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... de Viala
#41
Eron reçu les consignes de Djal, et conduisit le Lilith directement au hangar, pour se mettre à l'abri des batteries de la balises.

Il appela le salle des machines : "Messieurs, pas de bobos chez vous? Pouvez vous nous fournir un diagnostique des avaries et nous dire combien de temps il faudra pour réparer?"
#42
Virik s’assura que la console de l’infirmerie était bien relayée vers la passerelle avant de quitter la pièce. Il se dirigea en direction de la salle des machines non sans emporter les civières … Il avait entendu la question de monsieur Eron. Monsieur Cuperno devait si trouver et aurait sans doute relayé une alerte médicale en cas de besoin. Mais de toute façon il puvait à minima relever ce dernier en attendant l’accostage.
#43
La voix synthétique du polyvox de Ser Skrublllz (à moins que ce ne fût Skriblllz ? Ou peut-être Skroblllz ?) annonça d'un ton monocorde :

"Aucune blessure à signaler. Equilibrage des moteurs compromis. Vitesse triche-lumière et maniabilité préservées mais réserve de propulsion à 20% de sa capacité optimale. Réparations provisoires en cours. 3 heures et 20 minutes avant fin des travaux. Au revoir."

Ser Kiikti déboucha du puits antigrav sur le pont n° 3. Cuperno se tenait debout devant la porte d'accès au compartiment de la salle des machines, sa combinaison-champ activée, son laser dans le creux du coude, pointé vers le sas d'accès à la cale. Il lui fit un signe de la tête pour lui signifier que tout était sous contrôle.

Sur la passerelle, Eron lança une série de commandes à l'intention du système infopilote. Le Lilith redémarra à vitesse réduite et s'éloigna du point de Vérité, iris d'énergie d'un bleu électrique qui se refermait derrière lui. En une trentaine de secondes, il parvint à la distance limite de transit en scaphandre, soit moins d'un kilomètre. La masse imposante de la balise gigacom, dix fois plus volumineuse que le vaisseau de Lucifer Transports, dressait au-dessus de lui son immense structure pentagonale et son récepteur parabolique concave de deux kilomètres de diamètre. Le navire s'immobilisa devant l'ouverture rectangulaire du hangar principal, et réalisa une pirouette sur ses trois axes pour entrer à reculons à l'intérieur de la station robot.
"Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie."
(Troisième Loi de l'Architecte Clarke)
#44
Virik arriva devant monsieur Cuperno et leva une main en signe d'apaisement, griffes rentrées.

Monsieur Cuperno, je vous relève. Gardez votre arme en main, ce n'est peut être pas terminé. Si vous le souhaitez vous pouvez aller voir dans votre cabine comment se porte votre ami.

Il ouvrit ensuite la porte de la salle des machines, saluant les mécaniciens. Ils avaient l'air fort occupés, sortant des réserves les composantes nécessaires aux réparations de fortune évoquées. Hummm. A rester là il serait plus une gène qu'une aide. Il sortit à pas feutrés et se dirigea en direction du sas de sortie. Il voulait faire une inspection du hangar une fois qu'ils seraient amarrés.
#45
[...]
Sémirande n'avait rien dit durant le combat, et ce pour deux raisons. La première est que dans ce genre de situation, chaque mot prononcé doit l'être avec pertinence (oui : il arrivait à Sémirande de parler pour ne rien dire ; avec ses copines par exemple). Quand à la seconde... il valait mieux se concentrer pour utiliser du matériel que l'on connaissait mal ; surtout avec des zozos qui vous canardaient allègrement.
Elle interrompit ses tirs au moment où monsieur Azad entrait dans le hangar. Peut-être aurait-elle, à sa place, laissé le vaisseau dehors afin d'ajouter sa puissance de feu à celle de la balise. Lui avait choisi de mettre leur outil de travail à l'abris et c'était très bien.
Elle régla les vénéneuses Fleurs de la balise sur "propulsion" et donna l'autorisation de tir. Puis, s'adressant à monsieur Azad...
"Quels sont les ordres, monsieur ?"
#46
Le Lilith fit marche arrière et franchit le rideau invisible du panneau d'accès en produisant une légère vibration bleutée. Le hangar était une vaste caverne technologique aux parois immaculées, assez grande pour accueillir trois autres vaisseaux de la même dimension que le Classe I de Lucifer Transports. Une demie-douzaine de formecs de manutention zéro-g destinés aux opérations de maintenance étaient alignés d'un côté du compartiment. Il y avait aussi une petite navette orbitale quadriplace à propulsion ionique ressemblant à un calmar, avec ses quatre bras télémanipulateurs au repos dans le prolongement de sa coque ovoïde. Le navire s'immobilisa dans un berceau antigrav qui s'adapta automatiquement à sa configuration, tandis que les ancres magnétiques se soudaient à sa coque et qu'une multitude de manchons techniques venaient s'accoler aux prises externes. Les écrans de visualisation de la passerelle basculèrent automatiquement sur les scruteurs de la balise gigacom.

Deux minutes plus tard, une tâche de lumière apparut dans le vide, à une dizaine de kilomètres à peine du point de Vérité où le Lilith s'était retranslaté dans l'Espace. Elle enfla, devint un disque de clarté à la lueur bientôt insoutenable qui semblait déformer la structure-même de l'Espace de rides concentriques. Les Tracevides pirates se matérialisèrent dans la traditionnelle explosion de lumière octarine.

Les fleurs de la mort de la balise gigacom crachèrent leur venin sous la forme de cinq faisceaux qui convergèrent en une seule trainée embrasée et s'étirèrent instantanément vers leurs cibles. Il y eut une violente déflagration lumineuse quand la décharge pénétra les écrans de l'un des deux Tracevides et l'enferma dans une gangue de flammes ambrées. Le petit vaisseau se cabra et commença à basculer cul par-dessus tête. L'autre fit un écart pour échapper à la salve suivante, ouvrant le feu avec ses canaondes. En vain : le bouclier déflecteur de la balise repoussa la gerbe lumineuse de son tir. Un deuxième bouquet d'énergie le cueillit au milieu d'une manoeuvre d'évitement. Il partit dans un violent tête à queue avant que son pilote ne reprenne le contrôle. L'autre Tracevide se stabilisa avec difficulté, sa capacité de manoeuvre apparemment diminuée, et tenta un nouveau tir... Qui se heurta à la même barrière sans pouvoir la franchir, tandis que les systèmes offensifs de la balise répliquaient de nouveau. Une nouvelle traînée embrasée flamboya dans le vide, faisant encore mouche.

Les deux Tracevides exécutèrent un virage à 180° parfaitement synchronisés et prirent du champ. Quelques secondes plus tard, ils créaient leurs point de Vérité et disparaissaient dans le Triche-Lumière.

Et maintenant, que faites-vous ?
"Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie."
(Troisième Loi de l'Architecte Clarke)
#47
Sémirande Wrote:"Quels sont les ordres, monsieur ?"

oO(tiens on se donne du monsieur maintenant?)

"Ben rien, laissons faire les réparations et puis nous verrons quand Gurvan sera réveillé ce que nous faisons. en attendant, gardons un œil ouvert dès fois qu'ils reviennent avec des renforts."

Puis s'adressant à Djal. "Tu as moyen d'identifier nos agresseurs?"
#48
Eron Azad Wrote:oO(tiens on se donne du monsieur maintenant?)
//Procédure standard sur la passerelle d'un subordonné à un officier.
#49
Virik était arrivé au sas piéton. Il pianota sur la console située au coté de la porte extérieure, demandant la transparence de cette dernière.

Sans ouvrir la sas pour l'instant il observa le vaste hangar éclairé pour l'heure chichement par les lumières de sécurité, s'assurant que pour l'heure il était vide de tout autre présence. Il jeta un coup d'oeil sur la console, s'assurant qu'à l'extérieur l'atmosphère était respirable et que les conditions de température et de pression convenait aux oxy respirants.
#50
[RHYCOM#007E41, je prends le contrôle du centre de détection hypercorde... Synchronises toi avec le Lilith]

Djal s’immergea dans le SimEspace de la Balise.

C’était un intervalle de lignes cristallines, fines et infinies, d’où émergeaient par intermittence des piques de complexes simplicials. Des apex de communication étaient épicentrées sur leurs abscisses homéomorphique à la couleur variable…

Seul le visage de Zx01 se matérialisa au coeur d’un cristal de galen vibrant… Zx01 prit de la hauteur, tandis que plusieurs milliards de lignes vibraient à l’unisson…

Zx01 ouvrit une sous-routine et y modélisa le proche Tricheluminique, centré autour de la balise, et corrigea par calculs l'hétérogénéité du milieu : variation de l'indice de réfraction et réflexion de la surdimension Kinesthesique. Son but était de rendre le milieu de propagation des hyper-ondes homogène et isotope…

Puis il sélectionna avec soin une série d’hypercordes qu’il lança habilement à la manière d’un filet. Il en collecta les intensités via les senseurs ultra sensible du Lilith et ceux, encore plus sensible, de la balise Gigacom.

Selon la théorie, l'intensité d’un signal se répartissait sur une sphère graduelle et diminuait avec l'augmentation de la distance source-récepteur… Les données moissonnées permettraient donc à Zx01 d'estimer une distance…

Si tout se passait bien, Zx01 serait en mesure de tracer un cercle centrée sur le Lilith. La balise Gigacom serait le centre d’un second cercle, et à l’intersection des deux cercle : l’émetteur…

Un troisième récepteur aurait été nécessaire pour déterminer lequel des deux points d'intersection était le bon… Mais là, nul besoin de nouvelles mesures : il suffirait de suivre le mouvement des Tracevide pour savoir lequel des deux points était leur navire amiral…

Une fois repéré, Zx01 se ferait un plaisir d’utiliser toute la puissance de la balise pour scanner le loufiat et tenter une intrusion télématique…
"J’adorerais changer le monde, mais il ne veut pas me fournir son code source..."


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