Khrys Wrote:Juste après la douane, Khrys rangea son harnais dans son sac, les lingots ... sa cargaison de livres ... Khrys aurait constamment en vue sa caisse 8) ... pour les transactions, il se réserva pour plus tard. Il sentait bien le poids des regards de ses coéquipiers, et puis il y avait les dernières volontés d'une mourante à respecter. Les regards... Mais, monsieur le Marchand, qu'est-ce qu'un regard en regard des deux trois mots que mademoiselle Chalmak glissa nonchalamment à monsieur Orkalys ?
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"A Rome, fais comme les Romains"
Monsieur Antillès n'avait aucune idée de ce qu'était Rome et Romain dans ce proverbe vieux comme TerraPrime, mais il savait ce que l'expression signifiait. Il imita donc Madame Norjansk et Mademoiselle Chalmak, retira ses mocassins dont il noua les lacets ensemble à la ceinture de son short. Il fit un signe de tête vers les coursiers au mouillage :
"Alors Khrys, c'est lequel, lou batèu per Dono Norjansk ?"
"Par notre sainte patronne Rosalia, je jure d'assurer à travers toute la Galaxie la libre circulation des Etres, leur sécurité et leur confort et de les amener à bon astroport fût-ce au péril de mon vaisseau ou de ma vie."
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[Rappel]
//Le type de l'"auberge / point d'entrée pour les touristes" a bouffé la commission. Il n'y a pas de bateau réservé. Mais il est vrai que tu ne parles pas le Franglique (qui ressemble plutôt à de l'occitan façon Marcel Gottlieb).
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Khrys, si t'as besoin d'un porteur pour ton sac, j'suis par la, tu me fais pitié la, de te voir tirer la langue pour quelques kilos de trop et il y aura moins de pépin sur moi que sur toi. Je te le portes gratos, parole de marchand de sable.
Faut pas pousser mémé dans les ordis !!! geek man
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semirande chalmak Wrote:[Rappel]
//Le type de l'"auberge / point d'entrée pour les touristes" a bouffé la commission. Il n'y a pas de bateau réservé. Mais il est vrai que tu ne parles pas le Franglique (qui ressemble plutôt à de l'occitan façon Marcel Gottlieb). // C'était donc ça... Ça me rappelait vaguement quelque chose ce charabia, mais j'arrivais pas à cerner... C'est Gotlib époque Rubrique à brac et Dingodossiers ou époque Rah lovely ? Je suis moins fan de la dernière... Pour le franglique, j'aurais bien vu un espèce de sabir québecois, mais votre version est bien plus marrante
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[Réalisant qu’il n’y avait pas de bateau affrété]
Pas très cool ça … tout le monde se pressait au port pour embarquer les marchandises et profiter de la marée pour fuir devant la tempête plutôt que de rester coincer au port.
Pas les conditions idéales. Pour affréter un navire en urgence, vérifier son armement et le compléter ça aller faire court.
Il regarda les sept coques qui dansaient doucement dans la crique naturelle et se rapprocha de Khrys.
Il va falloir faire un choix et un choix rapide … la guilde vous apprend bien à estimer à peu prés n’importe quoi ? Donc si tu peux juger de l’état des navires ça va déjà nous donner une indication ; je propose que l’on élimine les navires sales et pas entretenus : un équipage qui ne prend pas soin de son navire n’est pas digne de confiance. Par contre ça n’élimine pas les navires anciens, mais entretenus avec amour.
De toute façon je t’accompagne pour juger de leur état d’esprit.
Par contre je n’ai pas d’avis par ceux par qui on commence.
Ceux qui sont prêt à partir ? Histoire qu’il n’y ait pas la perle rare qui nous file sous le nez …
Il désigna les quatre prêts au départ.
ceux là doivent être armés correctement, mais ils ont peut être déjà leur cargaison, leur affrètement, des obligations et faute de quai il ne sera pas facile de faire redescendre à terre leur marchandises. En tout cas pas rapidement.
Il réfléchit un instant.
… Et devrions nous faire confiance à un capitaine qui choisirait de revenir sur ses engagements parce que nous lui proposons plus d’argent ?
Sinon il y a ces trois là : il désigna ceux qui visiblement envisageaient de rester à l’abris pendant la tempête. Mais pourquoi n’ont-ils pas d’affrètement ? Pas d’équipage ? Pas assez d’expérience pour affronter la tempête en mer ou plutôt pour la devancer ? Mauvaise réputation ?
Quoiqu’il en soit il est hors de question que nous fassions une multitude de détours et d’escales : nous n’avons pas le temps.
Ton avis ?
Où je serai appelé, je n'entrerai que pour le bien des êtres. Je m'interdirai d'être une cause de blessure ou d'atteinte aux personnes, ainsi que tout entreprise contraire à l'éthique à l'égard des hommes, femmes et tout être doué de raison.
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Et bien Epstar, nous allons improviser et regarder de plus près les embarcations... Et je te rassure, je peux estimer la valeur marchande d'un appareil, mais s'il s'agit d'estimer les compétences de l'équipage, je te laisserais l'intuition
Entendant la proposition de Khaadaric:
Oui, bien sûr si tu veux, mon sac ne fait pas plus de 8kg... par contre, pour la caisse de livres, si tu veux la porter, je pense que ce sera plus lourd. Mais puisque tu insistes, je ne te priverais pas d'exercice physique
// concernant l'occitan : il existe 7 dialectes d'occitan et deux graphies. Une graphie dites Mistralienne qui est utilisée plutot en Provence, et une graphie Classique qui permet une approche plus généraliste, mais un tantinet plus complexe. Tout le monde connait le provençal, mais il existe aussi le gavot (vivaro-alpin), l'auvergnat, le limousin, la gascon, le languedocien central, et le Niçart. Et je debute, excusez les fautes... j'utilise encore beaucoup les dico en ligne pour faire des phrases, alors pour ceux qui le comprennent, ca doit être l'horreur !! :hai:
Tout à un prix, même les hommes ont le leur.
[Mon dieu :?: ]
Peut-être que ces trois mois de voyage effectués dans ce qu'il faut bien nommer "des conditions de rêve" leur avait fait perdre le contact avec certaines réalités. Passons en revue l'itinéraire du Méphisto :
- Terra Formatta : c'était un monde civilisé, et la Police Syndicale avait montré qu'elle maniait plus volontiers le Verbe que le gourdin.
- Rubisse : cela avait été un monde franchement dur, à l'hostilité et à la malveillance franchement afichées. Mais qu'en avaient-ils vu ? Rien !
- Triple Grâce : monde atypique d'un confortable NT5 au niveau de loi élevé, dans le quel certes il ne devait pas faire bon être pauvre, mais où l'on ne mourrait pas de faim, de froid ou de manque d'éducation.
- Nan-Chay : une des rares communautés religieuses démocratiques que beaucoup des navigateurs du Méphisto aient rencontré, alors que ce mode type de société engendrait plutôt de remarquables horreurs !
- Akim : pareil : des gens simples, solidaires, les pieds sur terre, montant lentement mais surement leur niveau technologique sans pourtant renoncer à leur mode de vie traditionnelle. La Prêtre, qui s'était un peu renseigné, avait lu dans les bases universitaires tant Impériales ou Alliées que dans celles de la Connaissance Totale que ce monde était cité en exemple.
- Tréfolia : monde riche, peu industrialisé, connaissant le plein emploi, chaque citoyen ayant droit à deux mois de congés payés par année qui en comptait dix (calendrier de Stella de Solaria).
- Vonda : Certes c'était un monde plus dur, où l'on travaillait beaucoup ; mais il était peu peuplé avec tous les avantages que cela apporte : là-bas non plus ils n'avaient pas vu d'indigent.
- Viala : n'en disons pas plus : il a déjà été longuement fait état des qualités de cette société multiraciale, d'un haut niveau intellectuel, équitable dans la répartition des richesses sans être égalitariste. On pouvait d'ailleurs penser que sa présence et son très haut niveau de technologie étaient une des raisons pour lesquelles les Territoires Kiffish respectaient leurs engagements de non-expansion ; et ce malgré une société qui aurait du pousser au contraire à aller chercher du Skiff là où il y en avait (mais j'y reviendrai dans un autre post, si vous le voulez bien).
- Myrtil : LE cas d'école d'élévation exemplaire. Respect des cultures locales tout en montant le niveau technologique. Utilisation intelligente des cultures indigènes pour ce faire, incitation par l'exemple (la belle Estéva en était l'archétype), comportement irréprochable envers les locaux (l'équipage du Méphisto ne le savait pas encore, mais le fait que la majorité des Alliés soient restés pour gérer la crise et laisser le plus de place possible aux Smarks dans les vaisseaux d'évacuation avaient grandement impressionné les plus xénophobes natifs de Myrtil et les plus réticents des sociologues Impériaux).
Quel rapport avec la plage de Marine depuis laquelle ils guettaient le catamaran disponible me direz-vous ? Venons-y.
Jusqu'à présent, ils avaient mangé leur pain blanc. Même dans l'adversité, ils avaient, ou auraient, pu compter sur des structures bien en place. Ici ? C'était, pardonnez à votre Déhèmette la trivialité de l'expression : "démerde-toi :!".
Le catamaran n'était pas prêt parce que "l'aubergiste" avait eu autre chose à faire, ou s'en était fichu, ou les deux.
Quand aux raisonnements du Prêtre et du Marchand au sujet du pourquoi du comment de la présence des sept navires, du fait que trois ne partent pas, et de l'opportunité d'en mobiliser un : eh bien ces spéculations issues d'une du fait que, depuis trois mois, ils fréquentaient une société galactique plutôt lisse, policée et organisée, ces spéculations donc moururent sur leurs lèvres.
- Les trois qui restaient là ? Ils venaient d'arriver.
- Les autres ? C'étaient quatre "marchands lourds" comme celui de Belle Méridien. En louer un ? On peut toujours rêver. Ils étaient chargés de marchandises dont leurs ponts étaient couverts, les derniers passagers embarquaient, et des crieurs proposaient les dernières places. Quand aux destinations : elles étaient déjà décidées depuis plusieurs jours, si ce n'étaient semaines... Quand à leur état ? La réponse était multiple :
- sur ces mers, un navire mal entretenu ne faisait pas de vieux os
- la propreté était une notion relative. "Il sent pas bon, mon bateau ? T'es pas obligé de le prendre, du@@@ la joie."
C'était à la fois assez "folklo" tout en restant un minimum organisé.
Et Madame, dans tout cela ? Elle s'était assise sur la grève, laissant les vagues de la fin de la marée montante lécher ses pieds nus. Elle souriait et devisait avec son garde du corps. De temps en temps, elle lui montrait telle ou telle chose, tel ou tel amer, tel ou tel Etre. Elle avait l'air en paix. C'était déjà cela...
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Ban, va falloir passer à la vitesse supérieure...
Khrys s'avança vers un des navires qui vennaient d'arriver et hélà (conformement aux coutumes locales) un de membres de l'équipage pour pouvoir parler sans avoir à beugler. Ben, oui, on peut rester civiliser, même en basse technologie.
Il lui demanda d'appeler le capitaine/chef du navire afin qu'il loue ses services en laissant entendre qu'une belle somme était à prendre...
Tout à un prix, même les hommes ont le leur.
[Ouais, eh bien...]
"L'capitane est sul'rafiot, et ta belle somme, tu peux t'la garder. A moins qu'tailles à Kalaïkadadékao, alors là on t'embarque mais ça s'ra pas gratuit, maint'nant qu'on sait qu'tu peux payer." Il y eut quelques rires gras.
RAPPELS :
1) Le plus proche des catas est à deux encablures (soit... allez, je vous le laisse à 350 mètres)
2) Ce qui accoste, ce sont de grande chaloupes.
3) Sauf sur certains sites privilégiés, les catamarans marinaes ne s'approchent pas des côtes à cause du tirant d'eau du à leurs foils."
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