Thread Rating:
  • 0 Vote(s) - 0 Average
  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5
Myrtil -> Tréfolia sur un navire espion
#71
[Le transmetteur de matière]
Ils arrivèrent dans la vaste pièce qu'ils avaient déjà aperçu alors que ce Classe I se reposait dans les flancs du Van Vogt. La "marmite" était là, mais elle n'était plus terne comme quand ils l'avaient vue deux jours auparavant ; non, elle scintillait de mille couleurs, avec parfois une traînée noire qui ne parvenait pas à inquiéter.

L'opérateur était visible par transparence derrière une myriade de fenêtres 3d virtuels qui s'ouvraient et se fermaient à une vitesse ahurissante. C'était un humain, un vrai bonhomme entre deux ages, pas un de ces bioroïdes qui avaient été créés pour compenser le déficit en mâles que l'A12S avait connu depuis un siècle. Il les salua d'un "chalut" occupé.

"Il n'a pas la précision totale" répéta madame "cheveux bruns coupés court" "mais c'est quand même un très bon opérateur."

Devant l'homme, une partie de Tréfolia venait d'apparaitre. Ils se seraient crus revenus dans le simulateur.

Le chaudron perdait progressivement ses belles couleurs, et les trainées noires finirent par devenir majoritaire, puis par effacer les couleurs. Les bords du chaudron était maintenant complètement remplis d'ombre, tandis que la matière qui constituait ses bords était réapparue. Le type reprit la parole ""Montez sur le monte charge, là... Voilàààààà. Quand je vous dirai "sautez", vous sauterez dedans. Ne tardez pas : à chaque seconde d'hésitation, vous vous éloignerez de 100 kilomètres de vos potes. Plus de cinq secondes et vous ne pourrez plus atteindre le lieu d'atterrissage prévu. Dix secondes et vous irez vous poser au centre de Kampion, c'est une grande ville portuaire. Remarquez il y a des restaurants de poisson assez fabuleux. Vingt secondes et c'est l'Océan Vert."

Pendant ce temps, le "monte charge" les amenait au niveau du bord de la "marmite", dans laquelle les vagues ténèbreuses se calmaient. La surface fut bientôt plane, et ils entendirent : "Trois secondes, deux, une SAUTEZ !"

Messieurs ?
#72
go ! go ! go ! ... Géronimooooooooooooo !

Il sauta ...
Où je serai appelé, je n'entrerai que pour le bien des êtres. Je m'interdirai d'être une cause de blessure ou d'atteinte aux personnes, ainsi que tout entreprise contraire à l'éthique à l'égard des hommes, femmes et tout être doué de raison.
#73
Esteban Calvert avait observé avec attention les préparatifs effectués par l'opérateur du transmetteur. On pourrait même dire qu'il n'en avait pas perdu une miette. En prenant pied sur le monte charge, il contrôla une dernière fois par acquis de conscience tout son équipement, la charge de sa combinaison énergétique et de son parachute antigrav. Lorsque l'opérateur commença son décompte, il se tourna vers ses compagnons, un sourire d'une oreille à l'autre, leva le pouce... Activa le champ de confinement de sa combinaison énergétique et sauta.
"Par notre sainte patronne Rosalia, je jure d'assurer à travers toute la Galaxie la libre circulation des Etres, leur sécurité et leur confort et de les amener à bon astroport fût-ce au péril de mon vaisseau ou de ma vie."
Serment Navyborg
#74
et fut suivi d'Angélina.
Faut pas pousser mémé dans les ordis !!! geek man
#75
khrys obtempera immédiatement... et n'hésita pas à sauter.
L'idée de se retrouver seul dans le vide lui avait glacé le sang. :?
Tout à un prix, même les hommes ont le leur.
#76
[Des sensation bien différentes]

[Le Prêtre]

Avez-vous vu ce très vieux film nommé : "Le voleur de Bagdad ?"

A un moment, le petit voleur, Abu, se trouve enfermé dans le temple de Shiva, qui gardait le troisième oeil du dieu, tombé de sa tête lors du combat contre Jalandhara.
Abu, qui convoitait l'oeil, dut poursuivre sa route dans les ténèbres. Il marchait sur un chemin pavé sinueux, bordé de précipices insondables au fond desquels nageaient des animaux immondes. Abu chantait pour se donner du courage, mais sa voix juvénile était rendue tremblante par la peur, et par l'écho de la caverne qui était l'intérieur du corps de la statue du dieu. Le prête se retrouva sur une route sinueuse, plongée dans les ténèbres n'eussent été les quelques reflets d'étoiles qui parvenaient à passer depuis l'Univers newtonien.
Dans le film, des prêtres fanatiques, indignés de la présence du mécréant, refermaient de lourdes portes de pierre qui barraient son passage comme autant de couteaux de guillotine. Le prêtre, lui, voyait le chemin s'effacer derrière lui. Il pouvait presque entendre les pierres pourries tomber lourdement dans l'eau polluée où vivait tout de même des monstres effroyables. Le bruit derrière lui se faisait proche, pressant, et lui ne pouvait avancer que du pas majestueux, et un peu lent, d'un membre du conseil suprême sortant du repas d'anniversaire de Sa Majesté.
Il allait être rejoint quand il se trouva nez à nez avec une porte du même noir que celui qui les attendait dans la marmite. Elle s'ouvrit sans problème, se délitant en filament secs et qui n'adhéraient pas aux vêtements. Le temple disparut, les choses se remirent en place : il volait à 153 kilomètres de haut, et à 45 kilomètres de sa cible. Un vieil entraînement lui fit pencher le corps dans la bonne direction (300 km derrière sa cible) et allumer une fraction de seconde ses rétros dont la combustion était très discrète. La poudre qui composait ces charges venait de Myrtil. Le vecteur résultant tapait à deux mètres du point idéal, sauf coup de vent imprévu. Il se retourna, activa l'absorption de chaleur et attendit.

[La Soldate]

Se retrouva dans une verte prairie. Il serait bon de s'y allonger et de laisser passer le temps en regardant le ciel... le ciel... Le ciel ?!? IL ETAIT COUVERT DE TRACES DE FUMEE, LE CIEL !!! Une de ces traces rampait au sol et enveloppa Khaadaric qui permit à un peu de fumée d'arriver à ses narines : une épouvantable odeur de cordite lui bloqua la respiration, peu de temps heureusement.
Maintenant il entendait : le bruit du canon, les morts ... Les leurs, et... les siens. La maison était là. Il se demandait si elle serait morte comme il l'avait laissé, ou bien encore en vie. Un sourire aux lèvres, il entra.
Eh bien la réponse était : les deux, mon Orkalys. T'est pas une nénette... dit la chose à qui il avait jadis brisé lentement les cervicales ...t'es Orkalys. Viens, c'est à moi de te le faire elle avait eu quinze ans, était une jeune étudiante sans histoire qui s'était trouvée dans le mauvais labo au mauvais moment. Orkalys l'avait tuée lentement, artistiquement, avec amour. Elle avait mis six minutes à expirer, consciente et terrifiée, entretenant jusqu'à l'ultime seconde le désir de vivre. Quel orgasme il avait eu quand ses frêles vertèbres avaient lâché... T'as bien joué avec moi, c'est à mon tour de te manger. Viens... Angélina tourna les talons et voulut fuir, mais ses jambes étaient lourdes, l'air devenu épais, et ses forces si faibles.Il/Elle sentit des mains délicates et glacées se mettre en parfaite position autour de sa tête, et commencer un sensuel va et vient Tu te souviens mon adoré ! N'aie pas peur ! T'as bien joué avec moi, c'est à mon tour de te faire passer. Viens... Nous serons ensemble pour l'éternité. Incapable de se défendre, Khaadaric / Angélina sentait ses vertèbres, pourtant renforcées de feuilles de plastacier, grincer et montrer des velléités d'indépendance. En fait, il allait mourir de la même façon qu'il avait tué la jeune fille lorsque tout à coup, sans raison apparente, elle le relâcha, le lança même, en direction d'une fenêtre qui donnait sur l'espace, les étoiles, Tréfolia.A bientôt, mon bel amour...
Le système semi intelligent de sa combi "remarqua" que quelque chose n'allait pas. Il coupa les commandes manuelles, alluma les rétros, orienta le bonhomme et fila à la suite du prêtre qui, fort de ses trois minutes d'avance, lui mettait déjà trente bornes dans la vue.

[Le Marchand]

Edelman / Khalindear vécut quelque chose de tout aussi pénible mais moins effrayant... quoique, jugez plutôt.
Il marchait vers la sortie qu'il voyait à quelques distances. Par la grande Arche ouverte, il voyait déjà les étoiles et une partie de la croute et de l'atmosphère du Trèfle. La route était bonne, pas de bandits de grand chemin : tout aurait été bien si sa mère ne l'avait suivi, have, fatiguée, le regard brillant, les poignets et les chevilles gonflées, signe de famine : "Oh mais pourquoi ne m'écoutes-tu pas mon doux fils... Quitte ces femmes, détruis-les si tu peux. Je ne dors plus pour toi, pour pouvoir t'expliquer ce que tu dois faire : partit ! Fuis, mon doux fils, fuis : il en est encore temps. Ta maman aura donné sa vie pour toi, mais ce n'est pas grave..." Quand Khrys voulut lui parler la rassurer, elle s'arrêta une seconde pour écouter, donna le sentiment de ne pas le croire, et reprit son discours.
Le cri de sa mère hantait encore Khrys Edelman quand il entra dans l'atmosphère de Tréfolia.

[Navyborg]

Monsieur Calvert eut plus de chance que ses collègues. Il se retrouva dans un ciel très pur, muni d'ailes, et put évoluer vers sa destination qui ne faisait aucun doute : cette grande porte s'ouvrirait devant lui, montrant sa destination. Il profita bien du moment, fit loopigs & cabrioles, tonneaux & Pugachevs'Cobras et arriva un petit peu en retard à la sortie qui, effectivement, s'ouvrit devant lui. Il avait 35 kilomètres de retard sur Khalindear, et constata que joindre le point de rendez-vous allait être dur. Il se concentra.

Messieurs ?
#77
Plusieurs années auparavant, avant d'obtenir sa licence de navigation hyperluminique, Esteban Calvert travaillait pour le Consortium Minier Aggripin. Il pilotait alors de vieilles barges de prospection NT4 munies d'antiques réacteurs à fusion et sur lesquelles étaient montés des systèmes infopilote inadaptés, si bien qu'il devait souvent effectuer lui-même les calculs de navigation, effectuer les corrections de trajectoire, tout en économisant le combustible. Bref, il était plutôt calé en mécanique orbitale.
Il activa son synthéviseur, demanda un projection des données, vérifia la distance qui le séparait du point de rendez-vous. Il estima la quantité de réactif qu'il pouvait dédier à une poussée pour rejoindre Khalindear, tout en en conservant suffisamment pour le rétro-freinage avant l'entrée atmosphérique. Il fronça les sourcils : en principe, ça devrait passer...
Il se lança, bras repliés le long du corps, tandis que les micropropulseurs de son équipement laissaient échapper de courtes trainées pourpres de gaz incandescent.
"Par notre sainte patronne Rosalia, je jure d'assurer à travers toute la Galaxie la libre circulation des Etres, leur sécurité et leur confort et de les amener à bon astroport fût-ce au péril de mon vaisseau ou de ma vie."
Serment Navyborg
#78
Khalindear avait une totale confiance en la technologie, et sa connaissance des combinaisons le rassura quand le controle balistique initial indiqua que la trajectoire était correcte. Il n'y avait plus qu'à profiter de la vue...

Cet étrange rêve martelait son subconscient, comme une onde allant et revenant. :?

Quand le systeme d'isolation thermique se mit en route, Khalindear ne put plus profiter de la vue... le plasma de matière environnant occultait toute vision. Plus tard, dans la descente, quand sa vitesse serait moins astronomique, il pourra a nouveau percevoir le sol, et l'aventure commencera réellement.
Tout à un prix, même les hommes ont le leur.
#79
… Il s’efforça de respirer calmement, profondément, de faire le vide.

Il vérifia les données sur le synthéviseur qui flottait devant son œil et, constatant qu’il était sur une trajectoire idéale décida de laisser faire Newton et le pilotage automatique.

Il avait plusieurs minutes pour faire le point maintenant.

Quelle saloperie cette téléportation. Croyez vous qu’il aurait eut des visions agréables remplies de nymphettes ? Que neni. Des cauchemars. Encore. Toujours.

Le champ d’absorption semblait faire son office, réduisant quasiment à néant la trainée de plasma, la signature visuelle et la masse réfléchie … pour les systèmes de surveillance ils devaient a priori ressembler à quelques micrométéorites sans danger comme il y en avait des dizaines de milliers qui percutaient l’atmosphère et se désintégraient quotidiennement.

Hélas, ce même champ, le silence radio et l’absence de transpondeur nécessaire à leur arrivée discrète rendait difficile pour lui la localisation de ses compagnons. Il y avait peut être dans toute ce matériel militaire une commande à activer pour ça, mais il n’allait pas commencer à lancer des commandes au hasard.

Il haussa imperceptiblement les épaules alors que le sol commençait à emplir tout son champ visuel, se précipitant à sa rencontre … C’était de grands garçons : ils connaissaient le point de rendez-vous et la localisation de la station de maglev.

Il se concentra sur les manoeuvres d'approche, pret à reprendre les commandes si necessaire.
Où je serai appelé, je n'entrerai que pour le bien des êtres. Je m'interdirai d'être une cause de blessure ou d'atteinte aux personnes, ainsi que tout entreprise contraire à l'éthique à l'égard des hommes, femmes et tout être doué de raison.
#80
Toujours faire confiance à la technologie fut ma première pensée lorsque la combinaison repris les commandes.
Tout se bousculait dans ma tête, les mort, peu nombreux mais nécessaire pour la survie et la gloire de l'Empire, les missions ou il avait appris à toujours se méfier des apparences, les moments de joies avec sa mère et les rares moments de complicité avec son père "Garde à vous qu'il disait avant de passer à table"...
Madame Norsjank, les autres civils avec qui je forme une équipe disparate mais très efficace dans les moments difficiles.
Les rayons noirs, j'ai survecu à ça et je ne veux pas crever ici à cause de ces cauchemards.

Faut pas que l'incident de la simulation se reproduise, je retrouve mes esprits, je vérifie si mon point de chute se rapproche du point convenu et je me laisse guider par mon pilotage automatique. Greg ne devrait pas être trop loin devant moi.
Faut pas pousser mémé dans les ordis !!! geek man


Forum Jump:


Users browsing this thread: 33 Guest(s)