Marina de Lothar (Tour Aigue Marine) - 11 Kepler 1505 TUP

[Dom Irazacky]

Je m'appelle Dominic Irazacky, j'ai assez bien connu Jimmy, nous avons voyagé ensemble pendant un certain temps.

Il se tourna encore encore une fois vers le logimec barman et demanda 3 cocktails identiques à celui qu'il avait déjà pris. Il proposa les deux premiers verres aux deux nouveaux venus et garda le dernier pour lui.

En l'honneur de Jimmy.

Puis il retourna vers la baie vitrée, sirotant cette fois son cocktail, admirant les voiliers majestueux avec un air nostalgique.

[Bruhuk]

bruhuk pendant un certain temps marqua un arrêt sa petite taille contrastant avec les autres personnes.
puis avec douceur s'approcha de la personne qui venait de le saluer et se mis à le humer ce qui eut pour effet (du moins je suppose) de choquer certaines personnes.
de sa voix rocailleuse coupé de grognement et de gargouillis le traducteur nt6 peinant à faire son travail
"bonjour à vous tous je me nomme bruhuk du clan des lianes."
"je suppose que tout comme moi vous êtes ici suite à cet étrange message?"
bruhuk sans cesse regarde le sol et lève les yeux vers cet humain qui lui souhaite la bienvenue et qui a fait une tentative de s'exprimer dans sa langue, visiblement comme si un lien se construisait entre eux bruhuk a l'air subjuguer.

[Bruhuk]

gêné et pas à l'aise en société il se dirige vers le fauteuil métamorphique avec difficulté se hisse dessus le fauteuil grinçant afin de s'adapter à sa morphologie courtaud, lui aussi commande une sorte de boisson fumante et frémissante (une décoction d'herbe qui a macéré et fermenté) ainsi qu'une assiette de champignons d sa planète finement arrosé de vinaigrette.
tout à mâchouillant et restant silencieux il scrute les autres tout en se focalisant sur théo calderon, son regarde inexpressif et blanchâtre de ses deux yeux globuleux passe du sol....

[Bruhuk]

visiblement pas à l'aise sur ce fauteuil et grognement dans sa langue natale dans ce que l'on pourrait traduire à peu près de foutu fauteuil de m.....
il se lève de nouveau, le fauteuil lui aussi grinçant de protestations, il se penche vers la trappe de contrôle du fauteuil l'ouvre, se saisi de sa mallette et se muni d'un petit ordinateur portable le branche sur une connexion du fauteuil et se met à programmer divers chose, puis toujours silencieux débranche le portable et referme la trappe avec satisfaction se rassoit dessus et avec plaisir dans sa langue gutturale toujours traduit avec difficulté par le tradumec
"enfin c'est mieux mince ou quoi ils ne penseront donc jamais au balliks"

[Oslar Varigue]

Je n'en revenais pas.

En fait, c'est Oslar qui m'avait remis sur le droit chemin (bien contre ma volonté, à vrai dire, et si j'avais eu l'occasion, je me serai sauvé) il y a longtemps en terme de temps, mais ça me semblait hier.
Quand j'appris la nouvelle, via la borne d'information du spatioport, d'un seul coup mon sang sembla se figer. Et c'est pâle comme un linge avec des jambes en coton que je rentrai dans le premier bar venu.
Un verre de ce que vous avez de plus fort! et j'allai m'effondrer sur un siège. Je le revois encore, avec son sourire matois, l'air de dire "t'en fait pas, mon gars, rien ne peut m'arriver". Je me pris la tête, et d'un seul coup je me senti orphelin... Ma gorge avait du mal à laisser passer l'air d'un coup. Des larmes perlèrent aux coins de mes yeux...
Et c'est à ce moment là que le barman arriva avec une sorte de tord boyau et dit l'air un peu rude Ici, on ne fait pas crédit. C'est 30 crédits!. Je le payai sans un mot, avec l'impression de voir dans un tube... Je vidai l'alcool cul sec, et lui dit Un autre! en faisant claquer le petit verre sur la table en plastacier. Et ainsi de suite. Ce n'est qu'au troisième que je commençai à me sentir revivre un peu. J'arrivai à peu près à respirer correctement de nouveau et me senti assez en forme pour retourner chez moi.
Je me levai en tanguant un peu : je n'avais pas l'habitude de boire autant... Et rentra en taxi-bulle... Je retrouvai mon atelier/maison, avec la table où un moteur de récup attendait patiemment que je le démonte, mais il attendra encore un peu, dis-je en arrivant... Je devais être l'un des rares à habiter dans une zone industrielle, car je louai là bas un atelier, qui me servais autant d'atelier de pièces détachées, d'habitation (il y avait dans un coin un lit de camp, une table, un frigo et une plaque sur un petit meuble), et de pièce de travail...
Je m'écroulai sur le lit et laissa libre cours à mon chagrin... J'irais chercher mon camion plus tard, là, je n'étais vraiment pas en état...

Le lendemain, quelle ne fut pas ma surprise de recevoir une invitation accompagnée d'un billet en Varlet... Je m'étais remis, mais je m'étais persuadé que c'était un mauvais rêve... Et le billet que je tenais me disais le contraire. Une lettre disait laconiquement que Jimmy voulait rassembler une dernière fois les gens qu'il avait croisé dans sa vie, et que ma présence était souhaitée... Il n'y avait pas de temps à perdre, je ne disposai que de quelques heures pour me préparer... La liste des tâches à faire d'ici là s'égraina dans ma tête.
- D'abord aller chercher mon camion et le rentrer.
- Ensuite faire mes valises, ce qui devrait prendre en tout 1/2h... Je ne suis pas un grand coquet...
- Retourner à l'astroport, et donc retraverser toute la ville, cette fois en bulle.
- Faire enregistrer mon billet et les bagages et pendant le délais entre l'enregistrement et le départ, me trouver un costume noir ou quelque chose qui pourrait aller pour des funérailles.
- Passer les 2 jours de voyage le plus confortablement possible,
- Trouver un taxi et se rendre à l'hôtel,
- Essayer de dormir un peu, histoire d'avoir l'air reposé et ne pas arriver avec une mine de 2 pieds de long...
- Pendant ce temps donner le costume que j'aurai trouvé à repasser,
- Se rendre au lieu dit via un autre taxi...
... Bref tout une expédition...

[Zelda Zonk]

Par politesse, Zelda accepta le verre tendu, "Merci Monsieur Irazacky". Elle salua également le Naviborg et le Ballik.
Pour l'heure elle préféra ne pas s'impliquer dans une longue et maladroite discussion avec des inconnus. Elle s'isola donc dans la contemplation du lagon... Son esprit vagabonda.

Elle sentit une main rude et forte presser délicatement son épaule. Elle tressaillit imperceptiblement. Ne se retourna pas."Tu dois être patiente, petite... ils finiront bien par abandonner!". Le "Songe d'Aran" était en planque depuis des heures. Jones avait synchronisé la dérive du transistel avec celle de la cathédrale. L'écho grinçant des brisants se mêlait à présent aux hurlements sinistres des grandes orgues... Zelda ajustait patiemment la position du vaisseau.

Ses pensées furent interrompues par une série de borborygmes. Zelda ferma les yeux, espérant piéger à jamais les dernières images de son rêve éveillé. Elle se retourna. Quand elle les ouvrirent elle vit le Ballik bricoler son siège métamorphique.

Elle vida sa coupe. Reposa son glass au mini bar. Elle n'aimait pas se sentir piégée. Elle croisa les bras et se mis à arpenter la pièce.

[Dom Irazacky]

Dom regardait, effaré, le Ballik trifouiller son fauteuil.

Terminant son cocktail il avisa le verre qui avait été délaissé par le Ballik.

o0 Bon allez c'est pas tous les jours qu'on a le droit à l'open bar et puis je pense que ce bon vieux Jimmy serait le premier à trinquer avec moi. On avait réussi à se mettre une de ces murges après le retour de l'expédition B-8 ...

Il n'y avait plus de verre sur la table, Dom l'avait escamoté et était en train de le boire lentement mais surement.

Son regard revint vers le Ballik. L'alcool aidant il commençait à se rappeler de quelque chose.

o0 Tiens je me souviens justement, avec les copains on était en train de faire un concours pour trouver les gens les plus sans-gêne qu'on ait jamais rencontré. Celui là il se retrouverait assez haut dans le classement 9ème ... ou peut-être 8ème je sais pas.

Commençant vaguement à sourire, Dom replongea dans son verre et dans sa contemplation de l'océan.

[Jim Highway]

Jim était juché sur son glisseur de commandement et regardait ses ptis gars à la manœuvre. oO(C'est pas mal, ça commence à prendre forme)
Il se tourna vers le commandeur Miboto. "Encore quelques semaine et ils seront prêt. Vous pourrez lancer votre petite révolution." Alors que ce dernier le gratifiât d'un large sourire une estafette arriva et lui tendit le funeste message. Après quelques instant à le parcourir, il attrapa une petite flasque dans une de ses poches le tendit au ciel "Adieu camarade" et la vida ensuite d'une traite.

"Bon commandeur vous m'en voyez fort navré mais je vais devoir m'absenter quelques temps. Si je peux je repasse pour la seconde partie du contrat, sinon Je reviendrai vous voir pour fêter la victoire. Mais Jack et Yves reste vous êtes entre de bonnes mains."

Après quelques jours d'un voyage monotone il arriva sur Mandrake. Il n'eut pas le loisir de faire du tourisme son varlet arrivant juste une heure avant le rdv. il s'y rendit immédiatement.

il pénétra dans la tour et rejoignit le petit groupe formé dans le salon d’accueil.

Jim n'était pas très grand et plutôt trapu. il portait une espèce de treillis militaire, mais il aurait été impossible de déterminer de quelle corps il pouvait provenir. Ses cheveux d'un roux vif était partiellement caché sous un bandana.

Voyant le petit comité déjà rassemblé il lança d'une voix goguenarde "Et bien bonjour à tous, j'espère que le magot a se partager est gros... c'est qu'on commence à être nombreux ici"

[MdJ]

... Faire enregistrer mon billet et les bagages et pendant le délais entre l'enregistrement et le départ, me trouver un costume noir ou quelque chose qui pourrait aller pour des funérailles.
...
- Pendant ce temps donner le costume que j'aurai trouvé à repasser,
...

Les vêtements couleur de nuit qu’avait trouvé Oslar, à son arrivée à l’astroport lui avaient été coupé par une cabine automatisée dans un tissus NT5 … une petite merveille technologique qui ne se froissaient pas et résistait très bien aux taches, brulures de cigarettes et accident de la vie quotidienne. En tout cas ça lui avait vendu comme ça.

... Bref tout une expédition...

C’est donc endeuillé plus qu’endimanché qu’il se présenta à la tour Aigue Marine. Comme les autres il fut guidé jusqu’au bureau de maitre Folas par un logimec qui l’abandonna devant la porte.

[hrp]A toi de jouer et de te présenter à tes compagnons.[/hrp]

[hrp]Message édité : J'avais compris que le verre que buvait Dom était la décoction peu appétissante du ballik et j'avais fait une partie du post là dessus. En relisant il s'agissait bien évidemment du troisième cocktail commandé par Dom et dédaigné au profit de la boisson aux herbes chaude. Donc tout va bien pour Dom : il ne s'étouffe pas avec une boisson inadapté à son organisme. :$[/hrp]

[Theo Calderon]

La salle d'attente commençait à se remplir.

Théo Calderon s'était présenté à chaque nouveau venu puis après avoir commandé le même cocktail au logimec serveur en lui demandant de réduire la dose de rhum, il avait regagné son siège. Il promena un regard circulaire sur l'hétéroclite assemblée en train de se former, évaluant d'un coup d'oeil aussi discret que possible chaque Être convoqué par Maitre Folas.

Dom Irazacky, un personnage de haute taille aux traits taillés à la serpe, perdu dans ses pensées, qui venait de s'envoyer son troisième verre en moins de vingt minutes.

Zelda Zonk, une jeune dame qui ne semblait avoir rien de fragile.

Jim Highway, sans erreur possible un soldat, dont la gouaille avait un peu réchauffé l'atmosphère, du moins en ce qui concernait Théo.

Et Bruhuk des Lianes, ce ballik bricoleur qui était venu le renifler et ne détachait plus son regard de sa personne tout en aspirant bruyamment son breuvage boueux. Cette insistance commençait à être un peu gênante, d'ailleurs.

oO( Bon apparemment tu as un fan, mon vieux Théo... )

Maitre Folas ne les avait toujours pas fait entrer dans son bureau. Il manquait sans doute encore du monde à l'appel.

Théo Calderon continua à siroter son cocktail en prenant son mal en patience.