Alors que le navire quitte Vonda

[Epstar Jdryk'll]

// attention : long post

Alors que le Méphisto s’éloignait de Vonda, pendant que l’on était encore dans les 200 AL. de portée de la radio du bord, Epstar demanda une ligne protégée depuis l’infirmerie en direction de l’hôpital central. Il demanda à accéder et à télécharger des informations concernant la fin de vie, lorsque la pérédène cessait de faire effet … il recherchait plus particulièrement les symptômes pouvant expliquer les crises de nausée de Madame lorsqu’on abordait certains sujets.

Puis par acquis de conscience il rechercha les cas de blocage psychologiques, naturels ou générés artificiellement qui pouvaient expliquer ces nausées. Et qui utilisaient ce genre de « méthode ».

Une fois ces données recueillies, il accéda à l’université de Vonda et rechercha les données concernant le programme de terra formation de la planète. Il lança une recherche, tant sur la base du nom de jeune fille de madame que celui de femme mariée.

Il savait qu’elle avait travaillée sur les lichens … mais il aurait mis sa main à couper qu’elle avait aussi travaillée sur la faune : restait à savoir quoi au juste. Elle avait l’air d’aimer à fabriquer des prédateurs …

Il éplucha les données, buvant un thé vert à la console. Il s’intéressa particulièrement aux ours.

Il s’attarda aussi sur la biographie de madame, à l’époque où elle avait fait ce travail … quels autres boulots avait-elle fait dans le coin ? Quelque chose sur myrtil ? Dans l’A12S ?

Il soupira, stockant à son habitude les données sur une barrette de données qu’il enfouit dans sa poche.

Puis, après avoir éteint la console il se mit en quête de madame.

Quand il trouva celle-ci il s’approcha poliment :

Madame ? Puis-je me permettre de vous déranger un instant pour vous parler en privé ? J’ai besoin de conseils et de votre expertise.

Si celle-ci accédait à sa requête il poursuivit :

Madame, j’ai, au gré de nos pérégrinations été confronté à un trafic ignoble et à des pratiques d’esclavage qui ne l’étaient pas moins envers une espèce indigène intelligente.

En quelques mots il décrivit le trafique qui se passait sur Rubisse et particulièrement le sort qui était réservé aux semblables de lenny : réduits en esclavage, leurs magnifiques ailes coupées pour servir d’atours à quelques fortunés et réduire leur déplacement.

J’ai instruit ma hiérarchie de ce qui se passait là bas, mais j’ai des doutes sur le temps que ça prendra et de ce qui en résultera in fine.

Il tendit quelques holos du « coupon » de tissus qui étaient presque aussi morbidements beaux que l’original.

Avez-vous déjà vu ce type de tissus quelque part ?

Il écouta la réponse et poursuivit : quoiqu’il en soit j’ai peur qu’avec le trafique qui a lieu actuellement sur Rubisse on trouve de plus en plus de ces « tissus » (il grimaça) sur le marché : cela marquera la mort d’une culture si ce n’est d’une espèce.

C’est pourquoi il m’est venu une idée, mais j’aimerai que quelqu’un qui a votre expérience et vos connaissances me dise ce qu’elle en pense.

J’ai des extraits de ces tissus, le code génétique et divers prélèvements de lenny.

Si je ne me trompe pas, en s’adressant aux bonnes personnes il devrait être possible de produire en cuve des tissus qui seraient de qualité équivalente, voire supérieure puisque par définition n’ayant pas été abimés par les aléas d’une vie au plein air.

Si je ne m’abuse vous connaissez des laboratoires adéquats ?

Mon but est double ou triple : d’une part créer un tissu qui tout en étant aussi beau que celui « naturel » (nouvelle grimace) ne couterait qu’une fraction du prix de ce dernier. Ainsi l’on ne pourchassera plus les indigènes de Rubisse pour leurs ailes.

D’autre part attirer l’attention du publique sur Rubisse et sur les saloperies qui se déroulent sur une planète impériales.

Enfin … faire de l’argent, une montagne de pognon en faisant breveté la méthode de production du tissus et placer celui-ci dans un fond d’investissement souverain, sous le contrôle d’une institution connue pour sa rectitude : j’avais pensé à l’ordre du glaive de clarté.

Cet argent permettra de payer les opérations pour les indigènes libérés et leur permettre de retrouver leurs ailes sans les quelles … Ils sont cruellement handicapés.

A terme si Rubisse est libéré l’ensemble du fond pourra être remis aux mains des indigènes et leur servir de compensation … ou à ce qu’ils choisiront.

Je sais que c’est un peu utopique, mais … si on ne fait rien on n’arrive à rien.

Je voulais avoir votre avis.

Le cercle de l’Olive peut, je crois, être mis dans la boucle : ils ont semble-t-il les laboratoires de manipulation génétiques adéquates.
Ils ont aussi un marchand dont les dents rayent le sol aseptisé de leur laboratoire : je crois que Khrys ne lui arrive pas à la cheville dans ce domaine.
C’est un avantage parce qu’il sautera sur l’occasion s’il sent une possibilité de bénéfice et adoptera l’idée comme sienne si on lui promet … je ne sais pas : 5 % ? 10 % ? Pas plus : sinon je vole de l’argent au fond d’investissement.
C’est un danger si je traite avec lui et que je n’ai pas un contrat en béton. Parce qu’il essayera de me … de m’avoir par tous les moyens possibles.

Pourquoi je parle de ça avec vous ? Parce que je sais que …pardon d’être brutal : vous n'avez aucun intéret à exploiter cette information. Et vous le savez.

Qu’en pensez-vous et pouvez-vous m’aider ?

Nous nous éloignons, mais nous pouvons encore communiquer pendant plusieures heures : de quoi finaliser un accord peut-être.

[Sémi Déhèmette]

Long et intéressant. Je ne vais pas y répondre de suite, mais je le ferai.

[Sémi Déhèmette]

Alors que le Méphisto s’éloignait de Vonda, pendant que l’on était encore dans les 200 AL. de portée de la radio du bord, Epstar demanda une ligne protégée depuis l’infirmerie en direction de l’hôpital central. Il demanda à accéder et à télécharger des informations concernant la fin de vie, lorsque la pérédène cessait de faire effet … il recherchait plus particulièrement les symptômes pouvant expliquer les crises de nausée de Madame lorsqu’on abordait certains sujets.

Les fins de pérédène sont accompagnées d'un vieillissement accéléré, et malheureusement de crises de démence, violentes et horriblement douloureuses ; et ce à tel point que beaucoup de gens choisissaient d'en finir quelques semaines avant.

Puis par acquis de conscience il rechercha les cas de blocage psychologiques, naturels ou générés artificiellement qui pouvaient expliquer ces nausées. Et qui utilisaient ce genre de « méthode ».

Et c'est là que le Prêtre se sentit investi d'une perplexité aussi profonde que la bêtise d'un fils de l'homme (j'évite volontairement les majuscules). Certes, il existait bien des blocages neuro-chimiques, mais ils laissaient des traces, et Madame aurait largement eu les moyens de les faire ôter. Les seul méthodes permettant de parvenir à cela... étaient de nature psy. Télépathie à haut niveau.

Une fois ces données recueillies, il accéda à l’université de Vonda et rechercha les données concernant le programme de terra formation de la planète. Il lança une recherche, tant sur la base du nom de jeune fille de madame que celui de femme mariée.

Il savait qu’elle avait travaillée sur les lichens … mais il aurait mis sa main à couper qu’elle avait aussi travaillé sur la faune : restait à savoir quoi au juste. Elle avait l’air d’aimer à fabriquer des prédateurs …

Bien cuits. . Non, les prédateurs des mondes où elle avait créé de la flore avaient été commandés à des firmes distinctes, et rarement par elle, en plus. Il n'était même pas fait mention du fait qu'elle aurait pu inspirer certaines formes de vie animale. Certes, elle avait souvent été tenue au secret professionnel ; mais le Guérisseur n'eut pas le sentiment que cela cachait grand chose quand à ce qui le préoccupait.

Il éplucha les données, buvant un thé vert à la console. Il s’intéressa particulièrement aux ours.

Pas grand chose.

Il s’attarda aussi sur la biographie de madame, à l’époque où elle avait fait ce travail … quels autres boulots avait-elle fait dans le coin ? Quelque chose sur myrtil ? Dans l’A12S ?

Myrtil : non. Et... Tiens tiens tiens... Par contre, elle avait eu un important contrat de l'A12S au début de sa carrière, sur Marine. Elle l'avait accompli, mais curieusement avait brusquement quitté le secteur après cela, et entamé le long voyage qui avait bâti sa fortune. Mais ce faisant, elle avait renoncé à plusieurs opportunités intéressantes. TRES curieux.

Madame ? Puis-je me permettre de vous déranger un instant pour vous parler en privé ? J’ai besoin ... Avez-vous déjà vu ce type de tissus quelque part ?

"Mmmm. Oui, une fois, sur un notable, pas le mauvais bougre d'ailleurs. Ces tissus sont utilisés pour faire des vêtements de cérémonie, des capes de haute couture, des draps pour ceux qui veulent absolument dormir là-dedans. Voyons... Ah, tiens, un exemple." dit-elle en donnant un portrait du roi de la planète Beaufland, un monde indépendant assez peu agréable à vivre dès que l'on était d'un rang en dessous de celui.... de roi de Beaufland. "Où là" catalogue de vêtements hors de prix d'un négociant de Tréfolia.

Il écouta la réponse et poursuivit... un accord peut-être.

"Quel age avez-vous ? 38 ans ? Mes dieux ! 38 ans..." Elle hocha la tête avec un sourire à la fois moqueur et gentil. "Mon Père ! Vous n'avez pas encore compris comment marche le système ? Nous savons faire n'importe quoi par synthèse. Les raisons qui nous retiennent de tout produire de cette manière sont de trois ordres :
- économiques : le matériau naturel est souvent moins cher
- sociologique : on empêche l'avènement de l'age de l'abondance totale de peur que la société ne s'écroule
Mais ces deux premières raisons ne sont rien à côté de la troisième. Ce qui fait que l'on se pratique encore ce type de barbarie est que les gens demandent ce genre "matière naturelle". Certains Etres ne se fichent qu'en apparence que leurs gants en peau de zébulon aient nécessité l'écorchage à vif 800 de ces zébulons : en fait ils accordent de l'importance au fait qu'ils aient coûté tant de souffrance. Non pas parce qu'ils sont méchants, mais parce que cela donne à leur babiole une valeur qu'un zébulon de synthèse n'apportera jamais. C'est barbare. C'est idiot. Mais c'est comme ça. Bon. " Elle réfléchit. "Vous ferez ce que vous voudrez, mais je pense que votre plan est voué à l'échec. Le mieux pour vos protégés, ce serait de ruiner les trafiquants en inondant le marché de vrais/faux tissus de Rubisse. Cela prendrait du temps mais serait infiniment plus efficace. Cela dit, je le répète, vous ferez comme vous voudrez. Il y a un Gigacom près de Myrtil. Je vais rédiger un ordre aux deux femelles infernales(1) et vous irez les trouver quand c'en sera fait de moi."

1) Madame de Tonka et Makzinéro

[Epstar Jdryk'll]

Par contre, elle avait eu un important contrat de l'A12S au début de sa carrière, sur Marine. Elle l'avait accompli, mais curieusement avait brusquement quitté le secteur après cela, et entamé le long voyage qui avait bâti sa fortune. Mais ce faisant, elle avait renoncé à plusieurs opportunités intéressantes. TRES curieux.

Des détails sur ce contrat ? Quel était la nature du travail effectué ?

"Quel age avez-vous ? 38 ans ? Mes dieux ! 38 ans..." Elle hocha la tête avec un sourire à la fois moqueur et gentil. "Mon Père ! Vous n'avez pas encore compris comment marche le système ? Nous savons faire n'importe quoi par synthèse. Les raisons qui nous retiennent de tout produire de cette manière sont de trois ordres :
- économiques : le matériau naturel est souvent moins cher
- sociologique : on empêche l'avènement de l'age de l'abondance totale de peur que la société ne s'écroule
Mais ces deux premières raisons ne sont rien à côté de la troisième. Ce qui fait que l'on se pratique encore ce type de barbarie est que les gens demandent ce genre "matière naturelle". Certains Etres ne se fichent qu'en apparence que leurs gants en peau de zébulon aient nécessité l'écorchage à vif 800 de ces zébulons : en fait ils accordent de l'importance au fait qu'ils aient coûté tant de souffrance. Non pas parce qu'ils sont méchants, mais parce que cela donne à leur babiole une valeur qu'un zébulon de synthèse n'apportera jamais. C'est barbare. C'est idiot. Mais c'est comme ça. Bon. " Elle réfléchit. "Vous ferez ce que vous voudrez, mais je pense que votre plan est voué à l'échec. Le mieux pour vos protégés, ce serait de ruiner les trafiquants en inondant le marché de vrais/faux tissus de Rubisse. Cela prendrait du temps mais serait infiniment plus efficace. Cela dit, je le répète, vous ferez comme vous voudrez. Il y a un Gigacom près de Myrtil. Je vais rédiger un ordre aux deux femelles infernales(1) et vous irez les trouver quand c'en sera fait de moi."

Je sais, je suis très jeune selon vos critères et … comment dire, je cultive ma capacité à m’indigner et à rêver d’utopies comme d’autres leur forme physique.

Parce que je suis persuadé que lorsque je perdrais ça … il ne restera plus grand-chose de moi : une coquille vide se demandant s’il y a un dieu dans tout cet infini.

Merci de votre aide, vous avez sans doute raison : quand le bien perdra son aspect « exclusif » il deviendra quelconque, indigne de se porter et le tissus « naturel » perdra alors tout intérêt.

Je ne manquerais pas de contacter vos amies, j’emploie le terme à dessin, car je sais que Makzinéro vous est très attachée. Une personne et une histoire fascinante que la sienne d’ailleurs. Croyez-vous en la rédemption madame ? A la possibilité par ses actes présents à se pardonner ses erreurs et ses crimes d’autrefois, même involontaires ou accidentels ? Au rachat, tant à ses yeux qu’accessoirement au regard des autres ?

Regard franc :

Moi j’y crois.

Je vous remercie de votre confiance Madame et de votre aide. De votre patience aussi envers mes fredaines, mes passions. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, n’hésitez pas à faire appel à moi, dans la mesure où je pourrais vous apporter ma modeste aide.

Il claqua des doigts : En fait, j’avais bien pensé à quelque chose. Je sais que vous n’êtes plus en mesure de sentir, ni de gouter vos aliments ou vos boissons. Si vous le souhaitez, dans la mesure ou mes sens peuvent parfois être assez affutés et que je suis par ailleurs télépathe, vous transmettre en gouteur le sens de ce que vous mangez ou buvez dans la mesure ou nous partageons le même repas. Ne craignez rien : je m’en tiendrais à émettre et ne chercherais nullement à vous écouter. Je suis à votre disposition si vous souhaitez tenter l’expérience.

Après avoir écouté sa réponse il se leva, la salua et se rendit dans sa cabine où il récupéra le vin de Marine que madame lui avait offert. Il se dirigea vers la petite cafêt de la salle des machines où il savait que personne ne le trouverait à cette heure, d’autant plus que les pazanopèdes n’étaient pas du genre à la fréquenter habituellement.

Il ouvrit la bouteille, se versa un verre et utilisant le papier et le fusain qu’il avait fait fabriquer pour la chasse commença à dessiner : il aurait put utiliser un pad graphique et un stylet, mais recommencer à dessiner le ramenait en arrière, loin dans le passé …

… dans une salle commune troglodyte aux étroites fenêtres en meurtrière, qui laissaient passer par bouffées le vent sec et chaud du désert. A ces condisciples, penchés sur leur lutrin tenant fusain entre leurs doigts malhabiles et tentant de dessiner le camarade leur faisant face. A la voix de leur professeur, comment s’appelait-il déjà ? Père Kaladis ; qui leur martelait : un morceau de craie, de fusain, votre capacité à tirer un portrait, une caricature, voilà qui vous remplira le ventre à peu de frais …

Il sourit pour lui-même tout en commençant à esquisser les yeux en amande qui ne cessaient de le, de « les » poursuivre. Il dessina longuement, retouchant, froissant ce dont il n’était pas content jusqu’à arriver à quelque-chose le plus approchant de la vérité, ou de ce qu’il avait perçu de celle-ci.

Il but un dernier verre et observa la bouteille notant l’année … et se demandant si s’était l’année où Madame avait quitté Marine.

Il mémorisa dans la mémoire de l’ordinateur son dessin, puis appela la base de données de la faune et de la flore de l’université de Viala qui devait encore être à portée.

Il lança une recherche comparative sur la faune et la flore de … Marine : Une intuition le poussait à penser que c’était sur Marine que la réponse se trouvait. La fuite de Madame peut-être ? Il recherchait une créature, ou un être pensant qui pouvait avoir ces yeux, une créature marine. Il attendit les résultats de sa recherche …

[Sémi Déhèmette]

Des détails sur ce contrat ? Quel était la nature du travail effectué ?

Aucun, et sans être suspect, c'est assez singulier.

Parce que je suis persuadé que lorsque je perdrais ça … il ne restera plus grand-chose de moi : une coquille vide se demandant s’il y a un dieu dans tout cet infini.

Madame eut un rire bref : "Un Sage des temps anciens a dit : "Si dieu existe, j'espère qu'il a une bonne excuse." Mais continuez."

...Croyez-vous en la rédemption madame ? A la possibilité par ses actes présents à se pardonner ses erreurs et ses crimes d’autrefois, même involontaires ou accidentels ? Au rachat, tant à ses yeux qu’accessoirement au regard des autres ?

"Franchement : non. Mais, bon, je ne détiens pas la science infuse."

Il claqua des doigts : En fait, j’avais bien pensé à quelque chose. ... Je suis à votre disposition si vous souhaitez tenter l’expérience.

Madame décline poliment.

Il lança une recherche comparative sur la faune et la flore de … Marine : Une intuition le poussait à penser que c’était sur Marine que la réponse se trouvait. La fuite de Madame peut-être ? Il recherchait une créature, ou un être pensant qui pouvait avoir ces yeux, une créature marine. Il attendit les résultats de sa recherche …

Dans le mille.
Franglique : Mollow, céphalopode décapode des océans de Marine, rarissime et très mal connu car vivant de plantes poussant en eaux profondes. Sa taille va de 30cm à la naissance à trois ou quatre mètres pour les individus les plus âgés (l'espérance de vie est de quinze ans). Les Marinaès disent qu'il en existe de beaucoup plus gros, mais de tels spécimens n'ont jamais pu être observés. L'intelligence du Mollow adulte est assez élevée (des Q.I. de 80 ont pu être relevés).

[Epstar Jdryk'll]

Madame eut un rire bref : "Un Sage des temps anciens a dit : "Si dieu existe, j'espère qu'il a une bonne excuse." Mais continuez."

Epstar rit aussi : celle là il la connaissait … Et généralement le dieu à qui on pose cette question répond : Moi ? Je suis censément ineffable, détaché de ma création que j’ai faite libre … et vous quelle est votre excuse ?

Epstar vit les informations qui s’affichaient avec intérêt … Les informations étaient fragmentaires, il chercha plus d'information sur cet créature intelligente, doutant d'en trouver. Il étendit sa recherche à Marine et à la situation actuelle de cette planète.

Il demanda le transfert d’un maximum de données diverses et variées avant que l’on soit obliger de passer par un relais payant. Il demanda à l’ordinateur de lui établir un petit digest de la situation actuelle : économie, population, importation, exportation, statut, écologie et demanda ensuite un tableau de variation sur … les dernières 200 années ! Il recherchait particulièrement à savoir si suite à la venue de Madame sur la planète quelque chose avait changé et pour cela il avait besoin d’informations de référence.

Il en était à peu près certain mais il vérifia que Madame n’était jamais revenue par la suite sur Marine.

Enfin il rentra les informations présentes sur la bouteille de vin de Marine dans l’ordinateur : une planète s’était vaste et faute d’information sur le contrat il ne pourrait pas savoir où madame avait travaillé. Mais … mais souvent quand on travaillait sur une planète de bas niveau technologique, où la mondialisation des échanges n’existait pas, on consommait les produits du terroir, du coin où on se trouvait … et on en gardait le gout par la suite. Si son hypothèse était juste, le vin venait du coin où elle avait travaillé dans sa jeunesse. Ne restait plus ensuite qu’à savoir quel projet demandant les compétences galactiques de madame avait été monté dans le coin entre le moment où le contrat avait été signé et le moment où elle avait quitté Marine …

[Sémi Déhèmette]

Epstar rit aussi : celle là il la connaissait … Et généralement le dieu à qui on pose cette question répond : Moi ? Je suis censément ineffable, détaché de ma création que j’ai faite libre … et vous quelle est votre excuse ?

"Donc, dieu est un politicien. CQFD. Bonsoir Mon Père."

Epstar vit les informations qui s’affichaient avec intérêt … Les informations étaient fragmentaires, il chercha plus d'information sur cet créature intelligente, doutant d'en trouver. Il étendit sa recherche à Marine et à la situation actuelle de cette planète.

Rien. Calme plat. Tout va bien sur Marine à l'heure actuelle.

Il demanda le transfert d’un maximum de données diverses et variées avant que l’on soit obliger de passer par un relais payant. Il demanda à l’ordinateur de lui établir un petit digest de la situation actuelle : économie, population, importation, exportation, statut, écologie et demanda ensuite un tableau de variation sur … les dernières 200 années ! Il recherchait particulièrement à savoir si suite à la venue de Madame sur la planète quelque chose avait changé et pour cela il avait besoin d’informations de référence.

Pas de faits relatés.

Il en était à peu près certain mais il vérifia que Madame n’était jamais revenue par la suite sur Marine.

L'hypothèse semble effectivement bonne.

Enfin il rentra les informations présentes sur la bouteille de vin de Marine dans l’ordinateur : une planète ... / ... les compétences galactiques de madame avait été monté dans le coin entre le moment où le contrat avait été signé et le moment où elle avait quitté Marine …

Sauf que ce Vin des Sables de Kavalek se conserve très mal (hors champ de stase évidemment). Et la bouteille que le Prêtre tient à la main a deux ou trois ans d'age, si je me souviens bien. Quand au vin de Marine : avec leurs catamarans à hydrofoils, ils peuvent le transporte rapidement où ils veulent.

[Epstar Jdryk'll]

Bon ... Il enregistra ses recherches sur support mobile et notal l'appe de Sémirande pour le petit rendez-vous au carré de l'équipage.

Dans les quelques minutes qui restaient il rentra dans l'ordinateur de bord un petit problême de math : d'une part les incidents psychiques avec les hommes chats et la créature de marine, d'autre part le nombre d'individus apparaissant à chaque fois qui allait progressant, de un quand ils étaient arrivé sur Triple Grace au groupe de chasseur Vonda. Enfin la distance déclinante entre Myrtil et Marine au fur et à mesure des incidents ... il accepta un taux d'erreur raisonnable et demanda le coefficient de corrélation et la formulation mathématique de l'équation ...

Il restait sur le sentiment que les incidents étaient de plus en plus proches et de plus en plus importants ... Si le coefficient de corélation était assez important, il serait en mesure de prédire la prochaine apparition, et peut-être son importance. Dans ce cas ils pourraient peut-être reprendre l'initiative.

[Sémi Déhèmette]

[Corrélation]
Cela correspond à peu près... Sauf que la courbe démarrant comme une exponentielle, la "rencontre" suivante aurait déjà du avoir lieu.

[Epstar Jdryk'll]

Epstar enregistra la courbe sur une cartouche de données distincte, plia la feuille dans sa poche, eteignit l'ordinateur en demandant un effacement des données et se rendit à la réunion organisée par Sémirande ...