Tout l’équipage du Songe s’était mis au travail, à un niveau ou à un autre, pour remettre en état leur navire.
Le petit déjeuner avait été l’occasion de faire un point sur les réparations à venir et de réunir ceux qui le souhaitaient.
Au sein de la caverne d’acier, ils prirent donc en commun leur premier repas. Le paysage était nul, mais au moins, grâce au remplacement de filtres il ne flottait plus dans l’air l’odeur de composantes brulé qui les avait pris à la gorge les premières heures.
Ils purent dresser une liste des taches qui les attendait dans les jours à venir.
Ils finirent par dresser deux listes. Une concernant l’essentiel, qui leur serait demandé lors afin de leur délivrer un certificat de conformité au vol en bon et due forme. Une concernant le superflu, ce qui nécessitait des ajustements ou des aménagements au cours du vol et qui rendrait leur navire et leurs conditions de vie à bord plus confortable si ne n’est plus sures.
Sur la liste « essentiel »
- remplacement des capteurs optiques sur la coque, plaques et divers éléments : environ 50 heures de travail. Ces travaux nécessitaient une connaissance en mécanique de base. Si l’on commandait l’ensemble de pièces neuves il y en aurait pour environ 70.000 crédits.
- Vérification des systèmes environnementaux intérieurs : il faudrait compter 12 heures et un spécialiste du maintien de la vie serait requis pour étalonner les systèmes. Le cout estimatif du remplacement de certains filtres, de plaque de gravité artificielle était d’environ 20.000 crédits.
- Vérification des sas, ouvertures, filtres opacifiant : une simple question de mécanique là encore, demandant une 20 h environ.
- Vérification des systèmes de détection, de localisation et de communication intérieurs et extérieurs : 12 heures de test à prévoir avec un spécialiste des communications 3D.
- Remise en état des installations intérieures de sécurité : cela comprenait la remise en place des trousses de soin obligatoires, des kits de premiers secours et la vérification des dates de péremption du matériel existant. Des compétences de médecine étaient nécessaires. Un grand nombre des kits existants avaient été utilisés par feu monsieur Jones et il faudrait au moins en acheter 6 nouveaux.
- Vérification des moteurs Varlet et étalonnages de ceux-ci. 8 heures de travail pour un spécialiste des moteurs auquel il faudrait ajouter un vol d’essai de deux heures pour vérifier le bon fonctionnement de ceux-ci.
- Vérification des systèmes antigrav d’atterrissage et de décollage : 10 heures pour un pilote NT6
- Vérification des ordinateurs de bord : 24 heures pour un diagnostique complet par un informaticien compétent. Les mémoires utilisées seraient à remplacer à un cout de 20.000 crédits pièces.
- Vérification des systèmes info-pilote et infotir : 12 heures pour un spécialiste de la robotique. Et il faudrait ensuite effectuer une série de tirs et de pilotage en grandeur réelle pendant deux petites heures au minimum
… la liste des essentiels s’arrêtait là ...
Sur la liste des superflus se trouvaient :
- la réfection de l’infirmerie. Curieusement celle-ci n’était pas exigée par les règlement de la guilde : seuls la présence de kits d’urgence étaient nécessaires. Dom avait déjà une idée de combien pourrait couter un nouvel autodoc. La remise en état pas elle-même de la pièce, d’espace de rangements allait prendre une trentaine d’heure a qui maitriserait la technologie universelle ou la mécanique. Et couter une dizaine de milliers de crédits.
- La réfection de l’armurerie, avec ses portes blindées, ses caissons anti explosions, ses parois renforcés allait prendre quarante heure et couter 30.000 crédits.
- La reprogrammation et remise en état de l’autocook : 4 heures à qui maitrisait l’informatique. Pour 4.000 crédits il serait possible d’upgrader le logiciel par l’adjonction de recettes typiquement ballik.
- Nettoyage de l’ensemble de l’intérieur du navire. Aucune compétence n’était nécessaire, mais il faudrait compter environ 40 heures pour faire disparaître les derniers résidus de suie et de poussières de carbone.
- Peinture extérieure de la coque. Aucune compétence particulière ne serait nécessaire non plus. Néanmoins 20 heures de travail seraient nécessaires pour un cout de 2.000 crédit pour une peinture basique et simple à 120.000 crédits pour une peinture mimétique programmable.
- remise en état du jardin d'agrément : il fallait compter une dizaine d'heure, 5.000 crédits et un peu de talent en écologie pour cela.
[hrp]Je joue le perso de Jim, vu qu’il n’est pas là pour l’instant[/hrp]
Jim en profita pour faire part à ceux qui partageaient le petit déj du résultat de ses recherches concernant
Klérom Bold, nom figurant sur la carte de visite qu’il avait trouvé dans la cabine de Jimmy.
Restait maintenant à déterminer qui faisait quoi.
[hrp]Pour tout ce qui est fournitures de base (sauf logiciels, peinture, autodoc, trousses de soins, mémoire) il est possible de faire un jet de conversion réussi pour trouver des pièces moins chères et les adapter à l’utilisation que vous comptez en faire. Chaque test sous habileté + conversion prend 5 heures. S’il est réussi sous trois dés le prix est divisé par deux : sous quatre dés, par trois ; sous cinq dés par quatre. Il vous faut choisir avant de les faire le niveau de difficulté que vous souhaitez atteindre.
Edit : le jardin d'agrément que j'avais oublié.[/hrp]