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Après le très court vol jusqu'à la base minière de Malik70, Théo Calderon était resté sur la passerelle.
Il y avait encore quelques réglages mineurs à faire sur le système de cosmo-localisation, ce dispositif complexe relié au transcom qui permettait de capter les signaux horaires des balises hyperondes de navigation, de les comparer avec les horloges atomiques du bord et de quadranguler la position du navire à l'année-lumière près, aussi troqua-t-il sa casquette de fleuriste contre celle d'opérateur infocom et s'y attela-t-il.
Il déploya la sphère miroitante de projection TriD des holocams internes qui surveillaient les espaces communs du vaisseau pendant que Zelda accueillait leurs passagers. Aussi Jim put-il commencer ses vérifications sur la console de sécurité lorsqu'il fut de retour sur la passerelle. Théo se garda de la moindre remarque sur la curieuse cartouchière argentée que le militaire avait passé par dessus sa tunique ajustée, et il amena au premier plan l'infopage de diagnostic des identifiants de la charmante Léa et de ses trois compagnons.
"Veille qui veut vivre" (devise des officiers artilleurs de la Guilde Navyborg)
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Je me tourrnai vers oslar
Ma peau se détachait en petit lambeau
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Jim Highway Wrote:Jim saluât l'ensemble des passagers essayant de jauger chacun au-delà de son apparence. Puis il se retira en ayant éventuellement récupéré les armes de qui en aurait eu.
Une fois au calme il retourna sur la passerelle et vérifia les IDscan et lança un recherche sur chacun d'eux. Il demanda l'aide de Théo pour surveiller les retours afin de détecter une éventuelle manipulation des données.
La collecte des armes fut assez vite faite. Chacune et chacun disposait d'un neutralisateur dument enregistré et plombé par le marshal Maliki70. Le seul qui n'était pas armé était monsieur Minsk ... Je crois pour ma part que la plume est plus puissante que l'épée mon petit. Surtout si l'épée est très courte et la plume affutée.
Léa Lime collecta les trois neutralisateur, les glissa dans un sac avant de le tendre à Jim. Vous me donnerez un reçu ? N'oubliez pas, j'y tiens. Et vous noterez bien les modèles et leur numéro de série.
Elle se retourna ensuite vers Dom … Vous voulez vraiment jouer au docteur avec moi ? Tsssss … Vilain garnement. Vous devriez déjà vous occuper de votre pauvre coéquipier : sa peau fait peine à voir. Elle s’agenouilla pour être à hauteur de Bruhuk : M’Ket’Bto Ol Jo Na ? Ol’imti Jad’h doctor ? *
Elle se redressa ensuite. Nous pouvons nous installer dans nos cabines ? Néo va aller brancher sur votre grille d’énergie ses hibernateurs. Quelqu’un peut l’aider techniquement ?
Nous nous voyons pour le diner ? Ou bien à bord chacun mange à bord de son coté ?
…
Plus tard, au calme, Jim entreprit de se connecter via l'émetteur du Songe à la base de donnée légale du Guet impérial de Mandrake. Disons le, son statut de chef de la sécurité d'un transistel corsaire ne lui donnait pas accès à grand chose. Il put consulter la base de données des personnes interdites de vol ou faisant l'objet d'un avertissement de sécurité. Aucun de leur passager n'était listé. Cependant il s'aperçu que leurs identités déclarée, légales, enregistrées étaient des pseudonymes : léa Lime étaient née Lisa Jarime, Néo Nokobe se nommait Némo Lajou, Anton Apofis se nommait Aton de Larjov et Mel Minsk, Borik Petibot ...
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Et bien, je vous prie de m'excuser nous sommes encore en rodage et la communication est encore à améliorer. Si vous avez besoin d'aide pour votre cargaison, je suis à votre service. Je dois hélas vous quitter pour l'instant, je vais m'occuper de mon collègue.
Dom salua un à un les passagers et fit un grand sourire au poète. Il avait croisé quelques individus grandiloquents de ce genre dans sa jeunesse et il espérait que celui là ferait montre d'une once de talent.
Il se retira ensuite dans son infirmerie et répondit à l'appel de Bruhuk sur son persoc.
Oui, Bruhuk, désolé du retard j'étais avec les passagers. Oui j'ai remarqué que vous aviez tendance à vous démanger plus que la normale est-ce que c'est ça ? De toute venez dés que vous pouvez, j'aimerais pas que vous ayez attrapé un truc sur Mandrake genre un champignon, votre espèce y est assez sensible.
La démangeaison c'est assez caractéristique.
Dom lança également un appel sur les locaux techniques.
Et au cas où. Oslar, je te rappelle que ton brevet de secourisme ne t'aidera pas à diagnostiquer un truc plus compliqué qu'un rhume alors laisse les professionnels travailler.
Je dirigerai les soins des malades dans leur intérêt et m'abstiendrai de tout mal - Médicalserment de Bo Sheng
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Dom lança également un appel sur les locaux techniques.
Et au cas où. Oslar, je te rappelle que ton brevet de secourisme ne t'aidera pas à diagnostiquer un truc plus compliqué qu'un rhume alors laisse les professionnels travailler.[/quote]
Et Oslar répliqua "Je te rappelle qu'aller trouver une pommade hydratante pour Bruhuk serait à la portée de n'importe qui ici, simple membre d'équipage, petit secouriste [hrp](Oslar à le grade 2 en médecine... Ce qui est sans doute pas la panacée, mais bon, je suppose qu'il est capable d'un peu mieux que de faire de la bobologie...)[/hrp] et même un grand médecin..."
Et il raccrocha en disant à Bruhuk "Il a l'art et la manière de me chercher lui! Pfffffffffffffff".
Oslar renota dans son esprit : "éviter Dom, ne pas se trouver à moins de 3 m de lui..." Sauf que maintenant c'était en majuscules!
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Une fois les vérifications d'identités effectuées, Jim s'occupa de la cargaison. Il s'intéressa d'abord aux hibernateurs et à leurs contenus. Il chercha ensuite Oslar pour aller inspecter la cargaison.
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Lorsqu'il eut terminé les derniers étalonnages du système de cosmo-localisation et que le trisonar cessa de lui indiquer avec aplomb que le Songe d'Aran se trouvait actuellement au coeur de l'étoile tutélaire de Maliki70, Théo rejoignit Jim à la console de sécurité. Il fronça les sourcils en voyant le résultat des recherches retourné par les banques de données du Guet, et tourna un visage perplexe vers Jim.
"Bizarre. Pourquoi des pseudonymes ? Qu'est-ce que c'est que cette bande d'hurluberlus ? Une troupe d'artistes ? Tu veux que je creuses ?"
Il soupira.
"Sans vouloir tomber dans la paranoïa, cette histoire d'hibernateurs destinés aux amis d'un seul d'entre eux me chiffonne aussi. Pas toi ? Je ne veux pas t'apprendre ton métier, mais je te suggères d'examiner ces cryo-tubes de près, et éventuellement de te faire aider du toubib si nos invités ne veulent pas nous dire qui repose dedans..."
Il revint s'asseoir à sa console et lança une recherche sur les noms de leurs passagers dans les banques de données publiques de Mandrake, filtrant en particulier tout ce qui avait trait aux médias et aux divertissements. Tandis que le train d'hyperondes contenant sa demande filait vers la capitale du secteur Gandalf, il se laissa aller en arrière dans son fauteuil et repensa à la semaine qui venait de s'écouler.
Un souvenir lui traversa soudain l'esprit. Sur la boite dans laquelle reposait la chante-cloche retrouvée dans la cache de Bruhuk, était gravé un symbole héraldique stylisé, un kamon. Il se souvenait que Zelda devait rechercher à quoi il correspondait, mais entretemps, il y avait eu l'épisode de l'achat d'équipement sur Mandrake et la mésaventure de Jim avec un mystérieux homme invisible, un dangereux mercenaire d'après la Sûreté Urbaine de Lothar. Puis les réparations s'étaient poursuivies, et les recherches sur ce kamon n'avait pas été poursuivies.
Il se redressa aussitôt, rechercha dans le répertoire le code d'appel de l'assistante du Doyen de l'Université de Lothar à qui il avait déjà parlé en remontant la trace de Klérom Bold, et lui envoya un message texte lui demandant respectueusement de le mettre en rapport avec le Département d'Histoire.
"Veille qui veut vivre" (devise des officiers artilleurs de la Guilde Navyborg)
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Dans la journée laissant la salle de contrôle à oslar je pris la direction du pont et bifurquai vers l'armurerie pour y deposser monnequipement en trop et faire le point avec le maitre d'arme sur ce qu'on a le droit de porter puis je continuai vers le cabinet du docteur
Je tapotai à sa porte et de ma voix rocailleuse
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Mel Minsk ne fit pas grande impression sur Zelda. En effet, son allure de sombre chevalier des arts et des lettres se voulait un poil trop romanesque pour la jeune femme et son timbre de stentor, savamment dosé, venait parachever la caricature…
Au grès de ces pérégrinations, Zelda avait souvent croisé des poètes « maudits ». Pour la plupart ils oscillaient aux grès des mouvements anti-conformiste qui, eux même se nourrissaient paradoxalement, de la mode.
Zelda lui sourit… Après tout c’était un client.
« Bienvenue à bord messieurs… Je suis Zelda Zonk, le skipper de ce navire. Mon équipage s’occupera de vos bagages et de vos hibernateurs… Au fait, puis je savoir ce qu’ils contiennent ? Je vous accompagne à vos cabines. Le confort y est mesuré, cependant une salle salon salle à manger est à votre disposition, ainsi qu’un jardinet sans prétention… Nous partirons rapidement et feront une escale sur Bilbo avant de rejoindre Jonction »
MdJ Wrote:Nous nous voyons pour le diner ? Ou bien à bord chacun mange à bord de son coté ? « Ce sera avec un réel plaisir. Je vous dis à plus tard, car je dois préparer notre décollage sans tarder… faites comme chez vous...»
Quelques secondes plus tard, Zelda se retrouva sur la passerelle. Elle ne fut pas réellement surprise d'apprendre que ses hôtes utilisaient des pseudo…
« Ce sont des néo artistes… A mon avis, cela ne dissimule rien de méchant. J’en tiens pour preuve que nous l’avons découvert en quelques secondes... »
"Va où tu veux, meurs où tu peux..."
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