Oz - 20 Kepler 1505 TUP - Le départ

[Theo Calderon]

Théo sourit à Bruhuk :

"J'ai assuré le dernier quart au plot et j'ai à peine eu le temps de souffler, alors je suis un brin fatigué. Mais ça va. J'irais faire un somme après les mondanités."

Il posa une main sur l'épaule massive du ballik en un geste rassurant.

"Ce sont des artistes de cirque, mon vieux. J'ai fait quelques recherches sur les banques de données du bord. Je n'ai pas trouvé grand chose mais ce que je sais, c'est qu'il s'agit d'une forme de spectacle très ancien, avec des traditions qui remonteraient au Monde du Berceau. Apparemment, il existe dans le secteur de Prima une troupe qui serait venue là avec Tortran le Bâtisseur lui-même lorsqu'il a quitté Sol III. Depuis, elle parcourt les systèmes du Noyau à bord d'un vaisseau nommé Cité de Baraboo."

[Zelda Zonk]

Zelda et Léa se retrouvèrent donc face à un Oslar pour le moins décontenancé. Le Tekno ne savait plus quoi faire de ses mains et son visage devenait peu à peu écarlate.Il tripatouiller un grand verre de jus de fruits et son regard passait rapidement de Zelda à Léa pour finalement plonger vers le sol. Puis Oslar leva la tête avec un sourire béat. Miss Léa venait de complimenter.

« Ce que vous me dites là ne me surprend guère. Je sais que M. Oslar est un homme d'une grande valeur."

S'adressant au tekno
"Vous ne vous en rendez peut-être pas compte mais vous avez beaucoup changé depuis notre première rencontre. » Zelda lui sourie

Lorsque messieurs Mel et Anton firent leur apparition Zelda se trouvait près du monsieur Spoutkine. Elle les salua et les invita à prendre une collation. M. Nokobe suivait tranquillement derrière, la mine réjouie par l'agitation provoquée par les deux boules de poils qui couraient sous les tables.

S'adressant à Léa
"Je suis ravie de vous avoir à mon bord pour cette première traversée." Zelda se saisit un verre qu'elle fit tinter avec la pointe d'un couteau. "Je profite de cet instant pour porter un toast. Je lève mon verre à l'équipage de ce navire, au travail qu'il a su accompli ces derniers jours, et a sa détermination. je lève également mon verre en l'honneur de nos hôtes, pour cette première traversée."

Zelda vida son verre. Elle se tourna vers M. NoKobe
« Votre caniche m'a tout l'air d'être un sacré zouave. Mis à part tailler en pièces les bas de pantalon de mon premier pilote que sait-il faire exactement. Pourriez-vous nous faire l'honneur d'un petit numéro.»

[Oslar Varigue]

Léa avait posé sa salade de fruit sur le buffet et s’était mêlée à la foule. Elle témoignait à chacun du même intérêt, eut un mot gentil pour chacun.

Dés que Léa était entrée, même sans tourner la tête, Oslar savait que c'était elle : son léger parfum citronné la précédait... Et c'est avec un grand sourire qu'Oslar tourna la tête comme un tournesol en manque de lumière face au soleil... Sourire qui s'effaça progressivement quand il comprit que Zelda avait comme projet d'accaparer la jolie dame...
Mais virevoltante comme un papillon face à un filet, elle salua tout le monde, et après un temps qui paru infini à Oslar, elle vint vers lui, et suivie par Zelda, qu'elle tenait fermement par le bras, elle dit :

Je tenais à vous remercier pour l’aide que m’a apporté monsieur Varigue. Vous avez là un homme précieux. Je suis certain que tout votre équipage est aussi serviable que lui.

Aussitôt Oslar tourna à la couleur Rubicond, et couina piteusement plutôt qu'il dit :
"C'est rien... C'était un plaisir!"
(en ayant l'impression d'être un steak sur une plaque de grill surchauffée. Il se dit que ce compliment était trop appuyé pour être vrai. Il se maudit de ne pas arriver à décrocher mieux... Mais quoi qu'il fasse, son cerveau était sur off et aucune tirade spirituelle ne lui vint... Qu'il aurait aimé avoir la décontraction de Léa!)

Elle n’alla pas plus loin : la porte s’ouvrit sur messieurs Mel et Anton. Alors que le premier avait revêtu une redingote longue noire aux revers satinés et le second un pantalon moulant et un justaucorps moulant rouge sans manche. Sourire aux lèvres après avoir salué d’un mouvement de tête Mel elle fit quelque pas fit l’accolade à Anton. Elle entreprit ensuite de présenter tout le monde … La porte glissa de nouveau, laissant s’échapper une nuée de boules de poils jappantes et couinantes qui se dispersèrent dans la pièce, se glissant sous les tables, zigzaguant entre les chaussures.

Spoutkin sentit soudain que l’on tirait sur le bas de son pantalon. Il baissa les yeux et vit un chiot jaune pastel de la taille d’une balle de tennis qui s’acharnait à mordre et à tirer sur son ourlet de pantalon Grrrrrrr-Garouuuuf !

Vilain chiot ! laisse le monsieur tranquille tonna une voix toute proche. C’était monsieur Nokobe. Il portait un immense sarong et une veste brodée. Il s’était rasé et ses cheveux longs avaient été attachés en une natte huileuse repliée sur elle-même en un éventail décoratif.

Il se saisit de l’animal qui emporta un fragment de tissus dans sa gueule et le porta à hauteur du visage de monsieur Spoutkin : Dis pardon au monsieur Zeus … La bestiole grognait à quelques centimètres du nez du pilote, exhibant des dents blanches de la taille de grains de riz.

Cet incident fut le bienvenu, et permis à Oslar de reprendre un peu son souffle... Il n'était plus le centre de tous les regards (en tous cas, c'est l'impression que ça lui faisait!).
Et il se dit qu'il fallait qu'il parle de ses projets à la teckno dés que l'incident serait clos... Il décida de se lever de table avec la ferme intention de parler... Et se rassit... Le fait de s'être remit debout lui rappelait cruellement sa petite par rapport à Léa et sa prestation manquée de grand orateur le faisait se sentir encore pitoyable... Et c'est rapidement qu'il finit son café...

Pendant ce temps Mel s’était assis à la table d’Oslar, son choix se portant sur une boisson alcoolique au parfum anisé. Il secoua la tête tristement on observant la scène. Si tu n’as jamais connue les bonnes manières, tes manières sont forcément mauvaises. Qui dit mauvaises manières, dit péché. Qui dit péché, dit damnation.

L'ironie de la situation fit sourire Oslar... Et c'est avec un grand sourire qu'il accueillit le prêtre, en lui disant "Bonjour, monsieur. Je vous en prie, asseyez vous!" et sur ce, il prit congé du prêtre en lui disant "Je suis désolé, je dois aller contrôler si tout se passe bien dans la salle des machines. J'en ai pour 2 minutes et je reviens"
(Puis son cerveau se remis en marche... Et il eut une sorte de flash... Si on rapproche tout ces éléments :
- la descente de police, avec cette tirade sur le fait qu'on serait à la merci d'un mystérieux ennemi,
- ces passagers qui tombaient du ciel,
- ce chien qui était apparu comme par magie,
- leurs mystérieuses stase,
- tout l'équipage rassemblé au complet dans un même lieu... Laissant le reste du vaisseau sans surveillance...
- le brouhaha des conversations qui couvrait d'éventuels bruits,
- la salade de fruit qui pouvait contenir n'importe quoi...
Et tout ça lui sembla carrément suspect... Tout s'imbriquait trop parfaitement... son petit doigt lui hurlait qu'il y avait qque chose qui clochait...)
En gros, Oslar pris d'un doute a comme projet de faire une inspection à pas de loup, à la recherche de bruits suspects, et de ne surtout pas boire cette salade de fruit tout de suite...
Il avertit Zelda le plus discrétement possible (et la personne s'il s'agit de l'équipage du vaisseau avec qui elle parle), en prétextant que ma montre à sonné (en fait elle est arrêtée depuis qu'Oslar était parti de la salle des machines...) et qu'il n'y a personne dans la salle des machines pour surveiller les moteurs (c'est plausible, et les conversations avec Léa ont été interrompues toutes les 25 minutes par le buzzer toute la nuit...).
Donc sauf autres événements nouveau, Oslar s'esquive rapidement (pour une fois ma petite taille a du bon...), en disant peut-être qu'il ne voulait pas que le moteur du vaisseau tombe en rade si quelqu'un insiste, et qu'il devait vraiment y aller. Et fait un tour d'abord Dans la salle des machines, après s'être assuré qu'il n'y a personne, il récupère une grosse clef ou un truc du genre (pour se rassurer, même s'il ne sait pas se battre), puis ensuite vers le poste de pilotage, puis les chambres en marchant sur la pointe des pieds et en longeant les cloisons dés que le sas s'est refermé derrière lui...
[hrp]Je n'ai pas de compétence de discrétion, quels jets faire?
Si tu veux 6 jets à 4d6 : 22/10/12/17/12/9
6 jets à 3d6 : 6/10/9/8/13/6
6 jets de 2d6 : 6/8/3/9/7/8[/hrp]

[Zelda Zonk]

Il avertit Zelda le plus discrétement possible (et la personne s'il s'agit de l'équipage du vaisseau avec qui elle parle), en prétextant que ma montre à sonné (en fait elle est arrêtée depuis qu'Oslar était parti de la salle des machines...) et qu'il n'y a personne dans la salle des machines pour surveiller les moteurs

Zelda écouta avec beaucoup d'attention les remarques de M. Varigue. Posant la main sur l'épaule du Tekno, elle fit quelques pas en sa compagnie en direction de la sortie.

Zelda agrippa son comlink et sélectionna La fréquence de Jim : « Jim où êtes-vous, nous vous attendons… M. Varigue vient à votre rencontre. Il doit vérifier que tout se passe bien dans la salle des machines.»

Zelda saisit la tasse de café de M Varigue et lui dit : « Ne traînez pas... Vous allez manquer le spectacle de Zeus… A tout de suite »

La commandante retourna à la petite fête. Elle fit le tour de l'équipage pour s'assurer que tout allez bien. Reportant ensuite son attention sur ses hôtes, elle les observa avec une certaine satisfaction. Elle se félicita d'avoir permis cet instant de relaxation... oO(l'équipage en a bien besoin... depuis neuf jours, nous trimons comme des dingues !)

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Post modifié suite à une mise au point avec Oslar. En fait Oslar ne prévient pas Zelda de ses suspicions mais juste qu'il s’absente un instant pour vérifier les moteurs !

[Spoutkin]

Elle s’éloigna ensuite en direction de monsieur Spoutkin … Et bien monsieur, c’est à vous que nous devons ce festin. Vous êtes un de nos pilotes c’est ça ?

En effet madame, notre capitaine Dame Zelda, a fait de moi le premier pilote de ce vaisseau.
Croyez bien que nous mettons tout en place afin que votre voyage se déroule dans les meilleures conditions pour vous et vos amis.

Spoutkin sentit soudain que l’on tirait sur le bas de son pantalon. Il baissa les yeux et vit un chiot jaune pastel de la taille d’une balle de tennis qui s’acharnait à mordre et à tirer sur son ourlet de pantalon Grrrrrrr-Garouuuuf !

Regardant Léa du coin de l'oeil avec un sourire, Spoutkin fit mine de s'adresser à la balle de tennis dentée
Dis donc toi, tu es tout seul pour t'attaquer à une créature 50x plus grande que toi ?

Vilain chiot ! laisse le monsieur tranquille tonna une voix toute proche. C’était monsieur Nokobe. Il portait un immense sarong et une veste brodée. Il s’était rasé et ses cheveux longs avaient été attachés en une natte huileuse repliée sur elle-même en un éventail décoratif.

Il se saisit de l’animal qui emporta un fragment de tissus dans sa gueule et le porta à hauteur du visage de monsieur Spoutkin : Dis pardon au monsieur Zeus … La bestiole grognait à quelques centimètres du nez du pilote, exhibant des dents blanches de la taille de grains de riz.

Il est courageux dites moi messire Nokobe. A moins que cela ne soit que de l'inconscience, dit Spoutkin la moustache frémissante, dans un sourire toutes dents dehors.
Ce sont des animaux de compagnie où ces petites bêtes ont un rôle dans votre troupe ?

Pendant ce temps Mel s’était assis à la table d’Oslar, son choix se portant sur une boisson alcoolique au parfum anisé. Il secoua la tête tristement on observant la scène. Si tu n’as jamais connue les bonnes manières, tes manières sont forcément mauvaises. Qui dit mauvaises manières, dit péché. Qui dit péché, dit damnation.

Les bonnes manières ne sont-elles pas issues du sens commun et d'une dose de logique sociale messire ? Auquel cas, tout être pensant, même s'il n'a pas suivi de lignes de conduite pré-établies, peut s'enorgueillir d'être doté de bonnes manières, n'est-il pas ?

[Zelda Zonk]

Les bonnes manières ne sont-elles pas issues du sens commun et d'une dose de logique sociale messire ? Auquel cas, tout être pensant, même s'il n'a pas suivi de lignes de conduite pré-établies, peut s'enorgueillir d'être doté de bonnes manières, n'est-il pas ?

Zelda ajouta ;
C'est également mon avis ! Les bonnes manières des uns sont aussi ridicules que les façons des autres. Il me semble que sur Prima les Aristo ne se salue pas, mais qu'ils se baisent les mains; cette courtoisie est très malpropre, si ces Primans étaient des Bergers d'Elicon.

[MdJ]

Oslar s’éloigna donc.

...

[hrp]Jim (enfin Lucien son joueur) est au ski comme il l’avait indiqué dans son post. Je me permets donc de le jouer en attendant son retour.[/hrp]

La voix de Jim tomba dans la communico. Reçu commandante ! Je rejoins monsieur Varigue à la salle des machines.

Pendant ce temps le raout se continuait dans le salon salle à manger.

…

D’autres boules de poil s’étaient assemblées autour du pilote et de leur maître, aboyant et couinanr. Léa s’était approchée. Elle avait dévoré une coupe de salade de fruit, visiblement un peu perplexe que personne ne se serve et avait à la main une coupe de spumante de Mandrake.

Je croyais que vous ne demanderiez jamais ! Elle sourit largement : lorsque nous sommes en tournée nous avons l’habitude de faire trois représentations par jours.

Anton, Néo, monsieur Minsk ? Etes-vous partant ? Anton sourit, acquiesçant. Avec plaisir Léa, ajouta Néo en reposant Zeus par terre après avoir retirer de sa gueule le morceau de tissus qu’il tendit distraitement à Spoutkin. Elle tourna la tête en direction de monsieur Minsk qui eut un léger mouvement de la main désinvolte : Le silence est l’interprète le plus éloquent de la joie.

Néo et Anton s’excusèrent : ils allaient chercher quelques accessoires dans leurs cabines respectives. Néo fut suivit telle la queue d’une comète par les chiots qui ne laissèrent derrière eux que quelques bouffées de poils pastel.

Léa posa sa coupe et s’adressa à l’équipage réunit :

Messieurs, madame, honorable membres de l’équipage du Songe d’Aran. Je m’appelle Linda, je suis une magicienne. Je vais vous montrer des illusions … ou une réalité plus profonde, c’est vous qui en déciderez en votre âme et conscience. Elle attendit que le silence se fasse et d’avoir l’attention de tous.

Elle tendit la main et sembla cueillir dans l’air un objet scintillant ce qui arracha à certains ou certaine un murmure de surprise. Le disque bleu, transparent, accrocha la lumière, la renvoyant alors qu’elle le faisait doucement tourner entre deux doigts.

Les peuples de Tau Verde on une grande connaissance de ces minéraux. Ils fabriquent leur monnaie par cristallisation du saphir pur.

De tout temps, chez tous les peuples, les pierres précieuses ont faciné l’imagination des êtres pensants. Pour leur rareté, pour leur valeur …

Mais certains pensent que ces pierres précieuses ont des pouvoirs qui leurs sont propres, qui transcendent l’imagination.

Elle fit passer le cercle de saphir devant son œil, à l’instar d’un monocle avant de la mettre dans son autre main.

Elle ouvrit celle-ci : la pierre avait disparue.

Mon père me disait toujours : les imbéciles ne gardent jamais leur argent.

Elle cligna de l’œil : mais vous savez comment sont les enfants : ils répondent toujours … elle se saisit d’une nouvelle pièce qui sembla apparaître de l’air dans l’espace.

Cet argent magique était bien pratique … elle fit à nouveau disparaître la pièce dans son autre main. Surtout quand les brutes de mon école essayaient de me voler … elle ouvrit les deux mains qui étaient vides. Je n’avais qu’à les confier à ceux qui avaient autant d’imagination que moi. Elle se pencha légèrement vers Dom tout proche et se saisit derrière son oreille de la pièce azur. La montra à tous avant d’entrouvrir la poche de poitrine du médecin et d’y faire tomber la pièce.

…

Oslar était allé à la salle des machines. Il s’attarda quelques instant avant de se saisir d’une clef dynamométrique … Rien se semblait clocher ici. Il allait sortir quand le sas glissa, lui portant un coup au cœur.

Ce n’était que Jim qui avait revêtu une combinaison NT6 allumé et qui portait en plus d’un neutralisateur à la ceinture un laser sur une sangle de poitrine. Il se passe quoi Oslar ? Un souci ?

[Zelda Zonk]

Zelda se servit une coupe de salade de fruit et la dégusta pendant le numéro de magie de Léa... Zelda aimait les tours de passe passe...

[Oslar Varigue]

Oslar s’éloigna donc.

...

[hrp]Jim (enfin Lucien son joueur) est au ski comme il l’avait indiqué dans son post. Je me permets donc de le jouer en attendant son retour.[/hrp]

La voix de Jim tomba dans la communico. Reçu commandante ! Je rejoins monsieur Varigue à la salle des machines.

Pendant ce temps le raout se continuait dans le salon salle à manger.

…

Léa posa sa coupe et s’adressa à l’équipage réunit :

Messieurs, madame, honorable membres de l’équipage du Songe d’Aran. Je m’appelle Linda, je suis une magicienne. Je vais vous montrer des illusions … ou une réalité plus profonde, c’est vous qui en déciderez en votre âme et conscience. Elle attendit que le silence se fasse et d’avoir l’attention de tous.

Elle tendit la main et sembla cueillir dans l’air un objet scintillant ce qui arracha à certains ou certaine un murmure de surprise. Le disque bleu, transparent, accrocha la lumière, la renvoyant alors qu’elle le faisait doucement tourner entre deux doigts.

Les peuples de Tau Verde on une grande connaissance de ces minéraux. Ils fabriquent leur monnaie par cristallisation du saphir pur.

De tout temps, chez tous les peuples, les pierres précieuses ont fasciné l’imagination des êtres pensants. Pour leur rareté, pour leur valeur …

Mais certains pensent que ces pierres précieuses ont des pouvoirs qui leurs sont propres, qui transcendent l’imagination.

Elle fit passer le cercle de saphir devant son œil, à l’instar d’un monocle avant de la mettre dans son autre main.

Elle ouvrit celle-ci : la pierre avait disparue.

Mon père me disait toujours : les imbéciles ne gardent jamais leur argent.

Elle cligna de l’œil : mais vous savez comment sont les enfants : ils répondent toujours … elle se saisit d’une nouvelle pièce qui sembla apparaître de l’air dans l’espace.

Cet argent magique était bien pratique … elle fit à nouveau disparaître la pièce dans son autre main. Surtout quand les brutes de mon école essayaient de me voler … elle ouvrit les deux mains qui étaient vides. Je n’avais qu’à les confier à ceux qui avaient autant d’imagination que moi. Elle se pencha légèrement vers Dom tout proche et se saisit derrière son oreille de la pièce azur. La montra à tous avant d’entrouvrir la poche de poitrine du médecin et d’y faire tomber la pièce.

…

Oslar était allé à la salle des machines. Il s’attarda quelques instant avant de se saisir d’une clef dynamométrique … Rien se semblait clocher ici. Il allait sortir quand le sas glissa, lui portant un coup au cœur.

Ce n’était que Jim qui avait revêtu une combinaison NT6 allumé et qui portait en plus d’un neutralisateur à la ceinture un laser sur une sangle de poitrine. Il se passe quoi Oslar ? Un souci ?

[hrp]Et dire que je loupe le numéro de Léa... Ouin! Ouin![/hrp]

Jim! Tu m'as foutu la trouille! Tout le monde te cherche! Il y a un spectacle au réfectoire, mais un autre sujet me préoccupe... J'ai rusé pour m'éclipser, mais j'aimerai bien avoir le cœur net au sujet de nos passagers... (je lui explique en détail mes soupçons) si on est 2, ce n'en sera que mieux... J'avoue que seul dans le vaisseau, face à je ne sais quoi, je préfère qu'on soit 2... En premier, je te propose d'aller voir discrètement, et de ton côté garder une arme pas loin, ce qui se passe dans la zone du poste de pilotage... Et de verrouiller en changeant le mot de passe la salle des machines... On ne sait jamais...
(vers le terminal, une fois Jim dehors : demande de changement de mot de passe... Nom : Oslar Varigues. Je tape le nouveau code : "A15K20SM"
Et nous voila partis en duo en direction du poste de pilotage... Si Jim n'est pas très discret, ce qui est assez logique en combinaison, je pars en premier faire de la reco...

[Dom Irazacky]

[hrp]Le geste* avec les doigts mentionné ci-dessous c'est ça mais en plus rapide.[/hrp]

Dom eut un sourire lorsque le spectacle commença, il aimait beaucoup ce genre de numéro de magie et cherchait tout le temps à découvrir quel était le "truc" du magicien, quelques fois il réussissait ... les autres fois il se consolait en se disant qu'il était d'abord un médecin.

Lorsque Léa se dirigea vers elle, il décida de se prendre au jeu.

[Admirant la pierre]

Ces pierres sont vraiment magnifiques ...

Et au moment où elle glissa la pierre dans sa poche, Dom plongea la main dans une des poches de son pantalon et en sortit une pièce d'or de 100 crédits qu'il présenta à Léa après l'avoir fait virevolter entre ses doigts*.

[Tendant la pièce d'or à Léa avec un rapide clin d'oeil]

Mais mademoiselle, je n'ai rien d'une brute ou d'un enfant : je ne vole pas, j'achète. Qu'en dites vous ? Marché conclu ?