je n'entrerai que pour le bien des êtres. Je m'interdirai d'être une cause de blessure ou d'atteinte aux personnes, ainsi que tout entreprise contraire à l'éthique à l'égard des hommes, femmes et tout être doué de raison.
//Je reviens demain
//Mais il va vraiment falloir que je finisse...
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Gurvan Antillès Wrote:Monsieur Antillès s'accroupit à côté de Khaadaric et jeta un regard aussi perplexe qu'intéressé sur le matériel de fortune rassemblé par le Soldat :
"Tu sais, mes connaissances en techniques de survie sont assez rudimentaires, alors montre moi ce que tu comptes bricoler avec tout ça..." je m'approche de Gurvan et je chuchotes.
Alors regarde, tu passes la ficelle comme ça dans le ballot de cigarette, ensuite tu l'as met la, en hauteur, il faut essayer de suivre cette branche pour que cela ne se voit pas, et pour finir tu attaches une bouteille, on ferait pareil avec une autre ficelle et bouteille, comme ça, si un abruti s'amuse à tirer sur le ballot, ça fera cogner les bouteilles ensemble, par contre il faut bien les espacer pour ne pas se faire gruger par le vent....
Les brindilles sèches, on va voir si on trouve aussi des feuilles bien sèches, en le mettant au sol tout autour de notre cargaison, ça devrait nous permettre aussi d'entendre si une personne ou quelque chose est proche de notre cargaison.
Je poserais tout ceci pendant mon tour de garde pour que personne ne le voit, on se sait avec la population locale.
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[Des gens intéressés ? Plein !]
Oui, si ces messieurs s'inquiétèrent de savoir si l'on suivait leur départ, la réponse fut indubitablement : oui. Tous les regards furent pointés sur eux, depuis leur départ du quai où ils avaient loués leurs Coinçons jusqu'aux premiers herbages en passant par les rues peu étendues mais très animées de la petite cité.
Si monsieur Orkalys avait voulu faire se détourner chaque regard à la fois curieux et évaluateur, cela lui aurait coûté quelques cellules énergétiques et de nombreuses années de prison.
Ces îles étaient le sommet de montagnes sous-marines très abruptes. Ils commencèrent à grimper très vite, et la pente était raide. Ils passèrent d'abord devant de petits réservoirs étendus et peu profonds dans lesquels on faisait pousser une délicieuse algue marine à l'abri des brouteurs qui étaient la plaie des plantations en pleine mer. L'eau froide, décrite justement par le Prêtre, était chauffée par le soleil dans des bassins noirs situés plus haut, salée, filtrée et coulait doucement dans les bacs de plantation. Des canalets dédiés acheminaient le trop plein d'eau saumâtre riche en déchets biologiques vers la mer, où elle faisait le délice des planctons d'une ferme marine. Cette eau n'était en aucun cas rejetée dans le milieu naturel avant l'océan.
Il montèrent encore. Midi arriva en même temps que l'heure de la première grande pause. Ils constatèrent quelque chose d'étrange, qui ne se démentirait pas quand ils continueraient leur ascension : la "présence" de la mer. Même ici, alors qu'ils avalaient qui leur morceau de fromage (tellement odorant et goûteux qu'on aurait dit une pâtisserie), qui leur nourriture locale cuisinée ressemblant à ce qui sortait des autochefs, ils sentaient nettement l'air iodé monter à leur niveau.
Ils reprirent leur chemin ascendant, et en fin d'après-midi, leur chemin s'adoucit et ils croisèrent les premiers champs de Gwuss. Si on voulait absolument le comparer à une plante terrestre, on peut dire que cela ressemblait à un acacia ; mais c'était aussi précis que de dire que l'eau était un liquide. La floraison était finie, malheureusement, et les fleurs avaient été cueillies. Il restaient cependant, au sommet des arbres au bois odorant et aux troncs torturés, des bouquets que l'on laissait soigneusement : la "touffe". Pourquoi ? Mystère.
Le cultivateur qui les reçut pour la nuit était curieux, et ne la cacha pas. Et d'où venaient-ils ? Et ou repartiraient-ils ? Et combien voulaient-ils acheter ? etc. Leur "Guide" leur fit "chut" derrière son dos. L'homme n'était pas méchant, mais c'était un vendeur, et il était bien connu ici que les pires concurrents se trouvaient fraternellement réunis pour plumer l'étranger. Une fois de plus : aucune malice ; c'était comme ça. Point.
Ils allèrent voir la fabrique de la ferme, où des saisonniers triaient déjà les premières fleurs sèches qui iraient dans les mains des cigarières dès le lendemain. On travaillerait tant qu'il y aurait du jour, et dès qu'il reviendrait.
Ils dormirent dans une grange. Effectivement, la nuit fut fraiche. Mais pas tant qu'ils ne l'avaient craint.
A partir de maintenant, que cherchez-vous exactement ? Vous l'aviez dit dans des posts précédents, mais je voudrais que chacun me reprécise ses intentions ...
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