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... d'étoiles lointaines
[A regret]
Je viens aussi.
Axl Brison Wrote:...mais bien d'une pré-reconnaissance quasi scientifique sur un monument historique.

"Faut pas pousser non plus miss Brisson, il s'agit juste d'aller déverrouiller un porte sans abimer plus qu'il ne l'est le Cortez. un de nos camarades ingénieur et un pilote pour l'y emmener devrait suffire. Ensuite le Logimec continuera son exploration jusqu'à de trouver quelque chose de concret ou un autre obstacle. Ce navire tombant à moitié en ruine, une présence minimal pour le moment répondra à la problématique de la sécurité et de la sacralisation du lieu."
Le commandant Antillès écouta ses compagnons avant de déclarer :

"Sémirande, Djal, Virik et Axl, prenez le Gerfaut et montez à bord du Cortez. Mademoiselle Brison, vous ne pénétrerez dans l'épave que si c'est nécessaire, et sur mon ordre. Virik, puisque tu en as eu l'idée, tu emporteras un enregistreur TriD avec toi. Djal, tu emmèneras de quoi copier les mémoires de l'ordinateur de bord. Sémirande, tu t'assureras autant que possible de l'innocuité de votre intervention, à la fois sur le plan des perturbations matérielles et sur le plan moral : en clair, ne touchez à rien si ce n'est pas indispensable et ne vous attardez pas. Eron, tu peux les accompagner si tu le souhaites... Même si par excès de paranoïa, je préférerais garder un pilote et un artilleur sur le Lilith."
"Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie."
(Troisième Loi de l'Architecte Clarke)
Hemmedéji Wrote:Eron, tu peux les accompagner si tu le souhaites...
"Ouep je crois que je vais aller me balader, puisque tu m'y autorises. Je vais aller préparer le Gerfaut pour une sortie"

Eron quitta donc la passerelle non sans avoir fait un crochet par l'armurerie pour s’équiper.
J’entends et je m’exécute commandant Gurvan. Il rendit les fonctions de la console de sécurité à l’officier pont et éteignit son pupitre. Il inclina les oreilles en direction du commandant et des personnes qui resteraient présentes sur la passerelle avant de quitter celle-ci d’un pas rapide.

Virik alla s’équiper, équipement individuel tout d’abord, batterie de rechange, armes, armures.

Il fit ensuite un crochet en direction du laboratoire environnemental. Il fouilla dans les caissons qui se trouvaient sous les paillasses et y trouva une caméra tri-vi à haute résolution. Il disposait certes de sa broche d’enregistrement légal, mais celle-ci était normalement à usage professionnelle et l’enregistrement séquentiel, sans interruption.

Caméra au poing il se dirigea en salle des machines pour quémander auprès des mécaniciens qu’on leur prête le petit logimec qui avait déjà été si utile lors de l’assaut sur le chasseur pirate. Il demanda aussi quelques outils et batteries qui permettraient, peut être, de réalimenter certains circuits en cas de besoin. C’est humblement qu’il demanda tout cela, laissant les mécaniciens choisir les outils pour lui : il n’avait aucune connaissance dans ce domaine et leurs conseils étaient nécessaires. Il ne doutait pas être capable de faire un trou dans une paroi y compris à coups d’explosifs, mais dans ce cas on serait loin de la préservation qu’ils visaient.

La dernière étape était le sas tout en « bas » du Lilith. C’est là que se trouvaient les équipements de sortie en espace profond : lance grappin, lampes, réacteur dorsal à ion … Il vérifia avec soin ces équipements et en prit pour tous les membres de l’équipe d’exploration. A un moment il se retourna, conscient d’être observé. Assis sur son arrière train, l’observant depuis le seuil du tube de descente, Gédéon le fixait de ses yeux brasillants. Une envie de sortir monsieur Gédéon ? Ce dernier bailla. Ou bien chercheriez vous à voir s’il y a une quelconque vermine dans ces placards qui vaudrait la peine d’engager une chasse ? Gédéon entreprit de se gratter vigoureusement une oreille avec sa patte arrière. Virik se retourna pour achever sa tache. Quand il eut terminé, Gédéon avait disparu.

C’est en trainant un caisson derrière lui qu’il pénétra au sein du hangar où l’attendait le Gerfaut et vraisemblablement les membres de l’équipe d’abordage.

Je suis prêt et j’ai pris pour l’ensemble de nos membres de l’équipement. Il inclina une oreille en direction des armes de monsieur Eron. Monsieur Eron, si nous devons rencontrer une quelconque intelligence d’un type inconnu lors de notre sortie, puis-je vous suggérer de laisser vos armes dans leur étui tant que votre vie n’est pas directement menacée ?
[Dépouillée]
Sémirande fut plus rapide.
  • Un T-Shirt portant l'inscription "Mort aux vaches" rédigée dans un excellent Galactique
  • Un short sans poches
...c'était tout.
Elle attendait tout le monde au sas du Gerfaut.
Virik Kiikti Wrote:Monsieur Eron, si nous devons rencontrer une quelconque intelligence d’un type inconnu lors de notre sortie, puis-je vous suggérer de laisser vos armes dans leur étui tant que votre vie n’est pas directement menacée ?
Eron sourit.
"Ne vous inquiétez pas, ce n'est que de la dissuasion, si je m'en servait j'ai autant de chance de me blesser que de toucher ma cible. Et puis n'est-ce pas vous qui nous avez dit de toujours sortir couvert?"
L'équipe grimpa à bord du Gerfaut et Monsieur Azad s'installa au fauteuil de pilotage. La check-list pré-décollage et la procédure de déhalage furent comme d'habitude exécutées avec rapidité et efficacité, et le Tracevide sortit du hangar à vitesse réduite.

Le Cortez d'Algol glissait sur son orbite devant eux, roulant cul par-dessus tête comme les ailes d'une immense éolienne NT3. Il accomplissait une rotation complète toutes les quatre minutes, si bien que ses extrémités fouettaient l'espace à la vitesse d'environ 190 kilomètres à l'heure et l'accélération de la pesanteur y atteignait un peu plus d'un dixième de g. Le Gerfaut ne mit que quelques minutes à franchir la distance de sécurité prudemment établie pour mettre le Lilith à l'abri de tout accident. Eron bascula le petit vaisseau sur son intrados afin que l'écoutille inférieure soit placée en face du sas d'accès technique qu'avait repéré Djal dans le tiers central du mange-poussières, où la microgravité devait règner. Tandis qu'il effectuait son approche, il décéléra tout en imprimant au Gerfaut un mouvement circulaire sur son axe de lacet afin de synchroniser sa rotation avec celle de l'épave.

Le Tracevide s'immobilisa à deux mètres de la coque démesurée, et l'équipe put descendre dans la soute inférieure pour procéder aux opérations d'accostage. Tous chaussèrent des semelles inductives et activèrent leurs combinaisons-champ, puis le compartiment fut vidé de son air et le panneau du sas s'escamota. Le LAK-640 emprunté par Virik à la salle des machines du Lilith fléchit ses pattes et les détendit brusquement, sautant jusqu'à la coque du Cortez et s'y agrippant avec ses propres inducteurs. Il manoeuvra la commande d'ouverture manuelle, et le panneau coulissa suffisamment pour laisser passer les membres de l'équipe d'exploration.

De l'autre côté, c'était un sas, avec du matériel pour activités extra-véhiculaires, des armoires étanches contenant des combinaisons-peau, et un panneau identique en face. Le logimec pénétra dans le compartiment et alla ouvrir la porte intérieure, toujours à l'aide de la commande manuelle. Une vaste caverne plongée dans le noir le plus profond, qui lorsqu'elle fut éclairée par les illumineurs du logimec et des combinaisons-champ, se révéla remplie de containers verrouillés au pont et les uns aux autres par des attaches mécaniques. Les cales. Tous reçurent sur leurs comsets le plan TriD du mange-poussières, avec le chemin à parcourir pour rejoindre Aragorn dans les mats de spin des quartiers habitables.

L'expédition ne présentait aucune difficulté ni danger, et une dizaine de minutes plus tard, Sémirande, Djal, Virik et Eron parvenaient devant le panneau d'accès à l'un des modules habitables.

Sur la passerelle, Gurvan, Khrys et Cuperno ne perdaient pas une miette des images retransmises par la caméra trivid de Ser Kiikti.
"Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie."
(Troisième Loi de l'Architecte Clarke)
//une fois de plus mon Laius s'est Perdu dans la toile...//

L'équipe était rentrée dans le passage de la paroi du tas de ferraille qui s'assombrit bien Vite à mesure qu'ils s'enfonçaient dans les entrailles trouées.
La vue était vraiment plus impressionnante en direct. Cet objet d'une taille quand même imposante abandonné et complètement dévasté par la dureté de l'espace. Je me tenais Postée au bord du sas. Je suivais leur progression en même temps que la passerelle, avec un petit écran que j'avais pris soin de prendre.
D'une main je maintenais l'accroche qui me reliai au Guerfaut et de l'autre je tenais distraitement la ligne de vie qui allait jusqu'au Cortez
Virik avait fixé la caméra sur son support d’arme lourde d’épaule, vide pour l’heure.

C’était une caméra sphère professionnelle, un modèle haute gamme. La petite sphère de polycristal à facettes flottait à quelques centimètres de sa base tournant doucement sur elle-même. Chacune de ses facettes comportait une structure cristalline fractale à même de percevoir le relief en jouant sur le point focal, le tout en captant une large longueur d’onde. L’ensemble était asservi à son synthéviseur et pouvait enregistrer des milliers d’heures.

Du bon matos.

Il avait suivit l’équipe d’exploration, veillant à ne rien toucher, résistant à l’envie d’ouvrir les placards, à palper les étoffes synthétiques millénaires, à simplement caresser les parois.

Il se contenait de filmer, tous sens en éveil, comptant sur son œil intérieur pour l’avertir des dangers. Conscient de son devoir en cas d’exploitation commerciale du film il insista à une ou deux reprises pour passer devant afin d’enregistrer des membres de l’équipe progressant de l’avant et non uniquement leur dos. Il les filma les uns après les autres, consignant pour la postérité et qui sait, pour le bénéfice de la compagnie. Il frétilla des moustaches en voyant le T-Shirt de madame Sémirande. Amusant.

Au final, le seul qui ne serait pas sur les images, ce serait lui. Et cela lui allait bien. Inutile dans sa profession d’être par trop connu ou reconnaissable.

Parvenu devant le sas il s’éclaircit la voix, parlant pour la première fois : La possibilité est infinitésimale, mais pouvons nous nous assurer qu’il n’y a pas au-delà d’atmosphère ? J’ai avec moi un émetteur de champ de force de confinement qui pourra servir de sas mobile si c’était nécessaire.

// Edit : un détail des réflexions de Virik inutile : à supprimer Wink


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