Thread Rating:
  • 0 Vote(s) - 0 Average
  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5
La soldat et la Navyborg
#1
[Franche et directe]
"Vous vous demandez bien pourquoi je vous ai cherché comme cela ces dernières heures. Je vais vous le dire. Mais d'abord, j'aimerais connaître votre hypothèse à ce sujet. Ne me dites pas que je suis une chieuse :
  1. Je le sais
  2. Cela n'a rien à voir avec mon action
  3. Cela ne montrera pas que vous savez faire la part des choses"
La cyborg attendit la réponse du soldat. Elle était très attentive.
Une chose la rendait étrangère par rapport à la Sémi qu'ils avaient connus. Son regard, qui avait perdu sa mobilité. Cela n'avait l'air de rien, mais quelque part cela faisait tout drôle...
Reply
#2
Je plonges mes yeux dans ceux de Sémirande, sans sourciller.
Après un laps de temps qui parut infini mais qui ne dura que quelques secondes.

Je le sais, tu ne m'aimes pas parce que je te fais peur, parce que je représente l'homme mâle tel que tu le détestes le plus, tu vois ce que je veux dire, l'HOMO ERECTUS dans toute sa splendeur.
Tu ne m'aimes pas parce que je t'ai menacé plusieurs fois, à tord, parce que.........je suis autant barré que toi, et ça
( petit sourire en coin) ça te fait chier grave.
Tu t'énerves après moi pour me tester, savoir ce que j'ai dans la tête et les tripes.
Je serais tenter d'imaginer que je souhaiterais parfois me pousser à la faute pour m'exclure, mais tu n'es pas comme ça, sinon tu n'aurais pas accepté que je me joignes à vous.
Donc, en conclusion, tu me testes.
En tout cas, je le comprends comme ceci.
Mais au vue de ta mine, tu vas surement éclairer mes pauvres neurones.
Faut pas pousser mémé dans les ordis !!! geek man
Reply
#3
[Sans ciller]
"Je vous ai testé en effet, monsieur le soldat. Et je vous ai testé car en plus de la crainte et de la méfiance que vous m'inspirez, vous m'avez déçue.
A la distance à laquelle étaient ces chasseurs, vous ne pouviez ne pas les avoir "perçus". Vous auriez du réagir en menant notre passagère à ses appartements. Au lieu de cela, vous l'amenez à la passerelle ; puis vous allez dans votre cabine pour faire je ne sais quoi avec elle.

Bon, imaginons que tout ceci ait été chronométré, qu'elle ait eu pour instruction de descendre notre tireur, en l'occurence monsieur Antillès, d'un coup d'étourdisseur pour que nous soyons sans arme ? Vous savez, ces deux chasseurs, ils se sont présentés de façon un tantinet bizarre :
Quote:"De MR-VT-51 à Méphisto, vous pénétrez dans une zone d’accès limité, déclinez vos motivations ou faites demi-tour."
Je vous garantis qu'il y avait de quoi se poser des questions. Si je suis paranoïaque ? Tout juste ce qu'il faut. Mais vous, vous ne l'êtes pas assez."


Elle le regardait droit dans les yeux.
"En vous virant, j'ai fait votre boulot, responsable de la sécurité de mes deux."

Oui, un Cyborg pouvait laisser transparaitre sa colère sur son visage, sa posture, la tension de ses muscles, jusqu'à la blancheur de son teint du à une monté du liquide lymphoïde laiteux qui lui tenait lieu de sang.
"C'est pourquoi je vous ai cassé votre coup, et que je vous ai envoyé faire ce test. Je voulais savoir si l'on pouvait compter sur vous, si vous mettiez votre devoir au-dessus de votre intérêt immédiat."

Elle sortit un joli petit boîtier plat et l'ouvrit. Il y restait deux cigarettes sur les quatre qu'il pouvait contenir. Elle en prit une et l'alluma, toujours au moyen du boîtier qui faisait également office de briquet.
"Et le Commandant a une formation civile. Il m'a dit n'avoir jamais combattu avant que nous n'explosions ce connard Kiffish. Il n'a pas cette culture de la méfiance que j'ai acquise toutes ces années durant sur l'Isabelle. Nous étions une unité totalement Navyborg mise entièrement à la disposition de la Division Nova. Vous comprenez ce que cela signifie ?" Pause "Je suis autant un soldat que vous."

Elle sembla se détendre. La cigarette ?
"Bon. Je n'ai aucun ordre à vous donner. Je ne suis pas commandant en second, juste premier pilote ce qui ne me donne aucun droit sur personne ici. Simplement, notez ceci.
  • Pour les "relations" avec les passagers, il existe deux écoles. Celle de l'interdiction pure et simple, et celle du laisser faire. Je serais commandant et nous serions sur une grosse unité, j'aurais tout simplement interdit ce genre de rapport. Mais je ne suis pas commandant et nous sommes sur un vaisseau moyen, un cargo mixte. Faites comme bon vous semble ; mais soyez prudent.
  • Pour la paranoïa, je vous incite à la cultiver ; mais qu'elle ne soit pas à géométrie variable. Ce n'est pas la peine d'être méfiant à l'embarquement et de tout laisser filer un fois en vol. Car c'est là qu'arrivent les ennuis : en vol.
"


Puis elle se tourna vers lui et approcha son visage de celui du soldat. Elle sentait les lavandes que l'on cultivait sur Marine, sur cette île... Gampierri !
"Deux questions pour finir :
  • Avez-vous scrupuleusement suivi mes instructions pour les tests du laser ?
  • Que pensez-vous du discours alarmiste et guerrier de ce cher Enseigne si aimablement mis à notre disposition ? Et vous en pensez quoi de ce type ?"
Reply
#4
Sémirande Wrote:[Sans ciller]
"Je vous ai testé en effet, monsieur le soldat. Et je vous ai testé car en plus de la crainte et de la méfiance que vous m'inspirez, vous m'avez déçue.
A la distance à laquelle étaient ces chasseurs, vous ne pouviez ne pas les avoir "perçus". Vous auriez du réagir en menant notre passagère à ses appartements. Au lieu de cela, vous l'amenez à la passerelle ; puis vous allez dans votre cabine pour faire je ne sais quoi avec elle.

Bon, imaginons que tout ceci ait été chronométré, qu'elle ait eu pour instruction de descendre notre tireur, en l'occurence monsieur Antillès, d'un coup d'étourdisseur pour que nous soyons sans arme ? Vous savez, ces deux chasseurs, ils se sont présentés de façon un tantinet bizarre :
Quote:"De MR-VT-51 à Méphisto, vous pénétrez dans une zone d’accès limité, déclinez vos motivations ou faites demi-tour."
Je vous garantis qu'il y avait de quoi se poser des questions. Si je suis paranoïaque ? Tout juste ce qu'il faut. Mais vous, vous ne l'êtes pas assez."

Je sais que tu ne me croiras pas, mais je n'avais aucune intention sexuel avec elle si c'est ça qui t'intéresse, je voulais en savoir un peu mieux sur elle et son équipe, à ma maniere. J'suis un macho, un vrai, prêt à tout péter mais j'suis un nase avec les femmes....comment dire....j'suis pas un pro dans ce domaine, loin de la.
J'ai peu d'expérience en vol, soyons clair aussi, j'en ai même surement moins que Khrys et j'ai mal identifié ce que j'ai ressenti. Je ne suis qu'un homme de terrain, j'aime pas voler....
Par contre, je n'ai reçu aucun message me prévenant que l'on était potentiellement en danger. Cela aurait changé la donne.
Etre paranoïaque....ça m'a beaucoup couté ces derniers temps. Tu comprends ?
Je me suis mis tout le monde à dos et tout le monde à voulu me monter sur le dos, j'étais payé pour te proteger et j'ai été manipulé pour te tuer. Personne n'a chercher à savoir si j'ai souffert de cette aventure.


Sémirande Wrote:Elle le regardait droit dans les yeux.
"En vous virant, j'ai fait votre boulot, responsable de la sécurité de mes deux."

Si j'avais eu plus de lucidité,tu n'aurais pas eu à le faire.

Sémirande Wrote:Oui, un Cyborg pouvait laisser transparaitre sa colère sur son visage, sa posture, la tension de ses muscles, jusqu'à la blancheur de son teint du à une monté du liquide lymphoïde laiteux qui lui tenait lieu de sang.
"C'est pourquoi je vous ai cassé votre coup, et que je vous ai envoyé faire ce test. Je voulais savoir si l'on pouvait compter sur vous, si vous mettiez votre devoir au-dessus de votre intérêt immédiat."

Pret à donner ma vie pour vous tous, je ne suis fais que pour ceci. Observer, écouter, proteger quelque soit le prix à payer.
Sémirande Wrote:Elle sortit un joli petit boîtier plat et l'ouvrit. Il y restait deux cigarettes sur les quatre qu'il pouvait contenir. Elle en prit une et l'alluma, toujours au moyen du boîtier qui faisait également office de briquet.
"Et le Commandant a une formation civile. Il m'a dit n'avoir jamais combattu avant que nous n'explosions ce connard Kiffish. Il n'a pas cette culture de la méfiance que j'ai acquise toutes ces années durant sur l'Isabelle. Nous étions une unité totalement Navyborg mise entièrement à la disposition de la Division Nova. Vous comprenez ce que cela signifie ?" Pause "Je suis autant un soldat que vous."

ravi de le savoir mais je m'en doutais d'après tes réflexes et ta manière de faire. Un parfait soldat de l'Empire.

Sémirande Wrote:Elle sembla se détendre. La cigarette ?
"Bon. Je n'ai aucun ordre à vous donner. Je ne suis pas commandant en second, juste premier pilote ce qui ne me donne aucun droit sur personne ici. Simplement, notez ceci.
  • Pour les "relations" avec les passagers, il existe deux écoles. Celle de l'interdiction pure et simple, et celle du laisser faire. Je serais commandant et nous serions sur une grosse unité, j'aurais tout simplement interdit ce genre de rapport. Mais je ne suis pas commandant et nous sommes sur un vaisseau moyen, un cargo mixte. Faites comme bon vous semble ; mais soyez prudent.
  • Pour la paranoïa, je vous incite à la cultiver ; mais qu'elle ne soit pas à géométrie variable. Ce n'est pas la peine d'être méfiant à l'embarquement et de tout laisser filer un fois en vol. Car c'est là qu'arrivent les ennuis : en vol.
"
J'ai passé le plus clair de mon temps sur les moniteurs pour "faire mon paranoïaque" en regardant nos passagers à la loupe, leur habitude, leurs heures de repas.
Si cela n'avait tenu qu'a moi, on aurait embarqué personne.


Sémirande Wrote:Puis elle se tourna vers lui et approcha son visage de celui du soldat. Elle sentait les lavandes que l'on cultivait sur Marine, sur cette île... Gampierri !
"Deux questions pour finir :
  • Avez-vous scrupuleusement suivi mes instructions pour les tests du laser ?
  • Que pensez-vous du discours alarmiste et guerrier de ce cher Enseigne si aimablement mis à notre disposition ? Et vous en pensez quoi de ce type ?"
Pour le test, j'ai obéi à toutes tes instructions, je ne dis pas que j'ai tout réussi car je suis vraiment pas du tout calé en armement lourd mais j'ai fais tout ce que tu m'as demandé, le plus calmement possible pour être sur de ne rien raté.
Je me détend tout en faisant profil bas....
Quand à ce type, il a mal commencé en me prenant pour Antilles lorsque l'on était sur le vaisseau. Pourtant à ma tenue, on voyait bien que j'étais un soldat et non un pilote.
J'AI AUCUNE CONFIANCE EN LUI. Son arme va aller direct dans l'armurerie et je vais être sa bouteille d'oxygène, toujours sur son dos.
Il nous parle d'attaque comme s'il était sur que cela va arriver...
en fait, il veut trop de truc d'un coup.


Je te tend la main
Excuse moi pour mon manque de discernement tout à l'heure. Je te demande aucun pardon, juste d'accepter mes excuses pour avoir failli quelques secondes à ma mission de responsable de sécurité.
Accorde moi une faveur s'il te plait, arrête de me vouvoyer, ça ne le fait pas.
Faut pas pousser mémé dans les ordis !!! geek man
Reply
#5
[Hupf]
Mademoiselle Chalmak prit la main du soldat.
"Pour le tutoiement, laissez moi un peu de temps, s'il vous plait."

Elle n'était pas si forte que ça, la superwoman ]Smile
Reply


Forum Jump:


Users browsing this thread: 3 Guest(s)