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Pendant que l'on fait les valises
#21
Djal Gorda Wrote:oO(Saloperie, j'vais passer une heure à tout décoller…)
"Dépêche-toi, je ne tiens pas à me fader le bellâtre... eh, mais qu'est-ce qui t'es arrivé ? Attends."
Pendant que les douanes et la sécurité vérifiaient les bagages, Sémirande fouilla dans son sac et en sortit une toute petite carte en plastique. "C'est un scan cosmétique, ne t'inquiètes pas." Elle eut rapidement le résultat "Eh, dis donc, la prochaine fois que tu achètes des confiseries, ne prends pas Les bonnes sucreries de tante Agrippa. Le diluant est à vendre à 50 crédits le flacon ; autrement il faut attendre au moins d...."
Et c'est à ce moment que survint la tragédie.

Ploooop !

Celle-là était rose fadasse et vert moche. Elle péta entre les deux Etres, tartinant derechef Djal, ainsi que le scanner, la main, l'avant bras, la frimousse et les cheveux de la si élégante Navyborg.

Elle resta un instant interdite, puis sans un mot attrapa ses sacs, tourna les talons et se dirigea prestement vers la coupée, contactant mentalement un des trois instituts de beauté du Nyarlapompète pour un rendez-vous très très urgent...

Edit : correction 2/3 fautes
#22
Virik vit que le Jarood et monsieur Gurvan étaient fort occupé. Ils se dirigeaient tout en devisant en direction du bar tenu par une hôtesse de la trans-édénienne.

Sémirande et Djal s’était précipité en direction de l’embarquement tout en se couvrant réciproquement de gomme collante. Etrange coutume qui lui fit plisser du nez : ça devait horriblement adhérer aux poils et dénotait d’une hygiène suspecte. Il déclinerait ce rituel si jamais ils venaient à le lui proposer. Etait-cela que les humains appelaient « vivre à la colle » ?

Chacun semblant s’ignorer il ramassa les reliefs de son repas et les porta au recycleur.

Puis, son sac sur l’épaule il se dirigea d’un pas dansant en direction de l’embarquement. Il aurait ainsi le temps de prendre possession de sa cabine et faire le tour du bord. Il observa avec un intérêt tout professionnel les formalités de sécurité alors que les agents vérifiaient une fois de plus son identité et qu’il ne transportait pas de biens illégaux.
#23
Djal et Sémirande s'éloignaient ensemble jusqu'à ce que la bulle fatale fit fuir Sémirande.

Khrys ne put s'empêcher d'esquisser un léger rire, puis se maîtrisa. La situation était burlesque, mais il ne fallait pas vexer les victimes.

Bon, j'imagine que je vais vous laisser à vos retrouvailles. J'ai aussi un vaisseau à prendre. A moins que vous n'ayez besoin de mes services?
Tout à un prix, même les hommes ont le leur.
#24
Penaud, Djal se dirigea vers la porte d'embarquement et envoya son Spacegum dans une poubelle incinératrice... Il vida également ses poches...

"Sémi, la facture est pour moi !"
"J’adorerais changer le monde, mais il ne veut pas me fournir son code source..."
#25
Gurvan et Jarood s'accoudèrent au comptoir du bar, accompagnés de Manchu.

"Une bière blanche, s'il vous plait" demanda-t-il à la serveuse-robot.

Se tournant vers ses compagnons :

"Qu'est-ce que tu prends, Jarood ? Et toi, Manchu ?"

Il avala une gorgée de bière, regardant en direction de Khrys qui s'éloignait, Virik qui avait atteint les portiques de sécurité. Il avait perdu de vue Sémirande et Djal, sans doute déjà sur l'un des trottoirs roulants qui menaient aux sas de coupée du Nyarlapompète.

"Bah, je te les présenterai plus tard. Alors, raconte ! Qu'est-ce que tu est devenu depuis tout ce temps ?"
"Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie."
(Troisième Loi de l'Architecte Clarke)
#26
Khrys fit un petit salut de la main à destination de Gurvan et de son camarade VIP.

A moitié amusé, et à moitié perplexe, il se demanda sur les trottoirs roulants menant à l'astroport s'il allait voir cette personnalité à bord d'un vaisseau de la compagnie.

L'astroport était gigantesque, et sans logimec, impossible de s'y retrouver... Heureusement, les services de l'astroport en mettaient toujours à disposition gratuitement. Ceux-ci étaient appréciés, et il était rare qu'ils soient dégradés par les vauriens de passage. Au pire un blague d'étudiants, mais rien de jamais méchant.

Il présenta sa réservation pour un billet payé par l'Empire pour la destination de son choix. Il réserva un aller-simple pour Tréfolia.
Il avait tellement à faire, et le temps allait passer si vite. Il consulta les horaires de départ, puis regarda aussi les partances pour Vonda. Ces camarades auraient sûrement à attendre quelques heures pendant lesquels il pourrait leur faire un "au revoir" plus cordial.
Tout à un prix, même les hommes ont le leur.
#27
Virik en avait fini avec les formalités de police. Il prit un des tubes de monté mobile qui avaient été positionnés autour du classe V. Ce n’était pas encore le grand afflux de passagers, qui faisaient encore du shopping dans l’astroport ou profitaient de leur escale pour faire une sortie en ville où pour une destination touristique proche. Il se força à garder les oreilles droites et à refouler un grondement d’inquiétude alors qu’il s’élevait dans le vide en direction du chapeau du champignon … Il n’avait jamais réussi à s’habituer à l’anti gravité, mais de longues heures de formation de pilotage avaient fini par lui éviter les moments d’angoisse qui marquaient le moment ou comme par magie ses pieds quittaient le sol.

pour détourner son malaise il se força à observer les tubes dédiés au chargement des bagages qui transportaient les effets hétéroclites des passagers montant à bord. Malles, cages, valises, véhicule antigrav, hélimob, sac … tout cela serait stocké dans les parties aveugles du grand navire. C’était un navire certes à la ligne pataude et à la forme improbable, mais fonctionnel : la corole du champignon permettait de maximiser le nombre de cabines offrant une vue réelle sur l’espace.

Un détail hautement prisé par les passagers lors de la navigation en espace newtonnien.

Il se présenta sur la passerelle d’embarquement où des hôtesses aux couleurs de la trans-galactique, tailleur bleu et bibi argenté accueillaient les arrivants. Il attendit à quelques pas que l’hôtesse malachique qui se trouvaient devant lui en termine avec le couple d’humain … Le tailleur dans son cas avait fait place à une salopette azur.

… monsieur et madame Cabrero ? La transgalactique-edenienne est fière de vous accueillir à bord pour votre voyage de noce. Nous vous avons réservé la suite nuptiale numéro XII. Notre compagnie est heureuse de vous offrir une bouteille de champagne Lavyl Ajouaze. Elle leur tendit une aiguille de données. Vous trouverez dans cette aiguille un plan du bord et vos réservations pour le concert de la diva Plavalaguna de ce soir. Le logimec Gopher va maintenant vous accompagner à votre cabine et restera à votre disposition pendant tout le voyage. Bras dessus, bras dessous, les amoureux suivirent le petit logimec céruléen et chrome qui tout en leur faisant la conversation les guida en direction de leur cabine.

La malachite tourna ensuite ses yeux globuleux en direction de Virik … Monsieur Kiikti ? La transgalactique-edenienne est fière de vous accueillir à bord. Nous vous avons réservé ….

Quelques minutes plus tard Virik pénétra à l’intérieur de sa cabine. Il renvoya le logimec qui entra dans le logement ad-hoc a proximité de la porte, attendant qu’on ait besoin de lui. La cabine était vaste, immaculée pour l’heure et une vaste verrière permettait d’embrasser d’un seul regard le paysage urbain que la lueur du soleil arasant nimbait de couleurs chaudes.

Il fit le tour de la cabine, ouvrant les penderies, vérifiant méticuleusement les coins et recoins.

… rien de suspect.

Il trouva le contrôle environnemental et programma un environnement accueillant. Il augmenta la gravité à 1.1, demanda du sable chaud au sol, une lumière rouge rappelant celui de son soleil natal, une température de 28° et une pression atmosphérique légèrement augmentée … enfin il demanda une coloration des murs et des meubles de la couleur pastel qui lui rappelait les palais de son enfance. Il observa un instant le résultat et secoua la tête. °oO(Ce qui est passé est passé vairon, ne te retourne pas, tu ne peux rien changer, tu ne traverseras pas deux fois la même rivière.) Il effaça sa demande et programma une couleur neutre aléatoire.

La chambre était accueillante, il résista à l’envie de s’allonger sur la couche pour méditer puis dormir. Il devait encore faire le tour du bord. Il mit son sac en bandoulière et sortit dans la coursive.

Le logimec « Issac » le suivait en silence après avoir vainement tenté de lui faire faire un crochet vers le « bar des étoiles » ou plus de sept millions de cocktails de la galaxie connue pourraient lui être servis (tous en même temps ?) … Il fit un grand tour du bord, se familiarisant avec l’agencement des lieux, les salles, les accès aux parties techniques … avec un peu de chance il croiserait chemin faisant ses compagnons de voyage.
#28
Djal Gorda Wrote:"Sémi, la facture est pour moi !"
[Magnanime ? Magnanime !]
Sémirande fit un vague geste de la main qui signifiait tout à la fois "Ce n'est pas grave", "Ca peut arriver" et "N'en parlons plus". Elle monta donc à bord, et arriva devant les fameuses hôtesses.

[Un peu pareil sauf que...]
Pas de chance. C'était une superbe représentante de la gent féminine humaine qui l'accueillit, et bien que sa réaction fut irréprochable, il y eût un pétillement de malice dans ses yeux. Il faut dire que...
"Madame Chalmak ? La transgalactique-edenienne est... Mon dieu, mais que vous est-il arrivé ? Ah, je vois que vous avez demandé un rendez-vous urgent à un de nos Techno bien-être. Confiez-nous votre bagage, le logimec Rhodes ici présent va vous mener au Hammam de Météorion."

Sémirande, qui - on ne se refait pas - aurait bien fait un brin de causette à la belle blondinette si cette dernière ne s'était visiblement retenue d'éclater de rire, répondit platement :
"Oh, ça va... Oui, c'est plutôt drôle. Cela dit, je n'ai pas besoin de logimec, étant un cyborg intégral quoique cabossé. Pouvez-vous charger le plan de votre barcasse sur ma mémoire sociale.... Merci."

Elle accepta cependant l'offre de la damoiselle de la débarrasser de son sac et se mit en route, toujours voletante comme un ectoplasme. L'hôtesse n'avait pipé mot quand au refus du logimec non plus que sur le terme "barcasse". Ce n'est que bien plus tard que ses copines et elle firent des gorges chaudes (et hilares) de cette nénette qui se présentait en si fière tenue à la coupée d'un navire de luxe... Et sa façon de marcher :-) !

[Hammam de Météorion]
Il était difficile de faire de l'original, ou plutôt non. Reprenons. Il était facile de faire de l'original, mais que cet "original" soit réussi était une autre paire de manches. C'est pour quoi les architectes d'intérieure de l'Edénienne - à qui personne n'apprendrait à équiper un navire - avaient pris le contrepied de cette démarche : ce lieu était résolument classique. C'était une vaste pièce, sans cloison aucune mais divisée en zones adaptées aux différentes races des clientes présentes. C'était subtil, et devait nécessiter une sacrée machinerie. Il était possible que deux amies de rencontre, l'une respirant du fluor et l'autre un cocktail d'ozone et d'azote, l'une vivant dans une lumière tamisée et l'autre sous le feu de l'ultraviolet, l'une hurlant dans les graves l'autre murmurant en ultrasons ; se fassent masser côte à côte sans que les environnements n'interfèrent.
En l'occurence, le nombre de clientes du Hammam s'éleva à une quand Sémirande y entra. Les autres passagères ne désiraient certainement pas rater le décollage, ou bien s'installaient pour la traversée.
Sémirande ent un léger recul comme un homme d'age mur s'approcha d'elle, et s'inclina. C'était un "petit chauve" dont le visage était un masque à l'expression bonhomme, attitude dont il ne se défit pas durant toute la séance. Elle s'aperçut qu'elle avait négligé de spécifier ses préférences quand à l'esthéticienne, qui fut donc en l'occurence un esthéticien. Ainsi Sémirande dut-elle accepter de se faire toucher par un mâle :-(.
Elle n'eut pas à le regretter.
Ils étaient seuls dans le salon alors qu'il vaporisait sur la jeune cyborg un aérosol au doux parfum de jasmin, un produit visiblement conçu pour les créatures de son espèce, et qui la détendit tout en commençant à diluer le répugnant caoutchouc. Manuellement, l'homme enroula avec habileté la répugnante gomme autour d'une sorte de bâtonnet qui la réduisait en une fine croute évoquant une crêpe trop cuite.
"Fou poufez fous téshapiller, maintenant" ce qu'elle fit. Ses vêtements tombèrent, et elle hésita quand au harnais antigrav, mais l'homme eut une mimique encourageante. De fait, un champ suspenseur prit le relais de son moyen de déplacement.
Les mains de l'homme, agiles, utilisant des outils très simples comme des serviettes chaudes ou très complexes tels que de la pâte à nanomachines, commencèrent une série de massages nettoyants et relaxants. Au bout de quelques minutes Sémirande put enfin s'allonger et se détendre.
Mais pas complètement.
Au fond d'elle-même, quelque chose refusait de se laisser aller. C'était comme une douleur secrète, un inconfort mis en exergue par le bien-être qu'on lui prodiguait, quelque chose de tellement léger que bien malin qui...
"Che fois ke fotre korps a été pien apîmé, matame."
De surprise, Sémirande se mit sur un coude, considérant le bonhomme avec stupéfaction. Comment avait-il pu ? Rien qu'avec ses mains ! Elle se rallongea et ils parlèrent ; d'elle. Oui, il avait senti que quelque chose n'allait pas en elle. Comme une "bosse" mal placée au niveau des hanches, et qui blessait le reste de sa structure. Non, il n'y pouvait rien, cela se situant sur ce qui lui servait de squelette, qui en était comme déformé. Certes, il allait pouvoir la détendre, et d'ailleurs l'enjoignit à repasser le voir, ce qu'elle ferait assurément, mais sa guérison était bien au-delà de sa science.
Deux bonnes heures plus tard, Sémirande Louise Motoko Rosa Chalmak du cercle de l'Olive, veuve Simblo, s'inclina devant l'employé du hammam et prit congé. Elle était propre, détendue, coiffée, vêtue d'un ample kimono de soie rouge qu'elle avait acquis sur place, et dont les froufrous dissimulaient le harnais antigrav. Elle se rendit à sa suite, enclencha le NE PAS DERANGER, s'allongea et se réendormit illico, comme si la bonne nuit de sommeil dont elle n'était sortie il n'y avait pas cinq heures n'avait jamais eu lieu.
#29
Khrys attendit au bar pour voir si ses compagnons d'infortune venait se détendre avant d'embarquer, mais il attendit bien une heure avant de se dire qu'ils ne viendraient pas Sad
Décidément, chacun était pressé de passer à autre chose. Tant pis, il récupéra ses affaires et sa cargaison qu'il fit enregistrer pour le vol vers Tréfolia.

[Douane]
Monsieur Edelman, c'est cela? Vous voyagez souvent avec une telle cargaison de métaux précieux? Avez-vous des preuves que ces métaux ont été importés légalement?

Khrys s'attendait finalement à une telle interrogation des services douaniers, mais il avait toujours une solution à ce genre de problème. Et il répondit délicatement aux agents:
Oui, je me nomme comme cela. Cette cargaison n'a pas été acquise ici même mais sur un autre système hors de l'Alliance. Cette cargaison est en transit, et elle est disposée à être vendue ailleurs. Mon vaisseau a eu des problèmes, et je dois rejoindre par des moyens commerciaux classiques le système Tréfolia. Selon le code de transport, vous ne pouvez enlever le scellé de douane, sauf exception autorisé par un juge. Voici les données de transit, tout correspond au gramme près.

Khrys pu embarqué malgré l'oeil noir de l'agent des douanes. Il regretta seulement de ne pas avoir eu son logimec Globule à ses cotés, tout cela aurait pu être beaucoup plus rapide.
Tout à un prix, même les hommes ont le leur.
#30
// ben perso j'avais compris que Khrys nous accompagnait sur le chantier et ensuite allait sur Tréfolia... M'a gourré ;(


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