Oz 12 Kleper 1505 TUP

[MdJ]

Nous venons de là

Je choisis mes amis pour leur bonne présentation, mes connaissances pour leur bon caractère et mes ennemis pour leur bonne intelligence. Un homme ne peut être trop soigneux dans le choix de ses ennemis.

Le Wilde, auteur antique

Et maintenant quelque chose de différent :

Les réparations allaient bon train.

Tout le monde avait pris du repos, repos bien mérité.

Spoutkin avait beau être familier du sommeil polyphasique, il savait que cet exercice n’était pas sans risque sur la durée et s’accommodait mal des quarts que l’on pratiquait lors de la navigation en équipage. Certes cela pouvait être utile, mais uniquement en vol solitaire et en espace Newtonien. S’il l’avait un peu pratiqué, il savait que les logiciels infopilote lors des navigations étaient parfaitement capables de le réveiller.

L’extérieur du navire était dans un état cosmétique pas très bon, mais il n’y avait pas de fuite. Oslar avait comme prévu reprit ses inspections, demandant devis et estimant les couts … Les voyants d’anomalies étaient désormais éteint . Il avait signalé à la console d’avarie que les réparations étaient en cours et rentrait au fur et à mesure des réparations les résultats dans la console. La liste diminuait doucement.

Pendant ce temps Bruhuk avait remis en place les filtres et après s’être restauré d’un jus d’algues sorti de l’autocook saupoudré de ses précieuses larves, avait entrepris avec Jim de réparer la porte de l’armurerie. Il faudrait la changer. Pour l’heure une porte d’avance de cabine suffirait, mais il faudrait la remplacer par une porte à surdensité moléculaire énergétisée quand l’occasion se présenterait et tapisser du même matériau les parois intérieures. Pour l’instant de simples cloisons modulaires, découpées et soudées via une colle à nanites carbone suffirait.

Dom était de l’autre coté de la paroi, en train de faire de même avec l’infirmerie. Le système environnemental spécifique de cette section, conçu pour contenir d’éventuels agents pathogènes par depression déraillait : il soupira, encore une chose à réparer. Il demanda à Bruhuk ou Oslar

Lors d’une pause Jim reçut le résultat de ses requêtes de la veille qu’il lut en dégustant son café.

... en même temps qu'une demande de test des fleurs de la mort en Espace profond à contresigner et à transmettre aux autorités militaires et astroportuaires de Mandrake, afin de terminer la remise en fonction de l'armement ...

A son réveil Théo trouva sa demande acceptée sous réserve d’autorisation de vol, ce qui incluait une visite pré vol par des inspecteurs de la guilde navyborg. Il trouva aussi sur sa console un message d’Eladia. Elle s’excusait quant à son mouvement d’humeur de la veille. Après être rentré chez elle, elle avait pris un bon bain avec beaucoup de mousse et s’était dit qu’il ne fallait pas mettre tout me monde dans le même panier. Elle n’avait pas demandé à être remplacée et restait à leur disposition comme officier de liaison.

Zelda à son réveil eut donc le plaisir de trouver tout le monde au travail … mais peut être elle-même avait elle quelques taches à effectuer ?

[Bruhuk]

Me dirigeant vers les coursives une bonne tasse de café sur un plateau une autre pour moi pleine d'un de mes breuvages exotiques que j'affectionne tant et qui révulserait un estomac d'humain même equipé de prothèses pro-digestive des manufectures pharmadyne je partis à la recherche de Théo afin de faire le point avec lui.
Ces derniers temps enfermé dans la salle des machines je ne savais pas trop de qui de quoi sur quoi et avec qui trop discuter bref le petit ballik avait pas mal fait cavalier seul et s'était beaucoup isoler du groupe prétextant une grippe spatiale qui l'avait achevé et mis HS et aussi plein de travail dans la salle des machines

Sortant de l'ascenseur gravitationnel grognant à tout va sur tout les aspects négatifs que je pouvais trouver sur cette cabine. je me dirige vers le pont toquai je veux dire martelai de mes lourds poings afin de voir si Théo était present ......
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[Jim Highway]

Lors d’une pause Jim reçut le résultat de ses requêtes de la veille qu’il lut en dégustant son café.

Jim aurait préféré un chocolat chaud, mais pour l'heure, le démontage et remontage, de l'autocook avait eu pour effet d'effacer de sa mémoire toutes recettes à base de chocolat. Jim en était fort contrit, mais il se voyait mal demander à ce que la priorité soit mise sur la reprogrammation de l'Autocook.

Jim survola la réponse concernant la restitution des scellés. Pour résumé il n'y avait rien à faire. Mais son regard s'éclaira oO(C'est intéressant ça) quand il lut le résultat de sa recherche sur Klérom Bold. C'était un chercheur de l'université Impériale de Mandrake qui dirigeait un petit laboratoire de science cybernétique et informatique. Jusqu'à son décès il y a 3 semaines dans ce qui serait un accident de planche solaire. Visiblement il avait été piqué par une algue urticante lors d'une sortie en mer et avait succombé à une réaction allergique foudroyante.

Jim était troublé. Il avait du mal à concevoir qu'un universitaire de choses très compliquée sorte faire de planche solaire. Il allait falloir creuser ça…

Pour le moment il retourna à la réfection de l'armurerie. Si Zelda passait par là il lui demanda, elle qui avait voyagé longtemps sur le Songe, si dans son souvenir l'armurerie était déjà piégée?

[Bruhuk]

Tout en poireautant devant la porte avec mon plateau chargé de victuailles et de deux tasses autochauffante j'entrai enfin sur le pont prenant mon courage à deux mains.
Contrôlant mon envie de détection olfactive je passai la tête par le sas me raclant la gorge

[Theo Calderon]

Théo n'était pas sur la passerelle.

Ser Bruhuk le retrouva dans le carré de l'équipage, sur le pont n° 4, attablé devant un copieux petit-déjeuner composé d'oeufs brouillés, de lanières de viande grillées, de tubercules frits, qu'il expédiait au fond de son gosier à l'aide d'un demi-litre de jus de canneberge posé devant lui.

"Salut Bruhuk ? Bien dormi ?" dit l'artilleur en voyant arriver le ballik.

Il avisa son plateau gorgé de victuailles :

"Toi aussi, tu as une petite faim au réveil ? C'est bien, il faut reprendre des forces, à mon avis on n'aura encore pas le temps de se tourner les pouces aujourd'hui..."

Il huma l'une des deux tasses fumantes reposant sur le plateau que le mécano venait d'apporter. Si l'une dégageait une odeur prononcée de tourbière, l'autre semblait contenir du café.

"C'est pour moi ? Merci, mon vieux !" dit Théo avec un large sourire après que Bruhuk ait hoché positivement la tête.

Il aspira une longue gorgée... et tourna vivement la tête pour que le ballik ne voit pas la grimace qui déforma aussitôt ses traits. Il se força à l'avaler, puis reporta son attention sur l'Être attablé devant lui :

"Presque comme je l'aime... Mais la prochaine fois, triple la dose de café, diminue le taux d'algues et active le filtrage de l'eau."

[Bruhuk]

tout en plantant ma fourchette que je tenais avec dextérité malgré mes grosses mains dans les oeufs brouillés au bacon en avalant une pleine bouchée mes papilles excitées par tant de nouvelles saveurs...%note à moi même me faire plus souvent des brunch avec Théo il a des choses à m'apprendre%

[Oslar Varigue]

De son côté, Oslar était plutôt content. Soit il dormait peu en ce moment, mais ce n'était ni la première ni la dernière fois que ça lui arrivait. Il dû reconnaitre 2 qualités aux "porte-flingues" : leur capacité d'organisation et l'étendue de leur stock de pièces détachées. Avec le temps, il sympathisa même avec l'ex mécanicien de la base, et on le vit trainer avec au mess des hommes de troupe quand il n'y avait pas trop de monde et se lancer dans des discussions sans fin sur l'intérêt de la technologie à surpression atomique par rapport aux système classique d'injection de l'anti-matière il parvint même à ne plus appeler "Miss grenouille" par son étiquette, mais par son nom.
Les jours passaient, la coque, même si elle ne retrouverait pas totalement son poli d'antan, faute de moyens, saurait maintenant affronter le vide spatial. Le confort aussi était remis petit à petit à l'ordre du jour.
Oslar fit le nécessaire pour que les quelques crédits que lui rapportèrent la vente de son matériel (gardant et se faisant livrer les pièces utilisables sur le vaisseau) servent à l'achat de pièces pour la rénovation du vaisseau. Il dépensa aussi pas mal de crédits pour rédiger un message à l'attention de ses anciens clients leur expliquant qu'il ne serait plus disponible durant une longue période, minimum un an, probablement plus, et les rediriger vers un de ses concurrents qu'il jugeait fiable.
On le vit souvent trainer son chariot antigrav blindé de tout un attirail de caisses qui avaient l'air plus vieilles que lui, ou couché sous une console, en train de s'escrimer au milieu de brassées de câbles électriques, des pinces reliées à un tas d'appareils aux diodes sans doute très informatives pour celui qui savait ce qu'il manipulait, quand un n'était pas en train de bricoler sous des vérins hydrostatiques ou devant une console en train de regarder quelle mémoire subélectronique posait problème et devait être remplacée...

Le gros lourdaud de Jim me plaisait bien, et je promit au gros ours mal léché de réparer dés que possible son Autocook! ^^

Je mis en place une base de données audio qui permettait de me signaler tous les dysfonctionnements constatés à l'usage de tout le monde, le but étant de me constituer un pense-bête pour me souvenir de la longue liste des choses à réparer, et les prioriser. Au départ très rapidement remplie, les tâches restant à faire sont actuellement réduite de moitié, et toutes les tâches super urgentes ont enfin été terminées ce matin.
Quoi qu'il en soit, Oslar se mit en devoir de ne pas travailler plus de 11 à 12h/jour et s'accorda 2 demies journées par semaine pour se sortir la tête des soucis et se poser un peu... Le reste du temps soit il trainait seul à une table au bar des hommes de troupe, soit tout simplement il s'écroulait sur sa couchette, n'en pouvant plus...

Mais globalement le petit homme communiquait peu, à part avec des machines, ou par l'intermédiaire de machines et visiblement, il avait l'air plus détendu et ça ne le gênait pas des masses...

[Theo Calderon]

Théo avala une bouchée d'oeufs brouillés, tendit la main en direction de la tasse de "café" préparée par Bruhuk, la détourna au dernier moment pour attraper le verre de jus de fruit. Ses yeux se posèrent sur les globes oculaires proéminents du ballik, il crut y lire de l'incompréhension, et se força à avaler une toute petite gorgée du jus d'algue caféiné préparée par le mécano.

oO( Allez mon vieux Théo, c'est pour les bonnes relations inter-espèces... )

Il répondit aux interrogations de Bruhuk :

"Le mieux, c'est de prendre tes instructions et de faire tes rapports auprès de Zelda. C'est elle la skipper, et elle a besoin de l'expertise de tout le monde. Fais-lui part de tes constatations, donnes-lui ton avis, bref tous les éléments nécessaires pour prendre une décision, et elle décidera. Elle a été à bonne école, je crois..."

Il énonça le programme probable de la journée tout en terminant son petit-déjeuner :

"Sinon, je pense qu'aujourd'hui, il va falloir continuer la réfection de l'armurerie. Pour ce qui est des Varlets, je n'ai eu que l'initiation de base à la Guilde, je ne pourrais sans doute pas t'être d'un grand secours. Ou alors il faudra que tu sois patient et que tu m'expliques quoi faire. Et puis il y a aussi le jardin d'agrément du pont n°2 qu'il va falloir réaménager, surtout si nous prenons des passagers..."

[Bruhuk]

Tout en machouilant je hochai la tête exprimant le fait que je partageais son avis
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[Spoutkin]

Alors qu'il ressortait de sa cabine pour aller en salle des moteurs, il tomba nez à nez avec les clients attablés de l'autocook.
Le contenu des assiettes sentaient rudement bon et il se dit que c'était le bon moment pour tenter de resserrer les liens.

Vous permettez que je me joigne à vous ?
Je viens d'entendre la fin de votre phrase sur les Varlet, et je pense que je devrais pouvoir vous aider. Uniquement bien sûr, si vous pensez que mon 4e degré dans ce domaine peut être utile.