... du nexus

[Virik Kiikti]

Virik observa l’ouverture qui s’était creusé sur le flanc de la pyramide. Une ouverture triangulaire. Un rappel de la forme géométrique du reste du bâtiment sans le moindre doute.

Se pouvait-il aussi que cette forme soit une indication sur la morphologie des êtres qui avaient construit cet objet ? Le portes chez l’espèce humaine étaient souvent rectangulaires, adaptées à la silhouette d’un homme se tenant droit, pratiques pour un passage rapide et aisé. Pure divagation peut être.

Ma caméra n’a jamais cessé de filmer madame Axl. Il frétilla des moustaches … Si nous survivons nos petites chamailleries, nos mots d’esprit, notre courage, nos lâchetés, nos errements, nos aventures contre les monstroplantes seront diffusées et connaitrons les huées ou la fascination du public.

Allons y … Les logimecs peuvent risquer leur vie cybernétique les premiers, mais j’entends suivre juste derrière.

Mais avant … Vérifions nos équipements, nos communications. Il vérifia où il en était de sa batterie d’armure, ses sources de lumière et le reste de son équipement et proposa à ses coéquipiers de faire de même. Tout en effectuant son « check » il continua à parler :

Commandant ? Autorisation de pénétrer au sein de l’artéfact ? Nous continuons à transmettre en continu. En cas de coupure des transmissions … je vous conseille de ne pas tenter de nous secourir : inutile de risquer une autre équipe ou de risquer de créer un casus belli avec une civilisation inconnue.

Il attendit la réponse de Monsieur Gurvan et si celle-ci était positive, laissa les logimecs entrer avant de les suivre une poignée de seconde plus tard.

[Eron Azad]

Eron se trouvant à côté de l'ouverture y jeta un bref coup d'œil éclairant l'intérieur de sa torche.
Sur les conseils de Virik, il fit lui-même sa check-list pour vérifier le niveau de ses équipements. La dernière phrase du félidé lui fit froid dans le dos.

En cas de coupure des transmissions … je vous conseille de ne pas tenter de nous secourir

En ce qui me concerne, j'autorise quiconque à venir me sauver… mais promis Virik si vous êtes dans une situation délicate, je ne tenterais rien de dangereux pour vous aider.

[Sémirande]

[Petite futée]
Pendant que les courageux explorateurs se préparaient à connaitre une postérité (bien éphémère) dont elle n'avait que faire, Sémirande étudia les retours du signal laser. La question était : si la Lilith était amenée(1) à ouvrir le feu à pleine puissance sur ce monument, serait-il entamé ? Si oui en combien de temps ?
Ceci évidemment sans préjuger des éventuels blindages éventuels situés sous la surface.




1) Oui, on sait, on sait. En cas d'urgence seulement gnagnagna acte barbare gnagnagna indigne d'être civilisés gnagnac'estlamêmechosegnagnagna

[Gurv Hemmedeji]

Les relevés qui s'affichèrent dans la vision virtuelle de Madame Chalmak ne laissaient pas l'ombre d'un doute : l'intégralité du faisceau avait été réfléchi par la matière constituant l'édifice. Un million de fois plus efficace que la plus efficace des armures réflec disponible sur le marché. Il n'y avait aucune chance que les douze tubes lasers à rayons gamma du Lilith ne causent le moindre dommage au tétraèdre.

Le pinceau de lumière de la torche d'Eron éclaira les premiers mètres d'un couloir de section triangulaire et d'une blancheur immaculée. Il semblait se prolonger bien au-delà, sur quelques dizaines de mètres au moins, et sa hauteur semblait augmenter comme il s'enfonçait dans l'épaisseur de la pyramide. La voix de Gurvan s'éleva au même moment dans les comsets des explorateurs, répondant à Ser Kiikti :

"Nous n'avons pas parcouru 1800 années-lumières pour renoncer à dix mètres du but. Bien sûr que vous êtes autorisés à entrer. Je vous suggère d'envoyer Aragorn en éclaireur. Au cas où le concierge serait agressif..."

[Axl Brison]

En avant alors
Après avoir vérifié mes équipements selon la préconisation récente, je vais me poster à l'entrée nouvellement créée et attends les instructions une fois que le robot est suffisamment loin.
Dans tous les cas, je suivrais le groupe.

[Sémirande]

"... Je vous suggère d'envoyer Aragorn en éclaireur. Au cas où le concierge serait agressif..."

[Mais LOL :-) ]
"T'es un comique, commandant de mon ♥" Sémirande fit part de son observation sur la réflexion de ses lasers "... ajoute à cela qu'ils ont peut-être dérouté un Mange-Poussières à distance, et je crois bien que si le concierge est agressif, tu auras de la chance si tu arrives à t'en tirer en fuyant. En ce qui nous concerne, je ne t'en parle même pas."

[Virik Kiikti]

En ce qui me concerne, j'autorise quiconque à venir me sauver… mais promis Virik si vous êtes dans une situation délicate, je ne tenterais rien de dangereux pour vous aider.

Croyez vous que l’on vive éternellement monsieur Eron ?

"Nous n'avons pas parcouru 1800 années-lumières pour renoncer à dix mètres du but. Bien sûr que vous êtes autorisés à entrer. Je vous suggère d'envoyer Aragorn en éclaireur. Au cas où le concierge serait agressif..."

Oui les logimecs vont passer les premiers, mais je ne serai pas loin derrière. Il laissa avancer Aragorn et laissa passer en avant le petit LAK. Il attendit quelques secondes avant s’engager à leur suite, dans le couloir qui semblait s’être creusé dans la matière même de l’artéfact. Il posa la main sur la matière lisse à l’intérieure de celui-ci, attendant pour voir si ses camarades le suivaient.

Il restait sur ses gardes, écoutant l’échange entre madame Sémirande et le commandant tout restant attentif à son instinct. Il s’enfonça plus loin, curieux de ce que lui réservaient ceux qui avaient construit cet objet.

"... ajoute à cela qu'ils ont peut-être dérouté un Mange-Poussières à distance...

D’ailleurs …

Où en sommes-nous de l’analyse géologique ? Depuis combien de temps cet objet est-il là ?

[Axl Brison]

Les robots, puis Ser Virik s'engageaient à l'intérieur de l'édifice.
Je pris leur suite toute attentive à un danger probable ainsi qu'à l'appréciation historique de l'aventure dans laquelle on se trouvait tous perdus quelque part dans l'espace à des éons de toute civilisation connue.
J'allais même jusqu'à penser que au final c'était une bonne chose d'avoir été capturée par des pirates si j'en arrivais là en cet instant. Cela n'arrive pas à tous les prisonniers de pirates sans nul doute.

Sans ajouter un mot et avec beaucoup d'émotions je m'avançais, mes pas se faisaient les plus légers possibles presque sans m'en rendre compte eu égard à l'immensité de cette construction peut être pour éviter de perturber son "repos". Le moindre bruit dans un silence absolu a toujours un impact décuplé.

[Eron Azad]

Croyez vous que l’on vive éternellement monsieur Eron ?

"non mais en ce qui me concerne, le plus longtempsossible sera le mieux. Je vous laisse l'honneur d'être le premier être vivant du groupe à explorer cette chose."

Eron laissa donc passer la petite troupe, précédée d'Aragorn en éclaireur, fermant la marche,plus souvent un œil derrière que devant.

[Gurv Hemmedeji]

Une étrange procession s'enfonça au pied du monumental tétraèdre noir : le petit disque argenté d'Aragorn flottant à 1m50 du sol, derrière lequel trottinait le logimec mécanicien quadripode LAK-640 promu au rang d'éclaireur. Ser Kiikti suivait les deux robots, observant l'étrange couloir d'une blancheur immaculée qui semblait irradier une lumière crue. Sa main gantée par la pellicule énergétique de sa combinaison-champ passa sur la matière lisse, sans aucune imperfection. Derrière lui venait Mademoiselle Brison puis, fermant la marche, tous ses sens aux aguets, Monsieur Azad.

"D'après les programmes d'analyse, le cratère où se trouve la pyramide est là depuis 800.000 ans" déclara Monsieur Antillès depuis le Lilith. "Mais à mon avis, ça ne permet en rien de dater l'artefact lui-même..."

Ils avaient franchis une dizaine de mètres à l'intérieur de l'édifice lorsque les détecteurs d'Aragorn et les mini-scanners intégrés aux combinaisons des explorateurs signalèrent que la pression atmosphérique diminuait progressivement. Encore dix mètres, et elle était tombée à environ un millier d'hectopascals. D'autres moniteurs virtuels projetés par leurs synthéviseurs se mirent à palpiter au fond de leur rétine comme ils continuaient à avancer, indiquant une modification de la composition de l'air, qui passa sans transition à 78% d'azote, 20% d'oxygène, et le reste en oxydes de carbone, vapeur d'eau et gaz rares divers. La température ambiante se mit également à augmenter puis se stabilisa aux alentours de 18°C.

Au bout de quarante mètres de marche, ils parvinrent à l'extrémité du couloir dont l'arche triangulaire se trouvait à présent à huit mètres au-dessus de leurs têtes et débouchèrent directement dans un immense espace éclairé par une clarté ambrée. Le temps que leurs yeux s'habituent à leur nouvel environnement, ils purent constater qu'ils se trouvaient sur le seuil d'une vaste salle qui occupait tout le volume intérieur de l'artefact. La lumière ambiante avait cette teinte jaune-orangée parce que si de l'extérieur, le tétraèdre était absolument opaque, de l'intérieur, ses parois étaient totalement translucides. En se retournant, les trois explorateurs purent apercevoir le Gerfaut à quelques centaines de mètres d'eux, posé au milieu de l'aire d'atterrissage.

Devant eux, s'étendait donc une grande salle triangulaire dont chaque côté mesurait dans les deux mille cinq cents mètres, totalement vide, à l'exception d'une forme sphérique placée en son centre géométrique et rendue minuscule par la distance.