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la lune intérieure - 20 Laplace 1505 TUP
#31
[hrp]Ok, donc que faites vous maintenant ? a titre d'information vous avez maintenant une garde robe à vos mesures à faire pâlir une vedette de tri-vi[/hrp]
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#32
La bienveillance de Spoutkin était louable, mais comment garder le secret dans un tel endroit.
Les murs n'ont pas que des oreilles Spoutkin, ils ont aussi des caméras, des capteurs biométriques, des détecteurs et j'en passe... Ils nous ont vu visionner le film que Théo a récupéré sur leur réseau interne... et même si nous nous étions restreint au silence, nul doute que les meilleurs mentalistes du palais ont depuis longtemps interprété le moindre de nos gestes... En outre, je doute que l'information que nous venons de regarder soit top secrète... Je pense même qu'on nous a un peu aidé à la trouver... Histoire de mesurer la puissance et les richesses que nous pourrions avoir, et surtout l'immortalité... Non ?

Zelda se retourna vers Brise...
Toujours pas d'info à propos de Kald ? J'appel...

Zelda régla son CommLink sur la fréquence du Songe.
Bruhuk, Kald ! Répondez... Nous sommes chez l'Impératrice Céleste, dans son Palais... Tous va bien pour nous.. Pour l'instant... Nous sommes les "invités" de l'impératrice et nous sommes traité en hôtes de marque... Est-ce que tout va bien à bord...

Réponse ou pas, Zelda se tourna vers ses compagnons
L'impératrice et l'Esprit-Rogue ont certes des billes pour jouer... Mais ils savent que la puissance de l'Empire, même affaibli, est une véritable machine à broyer les velléités de coups d'Etat... Si nous sommes encore en vie c'est pour devenir des Ambassadeurs... Des portes-paroles... Des rabatteurs... L'impératrice doit, et veux, rallier des Mondes à sa cause avant même de tenter la moindre manœuvre...

Zelda changea de ton... Il se fit plus grave, plus solennel...
Personnellement, je n'ai aucune fidélité particulière envers l'Empire... Je sais que cela va vous choquer... Mais, si je regarde derrière moi, l'Empire m'a fermé les portes de ses Ecoles, il m'a privé de tous et n'a jamais été bienveillant alors que j'étais gamine... Il m'a même pourchassé fut un temps... Il m'a relégué au rang de paria et m'a affamé, envoyé à fond de cale à vivre comme un rat... Jones comprenait tout cela... Mais si je regard devant moi, je vois aussi le chemin parcouru... Et je ne le dois qu'à moi même, et à Jones... Ce qui m'importe c'est venger sa mort... L'Empire attendra son tour...

Zelda pris un temps pour sourire
Voilà mes amis... Je vais flâner dans le Palais et faire connaissance avec qui se trouvera sur mon chemin... Même si je sais que le hasard n'y sera pour rien... Quelqu'un pour m'accompagner ?
"Va où tu veux, meurs où tu peux..."
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#33
Dominic qui avait ronfloté doucement durant les heures de recherches de Théo, qui s'était éveillé avec un sourire idiot en voyant la commandante dans sa superbe robe, écoutait désormais doucement les échanges, porté par ses réflexions ....Une impératrice clonée reproduite par émulation i.a. aussi froide que la cuve cryo dont elle était sortie...reproductible à l'envie donc lui écraser le cou dans une action suicide était à exclure....Des millions de guerriers fanatique en attentes de massacre des gens qui n'avaient rien a faire de qui était sur le trône...et en sous mains une I.A extraterrestre "amnésique" qui attend son heure.

les pièce du puzzle se mirent en place avec une lugubre logique, il pouvait presque entendre les sinistres rouages de son esprit paranoïaque émettre une plainte funeste de mécanisme cyclopéen en train de broyer quelques malheureux, un nombre élevé de malheureux....

Imaginons que vous soyez une civilisation ancienne...et que vous détestiez la concurrence que feriez-vous? un piege suffisant juteux pour qu'une civilisation plus jeune que la votre, mais dangereusement proche de votre seuil de tolérance en terme de développement technique tombe a pied joints dedans. Imaginons que les autres civilisations moins avancée ne vous intéressent pas....une planète excentrée de tout système.....il faudrait une civilisation utilisant le vol interstellaire de manière suffisamment courante pour avoir une chance de tomber dedans donc pas nt5 et encore moins nt4....une fois que celle-ci aura découvert votre piège déguisé en ruine galactique d'exception genre deux planète en une, il faut lui donner une carotte suffisamment sympathique pour qu'elle la morde à pleine dent...l'immortalité...les cristaux....fuck...qu'est ce que ces machins feront a leur porteurs une fois qu'ils seront répandu obligatoirement dans le super empire de frigidaire 1ère du nom?...

En entendant les autres et la commandante conclure il leva les yeux et répliqua....

Commandante...Zelda... Je comprend votre pensée et comme vous je n'en ai rien a faire de l'entité politique qu'est l'empire, il n'empêche que ses milliards de citoyen innocents pèsent sacrément lourd dans la balance et que si cette femme fait son joyeux coup d'état au lieux de savourer son vin, ses esclaves clonés et le culte de la personnalité qu'on lui voue, le nombre de mort s'élèvera en millions...et ça c'est l'estimation basse si ce que je pense à propos de tout ça est juste...d'autre part,si cela ne vous émeut pas, ce dont je doute car je vous connais, il est clair que sa majesté à quelque chose à voir avec la mort de Jones....
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#34
L’appel de Zelda resta sans réponse. Elle observa son communico : pas de porteuse, pas d’accusé de réception. La radio du Songe semblait coupée. Seconde hypothèse, il était hors de portée. Elle se refusa d’imaginer une cause plus sinistre à ce silence.

Le petit matin révéla le jardin céleste sous leurs yeux encore emplis des rêves de la nuit. La délimitation entre rêve et réalité était particulièrement ténue ce matin : ils prirent leur petit déjeuner sur une terrasse de marbre blanc dont les colonnes de jaspe rouge projetaient leur ombre sur une pelouse ou des paons dorés de la taille de souris faisaient la roue de manière synchrone, dessinant des motifs géométriques éphémères lors de leurs déplacements.

Le petit déjeuné qui les attendant leur fut servi par des serviteurs au crane rasé qui leur apportèrent racktagino, thé, café, champagne Alzai bleu et toute sorte de mets raffinés en fonction de leurs besoins et envies.

Brise put faire la maintenance de sa bulle avec l’aide d’un petit serviteur qui transportait avec lui dans un petit chariot bombonnes, cristaux et fibres.

Enfin ils furent prêt et entreprirent de se déplacer en direction du palais de l’impératrice, reprenant de mémoire le chemin qu’ils avaient emprunté la veille.

Il était difficile de se faire une idée de la taille du jardin : en suivant la route de brique jaune ils passaient de vallons en clairières, chacun de ces lieux étant une scène naturelle qui ne devait rien au hasard. Là c’était un vallon avec des pierres dressées parcouru par une rivière qui serpentait en petites cascades et écoulement d’eau dont le murmure réverbéré créait un rumeur harmonique qui changeait en fonction de leur déplacement. Ailleurs dans une clairière se prélasser sur une table de pierres sculptée sous un rayon de soleil ce qu’ils prirent au départ pour un morceau de moquette noire qui ouvrit à leur passage deux grands yeux jaunes ouvrit une gueule rose garnie de crocs ivoire. Un chat, gros, indolent qui les observa passer et referma les yeux à leur départ.

Enfin alors qu’ils venaient de quitter cette clairière ils entendirent une voix en contre-bas. Ils prirent un embranchement et s’approchèrent. Un nouveau vallon creusé en terrasses se révéla à leurs yeux. Chacune des terrasses était inondée et occupée par des petits pavillons de bois délicieusement sculptés. La plupart des pavillons étaient occupés par des membres de la cours. Ils reconnurent certains de visages de la veille et d’autres inconnus. En contrebas, au centre de ce qui s’apparentait à un théâtre naturel une femme blonde vêtue d’une robe en dentelle à effet électromagnétique qui révélait plus qu’elle ne cachait, terminait de déclamer un poème :

… Bel ange, n’est-ce pas qu’elle est comme ta soeur ?
O céleste témoin qui fais que sa pensée
Par une humble prière au matin commencée
Dans ses rêves du soir est plus naïve encor,
N’est-ce pas qu’en voyant s’abaisser ses cils d’or
Sur ses yeux ingénus comme ceux des gazelles,
Tu t’étonnes parfois qu’elle n’ait pas des ailes ?


Un serviteur s’approcha d’eux et les invita à les suivre, les emmenant selon leur rang présumé en direction d’un pavillon un peu excentré et en hauteur. S’ils perdaient en vue sur la scène, ils gagnaient quant aux possibilités d’observer les spectateurs. Leur pavillon flottant, qui se balança doucement quand ils montèrent à bord en empruntant une passerelle de bois laqué, était équipé avec le même luxe naturel : canapés drapés de soie naturelle, bar proposant dans des carafons de cristal boissons diverses et on leur apporta des plateaux de simili sushi et légumes sculptés, mini œuvres d’art sacrifiées à leur appétit.

En contre bas la femme avait terminée, s’attirant des applaudissements polis et un brouhaha de conversations monta en vague, le temps qu’elle soit remplacée par un autre déclamant qui quitta le confort de son pavillon pour prendre place.
L’homme, au visage peinturluré de motifs complexes, en uniforme rouge et bleu d’apparat attendit que le silence revienne pour commencer :

Reste, O ma douce, ne te lève pas !
La Lumière qui brille vient de tes yeux;
Ce n'est pas le jour qui perce; c'est mon cœur qui est percé,
Parce que toi et moi devons nous séparer
Reste, ou sinon toute joie chez moi mourra
Et périra dans sa prime enfance.


Disons le, si les poèmes étaient assez beau, les prestations des uns et des autres étaient inégales. D’ailleurs l’on pouvait mesurer cette prestation aux applaudissements : polies pour les prestations modestes, un peu plus enthousiaste quand le poème ou la diction était de parfait bon goût. Un jeune freluquet à la peau olivâtre, torse nu holo-tatoué, en short et avec une perruque rose évoquant de la barbe à papa s’attira un silence de mort lorsqu’il déclama :

Con large comme un estuaire
Où meurt mon amoureux reflux
Tu as la saveur poissonnière
l’odeur de la bite et du cul
La fraîche odeur trouduculière

Femme ô vagin inépuisable
Dont le souvenir fait bander
Tes nichons distribuent la manne
Tes cuisses quelle volupté
même tes menstrues sanglantes
Sont une liqueur violente

La rose-thé de ton prépuce
Auprès de moi s’épanouit
On dirait d’un vieux boyard russe
Le chibre sanguin et bouffi
Lorsqu’au plus fort de la partouse
Ma bouche à ton noeud fait ventouse.


Il salua bien bas et regagna sa place en ricanant.

Alors que les personnes se succédaient ils se firent plusieurs réflexions :

Primo, l’impératrice ne participait pas à ce spectacle.

Secundo, chaque pavillon semblait envoyer un émissaire pour le spectacle et … bientôt se serait leur tour.

Tertio, alors qu’ils observaient les spectateurs, ils virent dans un pavillon leur faisant face, un peu plus bas qu’eux, une femme rousse vêtue avec une longue robe se satin brodée rouge sang qui renait des notes sur un pad et enregistrait discrètement avec une petite holo-cam d’épaule le spectacle. Une rousse étrangement familière. Ils avaient retrouvé Diaz Kola.
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#35
Quote:d'autre part,si cela ne vous émeut pas, ce dont je doute car je vous connais, il est clair que sa majesté à quelque chose à voir avec la mort de Jones....
Tu as raison, Dom. Je ne reste pas insensible... Mais, nous n'en sommes encore là dit-elle avec malice. Nous sommes ici, et maintenant ! A nous d'en tirer profit.

Zelda n'avait pas l'habitude de se faire servir. A certains moments elle exprima ouvertement son agacement. Les domestiques liés à son service n'y étaient pour rien et elle se dit qu'ils pouvaient être sévèrement châtiés si elle persistait à refuser leur service... Elle se fit donc une raison.

Le silence radio de Kald l'inquiété énormément. Comment savoir ce qui se passait là bas ? Les rebelles avaient-ils pris le navire ? Kald avait-il retrouver la mémoire au contact de l'entité ? A bien y réfléchir, Kald était une IA amnésique, tout comme l'entité-Rogue... Ce point commun était étrange... Ce pouvait-il qu'il soit lié à elle ? Qu'il soit une excroissance de cette chose ? Tout était possible...

Le brunch du petit déjeuné était certes délicieux, mais elle n'avait plus faim. Elle avait déjà pris une collation dans ses appartements avant de retrouver ses camarades. Elle attendit donc que chacun soit rassasié et prêt à visiter le palais.

Le Palais était fantastiques, elle y vit des merveilles mais elle ne put s'empêcher de ressentir une froideur sous-jacente. Ce Monde était une cage dorée. Enfin, ils arrivèrent au Théâtre des Joutes Poétiques. Avec ses compagnons elle prit place dans le pavillon flottant... C'était donc ainsi que la cours s'exerçait au petit jeu quotidien de la renommée !

Elle apprécia le poème débauché du jeune sybarite à sa juste valeur et ne put s’empêcher d'applaudir malgré le silence de la cour. Elle se fit servir une coupe de champagne et prit le temps de détailler les occupants des pavillons en contre-bas

Lorsqu'elle aperçut Diaz Kola, elle se leva d'un bond... Le cœur battant... Instinctivement elle porta la main à sa ceinture. Rien... Elle se dirigea alors vers la sortie à grande enjambées

Le maître de cérémonie la vit surgir, et crut à tort qu'elle serait l'émissaire délégué du pavillon. Il la guida donc d’un geste vers la scène tout en annonça de sa puissante voix de stentor.
Lady... Zelda... Raïs de Zonk... Pour la félicité et la fortune du pavillon Violine

Zelda ralentit brutalement l'allure. Elle sentit l’intensité des regards se braquer sur elle... Un bruissement de chuchotements se fit entendre. Des sourires goguenards naquirent sur certains visages, tandis que sur d'autres des expressions sévères se figèrent...

oO(et m..., par tous les Djarks de l'univers !)
"Va où tu veux, meurs où tu peux..."
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#36
[hrp]texte légèrement modifié depuis dernière publication[/hrp]

Zelda se retrouva sur la scène, au centre d’un entrelacs damasquiné d’or et serti de jaspe coruscant, taillés dans une pierre de carras. Zelda tentait de faire bonne figure face à la noble coterie qui la dévisageait. Elle pivota sur elle-même et fit la révérence, allongeant la jambe droite, le dos droit, incliné à 90°. Son bras gauche fouetta l'air avec grâce... Le silence se fit.

Zelda n’était totalement pas à son aise, mais n’avait-elle pas déclarée il y a peu…
Quote:il nous faut découvrir le dessous des cartes pour jouer au poker menteur...

Elle allait donc abattre ses premières cartes… Plus tôt que prévu, certes !...
Elle ferma les paupières et respira lentement… Le passé resurgit, inondant sa mémoire… Elle avait 13 ans... C’était un quart de veille, sur la passerelle du Dalla Noir… Elle avait patiemment relevé toutes les anomalies psychoperceptives aux abords d’IPX-360… Le navire pirate était à la dérive passive, guettant sa proie… La première pilote, Kappa, était à son poste depuis plus de 18 heures d’affilés… Sa voix douce s’éleva à l’unisson de celle de la jeune femme…

Je viens de cette âme
qui est l'origine de toutes les âmes
Je suis de ce Navire
qui est celui de ceux qui sont sans Havre
Mon chemin de n’à pas de fin.
Va, cours les étoiles !
Va, perds tout ce que tu as !
Car c'est cela qui est tout.
La vérité est un miroir brisé.
Chacun en ramasse un éclat,
et dit à mal, que toute la vérité s'y trouve.
Naute Gris, garde le cap…
Ecoute, du Songe d’Aran, la dolente Chante-cloche*
De son défunt Seigneur elle relate les peines.
Depuis que de son âme on déroba la peine,
je tire les sanglots et des rois et des reines !


La voix de Kappa se tut et la jeune femme ouvrit les yeux. Elle regarda fixement Lady Diaz.

* Zelda a modifié le poème de Kappa... Le texte original étant : Ecoute, de bord à bord, la dolente complainte.
Pour situer Kappa dans la vie de Zelda, elle fut la première naviborg à déceler le potentiel de Zelda et à commencer sa formation à bord du Dalla Noir, le sinistre navire pirate du capitaine Koutine
"Va où tu veux, meurs où tu peux..."
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#37
Zelda Zonk Wrote:Zelda s'approcha de Brise.
Comment entrer en contact avec cet esprit ? Tu l'as déjà fait... Mais ici, sur cette lune, il doit bien y avoir un moyen physique. L'impératrice ou quelques un de ces sujets doivent le savoir... C'est à nous de le découvrir ! Je propose que nous nous mêlions aux courtisans les plus influents du Palais Céleste et que nous jouions le jeu de la coopération... Il nous faut découvrir le dessous des cartes pour jouer au poker menteur...

Esprit contact possible
attendre connexion bientôt
donnée manquante parasite

au sein des éons galactique
Il est des consciences
qui sommeillent doucement


Il indiqua les données qu'il avait recueilli à Zelda identiques à celles de Théo afin de montrer qu'on leur avait laissé prendre ces informations probablement en guise de témoignage afin de décider d'un probable bon choix.

Zelda Zonk Wrote:Zelda se retourna vers Brise...
Toujours pas d'info à propos de Kald ? J'appel...

Brise de nouveau présenta le fait du brouillage toujours d'actualité. Mais la reine ayant proposé de contacter le Songe le lien devrait pouvoir se rétablir sous peu sans aucun doute.
Par ailleurs, il ne fit que suivre le groupe selon leurs allées et venues en l'état de flâneries. On pouvait voir qu'il avait sortit son jouet pour le moins très utile et qu'il devait travailler sur ses mises à jour logicielle comme à son habitude dans les moments creux.

Lors de la représentation, Brise paraissait subjugué par les poèmes n'en détachant point son regard. À côté des Haïkus qu'il profère lors de chaque discours, ceux ci étaient autrement plus complexes et fournis ainsi que bourrés de mots obscurs relevant certainement de sentiments organiques. Rien ne valait mieux que l'échelle de valeur trinaire à côté de la complexité organique.
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#38
Zelda Zonk Wrote:La voix de Kappa se tut et la jeune femme ouvrit les yeux. Elle regarda fixement Lady Diaz.

La femme porta la main à sa bouche, ses yeux s'écarquillant légèrement lorsque son regard croisa celui de Zelda.

Les membres de la cour applaudirent assez fraichement* cette extra-planétaire et ses prétentions poétiques.

Cependant le jeune à la perruque, qui se trouvait avec d'autres jeunes garçons et filles, tout en tatouages et en crêtes holographiques, à moitié couché dans une montagne de coussins dans leur pavillon, marqua son approbation par un concert de sifflements.

Diaz, prononça en silence quelques mots à l'intention de Zelda ... que devait elle comprendre ? "Je dois vous parler" ? Ou bien "je crois vous aimer" ?

La matinée passa lentement. Enfin, le dernier poète passé, les serviteurs entreprirent de mettre en place un grand buffet là ou se tenait la scène précédemment et chacun, chacune, put se dégourdir les jambes et commenter la prestation de l'un, de l'une, commentaires qui allaient du persiflage à l'auto-satisfaction éhontée.

Ils purent enfin croiser miss Diaz, qui ne s'était pas mêlée à la foule et observait de loin à proximité du buffet, les interactions sociales. Elle les salua d'un mouvement de tête : Ainsi c'était vrai, des extra Nuevo-Primans. C'était une rumeur et vous la confirmez. Vous êtes venus à bord du Songe ? C'est vrai que Jimmy est mort ? Elle avait l'air sincèrement peinée à cette dernière phrase.


[hrp]* mais moi j'aime beaucoup[/hrp]
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#39
MdJ Wrote:Ils purent enfin croiser miss Diaz, qui ne s'était pas mêlée à la foule et observait de loin à proximité du buffet, les interactions sociales.

Après sa prestation Zelda avait eu tout loisir de ré freiné ses ardeurs combatives... Grand bien lui fasse car lorsqu'elle se trouva face à Miss Diaz, elle put lui sourire sans lui tordre le poignet et l’aplatir contre le sol...
Je remarque que les rumeurs vont bon train, Lady Diaz... Nous sommes effectivement l'équipage du Songe d'Aran, et les héritiers du capitaine Jones... Oui... il est mort... En doutiez-vous encore ?

Zelda sera les mâchoires tandis que son regard détailla la robe de satin de Lady Diaz...
La vie à la cours semble vous profiter, ma chère... Êtes-vous la seule survivante ? Que son devenu les autres ? Jones vous a-t-il révélé de ses intentions ?...

Zelda pris la main de Lady Diaz... et adoucis le ton de sa voix.
Pardonnez-moi... Je vous assomme de questions... Nous tous sous le choc et vous semblez si attristé par la mort de Jimmy... Notre voyage jusqu’à vous n'a pas été simple. Vous êtes la seul ici à savoir ce qui s'est passé.

Zelda fit un signe discret à un domestique pour qu'on leur porte à boire, ainsi qu’une bonbonnette de méthane enrichi. Elle leva sa coupe de cristal...
Trinquons... Nous discuterons de tous ceci, en privé... A Jimmy !
"Va où tu veux, meurs où tu peux..."
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#40
Spoutkin n'eut pas le réflexe escompté lorsque Zelda fut poussée vers la scène. Captivé qu'il était par les lieux, les personnes croisées dans les couloirs et les diverses pièces traversées, il ne leva pas le petit doigt pour tenter de la retenir. Lorsqu'il se retourna pour lui dire comme tout était beau et somptueux, sans aucune surprise, il n'y avait personne a ses côtés que le vide.

En revanche une fois que Zelda fut devant le public, sa concentration se reporta sur elle... complètement.
il fut subjugué par la présence d'esprit de la jeune femme, mais aussi par sa tenue mise en exergue par les lumières de la scène et... par sa voix.
Un ravissement pour les yeux comme l'esprit.

Puis vint la surprise que le pilote lu sur le visage de Zelda.
oO(Que se passe-t-il ?
Il tenta de percevoir dans la foule ce qui la tracassait, mais ne vit rien de là ou il était.

Une fois la tirade spontanée du capitaine terminée, Spoutkin se tourna vers Brise :
- "Vos haikus enchanteraient l'assemblée j'en suis sûr. Pourquoi ne pas tenter votre chance ?"
Puis il se dit que c'eut été fort intéressant de leurs conter des histoires des pilotes perdus dans le triche-lumière, ou des légendes des corsaires de la Terre... s'il s'en était souvenus.

Après quelques heures passées à écouter les poètes auto-proclamés, ils furent en contact avec Miss Diaz. Un choc évidemment, et Spoutkin compris alors la réaction de Zelda sur scène.
Les questions qui devaient être posées étaient nombreuses et la jeune chef d'équipage avait déjà commencé à la "cuisiner".

Ils touchaient au but.
La cathédrale sentait le chocolat
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