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L'ultime voyage
#91
khaadaric Wrote:désolé de t'avoir fait mal ou fait peur, j'avais des consignes de Kolène pour que les volonté de Madame Norsjank soient respectées à la lettre.....consigne que j'ai pris soin de ne pas appliquer à la lettre car j'avais jugé la situation encore sous mon contrôle....

Mon sac est sur le radeau. Tu le récupères si tu veux bien ? Je l'avais pris ... parce qu'il y avait les médicaments de Madame dedans. Il y a aussi d'autres médocs.

Une fois son sac récupéré, alors que le canot nageait vers la côte il récupéra au fond de son sac un des médocs qu'il avait fait synthétiser il y a seulement quelques heures dans l'infirmerie du Méphisto. Il dévissa une petite boite en bois et récupéra l'onguent qui s'y trouvait avant de l'étaler autour de sa blessure et de l'os qui pointait. Le sang cessa aussitôt de couler.

Il continua à parler Khaadaric pendant ce temps là, peut être pour s'occuper.

En tout cas il ne jeta qu'un regard à la carcasse du Mollow qui dérivait doucement vers le large avec la marée ... dans quelques jours les gaz de décomposition finiraient par par s'échapper, l'immense corps ferait une longue chute vers le fond de l'océan où dans l'obscurité éternelle elle pourrirait lentement créant dans les abysses une source de nutriments pour la vie aveugle qui s'y trouvait.

Un nouveau cycle.

Un drôle d'ultime voyage, un drôle de cercueil, de drôles de funérailles marines sur Marine.

Bon, c'est un mauvais moment à passer. Donne moi un coup de main veux-tu ? Avec l'aide de Khaadaric il réduisit la fracture, prenant soin à ne pas toucher aux nerfs ou à endommager le muscle plus avant.

Une fois les os alignés il récupéra de petites planchettes en bois et se constitua une attelle. C'est seulement à ce moment là qu'il lança une guérison accélérée. Il lui faudrait malgré tout une douzaine de jours pour récupérer totalement. Afin de combattre une possible infection il mâchonna quelques feuilles qui étaient en fait un antibiotique à large spectre NT6 qu'il avait dissimulé ainsi.

Le bras bandé, immobilisé contre son torse, il alla voir Sémirande. Il se souvenait des schéma qu'elle lui avait montré suite à son opération quand il lui en avait fait la demande.

Quand les insulaires ne les regardaient pas, faisant obstacle de son corps au regard indiscrets, il chercha du pouce dans la face interne du biceps de Sémirande et trouva l'infime contacteur de secours. Lorsqu'il le pressa une toute petite partie du derme de Sémirande se transforma en tatouage sous dermique affichant ses paramètres vitaux. Il cessa la pression, les paramètre disparurent.

Bon. Tout allait bien. Il lança aussi pour elle une guérison accélérée, histoire de l'aider à récupérer.

Il s'assit ensuite sur le banc de rame. L'île semblait accueillante. Il fallait maintenant aller vers la vie et tourner le dos à la mort.
Où je serai appelé, je n'entrerai que pour le bien des êtres. Je m'interdirai d'être une cause de blessure ou d'atteinte aux personnes, ainsi que tout entreprise contraire à l'éthique à l'égard des hommes, femmes et tout être doué de raison.
#92
Gurvan Antillès Wrote:Il lança une commande à Aragorn -- qui, une fois n'est pas coutume, ne lui avait pas servi à grand chose
Tout est allé trop vite. Il venait à peine de s'envoler que le Mollow, qui était arrivé en se fondant sous la forêt d'algues, entamait sa remontée.

Gurvan Antillès Wrote:Il fallait maintenant décider de la suite des opérations. Le plus logique serait de profiter de l'hospitalité des habitants de Gampierri...
Ca, c'est sur... Big Grin
#93
Epstar Jdryk'll Wrote:.../... Mon sac est sur le radeau. Tu le récupères si tu veux bien ? Je l'avais pris ... parce qu'il y avait les médicaments de Madame dedans. Il y a aussi d'autres médocs.

Une fois son sac récupéré, alors que le canot nageait vers la côte il récupéra au fond de son sac un des médocs qu'il avait fait synthétiser il y a seulement quelques heures dans l'infirmerie du Méphisto. Il dévissa une petite boite en bois et récupéra l'onguent qui s'y trouvait avant de l'étaler autour de sa blessure et de l'os qui pointait. Le sang cessa aussitôt de couler.

.../...

Bon, c'est un mauvais moment à passer. Donne moi un coup de main veux-tu ? Avec l'aide de Khaadaric il réduisit la fracture, prenant soin à ne pas toucher aux nerfs ou à endommager le muscle plus avant.

.../...

Le bras bandé, immobilisé contre son torse, il alla voir Sémirande. Il se souvenait des schéma qu'elle lui avait montré suite à son opération quand il lui en avait fait la demande.

Quand les insulaires ne les regardaient pas, .../... Il cessa la pression, les paramètre disparurent.

Bon. Tout allait bien. Il lança aussi pour elle une guérison accélérée, histoire de l'aider à récupérer.
STOP !
Il était tard hier soir, et je n'ai pas pensé à certaines choses... En fait, cela ne se passa pas du tout comme cela.

Quand le canot avait embarqué mademoiselle Chalmak, l'institutrice qui, en plus d'un solide coup de rame, avait elle aussi des connaissances médicales, se précipita sur la naufragée, prit son pouls, écouta se respiration, fit effectuer une ventilation artificielle au moyen d'un ingénieux appareil tenu par un autre sauveteur, et lui prodigua un massage cardiaque. La façon dont réagit la poitrine du Cyborg lui fit penser que ses organes internes étaient fracassés, et elle n'insista pas.

Quand les trois galactiques montèrent à bord, une bâche recouvrait Sémirande. L'institutrice, une belle blonde hâlée je vous dis pas, soigna le Prêtre. Quand elle le vit prendre ses propres médicaments, pourtant si discrets, elle lui jeta un regard...

Les trois hommes virent dans ses yeux qu'elle utilisait un outil fabriqué pour la première fois dans les plaines d'une planète lointaine, objet maintenant d'une vénération infinie. Cet outil lui permit de leur dire sans se tromper, en Galactique, langue plus littéraire que l'Univerlang, et en faisant bien attention de n'être entendue que d'eux : "Je vois que vous avez respecté les Règles à la lettre et je vous en suis reconnaissante. Soyez les bienvenus sur notre île hommes du ciel. Vous y demeurerez tant que vous voudrez." Il y avait une grosse faute de syntaxe, et une tournure un peu malhabile, mais elle avait tout le vocabulaire qu'il fallait.

Elle ne dit rien à ses compagnons et le canot atteignit la plage. Quand l'étrave fit "tchoc" contre le sable, la bâche à l'avant bougea et mademoiselle Chalmak, un hématome "comme çà" sur la joue, se releva, hoqueta et sa poche stomacale de 80 ml cracha un peu d'eau de mer. Il y eut de nouveau des "Hourra !". Selon toute apparence, ce genre de chose se produisait parfois. Mais l'institutrice la regarda bizarrement. Une fois. Puis fit semblant de rien.

Le travail confié à la TSA par l'Honorable Constantine Thelma Norjansk était terminé.

La suite


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