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Chasse sur le Continent Sauvage
#51
khaadaric Wrote:... J'ai connu bien pire.
Mais ne t'inquiète pas, personne ne sera blessé, à part la boule de poil.....

Epstar lui mis une claque amicale dans le dos : qu'il en soit ainsi !

Plus tard dans la journée, alors qu'il commençait sérieusement à souffrir et qu'il essayait de trouver un peu de réconfort dans le remémoration de textes anciens ... il lui vint une illumination. Il se rapprocha de Khaadaric.

Essoufflé et les yeux brillant derrière ses lunettes de neige en os percés d'une mince fente :

Juste pour que ce soit clair; je ne m'appelle pas Ishmaël !
Où je serai appelé, je n'entrerai que pour le bien des êtres. Je m'interdirai d'être une cause de blessure ou d'atteinte aux personnes, ainsi que tout entreprise contraire à l'éthique à l'égard des hommes, femmes et tout être doué de raison.
#52
Epstar Jdryk'll Wrote:
khaadaric Wrote:Juste pour que ce soit clair; je ne m'appelle pas Ishmaël !

Ah?.......tu m'en vois ravi.... :?: :?: ( putain pensa KO, il fallait qu'il craque une bielle maintenant lui....)
c'est ton frère ? Un pote de séminaire ?
Tu es sur que tu ne manques pas d'oxygène, tu veux que je demandes a Madame que l'on fasse une rapide pause...............tu m'inquiètes la. Respire bien par le nez, allez, une...deux..........une.........deux.........une.............deux, bon allez fait voir ton sac et ne discutes pas tu verras, ça ira mieux après.


sans trop laisser le choix à Epstar, je commence a lui prendre son sac à dos.
Sur un air mi sérieux inquiet mi moqueur :

Allez ne fais pas le dur, laisse moi ton sac, juste quelques heures, le temps que tu récupères un peu, je te le refiles lors de notre prochaine pause. Je préfères le porter maintenant que de te ramasser dans quelques kilomètres. :lol: :lol:

Lorsque l'on rentrera, on se fera une remise en forme ensemble, ça s'impose là. 8-)
Faut pas pousser mémé dans les ordis !!! geek man
#53
//On ne dit pas couler une bielle ? :roll: //
#54
Il finit par abandonner son sac et continua à marcher au coté de khaadaric, tout en continuant de parler, un peu à court de souffle

Un texte prélumérique, je crois que ça avait été trouvé dans la bibliothèque d’un mange poussière … L’histoire de chasseurs, à la poursuite d’un monstre aquatique blanc … qui finissent par embrasser la folie de leur chef, à faire leur sa vengeance, qui les entraine dans la mort. Pour des deniers d’argent, non, pour une pièce d’or … On en avait une copie traduite, on l’avait étudié en histoire de la religion. Ca commençait comme ça : « Je m’appelle Ishmaël » …
Où je serai appelé, je n'entrerai que pour le bien des êtres. Je m'interdirai d'être une cause de blessure ou d'atteinte aux personnes, ainsi que tout entreprise contraire à l'éthique à l'égard des hommes, femmes et tout être doué de raison.
#55
[Madame]
"La baleine blanche, n'est-ce pas ?" Elle aussi était un peu essoufflée. "Les Anciens de Notre Sainte Mère la Terre avaient fait de la baleine blanche le monstre des mers ultime." Une pause. "Ils n'ont jamais accordé au Kraken l'importance qu'il méritait." Elle repartit à l'avant, pour un de ces mystérieux entretiens avec mademoiselle Sémirande Rosa Chalmak de l'Olive.
#56
Daykhard marchait en silence, économisant son souffle, son énergie, il n'acceptait les pauses de la petite troupe qu'à contre cœur, conscient qu'elles cassaient son rythme, déjà bien précaire.

Au pétage de plomb d'Epstar, inconsciemment il se rapprocha du bon Père et fut, lui-même, surpris de son ton dur et sans appel, on sait tous tres bien que c'est la mort qui nous attend au bout du chemin, la notre, celle de la bête ou un peu des deux, il n'est pas forcément besoin que tu nous le rappelles.

Il reprit sa marche posément, gardant son souffle pour lui, économisant ses forces.
#57
Quote:on sait tous tres bien que c'est la mort qui nous attend au bout du chemin, la notre, celle de la bête ou un peu des deux, il n'est pas forcément besoin que tu nous le rappelles.

Diffcile de décoder son regard à travers les lunettes de neige, mais son ton était neutre, sans passion quand il répondit :

Ok, maintenant qu'on est tous sur la même longueur d'onde, je la ferme ... vous n'entendrez plus que le silence ... je me tais.

Et effectivement après ça il ne dit plus rien. Il récupéra son sac à la première pause et marcha en silence.
Où je serai appelé, je n'entrerai que pour le bien des êtres. Je m'interdirai d'être une cause de blessure ou d'atteinte aux personnes, ainsi que tout entreprise contraire à l'éthique à l'égard des hommes, femmes et tout être doué de raison.
#58
Epstar Jdryk'll Wrote:Et effectivement après ça il ne dit plus rien. Il récupéra son sac à la première pause et marcha en silence.
(Il va craquer. Il va craquer. Il va craquer.)
#59
[Suite de la journée du Sol 7 sixte 503 - 36 jours après le départ de Terra Formatta]
Ils continuèrent à marcher en devisant (d'ailleurs si vous voulez vous exprimer : allez-y...)

Madame voulait visiblement faire une longue étape pour la matinée. Elle était manifestement pressée d'arriver quelque part. Ils franchirent un col, puis un second un peu plus élevé, et là : pouce ! Tous imposèrent la pause, et à vrai dire elle capitula assez facilement.

Ils se remirent en marche et là tous comprirent pourquoi elle avait voulu continuer. Ils atteignirent une des nombreuses forêts de lichens de Vonda. Curieusement, il fut assez agréable de marcher au travers de ces grandes structures malgré leur côté grisâtre et "plantes de cimetière". Tout d'abord, les prédateurs qui y vivaient étaient bien trop petits pour envisager de mettre les six humains à leur menu. Ensuite, le vent ne s'y engouffrait pas, et ça c'était vraiment bien. Il y faisait également plus chaud, et pas qu'un peu : 5°C de plus. Et enfin, il y avait très peu de neige au sol.

Mais ce n'était pas tout. Des buissons décharnés apparurent. Ils faisaient deux mètres de haut, et poussaient entre les lichens. On ne voyait aucune trace de ces lentes mais impitoyables luttes végétales. Madame s'approcha d'un buisson, ôta sa moufle et toucha amoureusement une branche gelée du bout de ses doigts. Elle souriait. Puis elle se remit en marche, plus doucement.

Derrière, Kolène Espéréro prit la parole : "Ces arbustes rabougris peuvent atteindre 15m de haut l'été, et leur feuillage bleu-vert est magnifique. Ils sont totalement artificiels, et ont été créés il y a moins de deux-cent ans. On a établi que c'est grâce à eux que l'immigration a augmenté sur Vonda. Si les projets de terraformation aboutissent, ce qui à mon avis ne se produira jamais, ces arbres couvriraient les régions tropicales et tempérées en quelques décennies. Et devinez qui est la coupable ? Smile " Il avait l'air de l'aimer, sa patronne. Smile

Vers la dix-huitième heure, alors que le Maxime réapparaissait, ils arrivèrent dans un lieu très particulier.

Tout d'abord, bien que ce ne soit pas encore vraiment le printemps, ils virent quelques bourgeons. Puis de la vapeur d'eau qui fusait par-ci par là. Et enfin ils débouchèrent sur un cirque, assez vaste, entouré de lichens bien plus colorés que ceux qu'ils avaient croisé, et des feuilles étaient apparues sur les arbustes.

Au milieu de ce cirque rocheux trônaient trois vasques presque circulaires. La plus petite, la plus haute, faisait cinq mètres de diamètre. Les deux autre atteignaient bien les dix mètres. Elles étaient emplies d'eau fumante mais translucide. Madame posa son sac avec ravissement. Elle dit : "Bon : les nanas montent la garde, les mecs à poil dans la flotte. Après on inversera. Sémirande, on monte le camp pendant que ces messieurs batifolent ?" La Navyborg répondit : "Bien, madame." Elles commencèrent à s'activer, toujours en vue de ces messieurs mais pas trop près quand même.

Plouf ? Pas plouf ?
#60
Toujours en silence Epstar s’approcha du bassin … Il nota la direction du vent, posa son sac hors de portée des vapeurs histoire de ne pas se faire trempé par la condensation.

Il s’assit lourdement, passa un long moment à récupérer et but d’un trait l’eau qui restait dans sa gourde. Puis il entreprit de délacer ses raquettes et de retirer ses fourrures.

Nu, comme au jour de sa naissance, il s’approcha prudemment des bassins.
Il sonda mentalement ceux-ci à la recherche d’une vie potentielle se développant dans ce micro milieu, puis il trempa un doigt prudent dans chacun d’entre eux afin de connaître le gradient de température de chacun. Il en profita pour jeter un coup d’œil à la neige aux alentours des bassins naturels à la recherche de trace d’animaux.

Enfin, si tout allait bien il se glissa dans le bassin le moins chaud, bien décidé à en changer au fur et à mesure.
Où je serai appelé, je n'entrerai que pour le bien des êtres. Je m'interdirai d'être une cause de blessure ou d'atteinte aux personnes, ainsi que tout entreprise contraire à l'éthique à l'égard des hommes, femmes et tout être doué de raison.


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