Bilbo - 22 Kepler 1505 TUP

[Bruhuk]

Regardant Théo je haussai les épaules
>
Je me mis à arpenter la salle des cartes.....
Puis donnant un coup de coude à Théo

[MdJ]

Dji les attendait à table il se leva quand Zelda rentra et inclina imperceptiblement le buste.

Il se rassit et se servit, mangeant de bon cœur, écoutant distraitement la conversation ... il leva la tête aux question des uns et des autres et répondit brièvement à chacun.

Avez-vous reçu des nouvelles de monsieur Spoutkin et de notre "invité" ?

Hum ... notre invité a fait un arrêt cardiaque pendant la nuit. Il leva une main ... nous l'avons récupéré, mais nous n'avons pas encore procédé au début de l'interrogatoire. Il n'était pas en état ...

Il s'essuya les lèvres avant de boire et de reprendre :

Il semble que son organisme nécessite une dose régulière d'un inhibiteur chimique inconnu ... il fit un petit geste circulaire des doigts. Sinon, il meurt d'empoisonnement. Des implants au niveau de ses fibres musculaires. Un truc bizarre. Nous le maintenons en vie artificiellement.

Mais nous ne pensons pas que cela puisse durer plus de 24 heures.

Dés que nous serons arrivés nous nous rendrons au lieu de détention afin de ne pas perdre de temps.

"Avez-vous eu des informations sur la chose que nous avons signalée avant l'aube ?"

Il haussa les épaules : nous avions un missile à tête plasma prêt à être lancer mais ... visiblement le moteur a eu un petit soucis technique. Je crois que la station a envoyé des chasseurs, mais leurs communications sont cryptées. pas de retour de ce coté là.

[Zelda Zonk]

Il se servit un verre de vin, en proposa à la cantonade, et se mit à manger.

Zelda se pencha et empoigna la cruche de vin de la main de Théo pour s'en servir un verre : La vinasse s'appelle revient...

Quand Jim entra le visage couvert de pâte blanchâtre, elle le fixa d'un air amusé... Oh Jim ! T'as pas vu ton pif ! Quand tu te mouches t'as pas l'impression de serrer la main à un pote ? Puis elle éclata joyeusement de rire... Comme s'était bon de lâcher la pression... Le diner se poursuivit, dans une ambiance bonne enfant.

Lorsque Dji rapporta les nouvelles des récents évènements, Zelda redevint calme et réfléchie.
Ils n’y vont pas avec le dos de la cuillère... Nous avons affaire à une organisation fanatique... Ce qui est terrifiant avec les fanatiques c’est qu’ils trouvent toujours la force de mordre, surtout quand on les croient battu... Ils cultivent l'art mystique de convertir la défaites, en triomphe... Je déteste les fanatiques... Mais à la fois ils me fascinent, car ils sont habités par une vision...

Zelda marqua un silence... Je doute que nous arrivions à lui soutirer la moindre information !

Puis elle se figea étrangement... Le regard perdu dans le vague, les yeux grands ouverts... Elle aussi avait une vision ! Soudainement, elle se leva, se précipita hors de la salle des cartes... Elle cavala, bouscula les matelots et les rares gradés qu’elle croisait... Elle parvint dans ses quartiers… Près de son hamac...La besace était suspendu à un crochet... Elle l'ouvrit et en fouilla le contenu fébrilement... Là, au fond... un paquet de nuka-gum entamé...

Lorsqu'elle revint, haletante, dans la salle des cartes, ses compagnons étaient encore sous le coup de la stupéfaction... Poussez les machines, j'ai peut-être la solution !

Puis elle raconta comment elle avait fouillé le corps de l'informaticien empalé sur l'essieu du vapocar rouge...

[MdJ]

Son paquet de gomme à mâcher en poche Zelda essaya de faire pousser les machines. Après avoir écouté sa demande le commandant ordonna de changer d’altitude de pousser les moteurs. Ils entrèrent dans un flux un peu plus rapide, mais plus agité aussi.

Le reste du trajet se fit dans des conditions de confort limite, les obligeant à garder une main sur les mains courantes lors de leurs déplacements, alors que le dirigeable faisait de brusques embardées quand il était pris dans un vent contraire.
Enfin cela se calma, ils survolaient la mer.

Au loin la silhouette d’un navire à vapeur se détacha de l’horizon, son panache de fumée montant dans le ciel lumineux.
C’était leur objectif … le navire se coordonnant à l’aide de la radio avec le dirigeable se mit face au vent afin de permettre au ballon de s’immobiliser au dessus de son pont arrière. Des lignes furent lancées, et une échelle de corde fut mise en place.

On les fit descendre un à un, assurés par une corde. Fort heureusement la mer était calme et cela ne fut pas trop acrobatique.

On les mena rapidement dans les entrailles du navire de guerre, ce qui leur permit de rejoindre Spoutkin, monsieur Hicks, et l’haecar qui se faisait appeler Kiu. Ils eurent droit à une présentation succincte des installations.

La suite est là (à vous)