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Jonction – 28 Kepler 1505 TUP
Théo essaya de se composer le visage du négociateur aguerri pas impressionné pour un sou par le manège de la cambrioleuse en train de plier bagage. Y réussit-il ? Il laissa passer quelques secondes, puis répondit :

"Allons, notre demande à Jeanjee n'avait rien d'express, mais vous y avez répondu rapidement et vous n'avez pas l'air d'être aux ordres. Vous n'êtes certainement pas venue ici pour repartir les mains vides. Vous ne trouverez pas d'autre acheteur pour ces données. Mais comme je vous l'ai dit, nous n'avons aucune garantie qu'elles contiennent quoi que ce soit d'intéressant. Je vous les prends pour 12.000 crédits." (Il posa une aiguille mémorielle haute capacité sur le comptoir.) "Deal ?"

Il faillit accompagner le dernier mot d'un large sourire (le fameux sourire "Patachiquo" des réclames de la TriD -- "Patachiquo, le dentifrice recommandé par les medteknos") mais se retint au dernier moment.
"Veille qui veut vivre" (devise des officiers artilleurs de la Guilde Navyborg)
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Elle resta debout, le sac à la main, se penchant légèrement en avant : 12.000 ? Pas possible à ce prix là ... Mais si vous transportez pour moi une aiguille de données de manière discrète jusqu'à Mandrake lorsque vous retournerez à votre port d'attache, je considèrerai que ça vaut les 3.000 crédits qui manquent. Mais pas de questions et pas de curiosité quant au contenu de celle-ci. Deal ?
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Théo hocha la tête en souriant et tendit la main, tout autant pour sceller le contrat que pour récupérer l'aiguille, et conclut la discussion :

"Je me chargerai personnellement de la remettre à son destinataire, Lorma."
"Veille qui veut vivre" (devise des officiers artilleurs de la Guilde Navyborg)
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Zelda acquiesça...
Parfait... Paiement en espèces, comme il se doit... Pierres précieuses, Ducats Impériaux, Métaux de valeur ? Vous avez l'embarra du choix... Je vais de ce pas faire le change chez Papagayo. Prenez un petit verre, en attendant de faire le transfert sur port cristal.

Zelda se leva, tout en écoutant la réponse de Lorma.
Jim, tu m'accompagnes ?

Zelda lança un clin d'oeil à Jeanjee : je ne serais pas longue... Ce soir, fiesta ?
"Va où tu veux, meurs où tu peux..."
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Après s'être quelque peu ridiculisé quelques minutes plus tôt, Spoutkin assistait à la scène "commerciale", médusé.
oO(se pouvait-il que Kald n'ai pas eu accès à toute ces informations ?
La cathédrale sentait le chocolat
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Zelda quitta la table et salua Mama Felit au passage.

A l’extérieur du rade l’activité battait à son plein… Des gamins en guenilles déambulaient en bringeballant des bidons de fer blanc attachés par des câbles. Ils entrechoquaient en rythme des timbales en plastique, tout en vantant la qualité et la pureté de leur eau de distillation. Un va et vient incessant animaient la foule bigarrées des bas-fonds. C’était comme si rien n’avait changé depuis toutes ces années.

Devant elle, un bourdonnement grave raisonna en chœur. Zelda reconnu cette mélopée. La foule s’écarta instinctivement. Zelda fit de même pour laisser passer un carré de quatre bonzes Lamentins. Ils étaient vêtus de sarouels rouges serrés aux mollets par des rubans de soie noirs, un poncho blanc couvrait leurs épaules et un large chapeau conique ombrait leur visage. Ils transportaient, dans de larges écharpes, le pain de la rédemption œcuménique et infinie. Ils avançaient d’un pas lent, en rang serré, récitant inlassablement de leur voix grave le soutra des âmes perdues. Une dizaine de va nue pieds les suivaient, la tête baissées, un quignon de pain à la main. Nul n’aurait osé s’en prendre aux moines et à leurs ouailles.

Plus loin, Zelda reconnu la face tatouée de Zotras… C'était un pickpocket de seconde main, pas très doué… Enfant, Zelda s’amusait à lui faire les poches… Aujourd'hui, il était vieux et ressemblait à un vagabond. Zelda sourit en se remémorant le facétieux Zotras qu’elle avait connue. En passant près de lui, elle glissa habilement dans le revers de sa poche une plaque de 100 ducats… De quoi tenir un repas chaud et une alcôve pour une semaine…

Enfin ! L’échoppe de Papagayo était en vu. C’était une modeste cahute, solidement bâtie, en tôles de plastacier soudées au chalumeau moléculaire. Une bâche en plasteel avait été dressée pour former un haut-vent de fortune sous lequel quelques personnes, portant paquets sous cape, attendaient leur tour. Le regard suspicieux...

Un écriteau annonçait la couleur à qui savait lire l’InterGal : ici on ne discute pas !
"Va où tu veux, meurs où tu peux..."
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Une fois la transaction validée, Zelda déménagea. Brise s'empressa de ranger ses jouets et suivi la chef en tranchant la foule tant bien que mal. Il est vrai que la cloche n'est pas ce qu'on peut dire des plus affutée pour évoluer dans un tel environnement.
D'autant que les moteurs restant tournaient plus fort et commençaient à émettre un peu de fumée. Mais il savait que ça pourra tenir encore un moment, on était pas à quelques heures près tant qu'il n'y avait pas de mise en force violente

Brise ne pouvait qu'admirer le paysage, il adorait la cosmopolité et les merveilles de ce genre de cité
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Theo Calderon Wrote:"Je me chargerai personnellement de la remettre à son destinataire, Lorma."

Parfait, nous allons donc attendre tranquillement que votre amie, elle hocha la tête en direction de Zelda, aille chercher le paiement pendant que je prépare votre aiguille de données.

Elle s'installa aussi confortablement que les sièges de récupération de Mama le permettait et sortit une console de lecture/écriture. Elle dégagea les cheveux derrière son oreille, dévoilant une plaque en simili peau d'où émergeait des connecteurs filaires. C'était une technologie ancienne, NT5, qui avait précédée l'invention des plots vertébral. Les taux de transfert étaient similaires, mais il était quand même plus simple d'utiliser un plot pour ne pas avoir, comme elle était en train de le faire, à se connecter manuellement aux équipements. Une fois connectée elle ferma les yeux. Sur la console l'aiguille enfichée changea doucement de couleur au fur et à mesure quelle se remplissait.

Spoutkin Wrote:oO(se pouvait-il que Kald n'ai pas eu accès à toute ces informations ?

En voyant faire Spoutkin compris pourquoi Kald n'avait pas trouvé sur le réseau les informations copiées par Lorma : Cette dernière était à n'en pas douter une mentat, assez forte pour stocker dans sa mémoire des sommes de données incroyables, sans aucun recours à un quelconque ordinateur.

Zelda Zonk Wrote:Parfait... Paiement en espèces, comme il se doit... Pierres précieuses, Ducats Impériaux, Métaux de valeur ? Vous avez l'embarra du choix...

Aureus Royaux Cygnan si vous voulez bien, répondit-elle les yeux mi-clos.

Zelda Zonk Wrote:Zelda lança un clin d'oeil à Jeanjee : je ne serais pas longue... Ce soir, fiesta ?

Of course d'ailleurs ... Il se leva, se vous laisse : il faut que j'aille gérer mon business. On se retrouve dans trois heures standard ? On fait le tour des bars ? Il se tourna vers Brise, si tu veux des pièces pas cher et un atelier où réparer tu pourras aller de ma part chez Tom Amok le ferrailleur : il te fera un prix. Enfin, normalement. Bref. Négocie quand même. Sur ce il sortit.

Bruhuk grogna en direction de Brise : Un coup de main pour les réparations ? C'était la première fois qu'il parlait depuis la rencontre avec l'esclavagiste. Difficile de savoir s'il allait bien : il était aussi impénétrable que sa peau était épaisse.

Zelda Zonk Wrote:... Enfin ! L’échoppe de Papagayo était en vu. C’était une modeste cahute, solidement bâtie, en tôles de plastacier soudées au chalumeau moléculaire. Une bâche en plasteel avait été dressée pour former un haut-vent de fortune sous lequel quelques personnes, portant paquets sous cape, attendaient leur tour. Le regard suspicieux...

Un écriteau annonçait la couleur à qui savait lire l’InterGal : ici on ne discute pas !

Elle attendit son tour avec patience et lorsque le dernier vendeur se trouvant devant elle quitta l'échoppe elle pénétra avec ceux qui voulurent l'accompagner à l'intérieur du local. Papagayo ne semblait pas avoir vieillit, tout au plus le malachite semblait-il avoir prix un peu d'embonpoint et sa peau avoir un peu éclaircie. Il portait toujours sa salopette multicolore criarde rouge, jaune, verte et bleu qui lui avait donné son surnom. Avec une pointe de nostalgie Zelda le retrouva derrière son bureau antigrav. Une antiquité massive en simili bois construite pour un dictateur paranoïaque depuis longtemps disparu de J2lim (prononcer Dji-Tou-Lailme). Un bureau de combat intégrant le confort et l'automatisation d'un équipement NT6 d'un Lehouine, et les performance et l'armement d'une bulle de combat. En tout cas c'est ce qu'on disait. Mais il devait y avoir un fond de vérité là dedans : personne ne braquait le vieux Papagayo. En tout cas personne n'était revenu d'outre tombe pour le raconter.

Le malachite l'observa de ses yeux globuleux : Ha ! Mais qui voilà ? On m'avait bien dit que tu étais de retour dans le coin. C'est gentil de me rendre visite à un vieux comme moi ... Les gens âgés sont si seuls ...

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Zelda sourit
Räaho-Jo Budjen Leu, Papagayo… Zelda respira lentement et parla d'une voix lointaine et douce... Je m’en souviens, c’était hier… J’étais affamé, j’étais fatigué. Cette ordure de Koutine ne nous avait pas nourrit depuis plus de trois jours Jeanjeen, moi et les autres… Et toi, tu m’as échangé le butin de toute une journée de travail contre une demi-boite de Loukroums…

Zelda ferma les yeux…
Ils étaient délicieux… Depuis ce jour, j’ai compris qu’il fallait vivre sans jamais rien regretter…

Le vieux Malakite sourit, dévoilant une rangé de petites dents blanches et nacrées. Les yeux mi-clos il répondit :
Rhä Nahô Ni-Nao, Poupeline… Tu m'apportais une gourmette en Dural, une spatio-montre sans valeur, deux ou trois colifichets et un sac de marin contenant du linge sale… Ah ! Les Loukroums valaient bien plus que cela ! Mais, il y avait ton regard Zelda… Tes yeux… J’y ai lu l’avenir… J’ai su que tu serais bien plus précieuse que les misérables breloques que tu me proposais.

Le desk-antigrav du marchand descendit lentement et se rapprocha de la jeune femme… Que veux-tu, ma belle ? Que peux faire Papagayo pour toi ?

Des Aureus Royaux Cygnan, pour une valeur nette de 12.000 crédits impériaux… Et l’autre moitié de la boite de Loukroums ! fit Zelda avec un petit sourir... Je paie cash, par télé-paiement, sur le compte bancaire qui te plaira…
"Va où tu veux, meurs où tu peux..."
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Jim avait suivi la négociation menée par Théo dans pipé mot. Ils verraient bientôt si les infos achetées valaient bien les 12 plaques payées.

Une fois arrivé chez le fourgue dénommé papagayo, alors qu'ils attendaient leur tour, Jim consultat frénétiquement le catalogue tri-D de ce que l'homme avait à proposer. Il y aurait peut-être des choses intéressantes à récupérer.
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