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Paradisio
#21
// Ok, je te laisse décrire : les essais se passent bien, mais tu fais une chute (une chute par point d'échec) pendant le descente. Chute sans bobo sauf, peut être, pour la fierté de Sémirande.
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#22
Gurvan ressortit de la boutique quelques minutes plus tard, une longue planche d'hoversurf sur l'épaule. Il activa sa combinaison isotherme, commanda à ses yeux artificiels de polariser ses iris afin de ne pas être ébloui par la lumière du tube à plasma réverbérée par la neige.

Il observa les évolutions de sa coguildienne, se risquant à quelques conseils sur la "position de conduite" et le placement de ses pieds sur le surf. L'excitation commençait à monter, et lorsque Sémirande lui laissa la place, il activa d'une pensée les répulseurs de sa planche tout en la jetant devant lui, et sauta dessus comme il le faisait dans le temps.

Il commença par faire quelques tours sur l'esplanade devant la boutique, puis quand il vit qu'il n'avait pas perdu ses réflexes, il s'enhardit et accéléra, enchaînant glissades et dérapages dans des crissements de neige soulevée en gerbes et le bourdonnement furieux des antigravs de son surf qu'il mettait à rude épreuve. Au bout de quelques minutes, il avait retrouvé son aisance d'antan, et termina sa prestation par un freinage pile devant Sémirande, dans une véritable explosion de flocons que le champ de force de la navyborg repoussa.

"Ca farte... Tu es prête ? On y va ?"

Ils s'engagèrent sur les pentes enneigées et commencèrent à décrire de larges S dans la poudreuse en direction de la vallée. Mademoiselle Chalmak jeta un coup d'oeil sur son commandant et pût constater qu'il avait retourné la visière de sa casquette vers l'arrière avant le départ, et qu'un sourire béat lui barrait le visage.

Monsieur Antillès avisa soudain un petit monticule sur leur trajectoire et désigna du doigt à sa coguildienne l'endroit où elle devait passer... mais continua lui-même en ligne droite, aborda l'éminence du terrain à pleine vitesse et s'envola. Sémirande put distinctement entendre le "Yaaa-Houuu !!!" crié à pleins poumons par Gurvan avant qu'il reprenne contact avec le sol dans une gerbe de neige. La piste était bordée de conifères en direction desquels le commandant du Méphisto se dirigea, et commença à slalomer à pleine vitesse entre les troncs, se baissant pour passer sous les branches les plus basses.

Il reprit ses esprits en voyant l'hôtel approcher, et jeta un regard circulaire autour de lui. Sémirande était encore à mi-pente et semblait avoir du mal à suivre son rythme effréné. Il stoppa brutalement, et commença à remonter la pente pour la rejoindre. Il eut un sourire un peu penaud en arrivant à sa hauteur, et ils terminèrent la descente ensemble.
"Par notre sainte patronne Rosalia, je jure d'assurer à travers toute la Galaxie la libre circulation des Etres, leur sécurité et leur confort et de les amener à bon astroport fût-ce au péril de mon vaisseau ou de ma vie."
Serment Navyborg
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#23
[Ca commence bien]
C'est avec un sourire que mademoiselle Chalmak s'élança - prudemment - derrière son commandant. Elle se gardait bien de tenter les mêmes prouesses que lui, se contentant de le suivre normalement. Tout au plus s'autorisait-elle un coup d'oeil de droite de gauche pour regarder par où ils passaient.

C'était vraiment bien fait. Les arbres naturels, l'air froid, la neige fraiche qui se reconstituait après le passage de deux ou trois descendeurs, l'absence de sensation d'oppression même si on regardait en l'air ; sans compter le fait que si l'on descendait un peu, c'était l'été. Elle savait la complexité de la technologie à mettre en oeuvre, et son prix. Elle eut une pensée pour ceux qui moisissaient leur vie durant à Port aux Ombres, et dont les loisirs étaient des drogues qui vous ravageaient la santé, des spectacles de basse extraction, des repas synthétiques et des amours tarifées. Beuark.

Il y avait du monde sur et au bord de cette piste. Beaucoup se doutèrent bien qu'elle n'était pas humaine. Certains ne lui jetèrent pas un regard. D'autres eurent un sourire un peu méprisant. Un ou deux rirent. Quelques-uns cependant écarquillèrent les yeux en voyant cette silouhette grises jusqu'aux cheveux, portant sac à main plat et chaussures ouvertes descendre - et remonter - le pentes d'un air d'écolière appliqué.

Gurvan Wrote:Sémirande était encore à mi-pente et semblait avoir du mal à suivre son rythme effréné. Il stoppa brutalement, et commença à remonter la pente pour la rejoindre. Il eut un sourire un peu penaud en arrivant à sa hauteur, et ils terminèrent la descente ensemble.

Mademoiselle Chalmak arriva à la hauteur de monsieur Antillès, qui redémarra donc. Le visage de la navyborg, qui s'enhardissait, s'éclaira d'un sourire quand elle dit : "Tu sais à quoi on ressemble, Gurvan ? A un Bobo escorté par sa secrétaire-gorille ! Ah ah ah ah Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaamerdeuuuuuuuuuuuuuuu..."

Mademoiselle Chalmak avait légèrement tourné la tête vers son commandant pour lui parler, et ce faisant perdu de sa concentration. Son surf tapa - légèrement - une souche. L'engin, qui en avait vu d'autres, n'eut rien, mais la terrible pilote Rosa perdit l'équilibre, et quitta sa planche. Elle s'envola vers un tas de neige fraiche, selon un vecteur presque parallèle au sol. Ses systèmes en tirent compte, qui coupèrent son antigrav au profit de l'écran NT6+ vachement moderne. Une masse de 120 kilogrammes percuta la bosse, l'écran réagit et ce fut une véritable explosion qui eût lieu, attirant les regards de tous les touristes. Mais le pire n'était pas encore arrivé. Quand la neige fut retombée, ce qui prit une bonne minute, la si pudique jeune femme était allongée jambes en l'air, jupe retroussée et petite culotte - gris perle, mais encore un autre - au vent.

Je ne vous dis pas les éclats de rire que l'on entendit.

Furieuse, livide, elle se relevait quand un logimec d'assistance ressemblant à une luge esquimaude s'approcha d'elle et lui demanda courtoisement :
"Tout va-t-il bien, madame ?.

Il se vit bien évidemment répondre un classique mais toujours apprécié :
"Casse-toi pauvre con !!!"

La machine nota cela dans ses mémoires aux fins de statistiques. Cette cliente entrait dans la catégorie "Il n'y a que l'orgueil de blessé", soit 17,3%. Il s'éloigna un peu, s'assura que tout allait vraiment bien, puis partit comme la petite chose grise et furieuse remontait sur sa planche sous les rires et les sifflets.

A une minute de l'hôtel Angry
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#24
Gurvan zigzaguait entre les pins couverts de neige, inconscient des deux paires d’yeux qui l’observaient fixement. Le TeddyJaw, changea doucement de position ; ses pattes parfaitement adaptées à la neige lui permettaient de ne pas trop s’enfoncer malgré son poids.

S’était une femelle adulte et visiblement grosse. Elle avait faim et savait qu’elle devait constituer de solides réserves pour pouvoir s’occuper de ses petits.

Les yeux toujours rivés sur Gurvan elle amorça un large cercle derrière les congères qui devrait l’amener à proximité de sa trajectoire, à bonne distance pour un court sprint et un saut fatal.

Sur un arbre, un petit logimec déplia ses élytres mimétiques qui se confondaient avec le tronc auquel il était accroché, il lança un bref message codé et s’envola. Vu de loin on aurait pu parfaitement le confondre avec un oiseau, ce qui était l’effet recherché. Il survola la femelle qui faisait mouvement à pas comptés et arrivé à une dizaine de mètres la foudroya d’un tir de neutralisateur à pleine charge. Sans un bruit l’oursidé s’effondra dans la neige. Le petit droïd vérifia son état vital et signala sa présence aux équipes de récupération. On viendrait la chercher un peu plus tard pour la relâcher dans une vallée inoccupée. Il se posa ensuite sur un tronc non loin, reprenant sa veille vigilante, en réseau avec ses semblables.

Pendant ce temps Gurvan et Sémirande étaient presque parvenu au terme de leur descente quand l’incident de Sémirande se produisit …

Ils étaient en vue du relais. Un drôle de bâtisse en forme de cône à plusieurs étages, construite de pierres massive et de troncs d’arbre cyclopéens. On aurait dit un tipi de pierre d’une trentaine de mètres de hauteur adossée à une immense cheminée qui en couvrait toute la hauteur. Un ouvrage construit dans un passé reculé par des géants disparus, laissé aux mains des hommes et des femmes qui aujourd’hui l’occupaient.

Sémirande se releva, jetant des regards assassins aux éventuels moqueurs qui fort heureusement n’étaient pas si nombreux que ça ou étaient déjà repartis.

Elle hésita : terminer à pieds ou reprendre cet instrument de mort en puissance ? Elle remonta prudemment sur le surf et arriva sans difficulté au pied du bâtiment.

Gurvan l’attendait, la casquette toujours à l’envers. Il y avait à l’extérieur un rack discret au numéro des chambres et quelques racks pour les invités. Ils passèrent les deux grandes portes en bois massif, bardé de cuivre verdi, sculpté de motifs votifs représentant des créatures insectoïdes inconnues.

Ils parvinrent dans le grand lobby, un vaste espace qui évoquait l’intérieur d’une cabane de trappeur de luxe, tout en bois poli, en tapis artisanaux et en fourrures. Un âtre où ronflait un feu d’enfer éclairait le vaste hall. Au dessus de leur tête plusieurs mezzanines circulaires desservaient les chambres. La technologie n’était pas absente, loin de là, mais bien dissimulée.

Un malachite au ventre rebondi, vêtu de l’uniforme de l’hôtel, un fidèle logimec concierge orné de ses clefs d’or emblématique au dessus de l’épaule, demanda s’il pouvait les aider … Un rendez-vous avec madame Hunt ? Oui, bien entendu. Hélas elle était toujours sur les pistes avec son compagnon. Mais bien sur, qu’ils pouvaient l’attendre : le bar était à leur disposition, et ils auraient aussi une très belle vue sur les pistes.

Le bar était cossu : de vastes fauteuils masseur couverts de fourrure, un bar semi-circulaire en bois laqué, des tissus ethniques artisanaux tendus aux murs venant de la moitié de la galaxie. La baie vitrée s’ouvrait largement sur le bas des pistes. Ils s’assirent dans les confortables fauteuils et un petit plateau logimec leur demanda ce qu’ils souhaitaient boire ou manger. Hélas la consommation était obligatoire et renouvelée toute les heures pour les non résident à l’hôtel. La carte ? Mais bien sur. La plus petite consommation, un verre d’eau minéral venant d’une source thermale située à 700 AL coutait 40 crédits.

Ils n’eurent heureusement pas longtemps à attendre.

Dévalant les pentes, à la poursuite d’un androïde vaguement humanoïde rouge, laqué, ils virent débouler le Lt. Cmd. Hunt suivit de loin par son compagnon, beaucoup plus prudent. L’androïde était un visiblement doté d’un logiciel expert, qui lui permettait de se déplacer avec une grâce et une habileté quasi surnaturelle.
Hunt était sur ses talons malgré tout, effleurant de la main la poudreuse lors d’un virage particulièrement limite. Leurs optiques leur permirent de faire un zoom. Les yeux de Hunt lançaient des éclairs, ses lèvres découvraient ses dents, son souffle était court et son visage rougit par l’effort … L’androïde gagna la course, mais de peu. Il fit un cercle serré pour s’arrêter en une gerbe de neige, imité une fraction de seconde plus tard par Hunt. Ils échangèrent quelques mots, le temps d’être rejoint par le compagnon de Hunt qui s’arrêta tranquillement à proximité. Le droïd instructeur se dirigea vers un nouveau client qui attendait en non loin.

Hunt les vit à ce moment là, elle n’était plus qu’à une vingtaine de mètres. Elle leur adressa un signe de la main, confia sa planche à son compagnon, se puis se dirigea vers l’hôtel. Deux minutes plus tard elle se laissait choir dans un fauteuil à leur coté. Elle était encore un peu essoufflée : Madame Chalmak, Monsieur Antillès. Ce coup là je croyais bien que j’arriverais à le battre … Demain je ferais une reconnaissance de la piste avant : je n’ai pas de topographie du secteur enregistrée moi. Elle commanda une grande bouteille d’eau fraiche et une décoction d’écorce de Kalto. Vous avez fait bon voyage ?

Edit : la saleté de correcteur orthographique m'a corrigé femelle en femme et j'avais pas vu.
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#25
[Con-ve-nan-ces]
"Oui, madame. Notre navire est aux chantiers Jarol’s fils & associés. Nous sommes à l'hôtel en attendant la fin des réparations, et notre commissaire s'occupe de nous trouver une nouvelle destination, avec les passagers et la cargaison qui vont avec. Et vous-mêmes, la Durandal est-elle rentrée sans autre incident ?"
Respecter les convenances. Attendre qu'elle demande ce que nous sommes venus faire. Elle but une gorgée de son café qui pour le coup méritait son appellation de "carte d'or".
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#26
Madame Hunt bue une gorgée de son infusion bleue.

Un bon chantier. Ils travaillent bien et vite généralement. La Durandal ? En cours de Réparation pour quelques semaines. J'en profite pour prendre mes arriérés de congés. Après on fera les essais opérationnels.

Son compagnon entra à ce moment là et commença à s'approcher ... Elle lui fit un signe négatif de le tête et il s'éloigna.

Vous avez sollicité un entretien. En quoi puis-je vous aider ?
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#27
[Franchement]
"Madame, je ne puis pas entrer dans les détails. Voici notre requête. Il est tout à fait possible que parviennent à vos services de renseignement une demande relative à la présence de notre navire dans le convoi. Il est même très probable que cette demande émane de hautes autorités officielles.
Il se trouve que nous sommes victimes d'une sorte de cabale liée aux évènements de Myrtil dont vous trouverez relation ici."
elle lui tendit un hologramme.
"Nous ne vous demandons pas de prendre un parti quelconque ou de dissimuler quoique ce soit. Simplement... si la réponse de vos service pouvait attendre que nous ayons décollé de Tortuga, cela nous rendrait vos obligés au-delà de tout.
Je tiens à bien vous préciser que cette demande est totalement indépendante d'évènements révolus, même récents."

Ca, c'était histoire de ne pas mélanger les torchons et les serviettes, à savoir bien dissocier les services rendus par le Méphisto de la requête présente.
"Nous sommes des gens honnêtes, contraints de fuir et bien décidés à revenir chez nous au plus vite, et de préférence en ayant l'honneur de bénéficier de nouveau de la protection de la flotte de sa Grâce le Marquis de Rabasca.
J'ai une autre requête, personnelle celle-là."
Elle ouvrit son sac et sortit un CV calligraphié, écrit sur papier vélin épais. "Mon CV anonyme. Pour le transmettre au commandant Gumaltasha. C'est histoire de savoir ce que je vaut parmi vous. Au cas où. J'aurai la réponse quand nous repasserons, dans quelques semaines."
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#28
Elle posa sa tasse et se pencha légèrement en avant l'écoutant avec attention. Elle fronça légèrement les sourcils.

Mon rapport officiel a déja été fait et déja transmis. Je ne serais pas partie en permission sans ça.

Elle récupéra la tablette et l'enveloppe. Elle s'enfonça profondément dans son siège et commença la lecture de la première après avoir rangé la seconde dans sa veste. Elle lisait vite, revint sur des passages. Elle avait un visage de joueur de pazak. Impénétrable. Au bout d'une dizaine de minutes elle éteignit la tablette et la lui tendit.

Elle prit son infusion à deux mains, elle était resté chaude grace à la tasse, souffla dessus et bue un gorgée.

Je pourrais contacter un ami de l'Etat Major pour voir s'il peut l'égarer momentanément et ... faire la même chose pour les autres renseignements vous concernant. Néanmoins il est trés possible que des espions des Palachev soient à notre bord.
Elle haussa les épaules : Les Palachev s'assurent ainsi que les mercenaires qu'ils engagent ne fomentent pas de coup d'Etat. Nous n'avons aucune prise sur les renseignements qu'ils peuvent transmettre.

Elle cilla, traversée par une pensée : Au fait lors de votre arrivée, vous avez bien déclaré une fausse identité au fonctionnaire des douanes ? Elle a du vous dire que vous étiez enregistré sous identité déclarée ?
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#29
[Très posée]
Un regard vers son commandant, et elle continua :
"Franchement, madame, nous avons donné nos vrais noms. D'ailleurs, de par notre vaisseau, il sera facile de remonter à Lucifer Transports et à nous." Elle ne dit pas que celui qui interrogerait l'A12S à ce sujet risquait d'avoir quelques difficultés à recevoir une réponse dans des délais décents ; si Le Viking faisait bien son boulot, ce dont elle ne doutait pas. "Je crains que de ce côté là, le lait ne soit renversé."
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#30
Elle soupira, se calant plus pronfondément dans son siège. Je ne suis pas experte juridique, je ne saurais vous dire ce que vous risquez de ce point de vue là.

Ce que je sais que l'Empire a un très gros service de renseignement ici. Il y a beaucoup de gibier de potence qui traîne ses guêtres dans le coin. Les familles maintiennent une politique concernant ceux-ci des plus équivoque. Ils extradent quand on leur en fait la demande, mais si la personne s'est déclarée sous une identité différente, elle a largement le temps de se sauver avant qu'on établisse officiellement sa vraie identité.


Elle ouvrit une main. Mais dans votre cas, vous vous êtes fermé cette opportunité.

Ce qui vous sauve c'est que quoiqu'il arrive Tortuga ne vous extradera pas sauf si vous êtes l'objet d'une condamnation définitive. Ce qui, à ce que vous m'avez montré, ne semble pas le cas.

Je ferais ce que vous m'avez demandée, mais je vous conseille de ne pas vous attarder trop dans le coin.

Vous restez avec moi pour dîner ? Le tube ne va pas tarder à s'occulter et c'est assez beau depuis le restaurant panoramique. Je vous invite : les primes de combat ont été conséquentes. La prime du sang comme nous l'appelons.
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