Thread Rating:
  • 0 Vote(s) - 0 Average
  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5
Angmar Station - 21 Kepler 1505 TUP
#41
Spoutkin tendit devant lui le verre qu'on lui avait servit et salua Jimmy d'une pensée
M. Jones, votre histoire n'est pas terminé, et bu le contenu du verre par petite touche

Une fois que le contenu fut entamé "poliment",
Mes compagnons et moi-même avons repris le Songe d'Aran sur la demande de M. Jones lui-même.
Cela nous a surpris autant que vous devez l'être.


Le pilote scruta les visages e treprit
La première question qui me vient à l'esprit est assez simple
Spoutkin affublé de son large et irremplaçable sourire, inspira profondément en écartant les bras pour les poser sur les accoudoirs de son assise. Il regarda Zelda du coin de l'oeil et lança la première des questions qui lui brûlait les lèvres
Même si au vu de votre environnement charmeur, on peut en comprendre la raison en partie, pourriez-vous nous raconter pourquoi vous avez quitté le Songe d'Aran ?
Vous me semblez pourtant tous encore doté d'une certaine forme et assez loin de la retraite.
La cathédrale sentait le chocolat
Reply
#42
Je levai aussi mon verre

Puis me tournant vers nos hôtes
>
Tout en parlant je ne pouvais m'empêcher de humer les effluves de la mer qui me parvenaient.
le sage a dit le pardon est divin, mais ne paie pas une pizza plein tarif si elle a trois minutes de retard
Reply
#43
Zelda appuya d'un regard bienveillant la demande de Spoutkin. Elle jouait, sans s'en rendre compte avec son glass de liquide ambré et le breuvage scintillait au rythme du balancement circulaire.

Elle ajouta,

"En fait, Spoutkin et l'équipage, se demandent pourquoi Jimmy ne vous a pas désigné comme les ayants droit du Songe d'Aran... Personnellement, je connais la réponse et ce n'est pas le pourquoi qui m'intéresse... Sauf pour des hommes tels que Jones, la vie de Corsaire n'est pas un but en soit. Ce que je veux savoir ce sont les circonstances de votre départ... Jimmy était-il confiant envers son nouvel équipage ? les connaissiez-vous ?"
"Va où tu veux, meurs où tu peux..."
Reply
#44
Oslar revint dans sa cabine, entassa ses affaires méticuleusement, sauf son ordinateur qu'il laissa branché. Il rédigea une suite de messages programmés pour être envoyés le soir, à 23h.

A l'attention de Zelda : "J'ai essayé de vous le dire, et désolé, je ne supporte pas la "loi martiale" dont vous semblez friande à mon encontre. Donc plutôt que de jouer au chat et à la souris et finir par se détester mutuellement, je vous annonces que je pars. Pas la peine d'essayer de me retrouver, pour 2 bonnes raisons :
- vous n'avez aucune intention de le faire, et moi de me laisser rattraper,
- à l'heure où vous parviendras ce message, je me serais déjà fondu dans la masse et il faudrait plusieurs jours minimum pour me retrouver, sachant que vos passagers risquent de vous en vouloir qque peu.

Rassurez-vous, je compte bien disparaitre et ne pas revendiquer ma part du songe avant le terme du contrat.

Bonne continuation,

Oslar
"

A l'attention de Léa "J'ai bien aimé la soirée passée ensemble. Dommage que nos chemins se séparent là, de toute façon, j'avais ordre de minimiser les contacts avec vous.

Où que je sois, j'emporterai au moins ce bon souvenir, et j'espère pouvoir venir à un de vos spectacle pour vous voir enfin faire votre numéro (les autres en ont parlé qu'en bien, d'autant que je puisse en juger...).
Merci pour ces bons moments qui m'ont fait croire qu'un crapaud pourrait se transformer en prince charmant,

En espérant que nos chemins se recroiseront un jour, affectueusement,

Oslar
"

A l'attention de Jim et de Bruhuk "Désolé de vous fausser compagnie, les gars, j'espère qu'on se reverra un jour. Je pars pour cause d'incompatibilité d'humeur avec Dom. La situation ne pourrait que dégénérer, et je ne vois pas l'utilité de servir de cible d'entrainement à terme, d'autant que je ne suis pas de taille à l'affronter, et encore moins d'affronter à la fois Dom et la capitaine.
Amusez-vous bien sur le songe, et revenez en un seul morceau! Je vous attendrai avec un verre, si jamais vous passez.

Cordialement,

Oslar
"

Là dessus il referma le clavier virtuel en soupirant. Les dés étaient jetés, maintenant. Il ne savait pas ce qu'il l'attendrait, mais il pensait qu'il y aurait toujours besoin de personnes avec ses compétences ici : le matériel, aussi sophistiqué soit-il aurait toujours des points d'usure, des batteries à changer ou des bugs à repérer ou des améliorations ou modifications à faire. Compte tenu du peu de matériel, il lui faudrait sans doute commencer par faire pas mal de petits boulots avant de pouvoir repayer un logimec et de lui adjoindre un module de personnalité. Mais c'est sûr qu'il se passera un bon moment avant qu'il ait les moyens de quitter cette station...
Par nostalgie, il prit une photo de sa cabine, désormais vide, avant de réinitialiser le mot de passe, et une photo du songe... Quel beau vaisseau, mais aussi quelle belle prison. Il y avait connu des sentiments très contrastés
Et c'est le coeur léger qu'il se fondit dans la foule de l'astroport. Redevenant un parmi une multitude... Son propre destin l'attendait, loin des ordres et des obligations autres que ceux qu'il aura choisi de suivre.
Reply
#45
[toujours à bord de Colombine]

Les deux hommes échangèrent un regard avant que Bran prenne la parole.

Nous avons accompagné Jimmy pendant plus de trente ans. Nous l'avons suivi dans les galères, dans les triomphes ... Mais le songe n'était pas notre vaisseau. C'était le sien, son bébé, tout ce qui lui restait de sa famille disparue.

Il trempa ses lèvres dans le liquide ambré.

Nous avons gagné pas mal d'argent avec lui, un pécule confortable qui nous a permis de bénéficier d'un traitement complet de pérène.

Il sourit.

Nous sommes beaucoup plus âgés que ce que vous pensez. Où j'en étais ?

Kirian qui était passé à l'eau lui répondit : A l'argent.

Ce dernier continua : L'argent, le moteur du monde ou tout du moins l'huile des rouages de l'Empire.

Comme disait Bran nous avons réussi à mettre la main sur une gentille pelote pendant nos années de navigation. Mais ...
il se retourna légèrement, balayant le paysage de la main ... pas de quoi se payer ça.

Disons qu'à un moment nous avons eu de la chance, que nous sommes tombés sur une opportunité que nous ne pouvions pas refuser. Une comme il en arrive une seule dans sa vie.


Le visage de Kirian se vida de toute expression. Nous avons eu une différence d'appréciation suite à ce pactole ... Jim ... il secoua la tête. Il était impossible qu'il se retire, qu'il abandonne. Son regard se perdit dans l'horizon azur. Jim était né sous le signe d'une étoile filante.

Alors il a choisi de poursuivre une chimère.

Quant à nous ... Nous avons choisi de profiter des bienfaits de la vie.


Bran se taisait, de plus en plus taciturne.

Nous avons pris nos billes et nous sommes parti. Fâchés ? Non, pas vraiment, mais je ne suis pas certain que du coté de Jim ce n'est pas été une trahison.

[hrp]Je fais court : je suis malade comme un chien. Désolé. Confusedweat:[/hrp]
Reply
#46
Le pilote "vieil empire" dodelinai de la tête sur laquelle trônai ses lunettes de soleil ronde en acier épais. Après l'histoire des deux compères il enchaîna :

Aurai-je l'audace de vous demander quelle fut cette opportunité unique qui vous fit prendre cette retraite méritée ?

Sur ces mots, il appuya ses coudes sur ses genoux et prît une attitude qui ne souffrait pas d'approximation quant son interprétation : il tenta de faire passer le message "moi aussi je veux en croquer".
Je dois vous avouer que j'espère ne pas finir pilote. J'aimerais qu'on m'offre cette chance à moi aussi de pouvoir se retirer... avec les honneurs.
La cathédrale sentait le chocolat
Reply
#47
Jim s'était vautré dans un bain de soleil et écoutait tranquillement les 2 compères raconter leur histoire tout en sirotant son verre. Du coin de l’œil il avait vu Ponia, en bon enfant qu'elle était, n'avait quittée la terrasse qu'à contre cœur. Il pouvait voir sa petite frimousse émerger régulièrement d'une fenêtre et entreprit de lui faire des grimaces.
Reply
#48
Kirian se leva. Ok ! C’est légitime. Passons dans mon bureau.

Bran alla rejoindre sa fille qui entreprit de lui montrer les coquillages qu’elle avait trouvée … Tout en continuant de faire un concours de grimaces qaund son père ne la regardait pas avec Jim.

Kirian les guida, bientôt suivit de Bran qui dut promettre de bientôt rejoindre fille et femme sur la plage.

Ils se dirigèrent vers l’intérieur de la demeure. Celle-ci était semi troglodyte, et visiblement les couloirs s’enfonçaient profondément à l’intérieur du rocher.

Kirian précisa tout en empruntant un tube de descente que les roches, substrats minimaux divers provenaient de météores et astéroïdes exploité initialement pour leurs métaux et que l’on recyclait pour la terra formation des ilots orbitaux.

Ils arrivèrent rapidement à son « bureau ».

Il s’agissait d’une pièce située juste en dessous de la demeure, dont la grande baie vitrée s’ouvrait à six mêtres de profondeur dans le lagon. De vastes canapés à massants couvraient deux des murs, le troisième était occupé par un bureau antigrav, un plaque de verre holographique noire qui flottait dans les airs. Kirian se cala dans son siège. Il tapota sur le bureau.

La porte se referma et la verrière s’obscurcie, faisant disparaître le spectacle des récifs de coraux ou papillonnaient des essaims des poissons arc en ciel. Un étrange bourdonnement se fit entendre pour ceux qui disposaient d’implants. Sans le moindre doute il y avait un dispositif de brouillage à l’œuvre.

Il y a trois ans nous avions rendez-vous en espace profond avec un navire pour … « une transaction ». Pas grand-chose d’illégal, mais ça nous permettait d’éviter quelques droits de douane.

Il ne s’est jamais pointé. Pour la petite histoire il s’était fait arraisonné par des pirates … Mais ça n’a rien à voir avec le reste de l’histoire.

Nous poireautons donc, tous feux éteints, moteurs au mini. Un jour, deux jours … Chacun s’occupe comme il peut : on en profite pour faire de la maintenance, de l’exercice, de la cuisine … Jimmy lui aimait écouter de la grande musique : il se collait à la passerelle et utilisait le système de com dernier cri qu’il s’était fait installer pour se passer des opéras primans, des concertos Pamashas … et pour se reposer il écoutait l’espace, l’observait.

Quelle était la probabilité pour qu’il repère ce navire ? Aucune, ou quasiment aucune. A moins d’une année lumière il finit par repérer un objet « bizarre ».

N’importe qui vu la masse et l’abesto aurait pensé qu’il s’agissait d’un astéroïde métallique … Mais Jimmy a trouvé ce truc « Bizarre ».

On en a discuté par la suite, mais d’après Jim c’était une intuition, rien de plus.

On a fait un micro saut : c’était bien un navire. Un classe II militaire, un vieux, de l’ancien empire, un briseur de blocus furtif qui se nommait l’Alméras. Coque noire, buvant les ondes comme un kalkmos assoiffé après une longue traversée du désert.

Nous sommes monté à l’intérieur … Ce n’était pas beau à voir. On s’y était battu. La passerelle était détruite, la salle des machines avait été fortifiée, mais n’avait pas tenue.

Les moteurs avaient été endommagés et les émetteurs détruits. Des cadavres partouts, conservés par le vide stellaire. Ce qui s’y était passé ? Une sorte de mutinerie, mais remontant aux dernières heures de l’ancien empire, à la chute de l’empereur l’Empereur Padishah XIV.

Ce qui nous intéressait nous attendait dans la soute : une partie du mobilier et des bagages de l’impératrice Shalia. Une découverte archéologique majeure … Mais pas forcement libre de droits. Nous aurions put réclamer les droits sur cette épave, encore qu’il eut fallut justifier de notre présence … mais nous aurions risqué de voir notre découverte saisie ou acheté à un prix de préemption par l’Institut d’Archéologie Impérial … Bref. Nous avons étouffé l’affaire, avons vidé comme un poisson l’épave et avons mis le cap sur Jonction, puis vers Tortuga.
Reply
#49
Spoutkin s'enfonça à nouveau dans le dossier du fauteuil sur lequel il était assis en s'esclaffant
Incroyable chance en effet. Vous avez donc pu revendre sous le manteau le contenu de la soute et vous payer Colombine !
Vous parlez d'une aubaine, en effet. M. Jones devait en avoir "gros sur la patate" comme on dit, de vous voir mettre fin à vos carrières. Il ne perçut sans doute pas toute l'ampleur de l'opportunité qui se présentait à vous.
Un "jusqu'au boutiste" le Capitaine.


Spoutkin savait bien qu'il ne s'agissait pas de cette opportunité dont avait parlé Kirian, mais il voulait en savoir plus.
La cathédrale sentait le chocolat
Reply
#50
Bercé par le bruit discret du ressac et allongé dans la tiédeur du pseudo-soleil de Colombine, Théo avait senti qu'il s'assoupissait lentement tandis qu'ils trinquaient avec Bran, Kirlian et leurs conjointes sur la terrasse de leur résidence. Le nectar ambré du 'sky l'avait fait sortir de son état semi-léthargique, au fur et à mesure que le liquide laissait un sillage de feu dans son appareil digestif. Les premières explications des deux anciens du Songe, puis la descente jusqu'au bureau de Kirian en sous-sol et la révélation qui s'en était suivie l'avaient complètement réveillé.

oO( Pas croyable... Ce vieux pirate de Jimmy a retrouvé l'un des navires de la flotte perdue de l'Impératrice Shalia... Tel que je le connais, il a dû boire un coup de trop à Jonction ou à Tortuga, en dire plus que de raison à qui il ne fallait pas, et il est tombé dans une embuscade... )

Totalement attentif maintenant, il écoutait Spoutkin mener l'interview de Kirian, et tout en guettant sa réponse, il jeta un bref coup d'oeil au pacha Zonk, attendant un signe d'assentiment discret pour parler de la chante-cloche à leurs amis.
"Veille qui veut vivre" (devise des officiers artilleurs de la Guilde Navyborg)
Reply


Forum Jump:


Users browsing this thread: 2 Guest(s)