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Le roncier
Sémirande Wrote:[Nécessité fait loi]
Madame ! Mademoiselle Chalmak lui fit signe qu'elle voulait s'entretenir avec elle en privé. Elle fit descendre sa plate-forme près du convoi et, si l'autre l'accepte évidemment, l'entraîna un peu plus loin. C'est à voix basse qu'elle lui demanda : "Nous en manquons terriblement" elle ouvrit la main et montra un des GF5-V-5. "Il y en a plein les chasseurs incarcérés. J'avais pensé, avec votre permission..."

Elle fit signe à un sergent de continuer sans elle et s'éloigna de quelques pas. Oui Madame Chalmak ?
Elle écouta avec attention la tête légèrement penchée.

Vous êtes certaine de vouloir faire ça ? C'est moche là bas : ils étaient une trentaine et nous avons aussi perdu quelques hommes. Les corps sont encore là bas.

Elle l'observa avec attention.

Non. Vous n'avez pas besoin de ça.

Ce que je vous propose c'est de commencer par mettre en place ceux que vous avez sous la main. Ensuite, dans la mesure ou nous aurons nettoyé le hangar vous pourrez procéder. Et ... il faudra que vous trouviez un moment pour vous reposer.
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[Têtue]
"Madame, bien Madame. Mais, je vous en prie, Madame, j'installe ceux-là, et laissez-moi au moins aller finir ma dernière connexion." elle lui expliqua pourquoi elle n'avait pas fini son dernier branchement "Il pourrait y avoir un accident. D'ailleurs il faut que je vous dise aussi..." Rapidement, elle lui expliqua tout. Ses soupçons sur la présence d'une "taupe" à bord de la Durandal, mais plus probablement du Méphisto, le fait qu'elle pensait que le diplomate pourrait bien être victime d'une tentative d'enlèvement ou, pire de meurtre, la présence d'un émetteur clandestinsur l'un ou l'autre des navires ou les deux, ses propres doutes quand à ses propres télécommunications de cyborg et le fait qu'elle n'ait activé ses émetteurs qu'en cas de besoin extrême. "Voilà, Madame. Nous sommes peut-être la cause de vos malheurs. Dès que la tempête s'est calmée "là haut", ils nous sont tombés dessus. Cela dit, il faudra aussi enquêter sur vos mines : elles n'ont guère été efficaces contre la Cædite eos. Vous aurez du boulot."

Elle attendit sa réaction, incertaine.
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Gurvan eût un regard désabusé sur la partie de la cargaison qui avait été avariée par le liquide de refroidissement des climatiseurs. Les assurances prendraient en charge le remboursement du manque à gagner au jeune marchand malachite de Viala. C'était un cas de force majeure. Il entreprit de rassembler les emballages de prothèses éparpillés.

Puis il s'approcha des hibernateurs, et demanda à Lucy de contrôler toute la partie technique, y compris les rails d'éjection sur lesquels l'un des mécanos et l'enseigne Detlef avaient travaillé avant le départ du convoi. Pour sa part, il vérifia les moniteurs médicaux un à un.

Il continua ensuite sa tournée par les deux hangars abritant les bulles et son bel oiseau. Sur le chemin, il connecta son plot vertébral à son persoc, et envoya quelques messages encryptés à l'aide du protocole de sécurité corsaire :

"Bacchus de Méphisto. Nous avons trop de travail pour la remise en état de notre aménagement intérieur, impossible d'envoyer quelqu'un sur l'épave. Terminé"

"Payüs de Méphisto. Merci pour votre offre. J'aurai un diagnostic complet dans une demie-heure, je vous recontacte à ce moment. Terminé"

"Jim Hawkins de Méphisto. Jonction autorisée par le sas du pont équipage pour transbordement du prisonnier et du medtech. Terminé"
"Par notre sainte patronne Rosalia, je jure d'assurer à travers toute la Galaxie la libre circulation des Etres, leur sécurité et leur confort et de les amener à bon astroport fût-ce au péril de mon vaisseau ou de ma vie."
Serment Navyborg
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Khaadaric alla faire une tour dans l'infirmerie. Le lieu était déjà bondé : deux blessés graves, un infirmier, lui même ... ça n'allait pas être simple de faire un examen complet dans ces conditions. Il finit par trouver une solution : la civière. Ses senseurs étaient presque aussi bons que ceux de l'infirmerie et il était possible de la relier à l'ordinateur de cette dernière.

... il commença à programmer l'ordinateur médical pour un scan spécifique des implants quand la voix railleuse et traînante d'Epstar l'interpella : Un "check up complet de votre santé physique et moral" c'est ça ? Mon oeil ! L'ordinateur ne l'en empêcha cependant pas et se contenta par la suite de ricaner discrètement de temps à autres.

Il commença à recevoir dans une cabine équipage vide chacun des passagers. Ca allait lui prendre au moins deux heures, d'autant que certains montraient beaucoup de réticence ... après en avoir reçu trois il devint évident que les passagers des agripinnes étaient pour la plupart d'entre eux cybernétisés : généralement ce que l'on trouvait sur des cadres supérieurs, des enregistreurs, des puces mémorielles, des plots neuraux, des modifications cosmétiques, mais aussi des micro communicateurs hyper-ondes pour certains d'entre eux.
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Je reste de marbre face aux remarques des passagers...
je me paie juste le luxe de remettre à sa place un jeune qui se permet de trouver la procédure scandaleuse....
hé man, regarde bien mon blase, je me suis pas fais rayer le cuir pour le plaisir, sans ça tu serais une marchandise vendue, ok ? pose toi tranquillement sur la civière, ça sera pas long, ni douloureux. Epstar chéri, lance la procédure s'il te plait.
Cependant, j'analyse les mouvements et le visage de chaque personne que j'analyse, j'essaie de voir si une personne essaie de maquiller une démarche, un défaut, une émotion. Les prothèses visuelles me permettent de zoomer sur certains détails...
un iris qui se dilate lors du début du test, un semblant de transpiration, un geste révélateur comme se frotter le nez, les oreilles, le menton..
Faut pas pousser mémé dans les ordis !!! geek man
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Hunt l'écouta, écouta ses soupçons, ses hypothèses et arriva visiblement à une décision :

Terminez de poser votre relais et passez la main.

Ce que je vous propose ?

Prenez un peu de repos, vous et votre collègue puis menez l'enquête. Je vais avertir le commandant et je ne crois pas qu'il aura d'objection. Tant que ça ne porte que sur le comment et le pourquoi de cet abordage.

Normalement nous aurions confié ça à notre prévôt, mais j'ai cru comprendre que vous aviez trouvé son corps. Il était porté manquant depuis que nous avons embrassé un astéroïde. Je n'ai pas le temps actuellement de m'en occuper.

Le job vous intéresse votre collègue et vous ? Si oui il est à vous. Et je suis d'accord avec vous : ils ont soigneusement évité les champs de mine : impossible d'un point de vue statistique.

Je vous laisse faire. Si quelqu'un vous fait des difficultés, rendez-moi compte. La tempête est en train de se calmer : d'ici deux heures un navire atelier va nous assister; on pourra alors souffler et aviser. Pour l'instant l'enquête est à vous.
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[quote="khaadaric"] Epstar chéri, lance la procédure s'il te plait.[quote]

Rhooooo : toi tu sais parler aux hommes, mon gros rodoudou ! :lol: Lui répondit Esptar

... Les passagers étaient assez tendu pour la plupart, choqués même, ce qui rendait toute tentative de détection psychologique compliquée. Il continua ses tests.
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{Un peu surprise, mais n'en laissant rien paraître]
"Madame, bien Madame. J'aurai besoin des codes d'accès les plus hauts placés possible, du plan de votre navire, de l'accès aux logs pour voir si tous les dysfonctionnements ont bien eu la collision pour cause, les positions relatives des navires aussi loin que nous les ayons, le timing du microsaut de la Cædite eos après votre tir etc. Je voudrais un couteau de commando aussi. Modèle féminin, vibreur, petite taille. Me voir attribuer celui de l'un de vos morts, loin de susciter le dégoût en moi, m'emplira d'honneur et de respect, Madame."
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Décision rapide : Monsieur Edelman, s’il vous plait ? Madame Chalmak ? Levez la main droite et répétez après moi : Moi, … elle attendit, jure de faire respecter le code militaire de la Flotte Royale du Cygne, d’agir dans le stricte mandat qui m’a été confié à savoir prévôt adjoint pour une durée limité de 12 heures standards, de n’enquêter que sur les causes directes et indirectes ayant conduit à l’abordage par des forces ennemies du navire Durandale et Méphisto, de ne procéder à des arrestations ou des interrogatoires qu’ayant un rapport avec l’affaire qui m’a été confié, de ne rendre compte du résultat qu’au lieutenant commandeur Hunt ou au commandant Gumaltasha. Je le jure ! les dieux aient pitié de nos âmes.



Pour le couteau, nos commandos, garçons et filles, ont en dotation ce modèle …
elle attrapa dans son dos un vibrolame à deux tranchants : une baïonnette de combat de 18 cm dont le manche est un karatapoigne. Sinon ils y en a des fois qui sont équipés de lame ,de dagues de botte, de couteau de lancer perso. Je verrais ce que je peux vous trouver.
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Gurvan passa une quinzaine de minutes dans la cale. Avec l’aide de Lucy il coupa l’arrivée du tuyau de liquide de refroidissement, purgea ce qui restait dans la cube de recyclage adaptée et fit le tri des œufs contaminés et ceux qui ne l’étaient pas. La moitié était foutue : la coquille des œufs était poreuse. Il les évacua à part. Il faudrait avertir les assurances et trouver à Tortuga une entreprise spécialisée dans la destruction de ces résidus organiques souillée …

Il vérifia rapidement les rails et les hibernateurs : tout allait bien de ce coté là. Une vue tridi des hangars le rassura : son précieux oiseau avait bougé de quelques centimètres, mais le caisson ne semblait pas touché

Il était en train d’empiler les caissons quand il entendit le Jim Hawkins :

Méphisto de Jim Hawkins : nous nous sommes amarré. Vous venez prendre vos colis ?
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