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la lune intérieure - 20 Laplace 1505 TUP
Dom Wrote:Dom eu juste le temps de murmurer un "c'est l'ascenseur direction l'enfeeeeeeeeeeeer"

[hrp]chouette citation d'Aliens. Wink[/hrp]

Dom, alors qu'ils plongeaient vers le sol et que la cime des arbres tourbillonnait follement à leur rencontre, tenta de trouver un parachute antigrav ... mais il n'y avait pas ça à bord : les micro variations de la gravité de la planète rendaient tout équipement antigrav défaillant.

Il s'accrocha comme il put, tentant de se souvenir de ses cours sur les crash ... Boucler son harnais ? ... prier peut être ?

...

Brise quant à lui tenta de s'approcher du poste de pilotage ... un peu loin, mais une console technique était accessible près de sa place : il déploya un tentacule et se brancha.

[hrp]un petit jet de ... énergie ou moteur varlet + intelligence sous 4d6 ? S'il te plait ? avec un bonus de +2 grace à ta connexion directe[/hrp]
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[hrp]J'ai 12 en intelligence et 1 en moteur varlets
Si une bonne âme peut faire le test à ma place, j'ai pas mon ordi de dispo Sad[/hrp]
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"Putain je savais que j'aurais dû relire la plaquette avec les consignes de sécurité."

Il essaya de se remémorer les nombreuses fois, lors de sa formation au déploiement aéroporté, ou les instructeurs leurs avaient rappelé la position à adopter dans la même situation. Dans un éclair de lucidité tout lui revint. Ceinture bouclé, tête entre les genoux et main derrière la tête.

[hrp]Désolé, je suis totalement à la rue en terme de temps.[/hrp]
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Le temps d'un battement de cil, Théo Calderon attendit l'activation des champs de confinements d'un hypothétique compensateur inertiel, puis lorsqu'ils ne vinrent pas, la projection du gel d'amortissement antichocs autour de leurs sièges, avant de réaliser qu'ils se trouvaient dans une antiquité NT4 ne disposant probablement d'aucun de ces systèmes de sécurité passagers. Il serra au maximum son harnais en avisant du coin de l'oeil Brise de Feu Matinal qui se connectait à une borne technique et lui cria avant de mettre sa tête entre ses genoux et de protéger sa nuque avec ses mains croisées :

"Le moteur doit être grillé. Il faut gagner de la portance en redéployant les ailes, Brise !"
"Veille qui veut vivre" (devise des officiers artilleurs de la Guilde Navyborg)
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Cette foutu IA n'avait pas tardé à réagir... et à remettre le couvert... Leur exfiltration vers la surface ne sera pas une promenade de santé.

Si Zelda avait bien remis toutes ses armes au scorpionaute à tête de loup lors de son arrivée, elle avait néanmoins conservé son matériel non létal. D'un geste instinctif, elle activa sa ceinture champ-NT6 sans savoir si elle fonctionnait encore. Elle boucla le harnais de Miss Diaz et fit rapidement de même. Elle se prépara au choc en adoptant une position de sécurité anti-crash...

oO(la mort est une journée qui mérite d'être vécue...)
"Va où tu veux, meurs où tu peux..."
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[hrp]Vraiment navré de ma réponse tardive mais ma semaine a été un peu difficile.
@Brise, Théo a fait le jet.[/hrp]

L'engin basculait entre ciel et terre, transformant la vision de ses passagers en un kaléidoscope de cimes d'arbres, de ciel obscure, de visages grimaçant de leurs compagnons.

Brise parvint à se glisser en direction du panneau de commande alors que chacun cherchait à se boucler dans son siège le mieux possible.

Zelda vit que le colonel allumait sa propre combinaison énergétique alors qu'elle faisait de même : elle sentit son épiderme brièvement parcourue par un frisson alors que la pseudo-peau énergétique la recouvrait.

Le pilote se battait avec les commandes alors qu'ils chutaient comme une pierre, ses commandes étaient éteintes, mortes et les systèmes auxiliaires ne semblaient pas prendre le relais.

Brise au milieu du chaos, guère dérangé pour l'instant dans sa bulle emplie de gaz liquide par les soubresauts de l'engin tentait de prendre le pouls de l'électronique du bord; et le diagnostique du docteur n'était pas bon. La plupart des systèmes avaient tout bonnement grillés, néanmoins il finit par sentir une étincelle de vie au cœur de la machine et passa à l'action.

Soudain les ailes se déplièrent de nouveau avec un claquement assourdissant, rendant un peu de portance au pilote qui tenta d'incurver leur chute, s'agrippant aux commandes.

Il faillit réussir, mais dans ce cas, faillir c'était échouer.

L'engin se redressa, mais s'inclina sur le coté alors qu'il frôlait la cime des arbres. Son aile droite s'accrocha aux branches, arrachant les fragiles rémiges de matériaux composite, faisant basculer la cellule. Elle rebondit une fois, deux fois sur la canopée avant de plonger dans la sylve avec la violence d'un boulet de canon, arrachant sur son passage lianes, branches, coupant en deux des troncs.

Puis ce fut le sol, ou l'engin volant qui avait perdu de sa superbe s'écrasa , glissa dans une gerbe de boue avant de s'immobiliser contre un tronc massif.

...
... ...
... ... ...

A l'intérieur de l'engin un relatif silence régnait alors que les feuilles mortes, la poussière retombait et une matière étrange et marronnasse dégoulinait. Zelda bougea une main. Avec le mouvement naquit la douleur. Mais la douleur avait ça de sympa : ça signifiait que l'on était encore vivant. Elle ouvrit un œil, l'autre, tentant de faire le point à travers ses cheveux qui pendaient au dessus de sa tête.

Elle était la tête en bas, accrochée par le harnais qui l'empêchait de se tomber. La vache, elle avait dut se casser un truc au niveau de la main gauche ... ca faisait un mal de chien. Autour d'elle elle entendit les uns et les autres qui commençaient eux aussi à bouger.

Si l'engin n'était pas aux normes NT6+, les harnais quant à eux avaient bien fonctionnés ainsi que la mousse à déploiement instantanée qui était déjà en train de se liquéfier dans l'habitacle.

Ca, la dernière manœuvre du pilote rendue possible par l'intervention de Brise, leur avait sauvé la vie. Enfin, presque à tous. Le pilote lui n'avait pas eu cette chance : une branche de dix centimètre de diamètre l'avait proprement cloué sur son siège, lui traversant la poitrine et le cou.

Mais tous les autres étaient vivant, même si c'était au prix de bosses, de bleus, de blessures légères. Brise quand a lui était toujours solidement accroché par ses chenilles magnétique au sol, devenu le plafond. Pas trop de bobos sur sa bulle, mais il avait perdu son projecteur holographique.

[hrp]A vous ... Chacun a de petites blessures, mais rien de très grave à ce stade. Même le doigt de la main gauche de Zelda est juste foulé.[/hrp]
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Zelda passa le bras à l'intérieur de la sangle de son siège. Elle déverrouilla son harnais puis elle se laissa glisser de telle sorte qu'elle fut suspendu par l'épaule... La pointe de ses bottes touchèrent le toit de l'appareil devenu le planché... Tout ce qui n'avait pas été solidement arrimé jonchaient l'intérieur de l'habitacle...
Tout le monde va bien?
Sa main la faisait souffrir mais ce n'était rien en comparaison du sort du malheureux pilote.

Il ne faut pas s'attarder ici... Nous devons rejoindre le Songe d'Aran coûte que coûte... Mon colonel ! Dans la mesure où ils sont contrôlés par l'IA, existe t'il un moyen plus sûre que les pods de téléportation pour quitter la lune céleste?

Tout en partant Zelda se demandait comment brise allait s'y prendre pour descendre... Elle entrepris de fouiller les débris à la recherche d'équipements utiles : provisions, medkit, armes, outils, cordes...
"Va où tu veux, meurs où tu peux..."
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En fait Brise roula simplement sur l'ex plancher puis sur la paroi comme lors de toute avarie parasitaire des moteurs varlet empêchant l'utilisation de la lévitation répulsive. Ce faisant il établit un nouveau check up de tous ses gadgets indiquant la perte du signal holographique. Tant pis, il s'en occupera ultérieurement et rangea le projecteur abîmé dans un tiroir. Brise n'avait cure d'être visible ou non, simplement utiliser toute forme technologie l'amusait grandement. En fait il ne comprenait pas vraiment la finalité subtile de devoir se déguiser au delà de la loi contrôlant le niveau technologique. Cependant cette fausse planète utilisait tous les NT imaginables et même plus avec son appareillage millénaire avant-gardiste.

Une fois sur le nouveau plancher, il va récupérer le matos sur le pilote raide. Autant que ça serve.
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Zelda Zonk Wrote:Tout le monde va bien?
La tête de Théo avait frappé la paroi de l'habitacle et il avait été sonné, perdant conscience pendant une poignée de secondes. Il émergea, tête en bas comme le reste des occupants de l'orni, s'ébroua, poussa un grommellement et articula d'une voix éraillée d'adolescent en pleine mue qu'on aurait réveillé trop tôt :

"Un quart d'heure de plus, maman..."

Il détacha son harnais et se laissa glisser avec précaution jusqu'au plafond de l'habitacle. Il s'approcha du hublot, observant avec attention la sylve qui les entourait. Il marmonna d'une voix agacée, faisant fi de la présence des scorpionautes et de leur officier :

"Si ces débiles laissent des tigres en liberté dans leurs jardins, Ifni sait ce qui vadrouille dans leurs jungles..."

Il se tourna vers leur hôte, lui posant une question toute rhétorique car il avait déjà repéré le petit compartiment sécurisé à la queue de l'appareil :

"Colonel, où est le râtelier d'armes individuelles dans cet engin ?"
"Veille qui veut vivre" (devise des officiers artilleurs de la Guilde Navyborg)
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Spoutkin observait le pilote en pleine manoeuvre pour contrer "la défaillance technique".
Excellent ! se dit-il.
Il faudrait qu'ils discutent ensemble de cette plongée de 3/4 qu'il venait d'effectuer si parfaitement.

Très difficile à réaliser sans portance à gauche.
Et ce braquage de Gans... incroyable d'à propos dans cette configuration.


Lorsque l'appareil se transforma en tondeuse militaire, prenant la canopée pour un crâne de soldat, le pilote du Songe mit fin à son analyse du vol.
Ca secouait terriblement et sa dernière heure approchait à grand pas. Il se mit à suer à grosses gouttes.

Sa vie ne défila cependant pas devant ses yeux. Il se mit à penser aux nombreuses heures de vols, et aux aventures qu'il avait vécu avec ces gens issus d'horizons si différents :
- Oslar, cet homme d'une sensibilité si extrême que jamais il ne sut s'adapter à la vie au sein de l'équipage.
- Dom, sans qui le groupe serait déjà entamé de moitié sans ses produits miracles et ses compétences médicales hors-pair.
- Bruhuk, ce mécano génial qui lui avait démontré qu'on pouvait avoir des bras plus courts que les siens et atteindre quand même la jauge nucléo-magnétique d'un varlet.
- Jim, ce combattant implacable, brut de décoffrage et pourtant si sensible à la survie de tous.
- Brise, ce drôle de... cet étrange... ce bizarre... curieux cerveau... sur pattes... hacker... poète.
- Théo, fleuriste magistral, ami, confident et bras droit fidèle du capitaine.
- et Zelda, magnifique femme, droite et inflexible. Si intelligente et fraiche.
- et ce MdJ qui....
(ah ben non pas lui)

Tout ce petit monde lui manquerait sans aucun doute dans les cathédrales infinies du Triche-Lumière où il espère bien que son corps soit envoyé après l'arrêt de ses fonctions organiques, laissant à son esprit le loisir d'explorer cet espace hors du temps pour l'éternité. Peut-être aurait-il la chance de croiser un Gris, toujours à la recherche de monde vierge, ou l'esprit de Rosalia Goutte-de-Pluie, celle qui inventa la propulsion Varlet.

Puis ce fut le choc, dur, qui lui fit perdre la vie.

C'est ce qu'il cru en tout cas.

Zelda Zonk Wrote:Tout le monde va bien?
Ces mots lui firent ouvrir les yeux et c'est avec une surprise non feinte, qu'il s'écria en reprenant connaissance :
- "Wouhouuu, je suis toujours en vie !"

Le paysage était inversé et rouge.
Après analyse de la situation, il se rendit compte qu'il avait la tête en bas et que c'était sans doute parce qu'il saignait du nez et que le liquide vital lui coulait dans les yeux, que tout était rouge.
Il se détacha et tomba lourdement sur le toit de l'appareil désormais plancher, ou l'attendait déjà le reste des passagers.

Il eut un pincement au coeur en découvrant son homologue transpercé de part en part d'une branche énorme.
Ils n'auraient jamais cette conversation enrichissante autour d'un shdreps menthe sur leur souvenir de guilde et leurs histoires de navigation.

Puis l'environnement l'interpella :
- "Ah noooon, se plaint-il, on va encore marcher dans la boue !"

[hrp]Désolé pour ce long silence, j'ai eu un mois et demi très prenant.
Je reste accroché cependant - et le forum se remet à envoyer des notifications - cool Smile[/hrp]
La cathédrale sentait le chocolat
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