2013-10-06, 09:56 AM
[Poule !]
Monsieur Antillès activa ses prothèses visuelles d'une pensée, tandis que la première vague de planêles fondait sur Temuera. Il se concentra, essayant de viser la tête aplatie et pointue de la première créature qui passa dans son champ de vision. Le carreau fusa, manqua sa cible. A ses côtés, Eron et Djal n'eurent pas plus de succès, mais les écarts que firent les planêles pour esquiver leurs tirs les éloignèrent de l'enveloppe du dirigeable. Leur riposte à la deuxième vague d'assaut ne fut guère plus victorieuse, et si l'un des membres du groupe de défense posté à proximité d'eux n'avait pas fait mouche et repoussé l'attaque de l'une des créatures qu'ils avaient manqué, celle-ci aurait sans doute entamé la peau de toile élastique de l'aérostat avec l'un de ses ailerons tranchants.
Ser Kiikti les rejoignit tandis qu'une troisième vague piquait vers Temuera. Ses sens amplifiés par ses antennes PSI, sa vigilance et ses réflexes multipliés par les molécules complexes du laopa répandues dans sa circulation sanguine activée par sa course, l'hatani tira coup sur coup deux traits, manquant une planêle mais la forçant à une feinte qui la mit dans le ligne de mire de messieurs Gorda et Antillès. Ce dernier se rendit alors compte que les carreaux servant de munitions à leurs arbalètes pneumatiques étaient bien plus létaux qu'ils ne paraissaient au premier abord, car au travers de ses optiques artificielles, il distingua clairement les pointes se désagréger au contact de la cible et projeter des fragments de métal autour du point d'impact. Le trait de Djal déchira une aile de la créature, et celui de Gurvan vaporisa une partie de son flanc dans un nuage de lambeaux organiques et de fluides vitaux d'une curieuse teinte orangée. La planêle se retourna sur le dos et se mit à tomber vers la couche nuageuse en contrebas.
Seul Eron fit mouche à l'assaut suivant, repoussant la planêle qui menaçait la section de l'enveloppe défendue par leur petit groupe. Virik continua à tirer deux carreaux à quelques secondes d'intervalle, un premier au jugé et le second plus précis. Sa technique porta ses fruits au cinquième assaut. Son premier trait atteignit une planêle sur son flanc, et elle eut le mauvais réflexe de présenter son museau au second tir. Sa tête déchiquetée, la planêle continua sur son élan et plongea comme une pierre vers les volutes de gaz qui moutonnaient plusieurs kilomètres sous les dirigeables.
Ils scrutèrent les alentours : les silhouettes de plusieurs dizaines d'autres créatures, blessées à des degrés divers par les tirs des défenseurs, se découpaient en silhouettes sombres sur le plancher de nuages, qui piquant vers le Fond, leurs lambeaux d'ailes repliés autour du corps, qui tournoyant lentement comme des feuilles mortes, qui voletant péniblement pour essayer de retrouver le niveau de vol du reste du troupeau. Les carreaux continuaient à fuser, mais les vagues d'assaut s'espaçaient maintenant. Bientôt, la harde de planêles cessa de voler en cercles au-dessus des dirigeables et reprit sa trajectoire d'origine : leurs cerveaux rudimentaires avaient temporairement assimilé que ces proies sur lesquels elles avaient fondu étaient trop dangereuses et qu'il valait mieux continuer leur migration. Elles piqueraient d'instinct sur la prochaine rencontre qu'elles feraient, qu'il s'agisse d'un vrai zeplin ou d'une autre cité-dirigeable. Leur mémoire n'allait pas aussi loin...
Ils observèrent avec intérêt plusieurs défenseurs pointer leurs harpons-seringue sur les plus petits individus voletant encore autour de l'aérostat, probablement des jeunes, tirer puis attendre que leurs mouvements ralentissent avant de se jeter dans le vide en trainant derrière eux de grands filets à larges mailles en plus de leur ligne de vie. Certains manquaient leurs cibles et entamaient un mouvement de balancier, suspendus au bout de leurs câbles de sécurité sous la masse de la cité-dirigeable. Ceux qui réussissaient à atterrir sur le dos des créatures affaiblies par les harpons entreprenaient de littéralement les saucissonner dans leurs filets, avant de ferrer leur broche à ressort sur l'aileron caudal de la créature, qui stoppait alors tout mouvement, maintenue dans une état "d'immobilité tonique" par l'outil. Elles étaient ensuite treuillées vers la cité-dirigeable.
[hrp]Je n'ai pas reçu les jets de dés de Djal alors je les ai fait moi-même...[/hrp]
Monsieur Antillès activa ses prothèses visuelles d'une pensée, tandis que la première vague de planêles fondait sur Temuera. Il se concentra, essayant de viser la tête aplatie et pointue de la première créature qui passa dans son champ de vision. Le carreau fusa, manqua sa cible. A ses côtés, Eron et Djal n'eurent pas plus de succès, mais les écarts que firent les planêles pour esquiver leurs tirs les éloignèrent de l'enveloppe du dirigeable. Leur riposte à la deuxième vague d'assaut ne fut guère plus victorieuse, et si l'un des membres du groupe de défense posté à proximité d'eux n'avait pas fait mouche et repoussé l'attaque de l'une des créatures qu'ils avaient manqué, celle-ci aurait sans doute entamé la peau de toile élastique de l'aérostat avec l'un de ses ailerons tranchants.
Ser Kiikti les rejoignit tandis qu'une troisième vague piquait vers Temuera. Ses sens amplifiés par ses antennes PSI, sa vigilance et ses réflexes multipliés par les molécules complexes du laopa répandues dans sa circulation sanguine activée par sa course, l'hatani tira coup sur coup deux traits, manquant une planêle mais la forçant à une feinte qui la mit dans le ligne de mire de messieurs Gorda et Antillès. Ce dernier se rendit alors compte que les carreaux servant de munitions à leurs arbalètes pneumatiques étaient bien plus létaux qu'ils ne paraissaient au premier abord, car au travers de ses optiques artificielles, il distingua clairement les pointes se désagréger au contact de la cible et projeter des fragments de métal autour du point d'impact. Le trait de Djal déchira une aile de la créature, et celui de Gurvan vaporisa une partie de son flanc dans un nuage de lambeaux organiques et de fluides vitaux d'une curieuse teinte orangée. La planêle se retourna sur le dos et se mit à tomber vers la couche nuageuse en contrebas.
Seul Eron fit mouche à l'assaut suivant, repoussant la planêle qui menaçait la section de l'enveloppe défendue par leur petit groupe. Virik continua à tirer deux carreaux à quelques secondes d'intervalle, un premier au jugé et le second plus précis. Sa technique porta ses fruits au cinquième assaut. Son premier trait atteignit une planêle sur son flanc, et elle eut le mauvais réflexe de présenter son museau au second tir. Sa tête déchiquetée, la planêle continua sur son élan et plongea comme une pierre vers les volutes de gaz qui moutonnaient plusieurs kilomètres sous les dirigeables.
Ils scrutèrent les alentours : les silhouettes de plusieurs dizaines d'autres créatures, blessées à des degrés divers par les tirs des défenseurs, se découpaient en silhouettes sombres sur le plancher de nuages, qui piquant vers le Fond, leurs lambeaux d'ailes repliés autour du corps, qui tournoyant lentement comme des feuilles mortes, qui voletant péniblement pour essayer de retrouver le niveau de vol du reste du troupeau. Les carreaux continuaient à fuser, mais les vagues d'assaut s'espaçaient maintenant. Bientôt, la harde de planêles cessa de voler en cercles au-dessus des dirigeables et reprit sa trajectoire d'origine : leurs cerveaux rudimentaires avaient temporairement assimilé que ces proies sur lesquels elles avaient fondu étaient trop dangereuses et qu'il valait mieux continuer leur migration. Elles piqueraient d'instinct sur la prochaine rencontre qu'elles feraient, qu'il s'agisse d'un vrai zeplin ou d'une autre cité-dirigeable. Leur mémoire n'allait pas aussi loin...
Ils observèrent avec intérêt plusieurs défenseurs pointer leurs harpons-seringue sur les plus petits individus voletant encore autour de l'aérostat, probablement des jeunes, tirer puis attendre que leurs mouvements ralentissent avant de se jeter dans le vide en trainant derrière eux de grands filets à larges mailles en plus de leur ligne de vie. Certains manquaient leurs cibles et entamaient un mouvement de balancier, suspendus au bout de leurs câbles de sécurité sous la masse de la cité-dirigeable. Ceux qui réussissaient à atterrir sur le dos des créatures affaiblies par les harpons entreprenaient de littéralement les saucissonner dans leurs filets, avant de ferrer leur broche à ressort sur l'aileron caudal de la créature, qui stoppait alors tout mouvement, maintenue dans une état "d'immobilité tonique" par l'outil. Elles étaient ensuite treuillées vers la cité-dirigeable.
[hrp]Je n'ai pas reçu les jets de dés de Djal alors je les ai fait moi-même...[/hrp]
"Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie."
(Troisième Loi de l'Architecte Clarke)
(Troisième Loi de l'Architecte Clarke)