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Epsilon Agrippine - Données Astrographiques
#1
Epsilon Agrippine
(RG 75249,33772,4492)

Primaire :
  • Type B3V (bleue-blanche, série principale)
  • 2,5 rayons stellaires standards
  • 13 corps planétaires
    • I à IV : mondes telluriques sans atmosphère
    • VI à VII : géantes gazeuses joviennes
    • IX et X : géantes cryo-gazeuses
    • XI à XIII : mondes telluriques gelés

Epsilon V :
Taille : 7 - diamètre équatorial 15718 km, diamètre polaire 15589 km
Gravité : 1,2 g
Atmosphère :
- Densité : 3 - faible (pression à la surface : 0,7 bars)
- Composition : CO2 40%, Azote 50%, Gaz rares 8%, Vapeur d'eau 2%
Hydrographie : 5 - 47% d'océans
Température : froide à tempérée - Min/Moy/Max : -5/+4/+12°C
Satellites : 2 - Epsilon Va (planétoïde de 1200 kms), Epsilon Vb (planétoïde de 450 kms)
Appartenance politique : Coalition des Mondes Agrippins
Niveau technologique : NT 4+
Installations spatiales : Une station orbitale géosynchrone, 8 astroports sol.
Population : 650 millions d'habitants
Capitale : Prias

Histoire :

Epsilon est le dernier système ouvert à la colonisation dans la constellation des Agrippines voici 130 ans. Il devait à l'origine servir de colonie de peuplement et un programme ambitieux d'écoformation avait été lancé, avec réchauffement par miroirs orbitaux et ingéniérie planétaire à grande échelle via une vingtaine de complexes de transformation atmosphérique. Mais soixante quinze ans plus tard, quelques équipes de prospection dotées de gros moyens avaient découvert les immenses ressources minières de la planète. Par voie de conséquence, les hypercorporations multi-planétaires qui "sévissent" sur les mondes agrippins dont elles sont quasiment propriétaires révisèrent leurs objectifs. Le programme d'écoformation fut abandonné avant d'être terminé, les complexes d'atmosphérisation s'arrêtèrent et l'air respirable qu'ils produisaient fut progressivement remplacé par les gaz à effet de serre rejetés par les industries de traitement et de transformation des minerais.

Géographie :

Epsilon V est un monde jeune, désertique, froid, doté d'une atmosphère de faible densité, irrespirable pour les humains. Les formes de vie indigènes les plus évoluées qu'on y trouve sont des micro-organismes unicellulaires. Des algues et des lichens génétiquement modifiés furent introduits lors du processus d'écoformation mais compte-tenu de l'arrêt des complexes d'atmosphérisation, la biomasse est en diminution constante.

Les centres urbains sont donc soit souterrains, soit protégés par des dômes à champ de force.

Economie & Politique :

L'activité principale est bien sûr l'extraction minière, tous les métaux lourds et terres rares imaginables étant disponibles en quantités astronomiques dans la croûte planétaire et les couches supérieures du manteau. D'autre part des stations d'écopage antigrav écument les tératonnes de gaz nobles disponibles dans la haute atmosphère.

Le Comité Exécutif d'Epsilon, dénomination officielle du gouvernement local, est quasiment transparent. Ce sont les grandes compagnies minières et les groupes industriels multi-mondiaux qui ont la mainmise sur les décisions politiques via un très efficace lobbying.

Les lois sont particulièrement légères (on pourrait même les qualifier de laxistes). Le taux de criminalité n'est pas particulièrement élevé (en tous cas pas plus que sur des mondes considérés comme bien policés), mais les habitants ont une certaine propension à "se faire justice eux-mêmes", d’autant plus que le droit de porter une arme est inscrit dans le corpus législatif local. D'où un étalage à faire pâlir d'envie n'importe quel armurier du monde d'Isher, et une tendance à considérer que "les armes ne tuent pas, ce sont les gens qui tuent". Bref, pour les autochtones, il est on ne peut plus naturel de déambuler dans la rue avec une arme à la ceinture ou sous l'aisselle, et croiser quelqu'un armé d'un pistolet gauss, d'un laser ou d'un blaster de poing ne suscite pas le moindre haussement de sourcil. Évidemment, les gens ici sont (relativement) civilisés, et trouvent normal de déposer leur arsenal en entrant dans un restaurant, une salle de spectacle ou un domicile privé... pour peu qu'on le leur ait demandé. Et si porter une arme à la hanche ou en bandoulière est un comportement parfaitement naturel, la tenir à la main (à part pour la prendre, la poser, la mettre dans son étui ou la charger) est un geste considéré comme grossier, voire insultant, selon les circonstances.

Les effectifs des forces de défense planétaires et de maintien de l'ordre sont réduits à un nombre symbolique, la sécurité étant assurée par des armées et des milices privées sous contrats avec les hypercorpos. La conséquence de cet déficience policière et de la législation libérale sur les armes est le nombre impressionnant d'auxiliaires de justice civils, agences d'investigation exerçant les activités professionnelles de détective et/ou de chasseurs de primes.

Curiosités :

- Les complexes d'atmosphérisation et les miroirs orbitaux à l'abandon (ceux qui ne se sont pas crashés à la surface).
- Les écopeuses à gaz rares automatisées qui dérivent dans les hautes couches de l'atmosphère.
- L'ascenseur orbital inachevé. Sa construction fut initiée par la multi-mondiale Viggen-Henji, qui ayant déjà engagé d'énormes dépenses dans l'édification de la station intersystème Elikale, fit banqueroute avant que l'ascenseur ne soit terminé (certaines sources parlent d'attaques économiques de la Transgalactique Gionienne et de la Minière Agrippines contre la Viggen-Henji pour conserver le monopole du transport spatial). La tour proprement dite s'arrête à une altitude de 600 kms, seuls les 4 câbles d'hyperfilament continuent jusqu'à l'astroport sol de Prias où ils sont ancrés. L'ascenseur est donc inutilisable pour le transfert de marchandises, mais quelques sportifs extrêmes s'en servent pour pratiquer des disciplines à hauts-risques, tels que le saut orbital ou le slalom exosphérique.

Prias :

Comme la plupart des mégapoles récemment établies, les agglomérations urbaines d'Epsilon sont bâties autour de leur astroport. En ce qui concerne Prias (mais cela s'applique aussi aux autres villes), elle est grossièrement divisée en trois zones.

Le quartier de l’astroport :
Aussi appelé "zone franche", ce quartier est formé de l’astroport lui-même et des bâtiments qui se dressent à sa lisière : espaces administratifs, bars, hôtels. On y trouve des fonctionnaires aux principes moraux assez lâches, des équipages marchands en bordée, des délateurs, des petits trafiquants ou des pilotes indépendants virés de la Confrérie des Corsaires pour cause de contrebande et prêts à accepter toutes sortes de contrats même illégaux.

Le centre-ville :
C’est le quartier des affaires. Il est protégé de l’atmosphère d’Epsilon par des dômes à champ de force. La richesse s’y étale de manière indécente et les bourses aux matières premières y voient quotidiennement des fortunes s’y créer ou disparaître.

La banlieue :
Cette zone ne dispose pas de dômes de protection. Les laissés-pour-compte du rêve agrippin s’y entassent. C'est une jungle urbaine où les règlements de compte sont monnaie courante. Un endroit qui n’est pas très fréquentable, mais qui constitue une bonne planque pour des personnes recherchées…

La criminalité est maîtrisée dans les quartiers centraux et le quartier de l'astroport. La zone périphérique est au main des gangs. L'appât du gain y attire les chasseurs de prime. Les prévôts gouvernementaux n'y ont aucune autorité. Les milices privées n'y interviennent que si les intérêts de leurs clients y sont menacés (ce qui est rare) et leurs opérations s'apparentent alors à du nettoyage par le vide...

Le port d'arme est autorisé partout, recommandé dans le quartier de l'astroport, et indispensable à la survie dans les zones urbaines périphériques. Rappelons les subtilités sociales décrites ici en ce qui concerne l'exhibition de l'artillerie personnelle dans les quartiers "civilisés".

Les Agrippines, c'est le royaume de l'argent : une société où les capitalistes néo-libéraux de l'antiquité passeraient pour des gauchistes interventionnistes. La corruption y est endémique, à tous les niveaux de l'administration gouvernementale.

Les milices et armées privées sous contrat avec les hypercorpos sont bien sûr à vendre au plus offrant, mais il est difficile d'être plus offrant que les groupes miniers et industriels agrippins qui manipulent quotidiennement des centaines de mégacrédits... Donc ces forces de sécurité privées sont dans les faits incorruptibles.

En ce qui concerne les prévôts des forces de police officielles, c'est une autre affaire. En sous-effectifs, sous-équipés (NT3+, NT4-), sous-payés mais sur-syndiqués, ils prennent leurs aises avec la morale pour arrondir leurs fins de mois... quand ils ne sont pas en grève pour exiger des augmentations de salaire.
"Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie."
(Troisième Loi de l'Architecte Clarke)


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