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Paradisio
#61
[Comme dans les romans noirs]
Mademoiselle Chalmak montra un renfoncement entre deux murs où pourrissaient d'immondes déchets. "On va planquer la bulle là-dedans." son index partit de l'endroit peu ragoutant et désigna un angle de mur : "L'entrée de l'hôtel est derrière ce coin.
  • Tu vas envoyer Aragorn chercher le type en lui disant que les panzanopèdes l'attendent derrière. Il sortira, passera le coin, puis devant moi adossée au mur. Je lui balancerai un coup de pied retourné dans le cou.
"
Le visage et les cheveux de la navyborg playmobile blanchissaient à vue d'oeil. "Toi, tu surveilles, tu couvres et tu interviens si ça tourne mal. OK ?"
Mademoiselle la Navyborg s'accola au mur, ouvrit sa veste et son chemisier, ainsi que sa jupe. Elle s'appuya au mur, cigarette à la main, attendant le client... Aragorn partit faire sa mission...
MdJ ?????
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#62
Gurvan Wrote:"Nous sommes à deux blocs. Arrivée discrète à pieds. Savez-vous si l'individu qui voulait vous voir est toujours dans l'hôtel ?"

Négatif. Aucune information. Nous avons refusé de le voir. Quelle est la nature du danger ?

// La suite demain, bonne nuit.
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#63
[Rhaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa ! ]
[Très calme, factuelle]
[PV - Cryptage]
"MM Edelman et Orkalys ont été abordés par une femme qui tenait sa main dissimulée dans un pli de son vêtement, et qui les a demandés nommément. Nous avons été abordés à Paradiso par un homme qui tenait ses deux mains dissimulée dans ses poches de veste, qui nous a demandés nommément, et dont l'attitude après notre refus a été arrogante, discrètement menaçante et suspecte.

Ne vous avais-je pas demandé de faire patienter le votre ?"


[In Petto]
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#64
Gurvan pouvait voir le visage plutôt crispé de Sémirande tandis qu'elle envoyait ce message courtois aux panzanopèdes, et le contraste était saisissant. Il fit un geste de la main signifiant "Du calme !" et déclara :

"J'envoie Aragorn quand même, mais sous champ d'occultation. Si ça se trouve, le type traîne encore dans l'hôtel ou autour..."

Il regarda autour de lui avec attention, vérifiant que personne ne les observait. Il connecta son plot à la puce de contrôle de ses vêtements intelligents, et commanda au nanotissage d'allonger sa veste de synthécuir en trench-coat clair, et de transformer son pantalon de toile classique en treillis kaki à poches multiples. Il détacha Aragorn de sa ceinture et lui donna ses instructions, puis alla se dissimuler derrière des bacs à ordures qui dégageaient une odeur nauséabonde.
"Par notre sainte patronne Rosalia, je jure d'assurer à travers toute la Galaxie la libre circulation des Etres, leur sécurité et leur confort et de les amener à bon astroport fût-ce au péril de mon vaisseau ou de ma vie."
Serment Navyborg
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#65
Sémirande Wrote:"Ne vous avais-je pas demandé de faire patienter le votre ?"

Il doit patienter puisque nous ne l'avons pas reçu. Avez-vous besoin d'aide ?

Gurvan envoya Aragorn sous champ d'occultation. Le petit droïd n'était pas totalement invisible, le champ diffractait la lumière, créant une légère distorsion à son emplacement ... Immobile il était quasiment impossible de le détecter.

Le logimec s'engagea dans la ruelle et parvint rapidement à la porte de l'hôtel. Il dut attendre que quelqu'un rentre ou sorte, mais fort heureusement il y avait pas mal de passage : il profita de l'entrée d'un couple pour se glisser dans le hall.

A cette heure celui-ci était presque désert, le couple se dirigea vers les tubes de descente. Dans la pièce il n'y avait plus que trois personnes : deux hommes, des navigants à ce que semblait indiquer leur uniforme de la starline en train de consulter un document tout en buvant leur café et un autre individu, un homme là encore, mince, âgé d'une cinquantaine d'années, en costume anthracite. Il était assis, un porte document sur les genoux, fixant les portes des tubes de montée.
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#66
[PV]
"Gurvan, fais dire à ton logimek un truc du style : Nous vous attendons dans la petite rue qui fait angle derrière l'hôtel, dix pas après la femme qui se vend. Soyez discret. Au revoir."
Mademoiselle Chalmak avait deux tubes d'injection en elle, ravitaillés par un système de barillets. Elle prépara une dose de speed dans l'un et une autre de combat dans l'autre. Elle jeta sa cigarette et en sortit une autre sans l'allumer. Elle attendait, comme autrefois elle avait attendu des heures planquées dans une comète un ennemi qui s'était révélé trop fort pour eux.
[In Petto]
"Bis repetitas ?"
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#67
Monsieur Antillès transmit les instructions à Aragorn, lui indiquant de se désocculter pour aborder l'individu au costume anthracite et à l'attaché case qui semblait passionné par les élévateurs antigrav.

Il demanda également au logimec-pisteur un scan complet du l'homme et de son porte-documents. Autant savoir à l'avance à quoi s'attendre...
"Par notre sainte patronne Rosalia, je jure d'assurer à travers toute la Galaxie la libre circulation des Etres, leur sécurité et leur confort et de les amener à bon astroport fût-ce au péril de mon vaisseau ou de ma vie."
Serment Navyborg
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#68
Le scan ne donna rien de particulier ... Le porte document de l'homme en question contenait des cartes de données, et quelques feuillets imprimés. Pas d'arme visible, mais un communicateur haut de gamme, une prise neurale, ainsi que qu'un regène à usage médical.

Aragorn s'approcha et se désoculta, le faisant sursauter ... Il débita son message. L'homme se leva avec difficulté du siège. N'aurait-il pas été plus simple de se rencontrer ici ? n'est-ce pas ? Il soupira ... mais qu'importe : allons y.

Il suivit le logimec, sortit, mais s'arrêta : une bulle taxi venait de se poser et une jeune femme rousse vêtue de bleu et de jaune s'en était extraite. L'homme la rejoignit.

Alors cela c'est bien passé mademoiselle de Lépine ?Elle avait l'air gênée quand elle lui répondit : Ils étaient dans un endroit affreux, et ils se sont moqués de moi. Je suis certaine que c'était eux ! certaine ... mais ils n'ont pas voulu répondre à leur nom. Je ... je ne savais pas quoi faire. Je suis désolée.
Il lui attrapa la main et la lui tapota : Ne vous inquiétez pas mademoiselle, monsieur Boor n'a pas fait mieux. Ce sont des canailles particulièrement rusées, mais nous parviendrons bien à nos fins. Soyez en certaine.
il leva la main en direction du petit logimec qui flottait non loin : Les mécaniciens m'ont donné rendez-vous non loin. Accompagnez moi donc ...

Elle acquiesça et lui emboîta le pas.

Ils se dirigèrent en direction de la ruelle, passèrent devant Sémirande ...
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#69
[Amateurs ou hyper rusés ?]
[PV - Panzanopèdes]
"Peu de danger, je transmets l'information sur canal crypté. Observez et jugez. Terminé."

[Un diplomate, ça ne regarde pas une pauvre pute]
Dès qu'ils furent passés, mademoiselle Chalmak se positionna derrière eux et dit : "STOP ! On se fige, on ne se retourne pas, on ne touche pas à ses poches et on laisse sa veste tranquille, mademoiselle de Lépine. PAS DE PSY OU PAN PAN ! ... ou alors ce sera au couteau si vous contrôlez l'énergie. Si vous êtes très obéissants et que vous ne tentez pas de communiquer avec quiconque, tout ira très bien et vous serez dans vos lits douillets de l'ambassade dans une heure. Sinon, ce sera également l'ambassade, mais dans les chambres froides, en attendant un retour en soute et une médaille en chocolat à titre posthume. Vous avez lu mon dossier, je suppose ? La bouchère du Clarisse !"

[PV]
"Commandant, reste planqué pour le moment. Messieurs Edelman ? Orkalys ? Rappliquez." Elle ne dit pas où, ça allait de soi.

[A voix haute]
"Je vais commencer par fouiller monsieur, puis mademoiselle. Ne tentez rien. Nous sommes, ainsi que vous le savez, des canailles particulièrement rusées, quoique complètement connes." Mademoiselle Chalmak ouvrit son canon de campagne et le colla dans le dos du type. "Je n'appuie pas trop fort ? Bien." Elle le délesta de ses affaires, qui allèrent dans son sac à main vide. "Avancez de deux pas, Excellence." Elle fouilla la demoiselle, sans main baladeuse (c'était le genre de pratique qu'elle avait en horreur). "Bien. Si on discutait un peu, maintenant ?
J'ai servi l'Empire plus de la moitié de ma vie ; qu'est-ce qui autorise des diplomates à me traiter de canaille ? Qu'est-ce que vous nous voulez ? Un seul à la fois. Mademoiselle, tiens."
Elle lui colla son propre sac à main - maintenant bourré et disgracieux - entre les mains. Ils ont maintenant récupéré leurs affaires, quoique pour retrouver un objet en particulier en moins soixante secondes : bon courage !

Mademoiselle Chalmak comptait sur plusieurs choses :
  • l'étroitesse de la voie sombre malgré ou plutôt à cause des panneaux lumineux qui aveuglaient plutôt que de donner de la lumière,
  • leur retraite vers la rue de l'hôtel coupée par la cyborg,
  • les 80 mètres pour atteindre une voie fréquentée à l'autre bout du passage : 80 années lumière
  • l'odeur nauséabonde émanant du local poubelle dont la désodo avait lâché quand des petits c... avaient vandalisé les systèmes
Ils devaient être faits à point.

Edit : ajout partie soulignée.
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#70
[Comme dans les films]
Ils levèrent les mains, Sémirande les fouilla rapidement et les débarrassa de leurs effets personnels avant de les pousser en avant avec son arme dans un recoin plus sombre si possible.

Précisons qu’ils l’avaient nécessairement vu : impossible de fouiller quelqu’un sérieusement en restant derrière lui. Si elle ne souhaitait pas qu’on la voit elle devrait se contenter d’une fouille succincte.

// quelle option retient-elle ?

Elle glissa les objets confisqués dans sa propre veste.

Elle nota que la jeune fille tremblait lorsqu’elle la palpa … A sa question elle répondit en bredouillant :
Ne ne nous faites pas de mal. Sss’il vous plait ?! On est envoyé par l’amba-ssade … on veut ju-juste vous parler. Elle claquait des dents.

Son compagnon plus âgé la coupa. Il était plus calme, mais gardait bien les mains en l’air : Cette demoiselle n’y est pour rien. Je suis son responsable de service, c’est donc à moi que vous devez vous adresser.

Vous êtes en train de commettre un délit madame Chalmak. Et il est de mon devoir de vous informer que vous aggravez sérieusement votre cas. Je vous conseille de nous laisser reprendre nos effets personnels et de nous laisser accomplir notre mission.
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