Jones Ball - 19 Laplace 1505 TUP

[Theo Calderon]

Tandis que Jim présentait à ses compagnons l'aspect d'un guerrier barbare face auquel même l'ogre le moins éveillé aurait probablement réfléchi à deux fois avant d'entamer les hostilités, Théo vérifiait une nouvelle fois son équipement : vibrodague vieillie et rendue "d'époque" par l'application d'une couche de nanopeinture sur la lame et l'enroulement d'un lacet de cuir autour de la poignée, karatapoignes et étourdisseur dissimulés dans le double fond de son sac empli pour moitié de provisions de pain, fromage et viande séchée et pour moitié de linge de rechange. Une corde en nanotubes de carbone que lui et Bruhuk avaient teinte et effilochée pour la faire ressembler à du chanvre, munie d'un grappin bricolé par le mécano ballik à partir d'un morceau de plastométal, ainsi qu'une outre d'eau, étaient attachés sur les flancs du havresac, et une couverture de synthélaine roulée et coincée sous le rabat. Son persoc était dissimulé dans les renforts matelassés de son gilet de cuir.

[Dom]

Dom avait adopté la mode du gars qui avait vécu longtemps dehors:



Il avait bricolé, avec l'aide des autres deux trois trucs ,dont des karatapoignes planqués dans ses gants de cuir, demandé de l'aide à Brise pour installer un émetteur de combi dans un talisman en bois qu'il portait au cou et demandé qu'on lui crée des lentilles multispectre discretes mais qui lui permettait de voir dans le noir si besoin.

Il avait un imposant havresac en cuir/peau avec option fourrure plein de nourriture fumée et diverses poudres étranges... Des médocs qu'il avait "camouflé" pour les rendre couleur locale au cas ou... Il y avait également plein de ces petits sachets dans les multiples poches de son étrange accoutrement fait du même patchwork de fourrure cuir et peau que son havresac. La seule concession à la civilisation semblait être une chemise de tissu, usée jusqu'a la corde....... L'arc qu'il portait et ses flèches étaient on ne peut plus NT2,pointues et primitives à souhait. Pour completer le tout, deux couteau qui avaient apparement bien servis.

Il émettait de lui une odeur musquée mais pas désagréable. Sa barbe semblait avoir été enduite d'un enduit étrange avant d'être nouée de petites tresses et il avait une coupe des plus farouche.

Devant l'air quelque peu étonné de quelques un de ses compagnons il déclara l'air guoguenar:
"Ben quoi, moi aussi j'ai joué a universe of survivalcraft:wrath of the tribeking lorsque j'étais petit. J'ai même fait des grandeurs nature non virtuel avec des armes paralysantes... Qu'est ce qu'on se marrait... mais bon vous savez ce que c'est... la famille et les responsabilités..."

[Brise de Feu Matinal]

Brise avait trouvé l'image d'un humanoïde dans la banque de donnée universelle afin de représenter son avatar réel qui le désignera désormais.
Il ne quittait plus son costume tout content de paraitre autrement pour les autres. Les TpT qui s'adonnaient au spectacle étaient encore plus rare et excentriques que le solitaire Brise mais on en trouvait de par les galaxies. Ils étaient considérés comme des aberrations, enfin comme un bug plutôt par leurs congénères. Certains disent qu'ils ont attrapé un virus au cours d'une de leur mise à jour durant leur croissance.
Il ne prit rien de plus que ce qu'il portait déjà habituellement sur lui. Simplement comme Nonono ne pourra évoluer à cause de son système antigrav, Brise le fixe simplement au niveau d'un gros bouton de vêtement pour le camouflage.
Il n'emporte rien de plus que ce qu'il porte déjà sur lui

[MdJ]

[hrp]Spoutkin nous rattrape : il m'a dit qu'il posterait ce week end, je lui laisse donc faire sa propre description quand il sera prêt.[/hrp]

C'est donc une bande de vikings qui entreprit de descendre la pente caillouteuse couverte de neige alors que le tunnel de force se refermait.

Disons le, la vie dans un vaisseau spatial ne permettait pas d'entretenir la forme si on ne s'astreignait pas à des exercices réguliers, exercices qui étaient un peu passés à l'as ces derniers temps.

C'est donc un peu essoufflés pour ceux qui n'étaient pas motorisés, les jambes un peu raides qu'ils parvinrent à la base de l'éboulis. De plus la pression atmosphérique était faible ici : l'équivalent de 2500 à 3000 mètres d'altitude.

Ils prirent le temps de reprendre leur souffle avant de s'engager dans la forêt. C'était des conifères. Ils reconnurent des pins ocres de Subs ainsi que des ployeux de Jimsy, deux planètes éloignées situées non loin de prima. Il y avait de la vie aussi : ils purent entrapercevoir une bande de minuscules mouflon à six pattes d'une trentaine de centimètre de hauteur détaler dans la neige pour se glisser en hauteur sautant de rochers en rocher dans une paroi abrupte tout en poussant des caquètements d'alarme. Au dessus d'eux, volant dans le ciel, des créatures aviennes planaient majestueusement. Un agrandissement optique montrèrent qu'il s'agissait de chauves souris géantes couvertes de fourrure blanche qui utilisaient les courants ascendant pour optimiser leur vol.

Alors qu'ils se glissaient entre les troncs, Jim put repérer au sol des traces de pattes : ça ressemblait furieusement à des coussinets d'un grand félin ... quatre pattes, 250 à 300 kilogrammes au vu de l'enfoncement des traces.

Au bout d'une petite heure ils parvinrent à la route après avoir trébuché et glissé. La route était tracée avec soin, dallée, visiblement entretenue et surtout emprunter de manière régulière : la neige en était presque absente, ou maculée par des déjections qui laissaient à penser qu'il y avait une forme de bétail ou qu'on utilisait de la traction animale. les traces que laissait Brise derrière lui passeraient inaperçues : il y avait de multiples traces de roues.

Sans plus attendre ils se mirent en route, ayant noté que la luminosité variait. La sphère solaire artificielle semblait perdre de son éclat. C'était imperceptible, mais notable.

Ils longèrent la rivière, un torrent de montagne impétueux qui avait creusé une gorge profonde d'une soixantaine de mètre où roulait l'écho d'un rugissement d'eau continu. Il leur fallut encore une petite heure pour parvenir au pont.

C'était une merveille de technologie NT2 : un pont suspendu massif, à haubans de cordes tressées et au tablier de lattes de bois cousu large de plus de deux mètres, de l'autre coté la vallée s'ouvrait à eux. Une vallée qui s'étendait en pente douce avec des fermes de bois et de pierre aux cheminées fumantes. De l'autre coté du pont il y avait un bâtiment de pierre massif. Une grande ferme fortifiée ? Un monastère ? L'ouvrage ne semblait pas répondre à une stricte logique militaire avec ses larges terrasses, ses fenêtres large et son absence de tours défensives. Des maisons de commerce aux grands étendards colorés ornés d'idéogrammes noirs se tenaient de chaque coté de la rue au pied du bâtiment de pierre.

Et surtout il y avait du monde : des hommes, des femmes, des enfants, tous humains, vêtus de vestes de fourrure, de bonnets de laines et de tissus matelassés de couleur vive. Ils avaient des traits asiatiques marqués et vaquaient à leurs occupations : certains faisaient chauffer de l'eau dans des grands chaudrons fumants, d'autres plumaient ce qui ressemblait furieusement à des volailles, des enfants jouaient à proximité d'un mat situé devant l'entrée à double portes de la simili forteresse. Cela dura un bref instant : bientôt les regards s'arrêtèrent sur eux, les gens s'interpelèrent en en les désignant du doigt. Cela ne semblait pas agressif. Un peu étonné peut être.

[Zelda Zonk]

oO(Règle numéro une : sourire... Règle numéro deux : se faire des amis... Règle numéro trois : rester cool !)

Zelda s'avança jusqu'au centre de la place tout en saluant d'un hochement de tête polie les villageois et villageoises étonnés... Les regards qui la suivaient ne la dérangés pas... Après tout, c'était eux les étrangers ! Et l'allure beornide de ses compagnons ne plaidait pas en leur faveur.

Zelda s'approcha d'une femme au visage aimable. Elle était accompagné par un jeune adolescent, vigoureusement bâtit, les joues empourprées par le froid... Tous deux les avaient observés avec une curiosité affable et mesurée... La femme était vêtue d'une longue robe vermeille et lilas, aux larges manches et au col montant. Des boutons de bois ciselés et laqués refermée son flanc droit... Une large ceinture verte appuyait élégamment sa taille et enserrerait solidement son dos... De délicates broderies ornaient les rabats et ondulaient jusqu’au col. En guise de parures, des perles colorées et des coquillages étaient cousues à même l'étoffe.

Le garçon devait avoir une douzaine d'année. Il portait une veste capitonnée, couleur de prairie et caboté de fourrures claires. Ses culottes amples, couleur carmin, étaient vigoureusement enfoncées dans de larges et solides bottes de cuir cousues dont les extrémités étaient cintrées... Il portait une longue et épaisse tresse de cheveux noir qui lui descendait jusqu'à mi dos ... Ses tempes étaient rasées à blanc... Il avait entre les doigts un bâton long et fin, sculpté au canif et il soutenait sur son épaule gauche un lourd baluchon... En y regardant de plus prêt, il s'agissait d'une badine avec laquelle il devait sans doute mener un âne, ou une mule...

Zelda s'immobilisa devant la femme et la salua en s'inclinant doucement...

"Bonjour ! Je suis Zelda et voici mes compagnons de route... Nous avons fait un long chemin... Où pouvons-nous nous abriter pour la nuit, et manger un plat chaud… ?"

[Brise de Feu Matinal]

Brise le gros bonhomme de dandinait sur le chemin entretenu. Il avait réduit parcimonieusement le coefficient d'amortissement afin de ne pas faire le sorcier qui survole. Le programme de trivid aussi proposait une image qui avait reçu un microgiciel de mouvement pour ne point paraitre statue.
Par contre il ne valait mieux pas parler pour le moment et ne faire qu'observer.
Ce village était pittoresque. Brise en avait déjà vu de semblables à de tel niveau technologique. Ceux ci n'ont pas tellement de différence entre eux si ce n'est pour les croyances et coutumes. Ce seront les NT supérieurs qui pourront donner de grandes disparités sur les façons de vivre. Enfin pour ce qu'il en avait comprit.

[MdJ]

L'approche de Zelda n'avait pas déclenché de mouvement de panique et quelques villageois s'étaient approchés visiblement curieux des nouveaux venus. Des bambins se tenaient en retrait, à moitié cachés dans les jupes brodées de leur mère, le visage rougi par le froid, mais les yeux grands ouverts comme des soucoupes, ne perdant pas une miette de ce qui se passait. Quelques hommes avaient interrompus leur ouvrage et, qui appuyé sur son bâton, qui posant sa hache sur son épaule approchaient lentement. Aucune agressivité ne se dégageait d'eux. Juste de la curiosité.

"Bonjour ! Je suis Zelda et voici mes compagnons de route... Nous avons fait un long chemin... Où pouvons-nous nous abriter pour la nuit, et manger un plat chaud… ?"

la femme sourit en retour, dévoilant des dents saines, blanches mais imparfaitement alignées. Par contre la phrase qu'elle prononça en retour ressembla pour les oreilles de l'équipage du Songe à une poignée de cailloux qu'on avait fait tomber au fond d'un seau de cuivre remplit de mélasse.

[hrp]Quelqu'un a langage ET ? ou une autre solution ?[/hrp]

[Dom]

Dom observait les tentatives de la commandante pour établir le contact sans mots dire. Retrospectivement c'était bien qu'elle ait pensé à avoir l'air inoffensive, aprés tout, ils avaient un peu choisi leurs accoutrements sur base d'un charnier de guerriers calcinés au lance plasma, ce qui il faut le dire les avaient un peu prédisposé à s'attendre à une culture belliqueuse, où avoir l'air redoutable pouvait faire gagner le respect des autochtones. Il semblait que cette peuplade était plus évoluée que cela....

En fait en y réfléchissant bien il avait choisi une tenue parfaite pour lui, et en dévoilait beaucoup plus sur lui que ce qu'en doutait ses compagnons... Au fond il n'avait jamais été trés sociable avec des gens qu'il ne connaissait pas...soit il les recoussait, soit il tentait de les descendre, soit ils buvaient ensembles et les liens se nouaient et se dénouaient au rythme de son taux d'alcoolémie..... Il devait se rendre à l'évidence, l'armée puis l'équipage lui avait donné une structure sociale dans laquelle s'intégrer et fonctionner à peu prés normalement.... Sentant tous ces regard sur lui il se senti de plus en plus mal à l'aise, il fallait agir.... Il tenta donc de prendre exemple sur leur charmante diplomate ...Hum elle les saluait en s'inclinant...ça a l'air de marcher...Il attendit cependant 2 secondes pour voir la réaction de ces gens...Puis ne voyant pas l'apocalypse se déchainer..il s'inclina lentement à son tour.

"J'espere qu'ils ont un peu de bibine, sinon ça va être dur" se dit il intérieurement.

[Theo Calderon]

Théo avait aligné son pas sur celui de Zelda. En l'absence de données anthropologiques sur la société avec laquelle ils étaient en train d'entrer en contact, il valait mieux ne pas marquer de différence entre les genres, afin d'éviter de se mettre dans une situation délicate.

Il s'inclina également, et écouta la déclaration de leur interlocutrice, essayant de discerner des phonèmes connus et de les rapprocher des diverses familles linguistiques humaines qu'il connaissait. Il appaira son plot vertébral à son persoc et émit un bref message à l'attention de l'IA qui les suivait à bord du Songe :

[Kald, je vais sans doute avoir besoin de ton assistance sur ce coup-là]

[hrp]Je viens de t'envoyer un jet de 5D (dont tu prendras ce qui te convient) sous Intelligence + Langages ET[/hrp]

[Brise de Feu Matinal]

[hrp]J'ai 1 en language ET[/hrp]