... d'étoiles lointaines

[Djal Gorda]

Djal aprécia les petites attention de Ser Virik pour lui rendre son repas agréable... Puis l'Hatani en vint aux faits.

Monsieur Djal, que pensez-vous de la situation à bord, des liens existant entre les membres de l’équipage, avez-vous le sentiment que le matériel « humain » moi et les mécaniciens compris, permettrons d’accomplir la mission que nous nous sommes fixée ?

Djal opina du chef...

"Il faut replacer l'église au centre du village, Ser Virik... Ce navire est avant tout un outil commercial... Il faut comprendre par là que les actionnaires de Méphisto Transport, faisant pour la plupart partie de l'équipage je vous l'accorde, ne laisserons personne nuire à leur bénéfices... Nous sommes sur un navire qui "travail"... Et l'esprit pionnier et d'aventure qui l'accompagne ne doit pas nous le faire oublier... Vous êtes d'accord ?"

Djal bue une gorgé de Spacedrink. La boisson explosa dans son gosier en vapeur multicolores...

"Quant aux liens existant entre les membres d'équipage, et bien ! ils sont ce qu'ils sont, ser Virik..."; Djal pris son temps avant de continuer.

"Par liens vous voulez dire rapports sociaux, n'est pas ! Je pense que de tels liens déterminent et conduisent instinctivement toutes nos interactions et synchronisent nos modes de pensée, ou pas !"

Djal leva une main pour suivre ses paroles...
"Pour certains, ces liens sont les fruits d'une vie de baroude, d'expériences communes, de collusions ou d'antinomies... Pour d'autre ce n'est pas le cas... Vous en conviendrez ! N'est ce pas ?"; Djal sourit, puis soupira. "Qu'y pouvez-vous Ser Virik !"

Djal poursuivit :
"Sur ce navire chacun a sa place, évidemment ! Il suffit seulement de ne pas oublier que nous n'avons pas les même complicités... Et je ne me fais aucun soucis quant aux liens qui nous unissent : ils se développerons... Vous ne croyez-pas ?"

Djal conclus...

"Prenons nos vies en main et ne pensons pas aux évènements sur lesquels nous n'avons aucunes emprises... Alea jacta est... Il n'est pas interdit de franchir le Rubicon, Ser Virik... Il faut simplement savoir quand le faire, sans éclabousser l'autre..."

Djal porta a ses lèvres son gobelet de Spacedrink et sirota le liquide pétillant...

[Virik Kiikti]

Virik écouta tout en grignotant une brochette de bœuf pimenté.

Ce navire est un instrument de travail certes, mais un instrument n’est rien sans la main qui le manie, l’esprit qui le dirige, la volonté qui le guide.

Quant à la nécessité de faire des profits, c’est une nécessité commerciale certes, mais elle ne doit en aucun prendre le pas sur le respect de la loi et des êtres.

Il posa le bâtonnet maintenant vide sur un coin de son assiette et poursuivit.

Bien que cela déborde de la tache que je me suis fixé, je suis actuellement inquiet quant aux mal être de certaines à bord. Ce mal être pourrait avoir des conséquences néfastes sur la mission.

Il se pencha légèrement en avant, les coudes sur la table, les mains en clocher devant lui, fixant l’infonaute de ses yeux aux pupilles verticales.

Il y a d’une part madame Sémirande. Son attitude commence à faire le vide autour d’elle, à l’isoler de plus en plus, y compris de ses plus anciens compagnons et elle peine à en tisser de nouveaux liens avec les derniers arrivants.

Elle crée son propre enfer et s’y enferme. Vous seuls semblez actuellement pouvoir l’aider ou tout du moins à ne pas être rejeté. Merci de prendre soin d’elle et de servir de clef quand elle décidera de sortir de son isolement. Par ailleurs si à un moment vous estimez qu’elle a besoin d’aide, ou que vous-même en avez besoin dans vos relations avec elle, ouvrez-vous en au commandant. Ne le gardez pas pour vous, n’attendez pas qu’un acte désespéré se produise.

Il eut un petit mouvement d’oreille comme pour chasser une mouche inopportune.

Si je ne vous propose pas mon aide, ce n’est pas par dédain quant au destin de madame Sémirande, mais pour ne pas vous placer en porte à faux par rapport à elle compte tenu des sentiments qu’elle me porte.

Il but une gorgée d’eau citronnée.

Par ailleurs il y a le cas de madame Axl que vous avez tout à l’heure rabrouée alors qu’au vu des accusations de détournement croisés entre monsieur Khrys et madame Sémirande, les inquiétudes quant aux intentions de l’une et les fonds confiés à l’autre étaient somme toute légitimes.

Il sortit une griffe et joua distraitement avec l’eau que la condensation de son verre avait laissée sur la table, traçant une rune éphémère.

Je ne jouerai pas à mon tour au psychologue de bazar … mais je vous demande simplement de vous souvenir que madame Axl cherche à se faire une place ici, de faire son « travail ». Elle n’est pas actionnaire contrairement à vous, elle a subit il y a peu un traumatisme. Je pense qu’il faut lui laisser une chance d’accomplir son sacerdoce. Cela vous semble-t-il raisonnable ?

[Djal Gorda]

Djal avait dévoré sa pizza...

Nous somme donc d'accord... faisons tous notre travail sur ce navire et apprenons à nous connaître... Je tiens cependant à vous dire que vous avez amplifié considérablement la portée de mes propos concernant Miss Brison... La psyché humaine n'est pas un bibelot fragile... Pour si peux ! Elle s'en remettra et vous verrez que cela la rendra plus forte... C'est une prêtresse, non ?

Djal se laissa divertir par la griffe de l'Hatani qui jouait avec les gouttes d'eau sur la table...
Quant à Sémirande, je ne puis interférer dans votre marche au-delà du Rubicon... C'est comme ça !

Djal ajouta, sur un ton rassurant,
Et je ne suis absolument pas d'accord avec vos propos : je ne suis pas le seul avec qui elle partage une grande complicité... Gurvan, tout comme Khrys ont une place privilégière... Ils sont amis de longue date, et croyez moi j'ai vu cette amitié à l'oeuvre... Parlez-en au commandant ou à Khrys... Ils vous livreront peut être leur mal être lorsque nous l'avons tous cru décédée...

Djal attendit quelques secondes
Ah… j’oubliai ! Vous vous interrogez sur le mal être de l’équipage ? Vous êtes vous rendu compte que votre attitude obtuse de tout à l’heure concernant ma demande de clause de confidentialité est une des nombreuses raisons pour laquelle votre présence à bord accentue sans cesse le mal être de chacun… Signer ne vous engage pourtant qu’à respecter votre intime conviction… Mais sachez que cette signature sera à nos yeux le symbole flamboyant que vous avez bel et bien rejoint l’équipage… Vous ne pouvez plus vous permettre de faire cavalier seul… C’est bien pour cela que vous m’avez demandé conseil ? Oui ?

[Virik Kiikti]

Virik resta pour l'heure assis, ne débarrassant pas, soucieux de poursuivre la discution.

J’ai quelques talents dans le domaine de la psychologie humaine et soumettre à la pression un être dans l’espoir qu’il se reconstruira sur une base plus solide ou équilibré est parfois un pari hasardeux. J’en sais quelque-chose. Concernant madame Axl nous verrons bien. Mais gardez s’il vous plait à l’esprit mes inquiétudes.

Pour le point de détail portant sur la « confidentialité » je signerai un tel document que s’il respecte dans le fond les serments tels que je vous les ai exprimé et si tous les membres du bord le signent aussi. Par ailleurs j’insiste sur le fait qu’il faut impérativement avertir ou laisser un message lors de notre escale prochaine, à destination d’un tiers de confiance indiquant ce que nous avons découvert et vers où nous nous rendons.

Quant à mon attitude que vous qualifiez « d’obtuse », je la revendique pleinement de même que mon indépendance, voire ma solitude. C’est nécessaire. Nécessaire pour votre sécurité et pour accomplir ma fonction.

Ce n’est pas par plaisir que je n’ai pas d’ami ou d’attachement émotionnel envers tel ou tel personne et que je n’attends pas en retour que les gens s’attachent à moi. Nous pouvons travailler ensemble, en bonne intelligence, sans se jeter des noms d’oiseau.

Je ne demande rien d’autre.

Je peux vous apporter mon aide, je suis reconnaissant de l’aide que vous pouvez m’apporter, je peux partager des instants avec vous et partager un repas ou des plaisirs simples. Mais ne croyez pas que cela doive vous empêcher de faire ce que vous croyez juste, ce qui est votre devoir ou votre fonction. Et assumez que je ferai de même.

Puis-je vous d’ailleurs à quel moment j’ai généré chez vous un mal être et quelles sont mes actions vous concernant dont vous avez eu à vous plaindre ?

Vous utilisez le « nous » collectif vous faisant donc le porte parole de l’équipage tout entier et vous m’accusez d’accentuer le mal être en son sein par mes actions répétées.

Merci de me donner des précisions sur les éléments factuels étayant cette affirmation.

Virik était véritablement intrigué … Il ne voyait pas à quoi Djal faisait référence.

[Djal Gorda]

soumettre à la pression un être dans l’espoir qu’il se reconstruira sur une base plus solide ou équilibré est parfois un pari hasardeux

Tel n'était pas mon but ! Ne soyez pas stupide Ser Virik...Voyez vous, c'est là une facette de votre personnalité qui a le don de me rendre dingue ! Vous isolez un évènement hors de son contexte puis, par le Grand Magicien, vous en tirez des conclusions à l’emporte pièce... Forcement ça mets les nerfs !... Mais bref, passons.

Pour le point de détail portant sur la « confidentialité » je signerai un tel document que s’il respecte dans le fond les serments tels que je vous les ai exprimé et si tous les membres du bord le signent aussi

Enfin ! Vous nous rejoignez... Vous avez bien entendu, j'ai dit à "nous"… Car si j'en crois vos propres mots, vous refusez votre amitié par pur professionnalisme…

Ce n’est pas par plaisir que je n’ai pas d’ami ou d’attachement émotionnel envers tel ou tel personne et que je n’attends pas en retour que les gens s’attachent à moi. Nous pouvons travailler ensemble, en bonne intelligence, sans se jeter des noms d’oiseau.

Vous vous rendez compte de ce vous venez de me dire ? Voilà une première vérité... Je dirais même "la vérité". Ce que je veux vous apprendre Ser Virik, c'est que ce navire fonctionne à grandes doses d'amitié... Nous sommes humains, hormis nos mécanos et vous même... Nous avons besoin de ce lien social pour vivre ensemble... L'amitié n'empêche pas les bousculades de temps en temps et de nous rabrouer comme vous dites... Cela fait parti du jeu... Nos mécaniciens ont pris le parti de vivre entre eux sans interférer avec notre mode de vie, mais vous ? Pouvez-vous vivre parmi "nous" en espérant que "nous" restions froidement chacun de notre côté... Ser Virik ça creuve les yeux, nous sommes attirés par vous, par votre façon d'être, de penser, de parler, de bouger, de manger, etc... Et, parce que vous vous refusez maladroitement le droit d'avoir des amis, ça se passera mal...

Puis-je vous demander d’ailleurs à quel moment j’ai généré chez vous un mal être et quelles sont mes actions vous concernant dont vous avez eu à vous plaindre ?

Je suis un homme de tolérance Ser Virik et il m'en faut beaucoup pour ressentir du mal être, car je suis d'un naturel joyeux... Vous dites que je suis bien la seule personne à garder contact avec Sémirande... Mais, c'est parce que je suis comme ça : un gaie luron qui offre son amitié sans concession et que mes amis savent qu'ils peuvent compter sur moi... Vous êtes un être réfléchi et je respecte votre engagement. Devenez notre ami et sortez de cette froide logique qui vous fait passer pour un inquisiteur borné... Qu'en dites vous ?

[Virik Kiikti]

Monsieur Djal, il y a dans l’amitié, l’amour, la haine, la vengeance un contenu émotionnel qui est incompatible avec la fonction d’hatani.

Un hatani est un juge itinérant. Un peu policier, un peu justicier, bourreau parfois.

J’ai été éduqué comme cela. Il plissa des moustaches, yeux mi-clos. J’ai survécu à cette éducation.

J’ai appris à ne pouvoir faire confiance à personne, à ne jamais me laisser détourner de mon objectif, de ma mission, par un contenu émotionnel qui entrerait en conflit avec que qui doit être pensé et fait.

A titre d’exemple je n’hésiterai pas, s’il s’avère que monsieur Khrys retombe dans ses travers passés, à l’arrêter et à l’enfermer le temps de le traduire devant une cours de justice. Comme vous avez put le constater je n’ai pas hésité à m’opposer au commandant dés lors que l’épave d’un chasseur revenant à la compagnie et détourné par madame Sémirande menaçait de se trouver entériner par lui. Et croyez que j’ai beaucoup de respect pour les compétences professionnelles du commandant Gurvan.

En échange je suis prêt à mourir pour ma mission. Sans la moindre hésitation. Et ma mission actuelle est non seulement de faire respecter la loi Impériale, celle de l’Alliance, de représenter monsieur Esptar, mais aussi veiller sur ce navire et son équipage.

Monsieur Djal je suis indigne de votre amitié car il est possible, un jour, que j’ai à me sacrifier pour vous sauver ou sauver un autre membre de l’équipage.

L’amitié que vous me portez risque à ce moment là de vous conduire à un comportement contre-productif, contraire à l’accomplissement de cette mission. Je ne peux vous demander de risquer votre vie pour moi, à aucun moment : la voie de l’hatani est celle de la mort. De la mort inéluctable et acceptée. Mais solitaire. Tout ce que je vis actuellement est un présent, un cadeau. Je n’ai pas peur.

Il coucha les oreilles en croisant les bras.

Non, c’est faux. Je n’ai pas peur pour moi, mais de ne pas accomplir ma mission, à ne pas pouvoir veiller sur vous, y compris contre vous-même. Et par vous j’entends tout cela … il fit un geste de la main englobant toute la coque et son interlocuteur.

Arrogance ? Sans le moindre doute. Comment puis-je juger de ce qui est bon et mauvais ? Par mon expérience et par mon intime conviction. Assurément c’est discutable. Mais c’est le respect d’un serment que j’ai fait. Une vie donnée pour une vie sauvée par monsieur Epstar.

Monsieur Djal, je ne possède rien : les armes appartiennent à mon ordre, mes vêtements me seront mon seul linceul. Je n’ai que mon talent, ma volonté, ma parole et ma vie à offrir.

Je peux collaborer avec chacun à bord en bonne intelligence, échanger sur des sujets légers, participer à des activités récréatives collectives, me mettre au service de chacun et je peux recevoir de même. Mais ma mission reste prioritaire et je vous demande quoiqu’il arrive de ne jamais vous mettre en danger pour me sauver.

Il ramassa les reliefs du repas et se leva … Prenons nous un dessert sur le pont promenade ?

[Axl Brison]

C'est une une Axl revivifiée en sortant de l'eau que virent Virik et Djal à leur entrée sur le pont promenade.
Elle prit une serviette posée au bord de l'eau, en frictionna ses cheveux puis tout en rejoignant ses camarades fini de se sécher le reste du corps sans faire le moins du monde attention à l'attirance de certains yeux.
Avec une expression joyeuse et une mine réjouie j’accueillis les 2 comparses.

Monsieur Virik et monsieur Djal ! Vous venez ENFIN vous délasser un peu ? Vous savez, ce n'est pas une corvée bien au contraire. Ceci en insistant du regard sur le chef de la sécurité.

C'est,pour les humains en tout cas, une nécessité de pouvoir se remettre les idées au clair, la tension apaisée et les muscles relachés.
La meilleure solution de la vie c'est de pouvoir passer à travers les gouttes des épreuves tout au long du chemin. Et la clé pour y arriver est de pouvoir ajuster un équilibre dans notre comportement qui serait compatible avec celui des autres. C'est à dire pour faire simple : Ni trop Ni trop peu. Il faut prendre de TOUT et l'ajuster selon les circonstances. Rester extrémiste cela ne passera forcément que dans la moitié des cas, ne trouvez vous pas ?

Je ne leur laissais même pas le temps de répondre comme si c'était évident. J'enchainais en m'asseyant à côtés d'eux.

Car finalement comment savoir dans la continuité des évènements de la vie, si notre attitude extrémiste passera mieux dans tous les cas ? Ma position comme je viens de vous la faire savoir est de doser sans mettre de côté telle ou telle attitude. J'imagine que c'est plus parlant en disant que plus on a de compétences et plus on est à même de se débrouiller.

légère pause... très légère

Ensuite je vous prie de pardonner ma sortie tout à l'heure pendant ce moment de crise... je ne savait plus que dire donc autant ne plus rien dire et m'effacer. Je tient à vous faire savoir que je n'ai rien contre personne (non plus contre sémirande) dans ce bâtiment. J'essaye juste de me faire une place, ensuite nos comportements humains font le reste et je n'y échappe pas toute prêtresse que je suis...

Comme quoi vous avez un exemple de ce à quoi on peut réfléchir dans la détente.
Cela dit il y aura toujours un élément qui me chiffonne : Par quel bout prendre Sémirande ? Elle semble une forteresse imprenable se défendant à toute approche. Je n'ai plus qu'à attendre l'ouverture du pont levis.. Question de temps j'imagine ?

[Djal Gorda]

Djal et Virik rejoignirent Miss Axel près du bassin... Le jeune infonaute la trouva très, très,... Ravisante, jolie, bien foutue... Il se garda de lui montrer trop ostensiblement son "admiration", et lui sourit...

"Miss Brison, vous m'ôtez les mots de la bouche... et je suis désolais pour tout à l'heure... Vous avez fait du très bon boulot au laboratoire, je vous en remercie..."

Djal regarda Virik avec une attitude satisfaite oO(je vous l'avez bien dit.. Ainsi, fonctionne l'esprit humain)

Djal se promena autour du bassin avec la ravissante prêtresse avant de prendre congé...
"J'ai un message codé à déchiffrer... veuillez m'excuser..."

Djal repris son travail et fit ce qu'il avait à faire... quelques heures plus tard le message du Cortez d'Algol tomba sur les écrans... Il sauvegarda les données décryptées et le message original...

Les datanoïdes avait tenu bon mais la réactivation des brins d'ADN avait également réactiver le cycle de dégradation des nucléotides... Si leurs bases azotés et les groupements phosphatés se comportaient bien, il n'en était pas de même pour les sucres... Soumis à l'exitation énergétique du ban de test, ils se mirent insensiblement à se dénaturer... brisant les liaisons interbrins...

"Et M...", jura Djal oO(mes précieux... snif !)

[Sémirande]

[Entrée discrète]
< Chomp >
Sémirande entra sur la pointe des pieds. Elle < Chomp > mangeait un fruit à viande, un de ces trucs de synthèse (quoique poussant sur une plante rampante) qui revenaient à la mode régulièrement. Ses dents de cyborg déchiquetaient par petits bouts la chair au goût complexe de boucan et de melon.
"Salut les ficelles." < Chomp > "Je peux t'aider ?" chompa-t-elle.

[Khrys]

Khrys qui regardait toujours intensément ses holos, se surpris à parler tout seul:
... Et vous saviez qu'un algorithme partiel concaténé à un flux financier aléatoire peut entrer en résonance avec... :?

Il se retrouvait seul dans la cabine de pilotage qui avait été si animé auparavant.
Ah non. Il y avait Eron qui semblait en transe devant l'immensité de l'Univers. Bah... un Navyborg normal en fait.

Khrys se leva, puis s'étira légèrement, du moins avec élégance.
Il passa une main dans ses cheveux blond afin de leur redonner un peu de volume.

Khrys se met à marcher dans les couloirs du Lilith, à la fois pour délasser ses jambes, et aussi pour croiser un peu de vie.
Il s'était trop plongé dans ses calculs et ses projets, et pour l'heure il ne pourrait de toute façon pas les mettre en oeuvres dans ce secteur de l'Espace.

(edit: fôte d'otograf)