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En transit entre Bilbo et Jonction
#81
[hrp]Toutes mes excuses... merci ![/hrp]
La cathédrale sentait le chocolat
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#82
Finalement calmé en nage et serein je descendis e qui restait du pauvre bidon....un cylindre difforme et bosselé de partout.
%je pris note de refaire le stock à notre procahaine escale%
Ruisselant de sueur je pris ma chemise que je jetai negligeament sur mon épaule gauche traînant ma clé au sol.
Direction ma chambre afin de de prendre une douche et me changer.
Lavé propre comme un crédit tout neuf je rejoignit mon poste la tête flottant dans les petits nuages.
Sans oublier de faire un tour par les serres et me ressourcer en odeurs de tourbes et faire le plein de ses grosses larves bien juteuses que j'aime tant. Lorsque j'entrai je vis huey qui lorsqu'il m'aperçut poussa un BIP craintif....
>
le sage a dit le pardon est divin, mais ne paie pas une pizza plein tarif si elle a trois minutes de retard
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#83
Léo écouta, la tête légèrement inclinée sur le coté, neutre. Madame Zonk, bien que je n'apprécie pas de me retrouver brutalement à walpé avec ma porte ouverte, je peux comprendre l'urgence de la situation. Mais vous avez tardé à communiquer.

Elle se retourna à moitié, jetant un regard à Ji : même votre commissaire de bord semble avoir été surpris de ce qui se passait, au point de se lancer dans une logorrhée concernant le trafic, les fausses déclarations aux douanes et choses du même acabit ... Elle leva un doigt ... comprenez bien : je vous suis reconnaissant, et Néo aussi (elle posa la main sur le bras de son compagnon) même si il aura du mal à l'admettre (il grommela quelque chose d'incompréhensible), d'avoir sauver Doucibelle.

Mais quel genre de commissaire de bord êtes vous ?

Nous ne sommes pas des délinquants. Nos déclarations quant à la nature des néo-caniches sont exactes : légalement il s'agit d'animaux, donc, même si les liens affectifs qui nous unissent à eux sont particuliers, de meubles mais bénéficiant d'une protection légales comme êtres sensibles. Je tiens à votre disposition leurs carnets de vaccinations si vous avez besoin de vous rassurer.

Quant aux déplacements et au réveil de nos petits amis cela n'a semblé posé de soucis à personne quand nous les avons réveillé et si les portes automatiques s'ouvrent devant eux, que puis-je y faire ?

Vous avez déjà eu des animaux de compagnie monsieur le commissaire ?
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#84
Ji se tourne vers la jeune femme qui l'apostrophe et considère plusieurs possibilités de réponse et de tonalité.

Le rôle premier d'un commissaire de bord est d'assurer la sécurité des passagers et de la cargaison, puis de leur confort.
Je reconnais manquer d'expérience en ce qui concerne le second volet de mon rôle, mais j'ai confiance dans mes connaissances en ce qui concerne la première partie.

Je regrette de ne pas avoir eu le temps de vérifier les procédures de bord avant cet incident et je vous assure c'est désormais une priorité. Je veillerais également à ce que les consignes obligatoires de sécurité à l'usage des passagers aient pu être visionnées.

Quant aux néo-caniches, je présume qu'une erreur involontaire à dû être commise lorsqu'ils ont été enregistré comme "accessoires de cirque" plutôt que comme "assistants de cirque". Ce sera corrigé et transmis au système de bord qui pourra dès lors ajuster correctement les paramètres nécessaires.

Comme nous venons d'en avoir la démonstration, certains ajustement sont nécessaires pour le confort, mais avant tout pour la sécurité de tous.


Il considère un instant la jeune femme d'un air neutre et enchaîne.

À titre personnel, je ne ressens pas le besoin de priver de liberté une forme de vie dans un but de confort personnel, je n'ai donc pas d'animaux de compagnie. Mais je comprends que cela soit une forme de confort pour certaines gens.

Le regard de Ji, qui transparait derrière les verres désormais presque transparents de ses lunettes, se fixe dans le vide, à mi-chemin de ses interlocuteurs.

Ai-je répondu à vos questions ?
Loin au-dessus de la Lune
La planète Terre est bleue
Et il n'y a rien que je puisse y faire.
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#85
Léa considéra le regard volontairement fixé sur un point imaginaire de son interlocuteur, puis se retourna vers Zelda, tournant avec ostentation le dos à Ji.

Okaaaaay. Madame Zonk, "assistant de cirque" laisserait à penser que nous transportons des êtres pensants, ce qui est inexacte. Eventuellement l'appellation "animaux de cirque" pourraient être utiliser afin de tranquilliser certains membres de votre équipage, même si cela risque de nous obliger à des quarantaines interminables dans certaines circonstances et créer par conséquent une perte d'exploitation certaine.

Elle lissa son kimono et se leva. Invitant d'un léger mouvement de tête son imposant compagnon à faire de même.

Il ne nous reste que quelques dizaines d'heures de navigation. Nous ne pouvons remettre actuellement les néo-caniches en hibernation : ce sont des créatures fragiles et elles doivent entre deux séances de cryogénie, passer une dizaine de jour en éveil.

Sa voix se fit de miel, même si l'on pouvait voir dans celui ci briller quelques morceaux de verre hautement suspects :

Mais si vous le souhaitez, vous pouvez toujours cryogéniser le membre de votre équipage que vous considèrerez le plus inutile ou grossier.

Sur ce commandante, je vous souhaite bien du courage, nous entendons regagner nos quartiers et y demeurerons jusqu'à notre arrivée, espérant ne plus être importuné.


Madame. Elle tourna les talons et sorti, Néo la suivant de prés (il avait grommelé un "salut"), sans adresser un regard à Ji.

La porte se referma sur eux.
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#86
Sans gaieté de cœur, Zelda se leva... Le registre de bord ne sera pas modifié. Soyez en assuré Miss Lim..., finit-elle par dire.

La mine grave, le regard froid, elle fit un geste de la main, signifiant à Ji qu'elle voulait être seule. Quelques minutes plus tard elle reparut sur la passerelle avec sa tête des mauvais jours.
Alors ! Que se passe-t-il ? Théo...

Théo et Bruhuk avait tissé, dès le début, un lien d'amitié presque naturel. Zelda s'en était réjouie, car elle savait qu'il était difficile pour un Exo de quitter son monde natal pour vivre dans l'atmosphère confiné d'un vaisseau spatial. De tous ceux qui étaient à bord, Bruhuk était sans aucun doute celui qui avait perdu le plus au change. Elle avait apprécié son aide dans les marécages de Bilbo et elle savait qu'elle pouvait compter sur lui.

Lorsque Théo lui confia la terrible souffrance qui tourmentait l'esprit de Bruhuk, elle hocha la tête.
C'est un bien lourd fardeau, en effet. Tout ce que nous pouvons faire c'est être attentif. Face à ses démons, Bruhuk sait qu'il devra les affronter seul.

Zelda était morose. Elle se laissa glisser sur son siège et se connecta à la matrice. Les échos neuromantiques et les codes machines du navire la submergèrent. Le trouble de la dépersonnalisation l’asphyxia. C’était comme un dédoublement forcé de personnalité. D'un côté il y avait Zelda, bouillante, vivante, tourmenté, hésitante, incertaine… Et de l'autre, il y avait la conscience désincarnée de Rais de Zonk. Un esprit glacé, cartésien, précis et terriblement confiant...

Cap sur Jonction…
"Va où tu veux, meurs où tu peux..."
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#87
Ji acquiesce d'un signe de la tête à l'ordre du capitaine et se retire.
Après un instant de réflexion, le temps d'intégrer ce qui venait d'avoir lieu et considérant qu'il n'était pas encore formellement démis de son rôle de commissaire de bord, il décide de s'en tenir à son ordre du jour et prends contact avec le pilote nommé Calderon tout en se dirigeant vers la cabine qui lui a été assignée.


Monsieur Calderon ? Désolé de vous déranger, mais j'aimerais connaître la raison du fonctionnement particulier des sous-systèmes d'urgence du vaisseau.
À ma connaissance, ceux-ci doivent informer de leurs actions et des raisons de leurs actions par tous les moyens possibles afin de permettre au personnel de prendre les mesures adéquates, y compris de court-circuiter lesdites actions.


Se rappelant la remarque de la jeune femme à son sujet, il ajoute :

Par ailleurs, je suis en mesure de ralentir sensiblement mes fonctions vitales si cela était nécessaire pour alléger la surcharge actuelle des systèmes de bord.
Loin au-dessus de la Lune
La planète Terre est bleue
Et il n'y a rien que je puisse y faire.
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#88
Plongé dans ses pensées, Théo flottait au milieu des effluves mélodiques et soyeuses du Triche-Lumière. L'appel de Ji le ramena à l'ici et au maintenant de la passerelle. Semi-allongés dans leurs sièges ergonomiques face aux baies d'observation, Zelda et Spoutkin étaient tous deux appariés à l'ordinav via leur plot, leur esprit composant à la fois avec les sensations subjectives de la Psychoperception et les flux de données issus de la neurodérivation.

"Je ne suis pas plus grand spécialiste que vous l'êtes de l'étalonnage d'un cerveau positronique, mais il est fort possible que le Vieux Jones ait fait ajuster le système de bord pour accroître son affinité à la première loi. Nous allons devoir faire réviser les systèmes environnementaux à Jonction et nous en profiterons pour réaliser une évaluation du noyau neuromatique. Pour l'instant, Bruhuk a bricolé une solution de fortune et la situation est revenue à la normale. Il ne sera pas nécessaire de vous plonger en catalepsie."
"Veille qui veut vivre" (devise des officiers artilleurs de la Guilde Navyborg)
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#89
Au vu de la situation, Ji préfère ne pas corriger l'erreur d'interprétation du pilote quant à ses compétences, d'autant qu'il doit faire appel à son entraînement pour rester impassible à l'énoncé que quelqu'un aurait pu trafiquer le noyau réputé inviolable des lois de robotique du système de bord.

Je vous remercie pour ces informations.
À moins que mon aide ne soit requise pour la remise en ordre du vaisseau, je serais dans la cabine qui m'a été assignée.


Le mauvais pressentiment qui l'habite depuis le début de l'alerte ne cesse de le harceler, mais sa connaissance de la situation à bord est encore trop limitée pour en évacuer les symptômes.

[in petto] Il est temps de reprendre ma lecture des dossiers de vol.
Loin au-dessus de la Lune
La planète Terre est bleue
Et il n'y a rien que je puisse y faire.
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#90
Schattenbogen Wrote:[in petto] Il est temps de reprendre ma lecture des dossiers de vol.

[hrp]Tu cherches un truc de particulier ?[/hrp]

[fin du voyage]

Les heures s'écoulèrent, uniquement rythmé par les émergences en espace newtonien pour permettre aux pilotes de confirmer leur route.

Les passagers restaient entre eux, polis avec les membres de l'équipage qu'ils croisaient, mais la bonne humeur qui avait présidée à leur montée à bord semblait définitivement évanouie.

Doucibelle était sortie de l'infirmerie et le bricolage de Bruhuk tenait le choc leur permettant de respirer normalement.

Le triche lumière prenait des allures de soupe à la texture opaline alors que s'élevait un son évoquant une valse citronnée : ils arrivaient. Cela leur fut confirmé quand ils perçurent à la limite de leur psycho-perception plusieurs navires. Un corsaire impérial, le "pony express", un navire de guerre Padesha le "Kiopisho", un vaisseau Karia à la carapace noire de nuit simplement désigné par une série de chiffre et de lettres à la signification absconde.

Tous se pressaient en direction de Jonction, comme des animaux attirés par un point d'eau, acceptant une trêve fragile pour assurer leur survie.

Ils furent dépassés par une patrouille de trois chasseurs lourds portant les couleurs de la station, des mercenaires qui louaient leurs services ... Ils escortèrent un instant le Songe, avant de filer à vitesse maximale vers un point située hors de leur psycho-perception. Ils ne leur avaient pas adressé un mot.

Enfin ils perçurent le message des balises automatisées de la station : on leur demander d'émerger, de mettre en panne et de se signaler au contrôle d'approche. On leur indiquerait bientôt leur anneau.

Ils émergèrent.

Autour d’eux le vide était sombre, hostile. Nul soleil ne venait éclairer cette partie perdue de l’espace, nul repère n’éclairait la nuit. Nul repère ? Non, ce n’était pas tout à fait vrai : là bas, à une dizaine de minute lumière il y avait Jonction. Dont la structure antique, composée de trois roues empilées, tournaient lentement autour d’un axe central. La station faisait sept kilomètres de diamètre et abritait un million d’habitants, kiff , padesha, humains pour l’essentiel, mais aussi d’autres bien plus étranges.

En attendant les instructions écrites qui leur parvinrent les avertir qu’ils ne devaient en aucun cas activer leurs armes et que toute agression contre un navire dans l’espace de Jonction engendrerait une réponse immédiate des systèmes de défense automatique.

Un scan passif des alentours affichèrent des satellites de combat flambant neufs situés en sphère, en position avancée, autour du grand cylindre aux multiples roues qui tournait en espace profond.

Au bout d'une dizaine de minutes on les contacta, pour les guider en direction de la roue C, section 25, poste [C-25-ac] leur interlocuteur les avertit aussi que compte tenu de leur tonnage la taxe d’accostage leur couterait 10.000 crédit par jour, mais que nulle taxe ne serait prélevée sur leurs transactions.

Le prix réduit du plein d'AM (exempt des taxes impériales) permettrait de compenser cette taxe, en tout cas les première 24 heures.

On les guida doucement en direction d’une des roues, la supérieur dont la vitesse de rotation correspondait à celle de la gravité acceptable pour les humains et dont l’atmosphère convenait aux oxy-respirant. Ils tournoyèrent lentement, en une lente valse pour se synchroniser avec le mouvement de la roue, s’approchèrent et furent doucement amené le long d’un des quais. Le bruit des crampons magnétiques se refermant, immobilisant le Songe, retentit dans tout le navire. Ils étaient arrivés : bientôt un officiel de la station monterait à bord pour percevoir la taxe d’accostage initiale.

[la suite est ]
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