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Bilbo - 24 Kepler 1505 TUP
#1
Nous venons de

La courte nuit des membres de l’équipage du Songe fût rythmée le grondement mécanique des machines à vapeur toute proches, par le grincement de la coque riveté dans la mer agitée et par les claquements métallique des écoutilles.

Par forcément l’idéal d’autant que certains étaient de garde et voyaient leur sommeil entrecoupé. Fort heureusement personne ne s’en prit à leur blanche-neige dans son cercueil de verre. Certains purent lors de leur longue garde solitaire dans la cale s’interroger sur cet homme et sur son voyage. Né sur une planète inconnue mais isolée de la civilisation galactique, enlevé, manipulé … les sorcières et les pommes empoisonnées existaient bien.

Au petit matin les machines changèrent de musique, ils ralentissaient.

Ce qui le souhaitait purent se rendre à bâbord, à un poste d’observation de l’artillerie : ils étaient de retour au port. Lentement le cuirassier doubla le phare qui indiquait l’entrée du port. Ils sursautèrent quand les puissantes sirènes à vapeur du bord saluèrent leur arrivée.

Leur navire se rangea en quatre manœuvres le long du quai où les marins l’amarrèrent. La passerelle fut mise en place et ils purent enfin débarquer.

Plusieurs vapocars dont un camion les attendaient. On chargea sur ce dernier l’hibernateur qu’on avait préalablement calé et enfermé dans une caisse de bois où avait été inscrit au pochoir « Propriété de la Marine de sa Majesté. Munitions chimiques. Ne pas ouvrir. Manipuler avec précaution. Lot 17.202.OBR. »

Messieurs Hicks et Dji les accompagnaient. Du port ils se rendirent au train qui les attendait, chaudière sous pression.
L’on chargea l’hibernateur et ils purent prendre place dans le compartiment qui les avait déjà accueillis lors de leur arrivée sur Bilbo.

Dans quelques heures ils seraient de retour au Songe et il était temps de faire leurs adieux aux secrétaires de l’ombre.
Pour l’occasion ceux-ci avaient fait préparer un petit buffet avec des spécialités locales, du vin spumante rose servit en coupes de cristal. Mais ce n’était pas tout : il y avait là des boites de friandises galactiques, fruits au sirop de Mandrake, saucisses de dragon d’Oskirus … incroyable : il y avait des vers en saumure venant du monde natal de Bruhuk. Il les renifla : ça ne sortait pas d’un synthétiseur. Youhou ! De vrais vers qui avaient mangé la boue primordiale de son monde natal avant d’être saumurés dans des jarres de terre selon la méthode traditionnelle. Une rareté.

Dji servit tout le monde avant de se rapprocher de Zelda. Hicks prit la parole : madame, messieurs, je tenais à vous remercier pour votre venue et avoir débarrassé notre monde de quelques individus qui n’avaient rien à y faire. Il leva sa coupe. A vous.

Il but. Attendit avant de reprendre.

Je vous remercie cependant de transmettre à vos supérieurs le message suivant de notre gracieuse majesté et des autres honorables dirigeants planétaires : nous sommes prêts à assurer nous même notre sécurité et la défense de notre monde. Nous vous avons montré que les transferts technologiques que le bureau des affaires indigènes tente depuis des années d’empêcher se sont produits. Il s’agit maintenant de renégocier notre accord avec l’Empire. Nous souhaitons maintenir notre indépendance, mais nouer des relations commerciales avec celui-ci. Par ailleurs le pillage des ressources de notre système spatial nous préoccupe. A minima l’exploitation de celui-ci devrait faire l’objet de royalties, royalties qui financeront l’acquisition de technologies qui nous permettrons, à notre rythme, à nos conditions, de rejoindre la civilisation galactique.


… Le train traversait la campagne baignant dans le soleil matinal.

[hrp]Une dernière réaction avant de remonter à bord du Songe ?[/hrp]
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#2
Théo écouta le discours de Hicks avec attention. Une pensée lui traversa l'esprit tandis que le Secrétaire de l'Ombre suggérait que l'Empire verse des royalties à Bilbo pour l'exploitation des ressources gazeuses et minière du système.

oO( "Cet Espace est à moi, pas à vous". Classique... Bien que ce soit à peu près aussi logique que deux puces se disputant pour savoir à qui appartient le chien sur lequel elles se trouvent... )

Mais il garda ces réflexions pour lui et répondit :

"Nous vous remercions pour votre accueil. Nous n'aurions pas pû débarrasser Bilbo de ces mercenaires sans votre aide. Notre collaboration a été parfaite et elle est la preuve que le peuple bilbonien et la civilisation galactique peuvent travailler en synergie. Nous ferons de notre mieux pour transmettre les desiderata de vos dirigeants à l'agence locale du BAI ainsi qu'aux responsables des sociétés qui exploitent les ressources gazeuses de votre espace territorial."

Il leva son verre en inclinant la tête, avala une nouvelle gorgée, et laissa ses compagnons s'exprimer. Son esprit vagabondait déjà du côté du Songe d'Aran et d'Anghmar Station. Il allait falloir recruter un nouveau mécano en remplacement d'Oslar Varigue avant d'accueillir leurs passagers et de reprendre l'espace.
"Veille qui veut vivre" (devise des officiers artilleurs de la Guilde Navyborg)
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#3
Ecoutant le discours sans vraiment y prêter attention je n'avais qu'une hâte quitter ce caillou et retourner sur le songe.
Je fus ravi de trouver des vers de ma planète et fis festin avec.....évidement provoquant révulsion de certaine personne mais un plat de vers est un met royal chez moi.
Je donnai un coup de coude a Théo

En embouchant une pleine cuillère de vers.
le sage a dit le pardon est divin, mais ne paie pas une pizza plein tarif si elle a trois minutes de retard
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#4
Les libations durèrent une petite heure, dérivant sur des sujets un peu plus légers.

Hicks dévoila un orgue à vapeur, au clavier caché dans une commode du salon et après quelques essais (il s’excusa expliquant qu’il était un peu rouillé, n’ayant pas joué depuis « ses classes ») il se mit à pianoter sur le clavier qui ouvrait des soupapes directement alimentés par la chaudière de la locomotive et se déversant dans des sifflets accordés situés sur le toit du wagon … Ce n’était pas de la grande musique, mais cela était étrange et entrainant … Dji invita Zelda à faire quelques pas de danse dans le salon débarrassé de ses meubles, poussé pour l’occasion le long des murs.

Puis chacun put rejoindre sa cabine pour sommeiller un peu.

Zelda eut la surprise de trouver sur son lit un carton allongé fermé par un ruban rouge. Un petit carton monogrammé portant la marque de la boutique de luxe qu’elle avait visité deux jours plus tôt en compagnie de Dji. Perplexe, peut être vaguement amusée, elle ouvrit le paquet pour y découvrir une magnifique robe de nuit en soie crème délicieusement brodée ton sur ton de motifs floraux ton sur ton … à sa taille s’il vous plait.


Mais le voyage touchait à sa fin : ils arrivaient à la petite gare où l’on débarqua le vapocar réparé pour l’occasion. L’on chargea sur le toit le caisson cryogénique que l’on arrima avec soin et l’on fit monter tout le monde à bord.

Il ne fallut pas longtemps au vapocar pour grimper jusqu’aux hangars à dirigeables. Après avoir passé les gardes ils accédèrent à l’air d’envol : terminus.

Le jour commençait à décliner.

Après avoir déchargé avec soin la caisse ils regagnèrent le hangar où le songe les attendait sagement.

Jim déverrouilla le sas principal alors que les membres de l’équipage regagnaient leur poste. Bruhuk avec l’aide de Spoutkin chargèrent le caisson cryogénique et le branchèrent sur la grille d’alimentation du varlet.

Dji et Hicks refusèrent de monter à bord. Ils leur firent leurs adieux au pied de la passerelle : Hicks leur serra la main et Dji fit de même, se permettant un baise de main quand Zeldalui tendit la main.

Amusé Hicks leur demanda d’attendre la nuit noire pour décoller et de le faire tout jeu éteint sur un plan de vol qui ne devait pas leur faire survoler de zone habitée.

Chacun put regagner son poste alors que le sas principal se fermait.

Home, sweet home.

Ils disposaient encore d’une heure avant la nuit complète …
[hrp]A vous.[/hrp]
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#5
Après avoir souhaité bonne chance aux Secrétaire de l'Ombre et promis qu'il défendrait leurs intentions devant le BAI, Dom prit congé et s'enfonça dans les entrailles du Songe avec le prisonnier congelé. Il passa donc le majorité de son temps avant le décollage à arrimer correctement l'hibernateur dans le hangar à bulle et à s'assurer que l'alimentation en énergie était en place. Il scella ensuite la pièce pour que la soute ne s'ouvre qu'à un membre de l'équipage.

Dom remonta ensuite dans son infirmerie pour déposer les divers échantillons qu'il avait réalisé du prisonnier en lieu sûr, c'est-à-dire au frais et à l'abri dans le compartiment blindé de la pharmacie. Il pensait revenir dessus un peu plus tard lorsqu'il aurait plus de temps.

Cela fait, il se dirigea vers le poste de pilotage dans l'espoir de croiser la commandante.

[Formel]
Bien bien, je voulais simplement vous dire que le colis était correctement arrimé et alimenté. Donc de mon côté tout est bon. De votre côté tout va bien ?
Je dirigerai les soins des malades dans leur intérêt et m'abstiendrai de tout mal - Médicalserment de Bo Sheng
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#6
Jim prit congé de leurs deux nouveaux camarades. "Bon les gars ca été un plaisir, je ne vais pas vous mentir, il y a peu de chances qu'on écoute des loustics comme nous, mais bon le message sera passé. Si vous réussissez un jour à vous extirper de votre caillou, hésitez pas a nous passez un coup de TriD."

Une fois sur la passerelle Jim se posa à sa console et lança toute une série de diagnostique. oO(Voyons s'ils ont rodés autour du songe…)

Pendant que ça tournait il envoya un message à la station pour informer leurs aimables passagers que l'escale allait bientôt prendre fin et qu'il devrait se présenter sous peu à l'embarcadère.
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#7
Lorsque le sas d'accès du Songe se fut refermé sur eux, Théo se tourna vers Bruhuk et lui lança un clin d'oeil :

"Voila mon vieux, on va pouvoir se débarasser de ces frusques et retrouver la civilisation... Enfin, une civilisation qui nous est plus familière..."

Il se rendit à sa cabine pour passer sa tenue habituelle (pantalon de treillis, bottes de vol, tee-shirt à manches longues et veste de cuir sans manches) puis après s'être assuré que Dom n'avait pas besoin d'aide pour l'installation du cryo-tube de leur prisonnier, il rejoignit sur la passerelle Jim et le reste de l'équipage -- à l'exception de Bruhuk, parti à la salle des machines pour bichonner les moteurs Varlet. Il lança pour sa part les routines automatiques de vérification de tout l'appareillage senseur et communications, ainsi qu'une vérification standard des systèmes offensifs. Tandis que l'ordinateur de bord exécutait ses ordres, il se connecta à l'infosphère de la Station Angmar pour vérifier s'ils avaient reçu une réponse à la petite annonce qu'ils avaient passé pour remplacer Oslar Varigue.
"Veille qui veut vivre" (devise des officiers artilleurs de la Guilde Navyborg)
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#8
A peine arrivé et des que le sas fut fermé je poussai un grognement profond qui ne pouvais que dire tout le bien que je pensais d'être enfin de retour. Je couru vers la chambre jetant mes frusques au sol me promettant de les brûler.
Je pris une douche de boue remerciant oslar de ce qu'il m'avait bidouillé.
%dommage qu'il soit parti% pensais je en savourant le jet de boue puis actionnai le mode rinçage et au final je me sechai et me badigeonna de crème du DOC.
Propre et requinqué habillé d'une chemise hawaïenne et d'une salopette je fonçai vers la salle des machines afin de voir mes bébés.
[Hors rôleplay pour le MJ des choses que je constate?]
Je me dirigeai vers la console de contrôle lançant un programme de mon cru pour avoir le rapport de ces derniers temps suite à mon absence.
Assis sur le siège que j'avais pour l'occasion modifié à ma morphologie.....outch fis je en voyant les séquences de contrôles des varlet..... plus de deux heure de boulot en vue.....
Sortant une tige de loca koka je mis à la machouiller prenant note des choses qui me derangeaient les signalant sur mon pad de données et à chaque anachronisme je poussai une grognement guttural.....et les membres avaient vite appris à interpréter ma façon de d'exprimer mes émotions et là bruhuk pas content.
le sage a dit le pardon est divin, mais ne paie pas une pizza plein tarif si elle a trois minutes de retard
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#9
[hrp]En attendant une réaction de Zelda ...

@ tous : j'ai fait les jets derrière mon écran virtuel avant de vous répondre.[/hrp]

Le Songe n'avait pas bougé pendant les quelques jours qu'avaient duré leur escapade ... leur vaisseau avait été remis à neuf, ou presque et ils n'avaient au final que peu voyagés depuis.

L'air ne sentait pas grand chose après les fragrances organiques qui les avaient baigné depuis qu'ils s'étaient posé. Il fallait l'odorat expert de Bruhuk pour y déceler une infime odeur d'ozone et de matériaux plastiques ou de synthèses.

Chacun s'était mis à sa tache et à l'exception de Bruhuk qui malgré ses grognements de mécontentement qui montaient de la salle des machines retrouvait ses moteurs en tout aussi bon état qu'il les avait quitté, tout le monde était sur la passerelle.

Jim se concentra sur les systèmes de surveillances et les mouchards ... rien si ce n'est quelques créatures aviennes reptiliennes typique de ce monde qui avaient voleté dans le hangar pendant la nuit. Suspect ? hummmm ... il arrêta les images, observa, compara avec les banques de données : aucune chance pour que ces "oiseaux" soient autre chose que qu'ils semblaient être, à savoir d'innocents animaux.

Quant à Théo il avait bien reçu une unique réponse à son annonce. Un mécano de grade 3, formé par la loge, spécialisé en moteurs varlets ... Il avait navigué sur un classe V minéralier, sur des transistels et aussi sur un lehouine. Il répondait au nom de "Brise de feu matinal" et c'était un -‘.’- .
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#10
Dans sa cabine, Zelda fit une rapide toilette. Elle sourit en découvrant la robe en soie brodée... Elle fut tentée de l’essayer sans attendre, mais réapparut sur la passerelle vêtue de sa combinaison intégrale en synthé cuir noir...

Ok, on s'arrache... Le plan de vol est-il prêt Sir Spoutkin ? Décollage à votre discrétion, dès le feu vert des autorités Bilbonnienne...

Zelda s’installa au siège du second pilote et y brancha ses douilles neurales... D'une simple requête mentale elle consulta les systèmes de navigation et lança un auto-scan pour un départ rapide... Puis elle ordonna le déclampages des ombilics de maintenance qui reliaient le Songe d'Aran à son berceau d’ancrage...

Tirez au guindeau, virez les aussières, monsieur Spoutkine... Dit-elle d’un ton allègre.

Zelda aimait faire usage de l'ancestral jargon qui avait façonné l'histoire des anciens nautes... Jones était intarissable sur le sujet, sur l'histoire du Syndic Naviborg et sur leurs folklores antédiluviens...

Le Songe pris son essor à la faveur d’une douce nuit…

Spoutkine ! Prévenez le contrôle de navigation d'Angmar que nous mettrons en panne 60 minutes sur une trajectoire de dérive à quelques encablures de la station... Je vous laisse définir les coordonnées... Réunion de tout l'équipage au carré détente, nous devons discuter des événements et je veux savoir ce que vous en penser... Zelda relaya l'invitation sur le comlink de Bruhuk qui n'était pas sur la passerelle.
"Va où tu veux, meurs où tu peux..."
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