Bilbo - 23 Kepler 1505 TUP

[Spoutkin]

[Gravement]
Spoutkin, je sais que vous êtes particulièrement doué avec les communications, il faudrait que vous m'établissiez une connexion à la Toile, j'ai besoin de faire des recherches. Pouvez-vous également me mettre en relation avec le directeur du bureau des affaires indigènes ?

Spoutkin leva les yeux au ciel en soufflant et se rapprocha pour chuchoter à l'oreille de Dom
Comme dans n'importe quel monde, seuls les méchants ont ce qu'ils veulent sans autorisation. Ici si vous vous connectez à ce qui rapprocherait le plus d'un réseau, vous aurez la radio locale et encore.
En revanche le bureau des affaires indigènes, je crois que c'est plus jouable.

[Zelda Zonk]

Zelda avait assisté Dom de son mieux... Elle avait monitoré et régulé les constantes physiologiques du patient pendant l'extraction des diffuseurs et la transplantation cardiaque...

Bravo Dom, vous être un virtuose... Bien joué !

Elle releva la tête et fit signe, pouce levé, à Hicks, Dji et ceux qui se trouvaient en surplomb dans la salle d'observation.
Elle les rejoignit en compagnie de Dom

Je vous serai gré d'organiser le transport jusqu'au Songe le plus rapidement possible mais je pense que la bulle serait la plus appropriée.
Nous parlons d'urgence vitale ici. Il n'y a pas de temps à perdre, nous pourrons lui parler sur le chemin.

Je pense que nous touchons ici à la souveraineté des autorités compétentes... Je veux parler de l'Organisation des Secrétaires de l'Ombre... Hicks, qu'en pensez-vous ? Ce que nous souhaitons ce n'est pas l'extradition pénale de votre prisonnier, mais un transfert, une coopération, une assistance médicale !... Après tout, s'il reste ici, il est condamné à coups sûr !

Zelda se retourna et s'appuya sur la baie d'observation... En ce qui concerne notre mission initiale, elle est terminée... Malgré cela, il reste à récupérer la navette sur l’orbite précaire où nous l’avons lancé... Et il faut faire vite avant qu’elle ne replonge dans la stratosphère de Bilbo…

Zelda garda le silence quelques secondes. Elle regardait les infirmiers et les assistants s’activer autour du corps du malheureux. Nous rejoindrons notre navire dès que possible, avec ou sans le prisonnier, c'est à vous de voir...

Zelda fit un signe de la tête à l'encontre de Dom et lui sourit... Nous aurons au moins tout tenter pour sauver la vie de cet homme.

[Theo Calderon]

Théo gardait le silence en écoutant ses compagnons discuter de la suite des opérations.

Des gens respectables. Prêts à tout pour sauver la vie d'une crapule qui avait participé à l'enlèvement du toubib et avait tenté d'éliminer Zelda. Malgré ses années passées aux Douanes Impériales, il restait persuadé que dans certains cas extrêmes, la fin justifie les moyens. Le prisonnier avait choisi une voie dangereuse, il avait joué et perdu, tant pis pour lui. Théo n'attendait pas de lui qu'il survive, il attendait de lui des informations.

Mais leurs scrupules honoraient ses compagnons et le pacha du Songe.

"Quelle que soit la décision finale, je reste à disposition pour l'interrogatoire du prisonnier." dit-il simplement d'une voix neutre.

[Dom Irazacky]

Dom adressa également un sourire à Zelda, il savait que l'opération n'avait pas été de tout repos pour elle non plus. En outre il était impressionné par la résistance à la fatigue du capitaine, Dom savait qu'il avait des traits tirés mais Zelda montrait à peine son état.

[Fatigué]
Merci beaucoup Zelda pour ton soutien, tu complète très bien ma pensée.

Puis il se retourna vers Spoutkin, agacé par son air désinvolte.

[Rude]
Spoutkin, je me fous totalement du réseau de cette planète. Qu'il soit constitué de réseaux neuroniques ou d'une bande de péquenots avec des clochettes.

Il fit une pause, se mordit la lèvre pour éviter de devenir trop désagréable.

[Sec (ou un peu moins rude)]
Je VEUX une connexion à la Toile, j'ai besoin de communiquer avec des labos hors planète et je ne peux pas attendre que nous soyons revenus à Bilbo pour ça.
Et je vous prierai d'éviter de me prendre pour un imbécile, je sais que vous pouvez vous connecter au Songe, je sais que le Songe peut contacter Bilbo et qu'à partir de Bilbo on peut contacter un certain nombre de personnes dans un certain nombre de lieux. Et je suis sûr que vous savez faire les liens.
Vous avez la vie d'un homme entre les mains, et ne l'oubliez pas, sa survie dépend en large partie de vous.

[Spoutkin]

[Sec (ou un peu moins rude)]
Je VEUX une connexion à la Toile, j'ai besoin de communiquer avec des labos hors planète et je ne peux pas attendre que nous soyons revenus à Bilbo pour ça.
Et je vous prierai d'éviter de me prendre pour un imbécile, je sais que vous pouvez vous connecter au Songe, je sais que le Songe peut contacter Bilbo et qu'à partir de Bilbo on peut contacter un certain nombre de personnes dans un certain nombre de lieux. Et je suis sûr que vous savez faire les liens.
Vous avez la vie d'un homme entre les mains, et ne l'oubliez pas, sa survie dépend en large partie de vous.

Spoutkin sentit qu'il avait oublié de changer de ton pour s'adresser au médecin et reprit plus doucement, d'un ton grave :
Puisque c'est ma journée je vais devoir vous demander de m'excuser, vous aussi. J'ai déjà tenter de me connecter à une source d'information "extérieure" pas plus tard qu'hier soir, puisqu'on ne m'a pas "autorisé" à interroger le détenu immédiatement. J'ai profité du temps libre qui m'était offert pour tenter de regrouper certaines informations sur notre situation. Il se trouve que Bilbo ne bénéficie pas de la couverture adéquat. Il est possible de se connecter à distance au Songe d'Aran mais rien d'autre. Il vous faut manifestement au minimum une couverture satellitaire ce dont ne bénéficie pas ce monde.

Contrairement à ce que vous avez l'air de dire Messire Irazacki, je suis le premier touché par le sort de cette homme car il était à ma charge et je n'ai pas su ni le protéger, ni l'interroger comme il se doit.

Je ne rejette la faute sur personne pour tout vous dire car je me sens responsable à 100% de la situation ou nous sommes.
Vous me voyez désolé d'être passé à côté d'une procédure de connexion. Il semble que vous m'accordiez des compétences qui ne sont les miennes.

Spoutkin avait fini sa phrase en baissant les yeux, les poings serrés et la mâchoire crispée.

[Zelda Zonk]

Malgré les apparences Zelda était cassée. Elle posa une main apaisante sur l'épaule de Spoutkin...

Tous va bien...

Elle ferma les yeux et inspira un bon coup pour ne pas bailler...

Spoutkin ! Dom et moi sommes fatigués, nous avons besoin de repos... Pour votre liaison, Dom, il vous suffira de contacter le Songe d'Aran avec le Minicom et de se connecter sur un relais télématique via Colombine pour une communication longue distance, et demander un accès aux banques de données du secteur...

Elle fit quelques pas en direction de la coursive...

Je vais m'allonger quelques heures... On se voit dans 4 heures…

[MdJ]

Hicks pendant avait observé l'opération de loin, au delà du champ d'isolation médical, ne quittant pas des yeux ce que Dom faisait.

Il avait gardé le silence pendant l'échange "musclé" des membres de l'équipage.

Il prit enfin la parole : madame, messieurs, cet homme est le prisonnier de notre gouvernement en raison de suspicions de délits et crimes.

Mais ... Il leva un sourcil en direction de Dom afin de le dissuader de lui couper la parole.

Nous n'emprisonnons pas sans enquête, sans avoir interrogé et ne condamnons pas à mort sans preuve et sans procès.

Pour l'instant il est trop tôt pour savoir si nous le retiendrons ici, ce qui serait de tout évidence une condamnation à mort ou si nous vous permettrons de disposer de lui pour que vous tentiez de lui sauver la vie.

Monsieur Dom, tout ce que vous avez fait pour l'instant c'est lui permettre de justifier ses actes, de lui donner une voix pour présenter sa défense.

Après ... et bien nous verrons. Je n'ai pas d'avis tranché pour l'instant. Je veux l'entendre. Et comme promis je vous laisserez conduire l'interrogatoire.

Allez-vous reposer.

[hrp]Je précise pour Spoutkin concernant les communications : j’ai convenu avec toi que tu avais un minicom. A l’aide de celui-ci tu peux (et tu as) contacter la station Anghmar à la recherche d’information sur les navires et sur la chantecloche (mais pas de navire au départ et pas de message sur la chantecloche). Toutes ces communications sont bien entendu gratuites. Techniquement tu peux effectivement demander une ligne et transmettre un message en dehors de la station. Cela coute bien entendu en fonction de la distance et du contenu du message (voir ici).[/hrp]

Dji avait rattrapé Bruhuk qui errait dans les entrailles du navire avant qu’il ne se fasse trop remarqué par l’équipage régulier de l’équipage et l’avait ramené à ses amis où il avait put assister à la fin de la discussion.

[Bruhuk]

J'entrai dans la pièce conduit par dji
De suite je senti que quelque chose clochait....
En haussant les épaules

[MdJ]

Les quelques heures de récupération demandées par Dom s’écoulèrent rapidement.

Ceux qui le souhaitaient purent prendre une douche et dormir un peu, bercés par les mouvements du navire et par la berceuse du halètement rauque des machines à vapeur toutes proches.

Un des techniciens, un jeune homme au crâne rasé et au visage barré d’une épaisse moustache, les réveilla et les mena à un petit local, une salle de stockage qui avait été vidée de son contenu pour être transformée en prison.

Un lit de bois et de toile, une couverture, une table, deux chaises.

Une caverne d’acier riveté dont l’unique source de lumière provenait d’une ampoule électrique jaunâtre enfermée dans un plafonnier de verre cerclé de cuivre.

C’était tout.

Enfin s’était tout si l’on omettait le prisonnier. Celui-ci s’était bien remis, grâce en soit rendu à la médecine NT 6 et à son médecin. Il était vétu d’une tenue de travail « empruntée » à l’équipage sur laquelle on avait peint à la va-vite « prisonnier » à la peinture blanche.

Lorsqu’ils rentrèrent dans la pièce, son regard avait retrouvé sa vivacité. Ses yeux brillaient d’un éclat narquois dans les ombres projetées par la lumière verticale. Hicks se leva de la chaise qui lui faisait face, rejoignant Dji qui se tenait déjà debout, adossé à la chambranle de la porte.

D’un geste de main il invita celui qui le souhaitait à prendre sa place, sous le sourire narquois de l’homme dont les poignets étaient entravés par une courte chaine reliée à un anneau d’amarrage au sol.

[Theo Calderon]

Théo avait hoché la tête en souriant au ballik :

"Je le dirais à Dom, merci Bru."

Il remarqua les trainées d'huile et de cambouis qui maculaient les vêtements du mécano :

"Les douches sont à l'eau, ici... N'hésites pas à frotter !"

Toutefois, c'étaient d'autres considérations qu'il avait en tête lorsqu'après avoir pris quelques heures de repos, le groupe suivit le technicien dans le dédale de coursives du cuirassé jusqu'à la cellule du prisonnier. Il s'approcha de Dom avant de pénetrer dans le compartiment et lui demanda discrètement :

"Dis-moi, doc, si nous emmenons le type jusqu'au Songe et que nous le mettons dans un hibernateur, la progression de l'empoisonnement sera-t-elle stoppée, ou au moins ralentie ?"