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Horizon courbe
#61
Virik Kiikti Wrote:Quels sont les types de modules spécifiques que vous introduisez ? Cela peut il se faire à l’âge adulte chez les bioroïdes ? Enfin en ce qui concerne les mutations « naturelles » comment déterminez-vous celles que vous conservez et celles que vous éliminez ? Quel suivi génétique assurez-vous lorsqu’un bioroïde procrée avec un « naturel » ? Comment se comporte le pool génétique des enfants issus de telles unions ?
"La perfection n'est pas de ce monde, Ser Kiikti. Nous ne faisons qu'optimiser le génome en en retirant les séquences non codantes qui n'ont de fonction ni dans la synthèse protéique ni dans la régulation de transcription ARN. Dans le cas des bioroïdes standards, il s'agit d'éliminer les défauts susceptibles de provoquer certaines maladies. Le résultat est similaire à l'action de purification biochimique du Pérédène, seuls les moyens diffèrent. Dans d'autre cas, nous remplaçons l'ADN non-codant par des séquences actives, et nous rajoutons des micro-chromosomes supplémentaires, ces fameux modules génétiques qui nous permettent de modifier le fonctionnement de l'organisme-cible et de lui donner des caractéristiques spécifiques. Ces altérations sont réalisées au moment de la conception, jamais sur des sujets adultes."

"Nous n'éliminons que les mutations qui présentent un danger pour la santé des Êtres chez lesquels elles apparaissent. En ce qui concerne la procréation entre naturels et bioroïdes, jusqu'à présent, il ne s'est jamais produit d'aberration, et le code génétique des enfants nés de telles unions présente les mêmes caractères dominants et récessifs, les mêmes recombinaisons aléatoires que dans le cas de n'importe quelle autre union entre Êtres interféconds."


Axl Brison Wrote:Et le but de cette station quel est il déjà ? Inclure ce secteur perdu de l'univers au patrimoine de l'empire ?
Jarid Moray répondit en souriant :
"Au patrimoine de l'Alliance des Douze Soleils, pour commencer..."

Axl Brison Wrote:Pour en revenir à ma question un peu avant . Vous contentez vous de produire uniquement des humains ?
"Ici, nous ne créons que des bioroïdes humains, mais d'autres laboratoires travaillent également sur des génomes exotiques...", ajouta la biologiste.

Sémirande Wrote:[Souriante]
"Nous pouvons visiter cette... usine ? Ou plutôt cette préna-crèche, car c'est plutôt cela dont il s'agit n'est-ce pas ?"
"Tout à fait, j'allais d'ailleurs vous le proposer..." dit Naomi Lartig en avalant la dernière gorgée de son thérouge.
"Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie."
(Troisième Loi de l'Architecte Clarke)
#62
Sémirande Wrote:[Impassible]
"Je suis certaine, monsieur Kiikti, que nos hôtes vous fourniront tantôt les comptes-rendus de ces commissions."

[Pince sans rire]

Mais j'espère bien. Je suis certain que cette lecture sera fort instructive et sans doute passionnante. Il plissa des moustaches en regardant la fascinante Madame Mila. Pourrez-vous me transmettre ce document ?

Hemmedéji Wrote:"Tout à fait, j'allais d'ailleurs vous le proposer..." dit Naomi Lartig en avalant la dernière gorgée de son thérouge.

Avec plaisir. Merci pour votre patience et vos explications. Il s'inclina légèrement, ouvrant une main en indiquant la porte, laissant le passage.
#63
Il me fallait voir la suite de la visite pour, je l'espérais, être aussi rassurée que l'était le commandant. Je mis donc en suspend mon esprit critique malvenu, attendant la visite.
#64
Virik Kiikti Wrote:Il plissa des moustaches en regardant la fascinante Madame Mila. Pourrez-vous me transmettre ce document ?
"Certainement..." répondit la Smark.

L'expression de son visage était impénétrable mais ses oreilles s'étaient abaissées et sa voix avait pris un ton amusé, signifiant qu'elle n'était pas dupe de la soudaine passion du hani pour la paperasse administrative.

[Pouponnière]

La visite du département Biotechnologies du Centre Médical d'Argyre fut instructive.

Ils virent les locaux où étaient remisés les échantillons d'ADN collectés sur Viala, Macbett, Diomède, Brazil et Caraman, stockés dans des cuves à champ de stase.

Ils virent les salles de travail où l'élaboration et la mise au point des génomes bioroïdes étaient réalisées à l'aide de systèmes de modélisation qui firent baver Monsieur Gorda : il s'agissait en effet plus d'un véritable centre de calcul que de laboratoires de biologie. Sans compter les imposantes banques de données qui enregistraient le génotype individuel de chaque création dans des blocs-mémoire non-réinscriptibles.

Ils virent les matrices artificielles où des embryons à divers stades de développement étaient en train de grandir. C'étaient des autodocs très spécialisés, conçus pour se comporter comme une poche placentaire. Chaque cuve (ils en dénombrèrent quelques douzaines) était totalement opaque mais des biomoniteurs affichaient des projections holographiques détaillées et les foetus étaient sous surveillance constante. Mademoiselle Brison essaya d'en observer le plus possible : tous les scanners TriD montraient un petit être humain en devenir. Pas de monstre ou d'aberration de la nature en vue...

Ils virent la pouponnière. Une trentaine de bébés nés depuis moins d'une semaine reposaient dans des gravi-berceaux ou faisaient l'objet de soins par l'équipe néonatale et une armée de logimecs-nounous. Et puis enfin ils virent une médik prendre délicatement l'un des bébés dans son couffin, et le porter à un couple qui attendait dans le couloir. L'homme arborait un sourire barrant son visage d'une oreille à l'autre et ses yeux brillaient. Les joues de sa compagne ruisselaient de larmes. Naomi Lartig et ses visiteurs tournèrent à l'angle du couloir, laissant le couple faire connaissance avec son nouvel enfant.

Ils avaient déjeuné sur place et la visite s'était prolongée jusqu'en milieu d'après-midi. Ils prirent congé de leur hôte à la seizième heure. Celle-ci indiqua à l'honorable Jarid Moray qu'il lui fallait encore trois jours pour régler les derniers détails avant d'embarquer sur le Lilith.

Ils prirent ainsi place à bord de la Libellule, qui décolla et mit le cap sur l'hôtel Téthys.

"Pourriez-vous nous faire visiter l'Arc Agricole demain, mademoiselle de Sorel ?" demanda Jarid Moray à la jeune et jolie marinae.

"Aucun problème", répondit-elle. "Vu la distance, nous devrons prendre le maglev, mais certaines de nos plantations valent le déplacement."

Ils parvinrent sans encombres à l'hôtel en début de soirée.

[hrp]Si vous voulez revenir en arrière pour poser d'autres questions avant qu'on enchaîne, pas de problème...[/hrp]
"Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie."
(Troisième Loi de l'Architecte Clarke)
#65
J'étais fascinée par ce que je voyais. Jusque là je savais que ces méthodes existaient comme tout le monde mais l'idée que j'en avais était aussi éloignée de la réalité que possible.
Ceci sans parler des tenants et aboutissants pour le moins profonds et compliqués réfléchis par une armée de savants.
Je m'en sentais impliquée car mon dada était justement porté sur les enfants et notamment leur éducation.
Arrivés sur la fin de la visite mon intérêt se trouvait à son comble et l'émotion me gagnai lorsque le jeune couple reçu son enfant...
Plus tard ou plus tôt l'esprit refroidi j'aurai volontiers fini ma pensée avec un "sur commande" qui déstabilise le cours naturel.
À ce moment là nulle pensée aussi terre à terre ne vint troubler mes sentiments.
Ainsi j'allais trouver le jeune couple ou trio devrais je dire désormais. Je restais avec eux et la nourrisse jusqu'à notre départ à converser de tout de rien, de conseils, projets et autres prévisions pour le petit.
Cela effaça pour un moment mes idées noires d'esclavage.

Lors du voyage de retour le projet du lendemain fut évoqué. Je réagit peut être un peu inutilement
oû s'inscrit on ?
#66
Virik proposa d’accompagner leurs clients pour la visite du lendemain.

Que faire maintenant ? Il était partagé. Si il allait jusqu’au bout de sa mission il se devait de rester à disposition de leurs passagers, des membres d’équipage en cas d’urgence ou de problème de sécurité. Si il répondait à sa curiosité naturelle et à la demande du conseil Hatani, il se devait de visiter la station et d’observer le plus possible.

Il essaya de parvenir à un compromis : Je reste à l’écoute de vos demandes en cas de besoin … il donna les coordonnées de son com … Merci de me signaler n’importe quelle anomalie. N’hésitez pas.

Sur ce il proposa à monsieur Djal de l’accompagner si il retournait à la mer intérieure. Il souhaitait avoir la possibilité de rencontrer un ou des zhous si possible. Néanmoins, si elle était disponible il proposa à madame Mila de les accompagner : Elle connaissait bien la station et il était curieux de mieux connaître son peuple qui partageait avec le sien certaines caractéristiques raciales.
#67
Eron suivi la visite mais n'y trouvait pas grand intérêt. Il posa tout de même deux trois questions.

"Comment sont sélectionnés les candidats à l'adoption? Viennent ils de toute l'alliance ou juste de arg? Les orphelinats traditionnels ne souffrent ils pas de cette concurrence?"

Durant le vol retour il demanda à Gurvan s'il avait des ordres pour lui.
#68
[Petite déception]
Sémirande était un peu sur sa faim quand elle rejoignit sa chambre. Elle s'était attendue à.... Quoi ?
"Repose les pieds au sol, bien dans le champ de gravité, ma belle" se morigéna-t-elle. "Ils ne vont pas tout te montrer du premier coup." Oui, bien sûr, tester les cobayes avant que de leur montrer les choses importantes ; en l'occurrence... Bah, pas la peine de gamberger, une fois de plus. Sémirande sourit. Un peu de patience et quelques années-lumière devraient faire l'affaire.

Bon, et si on s'offrait une petite détente, tiens ? La jeune femme se rendit sur son balcon, et regarda la cataracte. Ses yeux améliorés - Ô combien - cherchèrent et trouvèrent un bout de rocher émergeant, en surplomb au bord de la chute d'eau. Elle triangula rapidement et nota dans sa tête les coordonnées exactes de l'objet. Bien.

Elle rangea ses lunettes, passa un maillot une pièce, chaussa une paire de semelles, qui se "collèrent" sous la plante de ses pieds. On se sera peut-être aperçu que Sémi était toujours attentives à l'état desdits pieds. Lors des dernières modifications de son corps, elle s'était offerte des "pieds de Grèce" (Mais qui donc était ce ou cette Grèce ?). Ces petons étaient une base rêvée pour une paire de jambes plutôt grandes, encore plus faites pour la course que celles de ses précédents avatars.
Sémirande hésita à sauter par le balcon et se dit que ce n'était pas le moment de se singulariser. Elle emprunta donc le tube antigrav, lança un salut au groom automatique dans le hall, sortit et se mit à courir sur le chemin de promenade qui longeait la rivière, remontant vers l'amont, tantôt proche des berges, tantôt s'en éloignant un peu.

Au bout de deux kilomètres apparut l'endroit qu'elle cherchait : une sorte de plage de vase. Elle ôta ses semelles, déclencha leur système - totalement écologique - d'auto destruction et se mit à l'eau.

Le courant était très fort, et elle s'employa tout de suite à se placer correctement. Combinant ses systèmes intégrés, un crawl plutôt vigoureux et les nouvelles possibilités de son cerveau, elle atteignit bientôt l'endroit de la rivière où elle serait ramenée vers son rocher. Les filets d'eau sur sa peau lui donnaient de précieuses indications sur les déports dus aux remous, et elle décida de s'en contenter. Pas besoin d'artillerie lourde pour un exercice aussi simple. "Simple mais impressionnant." se dit elle comme le grondement de la cataracte se faisait formidable.
Son rocher apparut soudain, exactement à la seconde qu'elle avait calculée. Bien. Ses bras, ses jambes, ses mains et, bien sûr, ses pieds étaient prêts. Feintant les forces qui tendaient à la détourner de sa cible, elle agrippa la caillasse et y grimpa sans autre forme de procès. Une vraie guenon.
Elle se mit debout et regarda en bas.
"Putain..."
Vu d'ici, ça faisait une sacrée descente. Elle pensa une seconde, mais une seconde seulement, à appeler une de leurs libellules et à aller tranquillement en boîte. Bah, ô combien dégonflé ce serait :-)
Les orteils agrippés sur une arête du rocher, Sémirande se concentra un moment, les yeux grands ouverts. Sa peau, sa vue, ses oreilles étaient autant de moyens de calculer la force du vent en différents points, de modéliser les turbulences qui agitaient l'écume "en bas", et de penser à la sortie du bain.
La cyborg respira un grand coup, plia les jambes et s'élança dans le vide, bras en croix, dans la position de l'Ange.
Ce fut fantastique. Tout d'abord, son élan initial l'avait bien propulsée au-delà de l'écume. Mais lors de sa descente ladite écume la rattrapa, vraisemblablement plus sensible à la force de Coriolis créée par la rotation d'Arago. Cette même force éloignait Sémi de la paroi rocheuse, et c'était plutôt bien.
Dans les dernières lueurs du couchant, une forme humaine dévala la chute bras en croix, les joignant qu'au moment de plonger d'une pièce dans l'écume bouillonnante.
Il y avait un piège mortel au bas de ces cataractes : des remous perpétuels pouvaient vous saisir dans leur tourbillon, se jouer de vos tentatives de vous dégager, user vos forces et vous garder indéfiniment, jusqu'à ce que votre corps disloqué se désagrège et disparaisse à jamais.
Donc au lieu que de remonter tout de suite se faire piéger, la cyborg prolongea son plongeon dans l'eau bouillonnante et déjà assombrie par la nuit qui venait. Elle brassa vigoureusement jusqu'à atteindre le fond, situé à une quinzaine de mètre sous l'endroit où la cascade touchait la surface. Frôlant la surface rocheuse régulière, que l’eau n’avait pas encore eu le temps de sculpter selon ses goûts, elle s’éloigna soigneusement de la zone dangereuse, guidée par quelque mystérieuse alliance entre ses sens électroniques et son esprit maintenant en proie à quelle illumination ?
Elle avait parcouru cent mètres en direction de la rive quand elle se décida enfin à faire surface. Faisant la planche une seconde, elle regarda la chute d’eau qui paraissait bien moins haute vue d’ici. "Je l'ai fait !" se dit-elle. Elle se laissa dériver un moment, repensant à la sensation vertigineuse qui l'avait étreinte. Il faudra recommencer cela. dit-elle à voix haute. Mais en son for intérieur, elle savait que rien ne remplaçait une première fois réussie, jamais !
Sa libellule l'attendait pile là où elle l'avait demandée. Le retour à l'hôtel fut rapide. Encore dégoulinante, la jeune femme traversa le hall et monta dans sa chambre se changer.
Dix minutes plus tard, elle se tortillait comme une sauvage dans la boîte de nuit...
#69
Une fois rentrée dans ma chambre, je fait mon petit rapport journalier puis me change pour aller me promener.
Dans le hall j'aperçus au loin Sémirande saluer l'agent de l'accueil toute fringuante... Ou en colère je ne saurai dire. Vive en tout cas était le terme adéquate puisque toute interprétation serait probablement erronée.
J'allais voir ce fameux stewart de l'accueil pour lui demander s'il y avait une aire dédiée au sport en plain air dans le coin autre que de faire de la planche ou de la natation.
Sur ces renseignements je proposais à mes collègues par message ainsi que nos passagers si une partie de sport collectif pouvait les intéresser. Je leur communiquais les coordonnées de l'endroit et m'y rendis de ce pas pour faire quelques essais au ballon.
#70
[Tourisme, encore]

Naomi Oxane Lartig avait expliqué à Monsieur Azad que les familles adoptantes venaient en majorité du reste de l'Alliance. A vrai dire, assez peu de bébés avaient un destin semblable au sien et restaient sur Arago. Puis, pendant le vol de retour, Gurvan Antillès lui avait indiqué qu'il accompagnerait Jarid Moray et ses conseillers dans leur visite de l'Arc Agricole le lendemain. Le second pilote du Lilith pourrait se joindre à eux ou suivre Ser Kiikti, Milanivaho et éventuellement Monsieur Gorda dans leur excursion jusqu'à la Mer Courbe.

Au cours de ses explorations aux alentours de l'hôtel Téthys, Mademoiselle Brison trouva un parc de loisirs où quelques jeunes résidents étaient en train de disputer un match de varle. Ce sport collectif fort répandu dans tout l'Empire avait des règles proches de celles de l'antique handball, mais se pratiquait sur un terrain de la taille d'un terrain d'astro-foot. Il s'agissait d'une variante terrestre du kwiditche pratiqué en impesanteur dans les académies navyborg. L'objectif était de marquer dans l'en-but adverse à l'aide d'un sorte de disque dont la face inférieure était creuse, et que les coéquipiers se lançaient en lui faisant décrire des trajectoires complexes et parfois vicieuses, se jouant du vent. Selon les régions de l'Empire, le disque avait des appellations diverses : frizbi, varilet, et même, dans certains secteurs, varlet. Apparemment, c'était la première qui prévalait sur Arago.

Le lendemain, Enide de Sorel les emmena jusqu'au terminal de l'ascenseur à bord d'une libellule. Ils remontèrent jusqu'à la station de maglev et firent le trajet de deux mille kilomètres jusqu'au secteur agricole de l'habitat.

Des champs cultivés à perte de vue, parcourus par des logimecs jardiniers et des agro-formecs. Les fermes étaient itinérantes : c'étaient en fait de vastes plate-formes suspendues sous des aérostats. Le point d'orgue fut la spectaculaire plantation de roses de Norfolk. Spectaculaire n'était pas un vain mot : chaque pied de rosier mesurait une douzaine de mètres de haut, dont les deux tiers étaient constitués de la fleur elle-même. En arrivant dans la plantation, les visiteurs constatèrent que la luminosité ambiante était différente. Là-haut, par un jeu complexe de filtres et de miroirs, Prométhée diffusait une clarté que les plus chevronnés des voyageurs purent identifier comme celle projetée par une étoile binaire. C'était bien le cas : Norfolk, dans le secteur Dante Aloisi, était constitué d'une primaire de type spectral G4 baptisé Le Duc autour de laquelle gravitaient trois mondes telluriques et une petite naine rouge appelée La Duchesse, elle aussi accompagnée d'un cortège de quelques petites planètes. Norfolk III, de par sa position orbitale, était éclairée à la fois par le Duc et la Duchesse, et c'était cette lumière particulière qui permettait aux roses de se développer, et surtout, lorsque les deux soleils étaient en conjonction, de pleurer une sorte d'humeur translucide qui une fois convenablement traitée, donnait les Larmes de Norfolk, une boisson au goût unique, recherchée à travers tout l'Empire. Pendant leur excursion, les visiteurs purent goûter les Larmes d'Arago et ceux qui le souhaitaient purent même faire l'acquisition de quelques flasques.

En milieu d'après-midi, ils regagnèrent le maglev et rejoignirent le reste de l'équipe du Lilith sur les rivages de la Mer Courbe.
"Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie."
(Troisième Loi de l'Architecte Clarke)


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