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Jones Ball - 19 Laplace 1505 TUP
#31
"D'accord Commandante, allons voir ça en personne"

il se prépara donc a une sortie...Armé cela va de soi.
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#32
Bruhuk et Théo se mirent au boulot alors que le songe se dirigeait vers cette salle qui avait tout de la crypte.

Dans la salle des machines, en se creusant un peu la tête, en ajustant certains uniformes en synthétisant certaines partie, de faire des tenues NT2 assez réussies. Bien entendu il était difficile de savoir à quoi s'attendre, mais des vêtements de toile tissées, de couleur naturelle, des fourrures de synthèse criantes de vérité, du cuir, des boutons de corne, des couvres chef assez simple pour être passe partout, et le tour était joué.

Pour Bruhuk ou pour Brise se serait plus difficile mais ce fut le premier qui trouva une solution : un petit projecteur holographique permettrait de couvrir la bulle motorisée du second d'une illusion assez bonne pour faire croire qu'il s'agissait d'un humain ... hélas pour couvrir la masse que représentait le -.- et sa bulle de manière crédible il fût necessaire d'opter pour une représentation d'un humain bien en chair, à la face rubiconde et aux larges vêtements. Il faudrait un peu de temps maintenant à Brise pour apprendre à la représentation à suivre ses mouvements : il entreprit de l'instruire en se déplaçant à bord, en saisissant des objets.

...

Pendant ce temps le Songe s'était posé dans la pièce afin d'éviter à Zelda et à Dom, accompagnés par ceux qui le souhaitaient une marche de 13 km ... Kald posa ses patins à l'exact endroit où les traces indiquait le précédent passage du Songe. Le sas glissa en chuintant dévoilant un rectangle d'obscurité au delà : en silence ils descendirent du Varlet, foulant le sol de ce qui était somme toute une tombe. Dom s'approcha des cadavres et entreprit de faire les vérifications que lui demandait Zelda ... Il préleva un peu d'ADN et pour cela dut s'y reprendre à trois fois : ceux qui avait incinérés les corps avaient pris leur temps et la plupart des traces ADN n'étaient plus exploitables, néanmoins c'est une molaire, d'un des corps qui avait le moins souffert du feu de plasma qui lui offrit ce qu'il cherchait. Il colla l'échantillon dans sa trousse de soin et attendit que l'ordinateur médical rende sa sentence : non ce n'était pas un des membres de l'équipage, un homme d'une trentaine d'année, appartenant à la branche de l'humanité qu'on désignait sous le nom de mongoloïde. Il fronça les sourcils : l'ascendance était pure à 89 % ! Rare, voir rarissime dans le cadre des échanges qu'avait connu l'humanité au cours des derniers milliers d'années.

Avec d'infinies précautions il retira d'un des crane le fragment de cristal. Il confia celui-ci à son analyseur ... qui au bout d'une longue minute finit par déclarer forfait : "matière inconnue, dureté équivalente à celle du diamant, propriétés inconnues"

[hrp]A vous[/hrp]
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#33
Tout grimé qu'il était, Brise descendit à terre (si l'on peut dire).
Ses roues camouflées sous l'épaisse robe de toile et de faux cuir laissaient tout de même 4 sillons parallèles dans la mince couche de suie.
Il ne s'approcha pas du tas d'os, mais s'éloigna à portée de vue pour examiner les environs. Comme il n'y avait rien à voir, il revint vite où se pressaient ses camarades. Il se posa près de l'entrée du vaisseau puis passa en revue tous ses senseurs voir s'ils détectaient quelque chose notamment la radioactivité. Si le songe avait déjà dû tout balayer, une petite touche personnelle façon Brise pour au cas où...
En même temps il envoya Nonono parcourir plus loin en restant concentré dans la zone puisque il y a eu du passage par ici.
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#34
Pendant que Dom examinait les reste, Jim c'était positionner en guetteur à toutes fins utiles.

Il avait choisi une tenue qui l'apparenterai à un chasseur, suffisamment ample pour pouvoir y dissimuler sa vibrolame, maquillée en couteau de chasse, et un paralyseur. Pour la parade, il avait demandé à Bruhuk et Brise de lui fournir un arc et des flèches.
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#35
Théo rejoignit ses compagnons à l'extérieur.

Il avait revêtu une chemise grossière apparemment tissée en lin mais en vérité doublée de fil supraconducteur répartissant harmonieusement la chaleur, d'un gilet et de braies de cuir doublées d'abestos. Des bottes de peau et un manteau au capuchon doublé de fourrure complétaient l'ensemble. Sa vibrodague pendait ostensiblement à sa taille, ses karatapoignes, un étourdisseur et deux chargeurs énergétiques étaient dissimulés au fond du sac de toile qu'il portait en bandoulière.

Il se pencha sur les ossements, observant ce fameux cristal incrusté dans l'épine dorsale au niveau de la vertèbre atlas. Puis il se releva et se tourna vers le drone de Brise avant de déclarer à haute voix :

"Kald, il faut que tu établisses une liaison hyperondes cryptée avec Neuneuil pour garder le contact avec nous lorsque nous serons entrés dans la Pellucidar qui s'étend sous nos pieds..."
"Veille qui veut vivre" (devise des officiers artilleurs de la Guilde Navyborg)
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#36
Il n'y avait pas grand-chose à constater de plus. Par acquis de conscience Dom essaya de faire encore quelques prélèvements génétiques et prit des clichés holographiques à toutes fins utiles.

Jim s'était positionné dans un coin.

Il observait les impacts de laser sur les murs, de l'angle des impacts : de face ils étaient rond, de coté ovalisés ... il regarda le sas du Songe, le tube qui avait contenu le monte charge qui menait jusqu'à la surface avant qu'il ne se soit effondré. Ca collait. Grace au puissant logiciel de virtualisation intégré à l'esprit humain que l'on nommait parfois imagination il pouvait reconstitué ce qui s'était passé : des hordes d'hommes armés de sabres, d'épées, de lance et d'arc qui déboulaient du tube de descente par surprise, des tirs de couverture et d'interdiction en provenance du sas ou de son immédiat abord qui se faisaient de plus en plus éparts au fur et à mesure que les assaillants pénétraient dans la salle et se dispersaient dans celle-ci.

Brise avait envoyé Nonono explorer le tube de montée à demi effondré ... il était parvenu à le faire se glisser entre les blocs effondrés et l'avait envoyé en reconnaissance : rapidement il s'était retrouvé bloqué. Sa seule certitude ? Que cet effondrement ne devait rien au hasard : des traces d'explosif chimique brisant militaire avaient été trouvées sur certains blocs.

S'il n'y avait plus rien à faire ici, si ce n'est une éventuelle prière pour le repos de l'âme des morts, tous remontèrent à bord du Songe qui reprit son envol en direction du petit hangar situé à 13 km où un tube de monté était disponible pour les amener à la surface.
……………………………………………………………………………………………………………………

Ils se posèrent une demi-heure après dans le hangar qui était presque le jumeau de celui qu'ils venaient de quitter. Ici il n'y avait nulle trace de passage, pas de cadavre carbonisé grimaçant.

Bruhuk annonça qu'il préférait rester à bord, mais qu'il serait à l'écoute. La liaison qu'avait demandée Théo avec Kald et nonono était en place. Les autres, ceux qui le souhaitaient, purent se rendre jusqu'au tube de montée. C'était un tube de 20 mètres de diamètre, un monte charge monté sur rails à effet magnétique. Ce dernier n'était pas soumis comme les systèmes antigrav aux micro-variations des champs de gravité.

Une fois que le dernier des explorateurs eut mis le pied sur la plateforme il fallut trouver le terminal de commande : une simple trappe dissimulée dans le sol avec trois boutons aux instructions en univerlang : montée, descente, arrêt d'urgence.

Avec un pincement au cœur ce fut Théo qui poussa le bouton. La cabine plongea vers les entrailles de la planète, mais aussi vers la surface du monde intérieur qui restait à explorer.

La vitesse augmenta progressivement jusqu’à atteindre les 60 kilomètre-heure et commença à ralentir lorsque qu’ils arrivèrent à la limite de l’inversion du champ de gravité … ce fut à quelques mètres minutes qu’ils traversèrent cette frontière.

Ils connurent un bref instant d’apesanteur avant d’être doucement attiré vers le plafond devenu planché avec plus ou moins de grâce et d’aisance. Je ne citerai pas ici le nom de ceux qui durent se relever à quatre pattes ou allongé sur le sol.

Puis de nouveau ils accélérèrent, avant de ralentir et de s’immobiliser une dernière fois.

Ils vérifièrent les communicateurs : pas de soucis, les communications passaient sans difficulté.

La porte de l’ascenseur glissa, révélant une salle ronde où s’ouvrait de multiples alcôves dont les portes étaient restées béantes : visiblement il y avait eu de quoi dormir, se restaurer, des réserves, des bureaux où l’on devinait encore des emplacements pour des équipements de communication. Hélas tout avait disparu, avait été pillé. Tout qui restait parfaitement en fonction c’était le sas de sortie. Celui-ci était équipé d’un projecteur de champ de force qui permettait, à demande d’ouvrir dans la terre, le sable ou le gravier un tunnel temporaire donnant sur l’extérieur. Une fréquence et un code noté sur une plaque en plastacier sur le côté du sas permettait de le rouvrir une fois de l’autre côté.

Ils furetèrent encore un peu avant de se décider : ils commandèrent l’ouverture du sas, dévoilant au-delà un couloir de force miroitant de trente mètres creusé dans un mélange de gravier et de sable.

Ils firent quelques pas, conscient de l’air froid et mordant qui s’engouffrait dans le boyau. L’air charriait des odeurs organiques, d’humidité, de mousse et de moisissure.

Le premier membre d’équipage qui posa le pied dehors eut la primeur du paysage : ils se trouvaient sur le flanc d’une montagne d’altitude, au pied d’un éboulis rocheux. En contrebas une forêt de conifères s’étendait au fond d’une étroite vallée creusée par un torrent d’altitude.

Mais c’est surtout lorsqu’ils relevèrent la tête que le paysage leur coupa le souffle qui s’échappait jusque-là de leur bouche en nuage de vapeur blanchâtre : s’il y avait bien un soleil aveuglant qui illuminait le ciel, celui-ci n’était pas entièrement bleu : il était constellé de nuages et au-delà de la courbure inversée de l'horizon on devinait en transparence dans l'azur des continents, des mers, un cyclone qui s’enroulait sur ce qui ressemblait bien à un atoll tropical : ils étaient bien dans une terre creuse.

Et maintenant ? D’après le plan qu’avait demandé Théo il y avait un sentier en contrebas qui longeait le torrent. En descendant ils arriveraient dans trois heures à un pont de corde qui menait à un village de bâtiments en bois qui s’était développé autour d’un bâtiment de pierre massif qui ressemblait beaucoup à une forteresse.

// edit : modification du ciel de la terre intérieure après un échange et une lecture de la raison à la couleur du ciel sur notre vieille terre.
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#37
C'était une vision unique, un monde dans un monde, majestueux...une vision, sinon unique, suffisament rare pour s'en émerveiller.

Pourtant Dom avait suffisament de bouteille pour ne pas trop se laisser aller à observer le paysage. Il était dans une zone potentiellement hostile, il fallait ouvrir l'oeil et le bon...

"Vu ce qu'on a trouvé plus haut, je pense qu'il serait prudent de nous tenir prêt à toutes éventualités, les gens du coin risque de nous prendre pour des démons ou ce genre de truc, peut-être que nous n'aurons même pas le temps de discuter. Si ce sont eux qui ont pillé les installations que nous venons de traverser, ils seront pêut être un peu mieux armés que le primitif de base."

puis il sourit.

"mais au moins nous ne sommes pas tombé sur un nid d'ultra-prédateurs parasite, on aura peut-être l'occasion de parler...Dans ma perception personnelle du monde, c'est déja une grande amélioration."
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#38
[hrp]pouvez vous me dire précisément le mâtos que vous embarquez avec vous : armes, armure, gadjets ... comment c'est planqué ? Merci.[/hrp]
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#39
[Image: zelda-medieval.jpg]

Zelda était vêtue d'une tenu "toile-abestos" aux tentes sylvestres, s'accordant admirablement bien avec sa chevelure aux reflets d'ambre... Théo et Bruhuk avaient bien travaillé et la jeune femme était ravie... Une petite ceinture de cuir ceignait sa taille fine à laquelle était accrochée une petite aumônière de cuir... Sa tunique avait était taillée mi-longue, de tel sorte qu'elle lui arrivée juste au dessus des genoux... Un pantalon de lin, couleur terre et des bottes de peaux complétés la panoplie...

Cachée sous sa tunique, Zelda sentait le poids rassurant de son vibro-poignard sur sa cuisse droite... Invisibles et mimétiques, les karatapoignes se confondaient avec la peau délicates de ses poignets... Dans l'aumônières, Zelda avait également glissé un étourdisseur, une capsule énergétique et un discret comlink (en mode silencieux).

Zelda emportait également un sac de voyage en toile de lin beige, plus grand et plus pratique. Elle y fourra une synthé corde et des mousquetons, une ceinture-champs NT6, une petite lunette de vue NT4 (fonction nocturne), un kit de survie et de premiers soins et des rations "campagnardes" fabriquées par l'autochef de bord (boule de pain, saucisses, fromages...) et un petite outre d'eau claire.

Dépêchons nous, je ne sais pas combien de temps dure le cycle diurne sur ce monde intérieur... Ce village me semble être le seul endroit où aller... Pour la petite histoire, je propose de rester simple : nous sommes des voyageurs, on voyage en groupe pour plus de sécurité, on cherche du travail, on est pas compliqué à vivre ect... Si vous avez d'autres suggestions à ce sujet ?
"Va où tu veux, meurs où tu peux..."
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#40
Après avoir vu les restes des assaillant avait ajusté sa tenue en glissant en dessous une combinaison fine en abestos qui en plus de le protéger lui apporterai chaleur.

Il avait également ramassé une hache sur un des corps pour compléter le tout.
Dans sa gibecière il avait fourré de quoi se nourrir, de faire du feu, et de la verroterie qu'il avait fait fabriquer par Bruhuk.

"Ca va nous faire du bien de sortir nous dégourdir les pattes à l'air libre."


[Image: tormund_giantsbane_and_his_daemon_by_lj_...8d12kq.jpg]
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