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... d'étoiles lointaines
Hemmedéji Wrote:Sur la passerelle, Gurvan, Khrys et Cuperno ne perdaient pas une miette des images retransmises par la caméra trivid de Ser Kiikti.

Se rapprochant de Gurvan...
J'espère qu'ils ne vont rien abîmer... on dirait des esquirols de Tréfolia trouvant des noisettes oubliées par des touristes de passage. Wink
Tout à un prix, même les hommes ont le leur.
Khrys Wrote:J'espère qu'ils ne vont rien abîmer... on dirait des esquirols de Tréfolia trouvant des noisettes oubliées par des touristes de passage.
"Du moment qu'ils ne se comportent pas comme un scrat de Vonda qui a déniché le tout dernier gland d'un chêne-verme..." répondit Monsieur Antillès avec un sourire en coin.

Virik Kiikti Wrote:La possibilité est infinitésimale, mais pouvons nous nous assurer qu’il n’y a pas au-delà d’atmosphère ? J’ai avec moi un émetteur de champ de force de confinement qui pourra servir de sas mobile si c’était nécessaire.
Sur l'ordre de Gurvan, Aragorn pointa ses senseurs multispectres en direction du panneau étanche. Il n'y avait pas plus de molécules de diazote et de dioxygène de l'autre côté de l'ouverture que de ce côté-ci.
"Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie."
(Troisième Loi de l'Architecte Clarke)
[Absorbée]
Bon, il est inutile de préciser que Sémirande avançait avec précautions, tout comme cela n'apporterait rien de dire qu'elle était fascinée par ce qu'elle voyait.
Elle avait toujours aimé la technologie, toutes les technologies. Pas à la façon de Khrys Edelman, pour qui elle était un cocon maternel. Non, elle aimait cela à cause du génie qui était derrière. Une noria, un aérodyne NT2+, un arc, un pont, un tour de potier, un Lehouine, une frappe sur un silex : tout cela partait d'un même processus créatif qui la fascinait.
Elle vivait donc un curieux moment, réfrénant sa curiosité mais surveillant tout autour d'elle. Plusieurs fois le félin voulut la faire passer devant lui, mais elle refusa, toute à la mission qu'elle s'était donnée.
Une fois devant les sas fermés, elle fut tentée bien sur d'ouvrir la boîte à malice qui lui servait de bras gauche. Mais fidèle à sa position, elle s'en abstint. Alors, elle aussi attendit.
Eron avait laissé sortir tout le monde du Gerfault et fermait la marche. L'état du vaisseau était pitoyable, Il surveillait que rien ne puisse lui tomber dessus.
//Tout le monde veut être derrière :-D
[hrp]
Sémirande Wrote://Tout le monde veut être derrière :-D
Ca commence à me rappeler certaines parties de D&D de ma jeunesse, cette histoire Wink
Allez, on enchaîne avant que vous ne preniez racine...[/hrp]

Sur l'injonction de Monsieur Antillès, le LAK-640 déverrouilla la porte d'accès à cette section habitable navire. Ils se trouvaient actuellement au bout du mât de spin, et si ce dernier avait été en rotation, ils auraient en réalité progressé depuis le centre du navire en microgravité, le long de l'échelle qui courait au plafond de la coursive radiale où ils se tenaient, leurs pieds dans la direction du "bas" créée par la force centrifuge. De sorte qu'ils allaient en fait déboucher dans les locaux à pseudo-gravité depuis le "plafond". Ils désactivèrent donc leurs semelles inductrices, se propulsèrent par l'ouverture et accomplirent une pirouette pour atterrir debout sur le pont en réactivant leurs semelles.

Cette partie du vaisseau avait une structure en forme de cône : plus on s'éloignait du moyeu central à partir duquel pointaient les mâts de spin, plus la surface habitable s'agrandissait et la gravité s'accroissait. Le plan TriD affiché sur les comsets de l'équipe indiquait que cette section abritait des locaux fonctionnels : en partant de l'axe central vers l'extérieur, il y avait le sas dans lequel ils se trouvaient, puis aux niveaux "inférieurs", l'infirmerie, l'atelier, la salle de l'ordinateur central et le bureau du capitaine, et pour finir, la passerelle. Un puits central permettait de passer d'un niveau à l'autre.
"Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie."
(Troisième Loi de l'Architecte Clarke)
[Calmement]
[En Galactique]
"Un émissaire de notre passé. Un témoignage, fragile et précieux. Un trésor à contempler avec d'infinies précautions et à toucher avec plus de précautions encore.
Les plus grands scientifiques y entrent comme dans un temple sacré. Les facultés construisent des hangars autour de telles merveilles pour les protéger, les étudier puis les montrer aux peuples.
Mais ces antiques règles empruntes de sagesse ne s'appliquent pas à certaines élites."
Virik leva une oreille à la déclaration de madame Sémirande. C’était un temple certes, mais où en étaient passés les dieux ? Une merveille ? Sans nul doute, mais où étaient partis ceux qui avaient piloté cet engin admirable ?

En tout cas, tant qu’ils ne trouvaient pas de corps ce n’était pas une tombe.

Il s’autorisa à une intervention, tant messieurs Djal, Eron et madame Sémirande semblaient frapper de stupeur face à l’engin, écrasés par les millénaires qui du haut des mats de spin les contemplaient, incapables de la moindre initiative ou se contentant de paroles.

Madame, messieurs, je propose que nous commencions par l’ordinateur central et que nous continuons par la passerelle et les quartiers du capitaine. Madame Sémirande ? Monsieur Eron ? Monsieur Djal ? A moins que vous préfériez que j’ouvre la route ?

Il comprenait qu’en cas de danger on fasse passer en premier le logimec, mais au fond de lui il trouvait que cela manquait singulièrement de panache. Il était partagé. La prudence le conduisait à laisser faire le logimec, n’intervenant qu’en cas d’impossibilité flagrante. Mais laisser entre les mains d’une machine l’exploration, la découverte du destin final de l’équipage du Cortez lui semblait … un blasphème, même si le mot était fort. Il y a des choses que l’on devait faire de ses mains.
Eron était partagé. D'un côté son instinct de survie lui disait de ne rien toucher et de l'autre sa curiosité lui enjoignait de foncer sur la passerelle pour ouvrir les journaux de bord.

"Laissons le Logimec pénétrer en premier dans les compartiments c'est plus sûr. Nous le rejoindront une fois tout danger écarté."
Modérément frappée de stupeur, écartant distraitement les millénaires (qui d'ailleurs n'avaient rien à faire de sa petite personne), Sémirande attendait calmement que tout le monde ait parlé avant que de prendre quelque initiative que ce soit.
De ce point de vu là, la démocratie directe Alliée la marquait de plus en plus.
Dommage que ce ne fut pas possible, ou alors très difficilement, dans certains domaines.


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