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Jones Ball - 19 Laplace 1505 TUP
#51
[hrp]Pour ceux qui on langage ET : un petit test avec 4d6 sous intelligence + langage Et avec un bonus de +2 pour ceux qui sont connectés avec Kald.[/hrp]
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#52
[hrp]pour ceux qui ont réussi ils comprennent ce que comprend Théo (pas encore eu les jets des uns et des autres) , pour les autres c'est ... plus compliqué ;-)[/hrp]

Théo tendit un oreille exercée par la fréquentation de multiples espèce ExoTiques à travers la galaxie connue et crut déceler dans la phrase de la femme une structure qui n'était pas sans rappeler le galach classique*, mâtiné de quelques termes de Priman, le tout avec un accent à couper au couteau et une grammaire totalement nouvelle.

Il sourit et en se présentant (main sur la poitrine, énoncer son nom, présenter les autres) tenta de faire encore parler : en continuant de sourire, elle posa la main sur la propre poitrine et prononça le môt Si-Mi-Ku, en détachant les syllabes, puis elle répéta sa phrase tout en désignant le chemin dont ils venaient : ça semblait en deux parties, une affirmation, qui semblait être une salutation un bonjour lié à une bénédiction des dieux et la seconde partie était une question. Il sembla à Théo cette dernière concernait une histoire de voyageur, d'origine, de métier et d'une passe enneigée.

Dom sentit qu'on tirait doucement sur sa veste : en se retournant il vit un jeune adolescent portant carquois et arc à double courbure, qui s'était approché et qui avait saisi un morceau de son manteau de fourrure et le tâtait : il lâcha la peau lorsque que Dom tourna la tête tout en prononçant une phrase interrogative. Il montra sa propre toque en fourrure blanche et fit un geste des deux mains, jointes par les pouces et les paumes ouvertes en un mouvement évoquant une créature volante. Il pointa du doigt le manteau de Dom et prononça de nouveau la même phrase.

[hrp]* galach classique = latin/grec littéraire d'aujourd'hui[/hrp]
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#53
Il regarda le jeune homme quelques instants...Il se souvint des moments où il avait demandé à Kald de synthétiser la fourrure...Il avait pris comme modèle celle d'une créature qu'il avait rencontré et combattu lors de la douloureuse campagne de Viridia. Oh pas pour l'armée impériale, qui a fini par gagner mais bien par la conclusion de l'affaire.

Certains des autochtones de ce petit paradis, issu de vagues de colonisation pré-impériales avaient décidé qu'ils en avaient marre du gouverneur local...Ils n'avaient pas d'énormes moyens, avaient quelques armes NT4 détournées ou fournies par des marchants peu scrupuleux, mais avaient des pouvoirs psychiques innés qui donnaient à un certain nombre de ces lascars un lien empathique avec la faune locale, notamment un mammifère local appellé Xun ughul en langue locale. Une traduction approximative en serait "la mort silencieuse". Ces choses se déplaçaient rapidement, en silence et étaient rapides, très rapides. Après un assaut discret, coordonné et audacieux sur le QG avancé des "force de la paix" impériales, dans lequel Dom avait du en découdre avec un spécimen particulièrement hargneux de l'espèce et avait du être évacué en orbite, le général Miller, qu'il rôtisse en enfer, avait décidé d'utiliser l'artillerie incendiaire depuis l'orbite sur le bosquet ou se planquaient les principaux centres de population des rebelles...

Dom, qui avait été transféré à plusieurs parsecs pour récupérer de ses blessures et se remettre du traumatisme d'avoir failli y passer, ne l'appris que bien plus tard et ce fut une des raisons déterminantes qui lui ont fait quitter l'armée.

Bien qu'il avait failli mourir ce jour la, il avait eu l'insigne honneur d'avoir planté une vibrolame dans le cœur de la chose avant de sombrer dans l'inconscience.... Et avait puérilement gardé la cicatrice de la blessure infligée par le prédateur à 6 pattes. Donc ,quelque part, oui il avait bien le droit, sans dévoyer trop la vérité devant ce jeune homme de revendiquer la fourrure de la bestiole, ne fûsse que par la procuration que fournissait la copie qu'il portait.
Il fini par sourire à l'adolescent et utilisa les quelques mots de galach qu'il connaissait: "Non...Xun Ughul....Chose dangereuse.. Grosse...Grandes dents... " Il désigna l'un de ses couteau, puis se désigna "Dom".
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#54
Jim ne pipant mot à ce qui était en train de se dérouler, restait en retrait en attendant de voir la suite des évènements.
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#55
Zelda gardait le sourire... Elle n'y comprenait pas grand chose... Quand à Théo, il semblait plus à l'aise !
Lorsque la femme se frappa la poitrine en détachant les syllabes "Si-Mi-Ku", Zelda devina que c'était là son nom... Elle lui sourit... En réponse, elle se frappa la poitrine et détacha également les syllabes de son nom.
Zel-Da... Simiku ! ... Zelda manger... Zelda dormir...
Zelda avait accompagné sa phrase de gestes sans équivoques.

Puis elle désigna le pseudo temple-forteresse...
Simiku... Chef ? Commandant ? Prêtre ?
"Va où tu veux, meurs où tu peux..."
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#56
Théo composa mentalement une réponse à Si-Mi-Ku, l'envoya d'une pensée à Kald pour validation, puis essaya de la prononcer en reproduisant les claquements de langue et les borborygmes qu'avaient employé la jeune femme :

"Nous avons franchi le col enneigé. Mais nous venons de plus loin, au-dela des monts." dit-il en pointant le doigt vers le haut, en direction de l'horizon courbe qui remontait vers le zénith. "Nous sommes des voyageurs partis découvrir le monde. Dom est herboriste et guérisseur. Brise que tu vois là est artisan. Jim et Zelda sont guerriers, mais ils savent manier la faux aussi bien que la dague. Enfin, je suis leur guide, celui qui connait les livres et les langues, et je veille au salut de leurs âmes."

Il se tourna vers la commandante du Songe et lui adressa un clin d'oeil discret tout en chuchotant :

"Désolé d'outrepasser ton autorité, pacha, mais il faut une explication au fait que je comprends et baragouine leur sabir..."
"Veille qui veut vivre" (devise des officiers artilleurs de la Guilde Navyborg)
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#57
Spoutkin tentait de suivre ses compagnons et la conversation. Malheureusement, guider un varlet dans une cathédrale de l'espace non-newtonnien, n'avait rien à voir avec l'escalade, la randonnée et la traduction simultanée.

Pour son déguisement, il n'avait pas pu se résigner à raser sa moustache et espérait bien sûr que ça ne choquerait pas trop dans le paysage social.
L'habit qu'il avait essayé de se confectionner ne s'ajustait pas très bien à sa... morphologie, et l'empêchait de se concentrer sur son environnement. Il faudrait probablement un petit temps d'adaptation. Le temps que le vêtement s'élargisse, se feutre.

Le pilote avait vu ses compagnons s'apprêter dans des tenues qu'il n'avait vu et ses recherches dans les bases de données vestimentaires n'avaient pas donné grand chose.
Il avait donc opté pour une tenue décontractée, mais surtout qui ne le ferait pas passer pour ce qu'il n'était pas : un chasseur, un guerrier, ou quoi que se soit qui ai des compétences d'un autre âge.
Oh bien sûr il avait lui aussi embarqué un paralyseur discret, espérant ne pas avoir à l'utiliser, tout en sachant que ses vêtements n'avaient rien d'archaïques puisque taillés dans des matières ultra-résistante, qui ne laisserait pas passer une flèche, un couteau ou quoi que se soit, qui soit de NT2.

[Image: Spoutkin_jones-ball.png]
Vous noterez bien sûr la présence discrète sur la tapisserie du fond de la roue dentée, emblème des "Propulsion Varlet" Navyborg chère à votre pilote favori

Spoutkin savait piloter des vaisseaux hyper luminique, qui passait de galaxie en galaxie, réparer leurs avaries à l'occasion, discuter de physique moléculaire ou de la science des cordes... et ma foi, c'est tout.

Oh bien sûr, il avait dû se débrouiller pendant quelques mois dans un environnement qui ressemblait à ce qu'il avait sous les yeux, mais ça ne faisait pas de lui un dieu de la survie... loin... très loin de là.

Tout en pensant à son costume et à son regretté fauteuil confortable du Songe d'Aran, il parcourait des yeux le paysage, les bâtisses et les habitants. Et tout ça tenait dans une "planète" (la Balle de Jones) dont ses compagnons et lui-même en avaient déduit qu'elle était manufacturée et habillée pour passer "inaperçue".

Mais alors, d'où venaient ces gens ?
Et surtout, quoi que se soit qu'elle porta, comment Zelda pouvait-elle être toujours aussi... classe ?

[hrp]Désolé pour cette présence erratique[/hrp]
La cathédrale sentait le chocolat
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#58
L’interlocuteur de Dom sourit et montra sa fourrure tout en désignant les créatures aviennes qui volaient au-dessus d’eux : Rolten-kô il répéta ensuite « Dem », corrigea en « Dom » et se désigna « Ji-Ma-NO ».

Le soleil artificiel perdait de sa lumière et de tout l’horizon l’on voyait des animaux et des hommes rentrer en direction des fermes et du village.

Simiku finit par comprendre l’essentiel de ce qu’on lui expliquait : elle fit un petit signe de main en leur direction et s’en alla en direction de la porte ouverte de la construction de pierre massive. Elle fit quelque pas et s’arrêta pour s’assurer qu’ils la suivaient, elle refit un petit geste de main et prononça ce qui ne pouvait que signifier « venez, venez ! ».

C’est escorté par une petite troupe de villageois qu’ils pénétrèrent dans le bâtiment dans une cour intérieur dont les murs étaient creusés d’alcôves. Dans chacune de ces alcôves il y avait une statue peinte de couleur vives, vêtus de vêtements de soie brodées et devant lesquelles des offrandes rituelles, coupes emplies de liquide, grains, fruits, encens étaient déposées. C’était des statues humanoïdes aux postures exagérées, au visage fardé, parfois déformé par des crocs et aux attributs parfois clairement compréhensibles : éclairs pour l’un, sabre et bouclier pour l’autre, jarre déversant de l’eau pour la troisième et ainsi de suite. Une des alcôves était plus grande que les autres et se situait en face de l’entrée, au centre exact des autres statues : elle contenait une représentation d’une femme assise sur un trône, en majesté, magnifiquement décorée et peinte, les yeux mi-clos et le visage d’une infinie douceur, les lèvres relevées en un imperceptible sourire. En entrant dans la cour Simiku claqua des mains devant elle, s’inclina en direction de cette dernière statue les mains jointes. Ses compagnons firent de même … Elle se retourna ensuite en direction de l’équipage du Songe, semblant attendre quelque-chose.

[hrp]Merci de me dire si vous vous pliez ou pas à ce rituel.[/hrp]

Quel que soit le comportement des étrangers elle se tourna ensuite vers la droite : un large escalier menait à un bâtiment de bois et de pierre aux colonnes de bois peint en rouge : elle grimpa l’escalier et se saisissant d’un heurtoir en bronze en forme de tête d’un animal cornu frappa.

Ils attendirent une poignée de seconde avant de voir la porte pivoter sur ses gonds dans un grincement sonore. L’huis dévoila un homme au crâne rasé et aux robes de laine rouge. Simiku s’inclina les mains jointes, l’homme faisant de même tout en dévisageant les étrangers qui se trouvaient derrière elle.

Il s’en suivit un échange entre eux : ceux qui commençaient à se familiariser avec le langue entendirent qu’il était question de voyageurs qui avaient franchi le col malgré la neige, de rencontre avec un supérieur et d’un abri, de nourriture pour la nuit … L’homme inclina la tête et ouvrant la porte s’effaça.

Simiku désigna l’intérieur et leur dit au revoir. Jimano, tapa dans le dos de Dom et lui dit une longue phrase qui parlait de chasse future et du plaisir de se revoir.

A l’intérieur du monastère, il y avait plusieurs moines vêtus de la même manière que le portier qui étaient en train d’allumer aux quatre coins de la pièce des lampes à huiles. Le portier les enjoignit de le suivre et les emmena par un court escalier, par deux couloirs dans une grande pièce de six mètres sur cinq dont la moitié était occupé par un lit collectif maçonné dans lequel circulait enfermée hermétiquement la fumée brulante d’une cheminée installée quelque part en contrebas*. C’était efficace : le lit collectif était tiède et les nattes de jonc apportaient un peu de confort à celui-ci.

Sur une table de bois était posée des jattes d’eau, une bassine dans laquelle se trouvaient des herbes aromatiques et une pile de chiffons propres. Enfin une petite alcôve fermée par un rideau dissimulait un seau à couvercle.

Il faisait agréablement chaud ici et il l’on pouvait percevoir au-delà de l’odeur omniprésente d’encens et de fumée graisseuse, une agréable odeur de nourriture épicée qui devait cuire à proximité.

Leur guide les fit entrer et leur dit qu’il revenait. Après avoir désigné le lit, l’eau, Il referma la porte derrière lui, mais même en tendant l’oreille ils n’entendirent pas de loquet : ils n’étaient pas enfermés.

[hrp]* pour ceux que ça intéresse, ça existe vraiment, ça s'appelle un lit kang et s'est assez sympa : http://forgeard-grignon.fr/1165[/hrp]
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#59
Sans autre échanges avec ses camarades, Spoutkin imita Simiku et se laissa guider vers ce qui semblait être leur point de chute pour la nuit.

Eh bien, dit-il, il semble que l'accueil chaleureux soit courant dans ces contrées. Tout était prêt sans qu'on eusse pu voir la moindre activité forcenée.
La cathédrale sentait le chocolat
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#60
Brise suivait docilement le groupe restant dans le peloton de queue.
Il imita le protocole de prosternation face à la statue, en tant qu'invité il est de bon ton de s'adapter aux coutumes locales afin de s'intégrer plus facilement dans les peuplades locales. Dixit le manuel du parfait voyageur.
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