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... sur Viala
Sémirande Wrote://Bulles :
//Aucun problème pour les bulles :
  • Le nouvelle "12 places" est dans sa soute, sous le pont passagers.
  • La "Bulle de Sémirande" occupe l'emplacement de la "4 places" perdue je ne sais plus où et comment.
//Les clients n'ont donc aucune espèce de récrimination à formuler au sujet de ces véhicules.
//Le planeur antigrav peut rester sur Viala : mieux valait effectivement ne pas le l'embarquer dans cette galère.
//Les lingots : quel volume ? On peut les coller dans la benne du Pick-Up "de" Sémirande et le tour est joué.

une centaine de lingots, ca ne tient pas beaucoup de place, mais si on est en surcharge, j'ai pas envie de jeter par-dessus bord presque un bon quintal de métaux précieux ! Confusedhock:
Je laisse ma marchandise sur Viala (sauf quelques lingots cachés par mes soins :lol: )

de plus, j'avais émis une annexe (qui a été détruire) déclinant toute responsabilité pour le transport de ce type de marchandise... mais bon. :emo:
Tout à un prix, même les hommes ont le leur.
Reply
khaadaric Wrote:
khaadaric Wrote:Pendant que Khrys faisait le tour de nos futurs passagers, il reçut un message de ma part.
Khrys, merci de me dresser la liste complète de tout le matériel transporté. Je ne voudrais pas de mauvaises surprises.
Idem la liste et fonction de chaque personne.
Est ce qu'un bilan à l'infirmerie est prévu pour ces personnes ?

Il me semble que j'avais fais la demande auprès de Khrys pour obtenir la liste complète du matériel transporté....faut parfois écouter les fous...

//mode mauvaise foi : mais Khrys n’a pas dit qu’il te les transmettait.
//mode la vérité vraie : Oups, désolé, j’avais raté la demande.

[Ellipse de la mort]

Un mois de boulot harassant, ça aurait pu se résumer à ça.

L’amas de Gion était un drôle d’endroit. Les karias, les malachites, les humains semblaient en permanence à deux doigts de se sauter à la gorge et de sombrer dans la guerre civile.

Ce qui les en empêchait ?

L’armée de la confédération, un état dans l’état qui curieusement était le client de la CIPEM.

L’armée de la confédération ne recevait que peu de subsides des diverses planètes et avait développé au cours des années une stratégie de survie : elle avait investi dans divers secteurs de l’économie civile. Les bénéfices récoltés lui permettaient d’acheter le matériel couteux dont elle dépendait en tant que force militaire.

C’est donc pour l’armée, par l’intermédiaire de leurs représentants au sein des divers gouvernements locaux, que la CIPEM travaillait. Armée qui cherchait à exploiter au mieux diverses mines dont ils avaient fait l’acquisition.

C’est avec une incroyable facilité que le Méphisto réussit à passer les diverses formalités douanières et de police de la confédération qui trainaient derrière eux une triste réputation de corruption et de chicanerie à n’en plus finir.

Il suffisait que Monsieur Omaha montre son ordre de mission pour que les ennuis disparaissent. Un vrai tour de magie.

Les journées se déroulaient à un rythme d’enfer. Le matin, à l’aube, monsieur Omaha réveillait ses collaborateurs, distribuait le programme de la journée pendant que les géologues et ingénieurs prenaient un petit déjeuner, puis venait le temps du briefing organisé dans la salon passager. Le Méphisto se transformait ensuite en fourmilière : on chargeait le matériel dans le véhicule de prospection, on vérifiait les capteurs, les logimecs spécialisés, les ordinateurs et leurs programmes.

Tout cela donnait une impression au néophyte de grande confusion, confusion qui se résorbait en quelques minutes avant le départ sur le terrain.

Que faisaient les membres du Méphisto pendant ce temps ? Leur boulot : Il fallait donner l’accès aux explosifs et aux détonateurs, organiser les repas, le nettoyage des parties communes et des cabines, faire quelques vols atmosphériques avec le transistel afin de les rapprocher au plus vite de nouvelles zones de prospection.

Ils n’avaient pas le temps de chômer. Néanmoins ceux qui le désiraient purent se libérer un peu de temps pour continuer leurs études ou leurs entrainements.

Le soir leurs passagers regagnaient le bord. Ils étaient épuisés, parfois sale, mais n’omettaient jamais de faire un petit barbecue à la mode de chez eux, faisant passer les bières et en offrant aux membres d’équipage qui souhaitaient ce joindre à eux.

Dans l’ensemble c’était des gens plutôt sympathique dont les manières bourrus cachaient parfois de remarquables intellects. Sémirande ainsi eut l’occasion de discuter pendant un long moment des réactions énergétiques au cœur des étoiles avec un type qu’extérieurement on aurait put prendre pour un docker d’un astroport des plus louches.

Et jours après jours cela recommençait. Leur programme était serré et ne laissait guère le temps à autre chose qu’au labeur acharné.

Souvent ils se posaient, grâce à l’autorisation de l’Armée, dans des lieux isolés, au plus proche de veines de minerais prometteuses; plus rarement sur un astroport digne de ce nom et encore c’étaient uniquement pour faire le plein d’antimatière, de quelques produits frais et de pièces détachées.

Les moments ou le voile s'étaient brièvement entrouvert sur les centres urbains de l’amas leurs laissa une impression plus que mitigé. Les villes étaient souvent sales, les équipements urbains mal entretenus, les habitants peu accueillant, la police corrompue.

Le seul point positif de leur voyage fut la visite d’une ruche Karia, tout du moins de ses salles extérieures.

Ils devaient se souvenir longtemps de cette structure massive écrasant l’horizon. Un cône aplati composé de béton, d’acier, doté de rares ouvertures qui s’ouvraient sur un dédale obscur de vastes salles aux murs recouverts d’acier bleui gravées à l’acide de textes religieux. Le tout était peuplé par une foule de karias bourdonnants qui vaquaient à leurs mystérieuses occupations.




Un mois plus tard ils étaient de retour à Viala.

Le voyage de retour avait été pour les passagers un moment de détente. On avait même réussit, à leur demande, à créer une piscine dans le grand salon du Méphisto. Il fallut renforcer la structure du pont, mettre en place des champs de containement et récupérer la glace d’une comète, mais ils y étaient arrivé. Les ingénieurs, confortablement assis au bord de celle-ci, rédigeaient leurs rapports entre deux plongeons.

Comme ils avaient commencé leur voyage ils le terminèrent.

Le Méphisto, guidé par l’ordinateur de l’astroport, descendit avec une infinie délicatesse dans un silo de protection et se posa sur son berceau de champs répulseurs. Le moteur varlet s’arrêta enfin, l’alimentation énergétique étant maintenant fournie par l’astroport.

Monsieur Omaha les remercia, signa le procès verbal de fin de mission et paya les quelques menues dépenses qui avaient put se rajouter. Il fallut ensuite une petite heure pour régler les formalités douanières, sanitaires, de police avant que tout le monde et que toute la marchandise puisse quitter le bord.

Ils furent enfin seul … La remise en état du Méphisto fut aisée, la piscine disparue, les cabines furent nettoyés, la cale rangée, le plein d’antimatière fait.

Khrys put faire ses comptes.

Le tout avait finalement rapporté, taxes déduites, faux frais payés, bakchich comptabilisé, 20.000 de salaire par personne et un total de 185.000 crédits à la compagnie.

Il était temps de rejoindre la civilisation.

Les deux panazopèdes déclinèrent l’invitation, préférant rester à bord, mais tout le reste de l’équipage, Sémirande, Gurvan, Khrys et Khaadaric se dirigea en direction de la sortie du silo histoire de trouver un lieu sympa ou partager un instant de convivialité … Le gentleman de fortune ? Pourquoi pas.

Le silo était proche du bar, quelques minutes à pied.

Ils se dirigeaient donc tranquillement en direction de celui-ci se mêlant à la foule des passagers en partance, des techniciens de maintenance et des officiels de la partie publique de l’astroport quand ils entendirent une voix non loin d’eux.

La suite est là.
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