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Trois heures pour trouver un Catamaran²
#1
[Marine, c'est pas Tréfolia]
Oui, ils avaient bel et bien envoyé un message réservant un bateau au plus tôt, pour se rendre aux Noirs. Oui, l'accusé-réception était bien arrivé. On leur avait promis que ce serait fait. On ? On qui, au fait ?

Ils arrivèrent au niveau du sol, franchirent une porte "secrète" comme dans les mauvais feuilletons, qui débouchait sur une pièce aveugle, puis sortirent par une porte grinçante dans un couloir éclairé par des lampes à huile de quelque chose qui ne sentait pas bon, dont les cloisons étaient en bois verni et qui débouchait sur une mezzanine surplombant une salle à manger de grande dimension pour un édifice aussi rustique. Il n'y avait pas encore grand monde : on dînait tard ici.

Un aubergiste en costume local, balafré, l'air peu commode, les regarda entrer. A la question du Marchand, il le considéra, se retourna vers un meuble à casiers contenant chacun un ou deux petits rouleaux de papiers d'algues. C'était un grand meuble, les cases étaient petites. Il chercha un moment, en ouvrit un, lut à voix haute "Mina, Dis à Elsa de dire à mon mari que j'étais avec elle cet après-midi", levant la tête, il lança "C'est vous l'mari ? On tape pas sa femme, mec, on s'venge autrement."

Messieurs ?
#2
Khrys qui avait durant le voyage travaillé la langue locale, essaya de se faire comprendre au sujet d'un catamaran qui devait les attendre...

Es ount lou batèu per Dono Norjansk? La chourmo a lougat lou batèu ièr. As pas vist quaucun per nousautre ? 8)
Tout à un prix, même les hommes ont le leur.
#3
Epstar observa avec intérêt l’auberge, l’aubergiste, les bouteilles qui trônaient fièrement derrière lui.

Il s’accouda au bar, laissant faire Khrys … le tenancier s’était adressé à eux en galactique. Encore un petit marrant qui se payait la fiole des nouveaux venus.

Néanmoins … il sonda en « passif » l’esprit de celui-ci. Ils ne pouvaient pas se permettre une mauvaise surprise qui les retardrait
Où je serai appelé, je n'entrerai que pour le bien des êtres. Je m'interdirai d'être une cause de blessure ou d'atteinte aux personnes, ainsi que tout entreprise contraire à l'éthique à l'égard des hommes, femmes et tout être doué de raison.
#4
Gurvan jeta un regard circulaire dans l'établissement, tandis que monsieur Edelman exerçait ses talents de linguiste avec l'aubergiste. Il essayait d'évaluer les chances que cette auberge puisse être fréquentée par des marins en goguette, voire des capitaines marchands. Avec un peu de chance, il leur suffirait de rester là quelques temps pour trouver ce qu'ils cherchaient.

Il échangea un regard de connivence avec Sémirande -- cette auberge ressemblait vaguement à cet autre établissement perdu sur un monde anonyme d'un système non cartographié, où ils avaient pris une collation lors du vol d'essai du Méphisto.

Il gardait un oeil sur Madame Norjansk, se tenant prêt à la faire asseoir et prendre du repos si elle montrait le moindre signe de faiblesse ou de fatigue.
"Par notre sainte patronne Rosalia, je jure d'assurer à travers toute la Galaxie la libre circulation des Etres, leur sécurité et leur confort et de les amener à bon astroport fût-ce au péril de mon vaisseau ou de ma vie."
Serment Navyborg
#5
Gurvan Antillès Wrote:Il gardait un oeil sur Madame Norjansk, se tenant prêt à la faire asseoir et prendre du repos si elle montrait le moindre signe de faiblesse ou de fatigue.

Gurvan remarqua que Khaadaric lui tenait le bras comme pouvait le faire Kolène par le passé........un enfant et sa mère.

Ne vous inquiétez pas Madame, j'ai l'impression que l'aubergiste à un peu trop gouté à sa gnole, Khrys va faire le nécessaire pour nous trouver un catamaran. Je fais un signe de la main à l'attention de Khrys.
Khrys, règle rapidement ce malentendu, on a pas de temps a perdre.

Khaadaric se mit à fixer l'aubergiste, sans rien dire, des billes noires à la place des yeux, un léger sourire en coin de bouche.
"Ne vient pas nous retarder maintenant fils de chien sinon...." furent les pensées ténébreuses de khaadaric.
Faut pas pousser mémé dans les ordis !!! geek man
#6
Epstar nota avec un léger froncement de sourcil l'attitude de Gurvan et de Khaadaric envers Madame. Les médicaments semblaient efficaces, ils bloquaient la douleur, donnant un peu de temps supplémentaire.

Khaadaric était cramponné à Madame, il devrait lui parler à l'occasion. Gurvan par contre était accessible. il s'éloigna du bar et s'approcha de lui lui parlant à voix basse pour éviter qu'elle entende.

Elle sait bien qu'à la fin elle la mettra à bas;
N'importe : elle se bat!
Oui, elle lui arrachera tout, le laurier et la rose!
Mais laissons lui le plus longtemps possible ce qu'elle peut conserver : le respect et sa dignité.

Veillons sur elle, mais ne l'infantilisons pas par notre attitude, essayons ... de faire comme si nous avions tout le temps du monde, comme si tout allait bien : on ne pourra rien changer à la date, on ne fera pas changer la marée. Le moins que nous puissions faire c'est de lui accorder un milieu le plus normal possible pour ses derniers jours.
Où je serai appelé, je n'entrerai que pour le bien des êtres. Je m'interdirai d'être une cause de blessure ou d'atteinte aux personnes, ainsi que tout entreprise contraire à l'éthique à l'égard des hommes, femmes et tout être doué de raison.
#7
khaadaric Wrote:Gurvan remarqua que Khaadaric lui tenait le bras comme pouvait le faire Kolène par le passé........un enfant et sa mère.
Rassuré quant à la sollicitude dont le Soldat faisait preuve vis-à-vis de sa patronne, Gurvan reporta son attention sur le dialogue entre Khrys et l'aubergiste.

Epstar Jdryk'll Wrote:Veillons sur elle, mais ne l'infantilisons pas par notre attitude, essayons ... de faire comme si nous avions tout le temps du monde, comme si tout allait bien : on ne pourra rien changer à la date, on ne fera pas changer la marée. Le moins que nous puissions faire c'est de lui accorder un milieu le plus normal possible pour ses derniers jours.
Gurvan opina du chef et alla s'accouder au bar avec le Prêtre, tout en continuant à observer les quelques clients attablés ça et là dans l'auberge.
"Par notre sainte patronne Rosalia, je jure d'assurer à travers toute la Galaxie la libre circulation des Etres, leur sécurité et leur confort et de les amener à bon astroport fût-ce au péril de mon vaisseau ou de ma vie."
Serment Navyborg
#8
Khrys le militant régionaliste Wrote:Es ount lou batèu per Dono Norjansk? La chourmo a lougat lou batèu ièr. As pas vist quaucun per nousautre ? 8)
Le type eut une nanoseconde la tentation de les envoyer... se faire voir, croisa le regard du soldat, se retint avec une sagesse digne du Bouddah, se gratta la tête et... "Lou batèu per Dono Norjansk ? Astou dirato poko truko. Pesététrar io gaffo. Il regarda dans le même casier, où se trouvaient deux autres rouleaux de parchemin. Il se saisit de l'un d'entre eux "Ah, oui, je l'ai reçu. J'ai oublié. Pah, pas grave ! Allez au port, c'est à 300 mètres. Sourémanté batèo patropouri partirate. Maréo bonardo tré plombos ; trankilo." Il les accompagna à la porte et leur montra une rue qui descendait entre les boutiques illuminées par les lampes-à-quelque-chose-de-liquide-qui-sentait-mauvais. Et quand on pensait que ce type était un des responsable d'un hôtel pour touristes extra-Marins ! Cela dit, celui de ces messieurs qui aurait lu avec attention les conditions faites aux touristes aurait pu en faire le résumé suivant : "Une fois sorti des installations souterraines, ce qui peut vous arriver à vos pommes est pour vos pieds ; et pas la peine d'en déduire la loi de la gravitation universelle : on la connait !"

La rue était très animée. Il y avait des boutiques de partout, et votre Déhèmette peut vous assurer que ce n'étaient pas des pièges à touristes, mais des échoppes de toutes tailles, plus ou moins bien rangées, plus ou moins propres (plutôt moins que plus d'ailleurs) qui ne fermeraient qu'au milieu de la nuit.

C'était bondé, mais il y avait un mouvement de personnes chargées de paquets qui descendaient vers la mer. Ils ne couraient pas, mais leur pas était plus ou moins pressé.

Tao et Karma étaient on l'a dit bien haut dans le ciel. La baie était éclairée d'un belle et riche lumière lunaire, bien meilleure que ce que La Lune n'offrait aux habitants de Notre Sainte Mère le Terre. Ils les virent. Il y en avait sept en tout, dont quatre prêts au départ. Des oiseaux de course, dont le mât-aile était orienté de façon à les "pousser" le moins possible.

Il y avait des canots en bois et à rames sur la grève, et les gens qui arrivaient, chargés de paquets, de balluchons ou même en carrioles tirées par de curieux animaux amphibies évoquant les grands sauriens de certains mondes où les mammifères n'avaient pas eu le dessus.

La plage était donc pratiquement noire de monde : tout le monde s'interpellait, se parlaient, s'invectivait parfois ; il y eut même un début de rixe, et pas de milice pour arrêter cela. L'un des deux protagonistes, un petit homme maigrelet préféra laisser le point à une énorme bonne femme tout en muscle et visiblement dans la force de l'âge. Mais le plus surprenant était qu'il y avait encore des négociations de dernière minute. Monsieur Edelman vit qu'ils n'étaient peut-être pas allés à l'école de la Hanse, mais qu'ils savaient ce qu'ils voulaient. Une de leurs profs leur avait dit une fois : "Méfiez-vous des marchandes de quatre saisons : ce sont des adversaires redoutables." Voyant ces gens, le Marchand eut une pensée reconnaissante envers cette dame.

Une barque partit vers un grand navire qu'on aurait dit phosphorescent sous cette lumière lunaire. Une autre, vide, prit immédiatement sa place.

Madame, qui tenait précieusement l'arc cadeau de monsieur Orkalys lui avait fait, prit appui sur son bras pour retirer ses espadrilles. Voyant cela, mademoiselle Chalmak enleva ses sandales, qu'elle accrocha à son short comme faisaient les gens ici. Enfin, pour ceux qui en avaient un, bien sur.

Que font ces messieurs ?
#9
Juste après la douane, Khrys rangea son harnais dans son sac, les lingots seraient ainsi hors de vue. Puis mis son sac en bandoulière.

une fois à l'extérieur Khrys appela un porteur afin de faire embarquer sa cargaison de livre sur le catamaran qui leur était réservé. Pour quelques ducas, il devait bien y avoir des bras quelque part. En même temps, le porteur pourrait leur servir de guide. Et puis, Khrys aurait constamment en vue sa caisse 8)

Enfin, pour les transactions, il se réserva pour plus tard. Il sentait bien le poids des regards de ses coéquipiers, et puis il y avait les dernières volontés d'une mourante à respecter. Angel
Tout à un prix, même les hommes ont le leur.
#10
Epstar observait avec intérêt ce qui se passait autour de lui. Ca sentait … c’était très divers.

Quelques tas d’immondices d’origine organique issues du marché qui avaient fermentées pendant la journée au soleil venaient mêler leurs effluves au fumet de brochettes en train de griller et de poisson qui séchait.

Il adorait ce genre de trucs. Les matières organiques allaient finir dans les cultures terrestres, les brochettes sentaient diablement bon et il fallait bien conserver le poisson.

Mais il ne se faisait aucune illusion sur leur visibilité au sein de la foule autochtone et comment on pouvait les percevoir.

Par habitude il faisait gaffe. Gaffe à qui les suivait, à qui les surveillaient et qui était prêt à s’en prendre à eux ou à leurs biens.

Bref … Il avait envie de s’arrêter, de marchander, il avait vu un ou deux étals qui lui faisaient bien envie. Hélas pas le temps et … comme c’était un lieu d’arrivée de galactiques on les attendait sans doute au tournant.

Il resta avec ses petits camarades, sans s’attarder.
Où je serai appelé, je n'entrerai que pour le bien des êtres. Je m'interdirai d'être une cause de blessure ou d'atteinte aux personnes, ainsi que tout entreprise contraire à l'éthique à l'égard des hommes, femmes et tout être doué de raison.


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