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Jonction - 27 Kepler 1505 TUP
#81
Theo Calderon Wrote:"Sachez que votre refus d'accéder à nos demandes est susceptible de mettre en péril l'exploitation de notre compagnie et par voie de conséquence notre bien-être personnel. Nous ne manquerons pas de déposer une réclamation auprès des autorités de la station, mais dans l'immédiat, notre présence est requise ailleurs. Bien le bonsoir."

Le logimec hocha la tête, et assura : Je transmets dés maintenant votre demande à un opérateur humain. Celui-ci jugera du bien fondé de vos réclamations et procédera en fonction de ses conclusions à une transmission prioritaire, au classement sans suite ou à une enquête plus approfondie. Sachez que vous risquez d'être contacté pour les suites de cette affaire et complément d'information. Bonne journée monsieur.


Zelda Zonk Wrote:Ok, les garçons... on se rejoind aux "Méduses de Moofar"**. C'est un bar situé dans la zone de transit commercial. Prenez une table business class, avec champs de confidentialité. Je vous laisse faire la conversation en attendant...

Zelda tourna les talons et haussa les épaules.

Suivit par tous Zelda retourna sur le quai qui ne semblait pas connaitre de baisse dans son remue-ménage permanent. la nuit commençait à tomber imperceptiblement.

La station était réglée sur le temps de Prima, la luminosité baissant légèrement pendant les phases de nuit et la lumière blanche remplacée par une lumière rouge. Mais cette "nuit", hautement artificielle dans ce coin de l'espace profond que nulle soleil n'éclairait, contrefaite à bord d'un hula hoop de plusieurs km de circonférence, ne semblait nullement affecter habitant et voyageurs. Jonction était et restait une de ces cités spatiale qui ne dormait jamais, qui laissait entendre que si l'on pouvait faire fortune ici, on pourrait faire de même dans tout le quadrant galactique.

Pour l'heure ils se dirigèrent vers la station de transport la plus proche et s'engouffrèrent dans un wagon libre : ils n'eurent pas à attendre.

Quelques centaines de mètres plus loin le wagon qu'attendaient le reste de l'équipage du Songe était enfin arrivé. Ils se glissèrent à son bord, ayant reçu le message de Zelda *. Helle Ysab se glissa la première à bord, s'asseyant confortablement dans un des sièges à mémoire de forme qui s'adapta à sa morphologie. Elle semblait parfaitement détendue. Elle tapota le siège à coté d'elle, regardant les deux hommes dans les yeux avec un léger sourire. Bon, ou allons nous ?

[hrp]* mais il est encore possible de contrarier mon affirmation : si vous souhaitez faire autre chose interrompez l'action.

**Si quelqu'un se sent en verbe pour décrire l'arrivée au "Méduses de Moofar" et le bar, son ambiance, c'est avec plaisir : lâchez-vous un peu ;-)[/hrp]
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#82
Suivi a priori de Spoutkin mais pas de Zelda qui s'en alla vaquer de son côté (*), Théo quitta les locaux de la capitainerie, avisa un holo d'orientation et repéra l'emplacement du bar désigné par Zelda. Il attrapa son comset, envoya un bref texto au groupe constitué de Jim, Bruhuk, Ji et Brise de feu matinal pour leur donner rendez-vous aux Méduses de Moofar.

Le wagon de transport remonta vers les niveaux à microgravité de la station et les déposa en quelques minutes à une dizaine de mètres de l'entrée du bar. Toute la façade de l'établissement était un mur TriD représentant les fonds sous-marins de Moofar, un monde pan-thalassique du secteur Kelter. Théo et Spoutkin passèrent entre les parois d'un récif corallien monumental au milieu duquel louvoyaient des bancs de poissons bariolés et firent leur entrée dans le bar. C'était une grande cavité sphérique d'une bonne centaine de mètres de diamètre, en réalité un ancien réservoir de combustible accroché au flanc du moyeu central de Jonction. Au-dela de la terrasse d'entrée équipée de plaques de pont à gravité artificielle, tout l'établissement jouissait d'une apesanteur presque totale. Une pénombre bleutée et des projections holographiques simulaient les forêts de pseudo-kelp cyclopéens qui caractérisaient Moofar. Les clients prenaient place sur des plates-formes circulaires qui se déplaçaient librement au sein de l'espace sphérique de l'établissement. Lorsque leurs yeux se furent habitués à la luminosité particulière des lieux, le pilote et l'artilleur du Songe d'Aran purent constater que les plates-formes mobiles n'étaient pas les seuls objets à y dériver en microgravité. Quelques dizaines de sphères miroitantes flottaient également dans la pénombre sous-marine, de grands globes liquides dont la cohésion était maintenue par des enveloppes de confinement et dans lesquels nageaient des pseudo-cnidaires géants de Moofar. Les méduses aux couleurs chatoyantes tournaient dans ces espèces d'aquarium à champ de force et se propulsaient parfois de l'un à l'autre dans des gerbes d'eau irisées.

Théo commanda une table business class pour huit personnes ainsi que l'avait demandé Zelda et prit place avec Spoutkin sur la plate-forme qui vint s'accoler à la terrasse d'accueil. Il envoya un texto aux autres pour leur donner le numéro de la table, de telle sorte que lorsqu'ils arriveraient au bar, ils puissent appeler la plate-forme pour les rejoindre.

Faiblement propulsée par des impulseurs à gaz, la table s'enfonça au sein de la forêt de kelp holographique et se mit à dériver doucement. L'artilleur renvoya la barmaid anthropomec dont la partie inférieure du corps robotique était celui d'une sirène des légendes antiques et attendit que ses compagnons et la tortugane les rejoignent.


[hrp](*) : Je modifierai mon post si ce n'est pas le cas...[/hrp]
"Veille qui veut vivre" (devise des officiers artilleurs de la Guilde Navyborg)
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#83
Ji grimace intérieurement aux instructions du Capitaine. Ses instructions sont claires et elle veut que le groupe la rejoigne dans un lieu de réjouissances local. Aucun moyen d'échapper à un ordre direct, mais cela signifie perdre de vue le vaisseau et il n'est pas encore certain de l'accord qui lie l'inconnue aux Kiffs.

- "Notre capitaine a décidé du lieu, il est donc de notre devoir vous y accompagner."

Considérant qu'il a autorité depuis que Jim s'est délégué, il s'adresse à Bruhuk, préférant limiter les erreurs de traduction dans l'immédiat. Il ne doute pas de son inaptitude à la poésie.

- "Mais cela ne doit pas ralentir nos devoirs. Pourriez-vous vous charger de nos obligations convenues tandis que Jim et moi-même nous absentons provisoirement ?"

Il n'a guère le temps pour un échange plus approfondi alors que la jeune femme s'est déjà engouffrée dans la navette, toujours aussi décidée à tenter de les charmer.
S'asseyant à ses côtés comme elle le demande et présumant qu'elle désire remplir son quota de badinage, il se permet d'apporter une précision.


- "Le nom du lieu implique poisons, changements et mobilité. Je présume que c'est parfaitement adapté."
Loin au-dessus de la Lune
La planète Terre est bleue
Et il n'y a rien que je puisse y faire.
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#84
J'haussai les épaules et je marquai l'affirmation et l'acception.

J'attendais sa réponse le regardant de mes deux yeux grobuleux blancs.
le sage a dit le pardon est divin, mais ne paie pas une pizza plein tarif si elle a trois minutes de retard
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#85
N'ayant pas vraiment compris quel était le changement se situation, et cependant préoccupé par la présence Kiff dans les parages Brise était en état de stress les sens en alerte.
Il semblait que les organiques était conviés quelque part dont le charbonneux avait intuition que le lieu était un de ceux où les TPT étaient malvenus.
Plusieurs fois lors des stages en companie de ses collegues ET, Brise avait été éconduit de diverses façons pas toujours des plus douces et chaleureuses pour le motif s'il avait bien compris qu'on ne servait pas ce genre de créatures. Ou alors que Brise devait laisser son sustenteur dehors prenant trop de place. Ou encore qu'il cassait tout avec son P?t??n de costume...
On l'a même accusé d'avoir marché sur les pieds d'un octopode.
Fort de ces expériences il lui fallait trouver une Alternative.
BDF rejetta l'idée de faire la sourde oreille qui était tout sauf professionel.
Il se résolu à proposer de poursuivre son investigation sinon de retourner garder le vaisseau.

Brise. Mission. Continuer
Eviter. RV. Humanoïdes
Alternative. Garder. Songe


Ce qui sonna aux diverses oreilles à l'écoute

Le chemin est divisé
La croisée dilemme
Que voie doit on parcourir ?
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#86
Alors que le module couine pour signaler un départ imminent, Ji se tourne vers les deux "Eatees" et en désespoir de cause, tente une réponse qu'il espère compréhensible.

"Quel est le devoir,
Parmi les nombreux chemins,
Maison ou frères ?"


Espérant que Brise ait compris sa préférence pour savoir quelqu'un près du vaisseau ou à défaut les savoir continuer dans l'idée d'aller interroger les non-Oxys, il s'assied en tentant d'éviter autant que possible tout contact corporel avec la jeune femme un rien trop familière à son goût.
Loin au-dessus de la Lune
La planète Terre est bleue
Et il n'y a rien que je puisse y faire.
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#87
Après un moment de réflexion sur les dernières paroles du commissaire de bord, la porte de la bulle glisse et se referme au nez du polymorphe.

oO( Mais qu'as t il bien voulu dire ? Peut être parle t il un argot spécifique... AH ! Je sais ! c'est un code secret ! Wink
voyons voir... il faut isoler les mots clé. Je vois, ils sont placés en fin de phrase
Devoir
Chemin
Frère
Ce qui veut dire que mon devoir est de suivre le chemin vers mes frères. C'est noté )

Brise de feu matinal attendit la bulle suivante et pris la direction du Jovien Jovial, sur le pont 4.
L'occurence "Kiff" clignote en rouge passant d'un de ses 3 cerveaux à l'autre du -"."- tant que la menace sera présente.
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#88
Le « Méduses de Moofar » était un estimable bar pour astropilotes comme il en existait un peu partout de semblable dans la galaxie. Sur Jonction, il se situait sur l’anneau de transit et recevait chaleureusement la foule bigarrée des équipages en repos. Certains s’y retrouvaient joyeusement pour boire une dernière chope avant le départ et s’adonner à quelques distractions de dernières minutes. D’autres encore s’y consacraient aux jeux complexes des affaires et accords en tous genres. La taverne ne désemplissait pas et restait ouverte 24h sur 24. Il y avait toujours des équipages en goguettes et des négociants sur le qui-vive.

La façade de l’établissement n’avait guère changé depuis la dernière visite de Zelda. Quelques Hologrammes supplémentaires venaient cependant surcharger un décorum clinquant et tape à l’œil. Dans le hall d’entrée, 3 sirènes de Phao, la poitrine découverte, nageaient lascivement dans des bassins antigrav et haranguées de leur voix hypnotiques un groupe d'astropèlerins perplexes, leur garantissant bien-être et divertissements sans pareils, tandis qu’une holo-pub pugnace répétait toute les 15 secondes un message pour une célèbre marque d’alcool qui promettait 1h de consos gratis à qui trouverait dans son hanap de Whums, un strass de Jakraal bleu…

Sans plus attendre, Zelda s’approcha du « vestiaire ». Ses armes furent instantanément scannées ainsi que leurs niveaux exacts d’énergie. Une laconique recommandation s’en suivit : « Bien aimée cliente, la direction vous rappelle qu’il vous est strictement interdit de faire usage d’arme létale et de violence physique au sein de l’établissement... Nous vous souhaitons un agréable moment au « Méduses de Moofar… ». Zelda avait déjà franchi le rideau de champs polarisé à 75% qui, pour un observateur extérieur, obscurcissait l’intérieur du bar et filtrait la musique qui en jaillissait.

La salle principale était une grande demi-sphère plongée dans la pénombre. Une vaste holo-fresque tapissait le plafond de sa coupole intérieure. Les plus fascinantes contrées et zones de l’espace y étaient représentées dans un réalisme saisissant. Les nautes endurcis n’y prêtaient que quelques regards distraits, tandis que les jeunes naviborgs et les cadets restaient bouches-bée et les yeux écarquillés. D’un seul tenant on pouvait voyager depuis les terrifiants Brisants du Cap Kirk jusqu'aux Soleils Gelés du Capricorne, en passant par le labyrinthe gravitationnel des 7 Sœurs, ou les Maelstroms magnétiques d’Achenar… Pour parachever l'œuvre en colorelief, des bans de Méduses de Moofar, authentiques bio-clones électroluminescents empanachées de tentacules scintillants, sillonnaient librement le bar. Au hasard de leur parcours et aux rythmes de leurs délicates contractions, elles saupoudraient l’espace de rutilantes nuées faites de paillettes immatérielles et évanescentes. Après quelques secondes de circonvolutions, qui s'accordées aux vibrations musicales du cabaret, leurs volutes vaporeuses se cristallisaient en pluies impalpables et phosphorescentes, pour le plus grand plaisirs des clients.

Au sol, des tables circulaires, rectangulaires, triangulaires ou ovales étaient éparpillaient sur divers degrés de hauteur et étaient agrémentaient de sièges et de sofas ergonomiques. Les différences de perspectives donnaient au visiteur de passage un étrange sentiment de dédale. Des bassins d'eau cristallins, couverts de nénuphars rubiconds et mauves, emplissaient la salle de bucoliques cascades et criques couvertes d'une toison végétale typiques des forêts aquatiques de Moofar. Les clients passaient aisément d'une table à l’autre en empruntant des rampes et des passerelles de quartz lapis lazuli. Un peu partout des champs d’opacification permettaient la création de zones d’intimité, toute relative.

Mais le plus singulier ne se situé pas au ras du sol… La demi-sphère était en grande partie constituée d’un bar zéro-G… Des tables et des clients flottaient paisiblement dans les airs à plusieurs mètres au-dessus de la tête des consommateurs moins téméraires. Les tables, disposaient sur des plateformes circulaires, suivaient ainsi des chemins étonnants, régulés par ordinateur. Aucun risque de collisions malencontreuses entre voisins. Parfois, certaines plateformes pivotaient furtivement sur elle-même, si bien qu’à certains moments les clients avaient pendant quelques minutes, la tête en bas. Le système antigravité leur permettait de boire et de converser comme si de rien n’était… Au sol, les consommateurs désireux de s'attabler s'élançait depuis des tremplins gravifiques vers les tables vacantes. Les habitués nageaient avec fluidité et élégance, exécutant parfois de splendides figures acrobatiques pour épater la galerie, tandis que les nouveaux clients s'accrochaient prudemment aux bouées-guides pour rejoindre leurs places.

Au mitan de la salle, au niveau de sol, une piste de danse à gravité réduite permettait aux amateurs de déhanchements syncopés de se défouler sur les pulsations Drum&Bass Technotronic surpuissante. Pour l’heure, la piste était pleine à craquer... Elle avait été prise d’assaut par un groupe de touristes venus s’encanailler dans un bar à matelot…

Zelda avisa une table classe-business munie d’un champ d’intimité certifié et la réserva pour une heure. En compagnie de ses coéquipiers, elle commanda une bouteille de Whums et fut fortement déçue lorsqu'elle constata que nul strass bleuté ne flottait dans son verre… Elle sourit à Théo et Spoutkin en remuant le fond de son glass... Elle envoya un communico au reste de l'équipe : "On est au "Méduses de Moofar"... on vous attend table BC120 !" Puis un second à Dom "Tout va bien à bord ? Les Kiffs se tiennent tranquille ?"

[hrp]Étonnant car je n'avais pas lu le post de Théo en écrivant ma description... Les grands esprits se rencontrent. J'ai juste eu à adapter quelques détails. Désolé si je post tardivement...[/hrp]
"Va où tu veux, meurs où tu peux..."
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#89
[hrp]Bon si j'ai bien compris tout le monde sauf Brise se retrouve au "méduse". Brise (seul, tout seul) va au "Jovien".[/hrp]

Helle Ysab avait suivi le mouvement et bientôt tout le monde, à l'exception notable de Brise, se retrouvèrent dans le bar à l'ambiance aquatique.

Après les salutations d'usage, elle s'assit dans un fauteuil corolle ressemblant vaguement à un nénuphar et commanda un verre de thé Priman, puis lorsqu'ils furent à l'abris d'un champ de confidentialité, alors que leur plateforme dérivait dans le vaste espace du bar elle reprit la parole.

Ma'am, Sirs. Je suis là pour aplanir les difficultés que vous rencontrez actuellement. Mon employeur désire que je vous fasse une ultime proposition.

Elle but une gorgée et reposant son verre entreprit de remuer la glace à l'aide d'un agitateur en simili émeraude. Clink, glink, clink firent les glaçons. Elle laissa passer un ange, ou un démon.

Avec une lenteur calculée et un certain sens de la comédie elle annonça : je souhaite faire l'acquisition de votre navire et de tout ce qu'il contient, y compris votre prisonnier. Pour une somme de ... 50 millions de crédits. Elle leva un doigt : de quoi vous racheter un navire neuf et de faire quelques bénéfices.

...............................................................................................................................

Pendant ce temps Brise se dirigeait vers le Jovien Jovial. Il était arrivé à proximité et n'avait qu'une petite centaine de mètres à parcourir dans la lumière rouge indiquant qu'ils était en cycle de nuit. C'était une zone fréquenté, un peu à l'écart des ponts principaux, où s'alignaient restaurants, hôtels, bar à hôtesses, échoppe de rue en pré-fab, peuplée par une foule bigarrée, bruyante, souvent avinée ou sous l'emprise de drogue récréatives. Il zigzagua entre les relous bourrés, les femmes de mauvaise vie dont il n'avait cure et les marchands qui lui proposaient des articles dont il n'avait que faire.

Il ne put cependant résister à l'envie de faire une petite pose devant un vendeur de rue qui proposait sur son étal tout un assortiment de membres artificiels ... des bras et des jambes essentiellement : chromés, en simili chair ou en ersatz de peau artificielle, ou de simple squelettes métalliques. Alors qu'il observait les membres il ne put s'empêcher de remarque qu'un petit groupe de kiff, sept pour être précis s'étaient regroupés derrière lui à une dizaine de mètres. Il lui avait bien semblé les apercevoir un peu plus tôt quand il était rentré dans la rue. Était-il suivi ? Ca en avait bien l'air.

[hrp]A vous.[/hrp]
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#90
[hrp]moui il semble bien que je sois tout seul... Quoique tout dépend du point de vue en fait. Reste à savoir lequel sera plus ingénieux de la meute de Kiff ou du pauvre petit TpT[/hrp]

Avant même l'ouverture de la bulle, brise avait survolé un moment quelques rues du quartier. Celles ci étaient encombrées d'échopes de toutes sortes proposant ce qui lui paraissait le seul trésor digne d'intérêt dans l'existance. En effet les étals étaient recouverts d'une foultitude d'articles les plus divers dont il pariait une origine mécanique, électronique, informatique et robotique. Il espérait même cybernétique ! Et éventuellement médicale ce qui était moins sûr et sans doute moins intéressant.

L'ouverture de son véhicule inonda Brise d'une marée multiXéno qui se pressait sur le quai de la ligne du pont 4. Il avait beau faire "nuit" cela ne voulait rien dire pour des spaciens. Il se trouvaient autant sinon plus de présence qu'en journée. À moins qu'il y ait un évènement ou attraction ce soir ?
1 "pas" dans la rue adjacente fit oublier à 2 cerveaux la présence Kiffienne. Il ne restait que le 3ème cerveau qui clignotait rouge mais ne pouvait rien face aux 2 autres émerveillés par toutes ces possibilités de bricolage.

Il aurait voulu tout acheter, et souvent il s'emparait d'un objet, puis un autre et encore un autre mais au final il se trouvait encombré et devait y renoncer. Il passait alors au marchand suivant qui lui proposait mieux encore ! Pour un même résultat.
Il s'enquit au milieu de tout ça d'un solide treuil électrique miniature de 100mètres. Son cable, état neuf, en fibre de carbone tressée et utilisé 1 seule fois pouvait supporter plus d'une tonne selon le vendeur.
Accessoire indispensable pour sa mini barge qu'il acheta après quelques timides négociations qui ne fléchirent pas le vendeur. Il ne connait rien aux poèmes cet empaffé.

L'entrée de son objectif n'était plus très loin et il trainassait encore un peu. C'est en examinant de plus près un membre cybernétique des plus intéressant, qu'une alarme interne se réactiva pleinement avec l'image d'un Kiff en arrière plan. Cette andouille s'est faite remarquer justement en tentant de se dissimuler et...
MISÈRE ! 4! 5! 6! 7!! En fait ils ne se dissimulent pas, et ils regardent bizarrement par ici.

On ne va pas prendre de risque, il faut tenter une diversion.
Brise décida de sacrifier son nouveau joujoux tout en discrétion. Il accrocha l'extrémité du cable au montant d'un cabanon et avançais laissant le cable trainer au sol jusqu'à l'accrocher de loin en loin, de part et d'autre de la ruelle. Il avançais pas trop vite de façon à laisser entrer les Kiffs au beau milieu de son piège. En tout cas c'était le but recherché.
Le moment venu, il fixerait le moteur sur un dernier étalage et déclencherai le remontoir du treuil. Il augmenterai la puissance de son antigrav au maximum pour atteindre 4m de hauteur et filerai à fond les coco flirtant les 30km/h jusqu'au Jovien Jovial. Espérant que son plan se passerai bien...
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