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La piste du Grand Prix de Prias
#1
Au départ des tribunes, le circuit débouche dans la plaine et longe une voie de maglev de transport de marchandises. Puis il arrive au pied d'un plateau dont l'escarpement est très abrupt et qui culmine à quelques centaines de mètres d'altitude. C'est là que se trouve le complexe d'atmosphérisation.

Il ressemble à celui d'Achéron dans AlienS : une usine chimique automatisée surmontée par des tours monumentales en forme de cône tronqué (comme une centrale nucléaire). Il se trouve à l'extrémité d'un canyon creusé par l'érosion éolienne. Lorsqu'il était en fonctionnement, les gaz atmosphériques s'y engouffraient via une construction ressemblant à un barrage hydro-électrique sans avoir besoin d'être pompés et l'air respirable était expulsé par les cheminées.

Le tracé du circuit dans le complexe est assez tortueux. Il contourne une première cheminée (pas mal de G dans la courbe) puis s'enfonce dans un réseau de couloirs pleins de gigantesques tuyaux (les grottes de la course de pods de "la Menace Fantôme", mais façon Etoile de la Mort dans "le Retour du Jedi"). Il n'est que de 4 kilomètres, que les hoverjets doivent parcourir à la moitié de leur vitesse maximale (490 km/h) avant de déboucher dans le canyon au bout d'une trentaine de secondes.

Dans l'enceinte du complexe, le circuit serpente dans des grands couloirs où deux engins peuvent tenir côte à côte (et donc se dépasser), et décrit deux grandes chicanes entre d'énormes piliers de soutènement, forçant les concurrents à réduire leur vitesse. C'est au niveau de ces courbes que les holocams sont les moins nombreuses. Si les concurrents veulent échanger leurs points de vue à coup de lance-aiguilles, c'est là qu'ils doivent le faire. L'intérieur est éclairé par des projecteurs placés à intervalles réguliers, mais n'illuminant pas l'ensemble du parcours. Des passerelles de maintenance surplombent le tracé. Les meilleurs endroits pour une éventuelle embuscade sont sans doute les passerelles situées en dehors des zones éclairées. Il y en a deux. Ce sont ces zones que Virik s'emploie à sécuriser.

A la sortie du complexe, plusieurs grandes courbes dans une vallée adjacente très encaissée, avant de re-déboucher dans la plaine pour la principale ligne droite (pointe de vitesse possible) qui se termine par un virage à 270° (beaucoup de G à la décélération et dans la courbe), puis par une partie vallonnée parsemée de quelques virages plus faciles avant de revenir aux tribunes et à la ligne droite des stands.

En résumé : c'est plutôt Le Mans que Monaco Wink

Illustration
"Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie."
(Troisième Loi de l'Architecte Clarke)
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