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Pour le fun : la réception de l'Ambassadeur
#1
(Pour faire plaisir au Père Epstar Jdryk'll)
[Petit retour en arrière, pour le fun]

La vente aux enchères s’était bien passée. Elle avait eu lieu à l’ambassade comme prévu.

L’ambassade était un bâtiment relativement modeste, situé non loin du Parlement des représentants des Douze Soleils, en face d’un grand jardin public ombragé par des grands ormes bleu.

Le bâtiment était modeste car dans l’esprit de ses architectes impériaux de l’époque il ne devait être provisoire.

Mone avait montré une fois à Epstar les plans conservés à l’Ambassade du palais du vice-roi que l’Empire comptait faire construire une fois l’annexion de l’Alliance faite. Une espèce de gros palais rococo néo-impérial, tout en courbes, statues, marbre blanc et dorures qui évoquait irrésistiblement un gâteau de mariage tape à l’œil. Il aurait fallu démolir quatre pâtés de maison pour le faire et privatiser un des plus beau jardin municipal.

Le bâtiment de l’ambassade était un simple parallélépipède en néo marbre blanc épuré, de quelques étages, avec de grandes baies fermées par des champs magnétiques opalescent. Un simple volume d’architecte. De discrètes armes impériales indiquaient qu’il s’agissait de l’ambassade. Pas de drapeau tape à l’œil, rien susceptible de froisser des susceptibilités.

Pour cette soirée de charité l’ambassade s’était néanmoins mise sur son trente et un. Les portes avaient été ouvertes, on avait disposé avec soin des fleurs, la Fondation avait engagé quelques extras pour la soirée qui accueillaient les invités.

On accompagnait ces derniers au tube de montée qui les conduisait directement au toit.

Pour l’occasion le toit plat avait été aménagé en jardin, protégé par un discret champ de force pour que la fête, les coiffures sophistiqués et les beaux vêtements ne soient pas gâchés par des conditions météo changeantes.

Mone et Géllir qui étaient les hôtes de la soirée avaient accueillis les divers invités. Epstar était à leur coté pour saluer aussi tous les invités. Il les conduisait vers le buffet qui avait été installé à proximité d’une fontaine antigrav, œuvre d’un artiste locale.

Celle-ci dansait, se modifiant au rythme de la musique, en feed back sur les humeurs perceptible des personnes proches. Diverses autres œuvres d’art de jeunes artistes avaient été disposées ça et là. Une idée de Gellir.

On servi quelques cocktails, divers jus de fruits naturels, de petits canapés.

On avait fait en sorte de bien accueillir les gens dont on espérait qu’ils se séparent avec grâce d’une grosse somme d’argent contre des bouteilles somme toute moyennes.

Puis, une fois tout le monde ou presque arrivé on était passé aux enchères. Les lignes de l’Ambassade étaient ouvertes vers les plus proches planètes Impériales et les commissaires priseurs à l’écoute.

Ca dura un peu plus d’une heure, rythmés du bruissement d’exclamations, de murmures, de rires, d’applaudissements lorsque certaines enchères étaient particulièrement élevées. Mone acheta un lot de six caisses panachées à un prix tout à fait déraisonnable. Tout le monde joua le jeu.

Puis les enchères furent finies. Ce n’est que plus tard qu’Epstar en faisant les comptes constata la générosité de ces gens.

Certes les écarts salariaux n’étaient pas grands au sein de l’Alliance, mais il y avait de vraies fortunes, faites parfois par le commerce et souvent réinvesties dans des projets de développement durable ou sous forme de prêt au gouvernement de l’Alliance. Il y avait aussi un certain nombre de marchands impériaux ou qui possédaient la double nationalité, qui prospéraient grâce aux échanges entre les deux nations. Certaines enchères extérieures l’avaient surpris aussi : qui diable étaient ces gens situées sur Myrtill qui s’étaient associés pour acheter une caisse de vin rouge ?

La soirée se termina fort tard : un groupe de musique néo classique avait était invité en début de soirée et un second, un groupe de jeunes pour la fin. Heureusement pour la tranquillité du voisinage que le champ de force du toit serve aussi d’isolation phonique.

On dansa, on bu, on s’amusa. Epstar quant à lui avait trempé ses lèvres dans une coupe de champagne qu’un heureux acquéreur avait voulu immédiatement déboucher et déguster, mais hormis cette incartade il se contenta de jus de fruit, de pomme plus précisément, que l’on pouvait prendre pour du vin blanc liquoreux.

Il raccompagna chacun des invités, les salua, les remercia de leur venue, leur glissa une des tiges de donnée sur la Fondation qu’il avait préparé et qui cliquetaient dans ses poches.

Il remercia encore Gellir, Mone, s’assura que tous les extras, les musiciens engagés pour la soirée reçoivent un bon pourboire, aient mangés, que tout soit rangé et nettoyé.

Ca avait été une bonne soirée. Profitable. Très. Il ne donna pas les chiffres à Khrys, histoire qu’il ne fasse pas une crise d’apoplexie ; et ça ne tenait pas comptes des dons qui furent reçus par la suite grâce aux petits bâtonnets de data émeraude qu’il avait abondamment distribué.
#2
[Fash Back]
(Moi aussi, je veux, je veux, je veux...)
Mademoiselle Chalmak s'était mise sur son trente-et-un. Robe courte de tulle semi-transparente, une pochette qui ne devait contenir qu'un peu d'air, totalement inutile et donc indispensable ! Ses semelles la faisaient léviter à quelques centimètres du sol. Sa chaîne de cheville était ornée d'un minuscule, mais fort visible, bijou signifiant à ces messieurs que leurs chances étaient nulles Cry

Elle avait bleui sa peau. Elle marchait droite, altière, un rien snobinarde, dans son élément. Oui, elle aimait le "beau monde" sans être dupe de sa nature réelle. Oui, elle aimait paraître. Oui, elle aimait le luxe, elle qui avait connu les orphelinats de l'Empire, puis après une enfance heureuse la pauvreté, les soirées passées à étudier, étudier, étudier encore parce qu'elle n'avait même plus de quoi aller boire une bière avec ses camarades.

Cette soirée, elle lui était due, de son point de vue.

C'était comme çà !
#3
Comme il a été indiqué précédemment, Monsieur Antillès arriva à la réception à l'Ambassade Impériale en uniforme de cérémonie navyborg, accompagné de Manouchka Kwolèk. Ses compagnons qui n'étaient pas encore dans la confidence purent ainsi remarquer que le Navyborg et la haute responsable de l'A12S étaient devenus très, très proches.

Lorsqu'il l'aperçut, il s'approcha, retira sa casquette et s'inclina profondément devant sa coguildienne :

"Mademoiselle Chalmak, permettez-moi de vous dire que vous êtes la deuxième plus charmante créature présente à cette soirée."

Un large sourire lui barrait le visage lorsqu'il releva la tête, et il fit un signe de tête discret vers un groupe d'humains dont plusieurs représentants mâles et presqu'autant de représentants femelles observaient de loin sa commandante et sa toilette plutôt sexy :

"Passe une bonne soirée, Sémi."

Gurvan et Manouchka s'éloignèrent en direction du bar et du buffet...
"Par notre sainte patronne Rosalia, je jure d'assurer à travers toute la Galaxie la libre circulation des Etres, leur sécurité et leur confort et de les amener à bon astroport fût-ce au péril de mon vaisseau ou de ma vie."
Serment Navyborg
#4
[Sourire]
"Mon cher Gurvan, vous avez une qualité rare : vous savez gérer les priorités." Elle fit un salut poli en direction de la très grande (elle dépassait son cavalier) et très très belle Manouchka Qwolèk. Elle ajouta, mezzo vocce : "Mate un peu la tronche de l'ambassadeur Kiffish." Ce dernier, portant moult bijoux d'argent, un champ de rétention masquant son odeur d'ammoniaque, les regardait d'un petit air méchant. Certes, il ne faut se garder d'anthropomorphisme. Mais là, il avait vraiment l'air en pétard. "Il doit être au courant de nos "exploits"." Elle fit une révérence à l'attention de Manouchka Qwolèk (qui se retint de pouffer tant la citoyene Alliée qu'elle était trouvait cela d'un ringard accompli). "Bonne soirée à toi, Gurvan."

Elle s'éloigna, belle comme un ange. Un ange qui aurait eu une aile noire, et une aile blanche.
#5
[précision, parce que c'est important]

"l'ambassadeur" Kiffish était en fait le représentant "la voix" du prince Kiffish a qui appartenait le navire qui avait été atomisé par Sémirande. Le prince s'appelait Akkurmarak et il avait dépêché un navire, le Krajh, un classe III sur-armé, qui était resté en orbite sous l'étroite surveillance de la marine de la flotte.

Son représentant s'était déplacé en personne, renonçant exceptionnellement à ses gardes, pour réclamer la tête de Gurvän et de Sémirande auprès de l'Ambassade. Et ce n'était pas une vue de de l'esprit.
Leur tête étant toujours solidement attaché à leur corps, il était à parier que sa requête avait été repoussée par Mone.

Pourquoi se retrouvait-il là ? Mystère, car il n'était absolument pas invité, la notion de vente de charité passait à des parsec au dessus de la tête des Kiff. Charité ? Un môt qui ne se traduisait pas en Kiffish.

Sans doute s'était-il perdu ? Non : il était là pour faire passer un message un message qu'il fit en interceptant Gurvän non loin du buffet.

Il redressa son crane allongé ce qui fit glisser légèrement en arrière son capuchon et dévoila ses yeux. des yeux noirs, sans expression. Attentifs.

Chasseur Antillès, j'ai un message pour vous, un message de mon prince. Il vous souhaite vous informer que vous et la chasseuse Chalmak êtes désormais ses proies. Il y a maintenant entre lui et vous, ainsi qu'avec vos serviteurs, vos "familles" un état de pakulak, de guerre, qui ne se terminera que lorsque votre tête et la sienne orneront sa passerelle. sa voix, son accent était étonnament parfait, il semblait même avoir un accent priman.

Sur ce il recula de quelques pas toujours en le fixant, avant de de tourner les talons et de partir d'un pas vif en direction du tube de descente. Pendant cette courte conversation les mains de "l'ambassadeur" étaient resté masquées dans les plis de ses vêtements.
Où je serai appelé, je n'entrerai que pour le bien des êtres. Je m'interdirai d'être une cause de blessure ou d'atteinte aux personnes, ainsi que tout entreprise contraire à l'éthique à l'égard des hommes, femmes et tout être doué de raison.
#6
//Ais-je le temps, de l'intercepter pour lui dire un mot gentil ?
#7
L'identité de l'envoyé Kiffish et de son suzerain avaient été affichées par le synthéviseur de Gurvan lorsqu'il en avait émis la demande via son plot vertébral. Il lui répondit d'une voix calme et glacée :

"Honorable Voix du Prince Akkurmarak, veuillez transmettre à votre maître la réponse suivante :

En tant que citoyen de l'Empire et de l'Alliance des Douze Soleils, je n'ai fait qu'empêcher une incursion non autorisée dans notre espace territorial. Nous n'avons aucune autre intention aggressive envers la nation Kiffish, tant qu'elle respecte les traités en vigueur. Si le Prince Akkurmarak n'est pas de cet avis, nous pourrons nous en expliquer. Mais s'il s'attaque à ma famille ou à mes amis, sachez que je répondrai à l'agression selon le principe suivant : pour un oeil, les deux yeux, pour une dent, toute la gueule. Je le poursuivrai à l'autre bout de la Galaxie, et il y aura cent kiffish atomisés pour un humain tué. Il n'aura pas l'occasion d'orner sa passerelle avec nos têtes, parce que j'aurai transformé sa passerelle en chaleur et en lumière avant.

Je vous souhaite une bonne soirée."
"Par notre sainte patronne Rosalia, je jure d'assurer à travers toute la Galaxie la libre circulation des Etres, leur sécurité et leur confort et de les amener à bon astroport fût-ce au péril de mon vaisseau ou de ma vie."
Serment Navyborg
#8
Sémirande est assez loin de là quand la scène se déroule, mais on peut imaginer qu’en raison de son ouïe améliorée elle entende la conversation. Il lui faudra quand même se dépêcher pour participer à la conversation.

Cependant un petit rappel sur ce que vos personnages savent pour peu qu’ils aient un peu lu sur la culture kiffish: Il est exceptionnel pour un kiff de descendre à la surface d’une planète, c’est même un grand déshonneur. Le statut du kiff que vous avez en face de vous est du coup assez douteux. Il a été chargé d’une tache, d’une tache ingrate, il s’est déplacé seul, ce qui est encore une fois un signe sur son skiff personnel qui doit être au plus bas. Et il a échoué quant à vous faire punir ou livrer.

Sémirande partageait un verre en discutant avec Manouchka quand elle vit les yeux de celle-ci s’écarquiller légèrement tandis qu’elle regardait quelque chose au dessus de sa tête (si, elle est très grande).

Elle se retourna et vit la scène à une quinzaine de mètres d’elle. En amplifiant son ouïe elle perçut la fin de la conversation et la réponse de Gurvan.

Que fait Sémirande ?


Gurvan Antillès Wrote:L'identité de l'envoyé Kiffish et de son suzerain avaient été affichées par le synthéviseur de Gurvan lorsqu'il en avait émis la demande via son plot vertébral.

C'est un des trois princes Kiffish actif sur la frontière avec l'Alliance il dispose de plusieures centaines de navires sous ses ordres.

Gurvan Antillès Wrote:Il lui répondit d'une voix calme et glacée :

"Honorable Voix du Prince Akkurmarak, veuillez transmettre à votre maître la réponse suivante :

En tant que citoyen de l'Empire et de l'Alliance des Douze Soleils, je n'ai fait qu'empêcher une incursion non autorisée dans notre espace territorial. Nous n'avons aucune autre intention aggressive envers la nation Kiffish, tant qu'elle respecte les traités en vigueur. Si le Prince Akkurmarak n'est pas de cet avis, nous pourrons nous en expliquer. Mais s'il s'attaque à ma famille ou à mes amis, sachez que je répondrai à l'agression selon le principe suivant : pour un oeil, les deux yeux, pour une dent, toute la gueule. Je le poursuivrai à l'autre bout de la Galaxie, et il y aura cent kiffish atomisés pour un humain tué. Il n'aura pas l'occasion d'orner sa passerelle avec nos têtes, parce que j'aurai transformé sa passerelle en chaleur et en lumière avant.
Je vous souhaite une bonne soirée."

KKkkkkkkkk, le caquètement était moqueur … Je transmettrais votre défi à mon maître.
Où je serai appelé, je n'entrerai que pour le bien des êtres. Je m'interdirai d'être une cause de blessure ou d'atteinte aux personnes, ainsi que tout entreprise contraire à l'éthique à l'égard des hommes, femmes et tout être doué de raison.
#9
[Oh, et puis autant se faire plaisir]
Mademoiselle Chalmak dut entendre car elle s'excusa auprès de Manouchka et du groupe d'invités auprès desquels elle faisait la belle, et coupa carrément la route au plénipotentiaire. Elle lui dit à voix basse.
"Toi, le larbin, car si cultivé, si rusé, si fin que tu puisses être, tu n'es qu'un larbin, tu diras donc pour moi quelque chose au tout petit hobereau Akkurmarak. Touche pas tes lames ou je me fâche. Tu l'informeras donc des choses suivantes :
  • La destruction de la mine de Makmak en représailles au raid Kiffish sur 168-Golbi, j'y étais.
  • L'échec de votre tentative d'annexion de la ceinture de Sumbk est du au fait que j'ai repéré vos balourds depuis l'Allumette que je pilotais à peine aviez vous mis vos gros sabots en dehors de votre territoire ; et que vous ne m'avez même pas vue partir faire mon rapport.
  • La destruction au sol du Gland, à peine achevé, et qui devait être le fleuron de la flotte du prince Téropèk, c'était moi. J'ai même lâché la bombe, figure-toi.
Pour ta gouverne, ne vas pas t'imaginer avoir trouvé un point faible en moi par pêché de présomption. Je sais exactement ce que vous valez, ce que je vaux, et ne vous sous-estime ni ne vous surestime.
Et tu diras ceci à Akkurmarak...
Son bras droit pointé comme par accident vers son interlocuteur, elle lui chuchota quelques mots à l'oreille. Puis recula de deux pas attentive comme un sabreur estimant si son adversaire au sol présentait encore quelque danger, et lui fit une révérence, ses yeux de Cyborg le ne lâchant pas. Elle s'écarta respectueusement de son chemin.

Edit : Cette dernière action devant être interprété comme un affront par une personne au Skiff aussi bas.
#10
Il redressa la tête, plissa son groin et dit simplement :

Je transmettrais. Nous serons prêts la prochaine fois que nous nous rencontrerons.

A dessein il sortit les mains de ses vêtements, adressant un message subtil comme quoi il la considérait en cet instant comme une menace négligeable, et tira sur son capuchon, dissimulant son visage.

A la manière kiffish il recula ensuite de quelques pas avant de tourner les talons. Quelques dizaines de minutes plus tard il était reparti en orbite.

Avant la fin de la soirée le Krajh appareillait, raccompagné par deux croiseurs de l’Alliance jusqu’à la frontière.
Où je serai appelé, je n'entrerai que pour le bien des êtres. Je m'interdirai d'être une cause de blessure ou d'atteinte aux personnes, ainsi que tout entreprise contraire à l'éthique à l'égard des hommes, femmes et tout être doué de raison.


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