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Tréfolia ==> Vonda
#1
[Madame]
Dès le lendemain, messieurs Edelman et Daykard se penchèrent sur les différents CV et biographies (autorisées ou pas) de Madame Norjansk. Ils en conclurent qu'elle n'avait jamais mis les pieds sur Vonda auparavant, officiellement du moins ...

[Adoptions]
Le départ des trois suivants eu lieu sans histoire.
- Tout d'abord, la prêtresse présenta à Nad Cyclamen et à monsieur Daykard une liste de sept familles potentielles. Que du bon, à voir comme cela. Les dossiers étaient sérieux, bien préparés, visiblement constitués depuis longtemps.
- Ensuite, Cyclamen demanda, et obtint, de se rendre dans chaque famille. En deux jours, il faudrait faire vite, mais c'était faisable.
- Enfin, les trois enfants avaient l'air pressés de partir. Il faut dire que l'état de la cuisine de l'équipage, l'air atterré des "grands" qui avaient découvert les dégâts le matin et l'ordre de Cyclamen de tout nettoyer (ah mais !) les incitèrent à prendre la poudre d'escampette. A quoi tiennent les choses, parfois.

[Madame]
Elle ne repassa pas au Méphisto ; mais se rendit, accompagnée de Kolène Espéréro et de Khaadaric Orkalys, chez le Doyen, puis déjeuna avec le gouverneur Impérial, et termina la journée en visitant diverses installation météo.
#2
[Les deux derniers jours sur Tréfolia]
Ils passèrent très vite. Ils purent décoller en temps et en heure vers Vonda.

Cela se produisit à peu près à mi-parcours, après 28 heures de vol.

Le Méphisto était immobile, pendu dans le vide, et tous étaient assis dans le camp préhistorique, en train de restaurer. Les deux Panzanopèdes, conviés, ne s'étaient pas déplacés. L'ambiance était plutôt détendue. La coque, rendue transparente, laissait place à un ciel étoilé superbe. On voyait les Agrippines, toute l'A12S, les soleils de Tréfolia et de Vonda respectivement doré et rouge sang. Cela donnait une impression de réalisme incroyable ; accentuée par un travail rapide mais remarquable de Kolène Espéréro, qui avait matérialisé des holos savamment dimensionnées de verdure : on campait protégés par des buissons, et une forêt d'arbres à huile (Terra Formatta) se dressait dans le lointain. Un rigolo avait même mis des cris d'animaux pour ajouter à l'ambiance. C'était très réussi. On aurait vraiment, vraiment cru être sous un ciel étoilé, à la porte du désert, à l'aube de l'humanité.

Et ...

Une troupe de guerriers s'était approchée silencieusement. Ils n'avaient pas tenté de se cacher, mais leur arrivée avait été si discrète que l'on ne perçut leur présence que lorsque deux silhouettes se détachèrent et marchèrent d'un pas à la fois malhabiles et assuré vers le feu de camp. Deux vieux hommes-chats, au pelage bleuté, s'avancèrent. Sémirande, qui était près de Madame, prit le bras de celle-ci de sa main gauche, tandis que l'araignée mécanique qui était son membre droit saisissait convulsivement sa belle dague de silex, longue, fine et tranchante comme un rasoir.

Le Guérisseur vit que ce n'était pas du tout les mêmes individus que ceux auxquels il avait eu à faire. Le détective remarqua que les silhouettes n'étaient pas totalement opaques : il distingua vaguement le feu à travers eux. Le soldat s'intéressa aux guerriers derrière, et constata qu'ils semblaient bien moins réels que les deux autres.

Les Anciens s'arrêtèrent à trois mètres des deux femmes. L'un d'eux fit encore un petit pas, et s'adressa à Sémirande dans un langage miaulant, évoquant un instrument à corde mal joué. Il pointait sa lance vers la jeune femme non pas en tant qu'arme, mais comme un sceptre, d'un mouvement accusatoire. Sémirande répondit dans la même langue, sans se lever, sa dague en silex pointée vers le vieux dans la même mimique.

Il y eut un silence.

Actions ?
#3
Epstar un court instant se demanda si ces « créatures » n’étaient pas des hologrammes … mais il y avait un je ne sais quoi, qui lui fit renoncer à cette hypothèse.

Il se redressa doucement et sans tourner le dos aux intrus il se déplaça à pas comptés derrière les deux femmes, restant sur ses gardes … attentif.
Où je serai appelé, je n'entrerai que pour le bien des êtres. Je m'interdirai d'être une cause de blessure ou d'atteinte aux personnes, ainsi que tout entreprise contraire à l'éthique à l'égard des hommes, femmes et tout être doué de raison.
#4
Khrys passa un message bref à l'ordinateur de bord: enregistrer sous tous les spectres ce qu'il se passait dans la salle.
L'esprit enfermé dans sa forteresse, il guettait la suite des évènements sans trop comprendre comment Sémirande comprenait et répondait dans ce langage.
Bizzarement, il savait qu'il ne fallait pas agir, comme si ce rituel était une sorte de message diplomatique. :?
Tout à un prix, même les hommes ont le leur.
#5
'Tain! ça fera un beau passage dans mon Guide Intergalactique, se dit le valeureux Daykhard et du coup il enregistre tout! tout ce qu'il voit...

MAIS s'il reste des enfant à bord et s'ils sont présents, il se rapproche d'eux à pas feutrés, juste au cas où...
#6
Après avoir fait mes constatations sur les guerriers, je me rapproche de ma patronne afin de parer toute attaque éventuelle ( s'il faut s'interposer entre une lance et ma patronne par exemple....)
J'essaie de capter le regard pour savoir ce qu'elle envisage de faire. J'essaie de me souvenir si lors de mes nombreux voyages, j'ai déjà entendu un tel dialecte.
"Madame ? vous les connaissez ? "
J'en profite pour mettre mon com en mode enregistrement ( décidément, ça va en faire des messages a décoder )
Faut pas pousser mémé dans les ordis !!! geek man
#7
[Vinaigre ...]
Il faut se méfier de rapprocher les mimiques des ET de celles des humains. Mais, gardant bien cela à l'esprit, il faut reconnaitre que dans ce cas précis, on pouvait s'y risquer. Celui que s'était approchait était teigneux. Il parlait d'une voix éraillée, agressive ; ou plutôt il ne parlait pas : il gueulait ! Sémirande répondait sur le même ton, mais sa frayeur transparaissait visiblement. Messieurs Orkalys et Jdryk'll, qui s'étaient approchés, pouvaient sentir son odeur poivrée, mais aussi celle de sa bave qui coulait de sa bouche mal lavée.

L'homme-chat , penché agressif, montra de sa lance les constellations au-delà de la coque. Il se tourna vers messieurs Jdryk'll et Orkalys qui étaient proche, et les menaça, brandissant son arme et leur braillant des mots d'une langue dont on pouvait difficilement penser qu'elle puisse être belle. Parfois il se tournait vers les autres : le détective, le commandant, Kolène Espéréro, les enfants et les invectivait aussi. Il n'avait pas l'air de vouloir s'arrêter.

Que faites-vous ?
#8
Confusedhock:

Bon, là visiblement, ça commençait à tourner mal ... Il jetta un coup d'oeil inquiet aux enfants. Tout mouvement maintenant serait peut être l'étincelle déclanchant l'explosion.

Les mains écartées, sans arme Epstar essaya de prendre la parole :

Je ne comprends pas ce que vous dites, je ne comprends pas ce que vous voulez ...
Il opta ensuite pour un langage universel d'apaisement, mains vers le bas, le regard évitant de fixer directement celui des hommes-chats, puis un signe d'invitation en direction du feu ...

En même temps il ouvrit un peu son écran mental et essaya d'écouter ce qui se passait. Si on arrivait à se parler ... on arriverait peut être à comprendre ce qu'ils désiraient.
Où je serai appelé, je n'entrerai que pour le bien des êtres. Je m'interdirai d'être une cause de blessure ou d'atteinte aux personnes, ainsi que tout entreprise contraire à l'éthique à l'égard des hommes, femmes et tout être doué de raison.
#9
Noté. Les autres ?
#10
semirande chalmak Wrote:Noté. Les autres ?

Je ne fais absolument rien pour perturber ces "retrouvailles".
Aucun signe d'agressivité, ni en geste, ni en paroles, ni même en pensée.

De toute façon, il doit être très difficile de chasser de l'intangible... :?
Tout à un prix, même les hommes ont le leur.


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