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... d'étoiles lointaines
#71
Ser Skroblllz avait suivi Djal dans le compartiment technique, utilisant ses pseudopodes et les ventouses au bout de ses doigts pour progresser avec agilité derrière l'infonaute, doublant l'éclairage à l'aide du faisceau élargi de son illumineur.

Djal tâtonna quelques instants, finit par trouver la commande de déverrouillage et la manoeuvra. Les pans de l'iris s'écartèrent d'une soixantaine de centimètres et se figèrent. Pas étonnant au bout de presque mille années de veillissement des matériaux. Ser Skroblllz s'approcha de l'ouverture et plaqua ses appendices sur l'iris. Il exerça une traction mesurée d'un côté tandis que Djal faisait de même de l'autre côté. L'iris s'ouvrit encore d'une vingtaine de centimètres, puis une autre, et encore une autre, avant qu'une résistance ne se fasse sentir. Le goulot était étroit mais suffisant pour faire passer l'humain et le panzanopède.

De l'autre côté se trouvait un autre réduit sphérique de guère plus de deux mètres de diamètre, aux parois tapissées d'un matériau transparent derrière lequel on pouvait apercevoir les composants d'un antique système informatique. Il y avait des panneaux coulissants ça et là, permettant d'accéder au matériel. Tout était inerte par manque d'énergie, bien sûr. Ne restait plus qu'à trouver les mémoires de l'enregistreur de vol.

[hrp]Que font les autres pendant que Djal et Skroblllz bricolent ?[/hrp]
"Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie."
(Troisième Loi de l'Architecte Clarke)
#72
[hrp]j'avais envoyé mon post avant hier mais je vois qu'il s'est perdu quelque part[/hrp]

A la suite de Virik, arnachée de pied en cap je fixai mon harnais à la ligne de vie et m'arrêtait à la sortie du sas.
J'étais au courent pour la place réduite dans le compartiment de l'engin. Aussi je n'allais pas plus avant et ne bougeai plus en tenant mes yeux grands ouverts prête à y aller au moindre problème.
Cela ne me fesait rien de rester en touche car sans expérience c'est là qu'était ma place. Dans tous les cas il fallait bien commencer par quelque chose pour prendre de la bouteille et mettre le nez dans l'espace était pour moi une vrai nouveauté. Contrairement à la dernière fois où les choses -en plein combat- étaient allées très vite, je pouvais apprécier le paysage "la figure au vent" si l'on pouvait dire
Je pouvais voir mes camarades oeuvrer facilement puisque l'ouverture se trouvait pile en face de moi.
#73
La passerelle n'avait jamais été aussi calme. Le vaisseau aussi puisqu'il n'y avait quasiment plus personne à bord ou alors des gens aussi discret que Cuperno et les mécano panza. Eron se disait que la situation pourrait bien devenir compliqué. Entre Sémirande juché sur son promontoire, Gurvan, Virik et Axl flottant dans le vide plus DJal et Skroblllz à l'intérieur du module, il serait fort désagréable oO(surtout pour ceux qui sont loin du Lilith) qu'un navire ennemi pénètre dans la zone. Que faudrait il faire dans ce cas la?

- Aller récupérer ces inconscients qui ont décidés de faire une balade spatiale n'apporterait pas grand chose, Gurvan est avec eux et il aurait vite fait de les mettre dans l’abri relatif du Gerfault sauf peut être pour Djal et Skroblllz.

- Effectuer un repli stratégique comme préconisé dans "l'art du combat spatial et de l'esquive" par le Prince Aleksander Craïs. Cet ouvrage ne faisait pas parti des lectures conseillées à l'académie car il ne prônait pas vraiment des valeurs de courage et d'héroïsme mais la lecture de l'ouvrage avait bien plu à Eron. Quelque recherche lui avait permit d'apprendre que cet Aleksander, obscure pilote, avait réussi en quelques années a devenir prince consort d'une petite planète fort riche du confins de l'empire. Certes les méthodes décrites auraient conduit Virik à qualifier l'homme de "couard" mais le résultat était là. Dans le cas présent le sort réservé à ses camarades serait au mieux une mort rapide et au pire une capture par des pirates. Ils risquaient de lui en vouloir…

- La dernière option était de s'interposer avec le Lilith pour qu'ils aient le temps de regagner le vaisseau. C'était sûrement la meilleure solution. Sauf pour Semirande si elle ne redescendait pas suffisamment vite de son poste d'observation. Problème il n'y a pas d'infonaute ni d'artilleur à la passerelle et pas de membre de la sécurité en cas d'abordage….

Pffff j'la sent pas cette opération, je la sent pas.

Eron se dirigeât vers l'armurerie pour récupérer un fusil laser une combinaison NT5 et enfila 2 karatapoigne. Il revint sur la console de tir et mit les fleurs en ligne. Il dériva l'ensemble des commandes vers la console de pilotage et verrouilla l'accès à la passerelle avant de se plugger. Il était prêt.
#74
[Rassurante]
"Ne t'inquiètes pas, petit Patapon. Si tu dois démarrer, je démarre avec toi. Je suis DANS le champ de normalité."
#75
Virik observait les alentours, une part de son esprit tourné vers son intuition, s’y fiant.

Une autre part de son esprit associait les idées dans un enchainement informel
… Une bouteille à la mer ... des naufragés … un message porteur d’espoir … l’attente millénaire … le hasard … une chance …

S’en suivit un vague sentiment de culpabilité qu’il mit quelques instants à identifier.

Il s’éclaircit la voix, avant de parler sur le canal général.

Je m’interroge … nous sommes bien au-delà de la portée de tout relais gigacom ? Notre émetteur de bord ne porte pas au-delà de 200 AL c’est bien cela ? Cela signifie que … personne ne sait où nous nous trouvons précisément.

Nous nous apprêtons à vider purement et simplement de ses informations ce que vous avez qualifié de « bouteille à la mer » … alors que les êtres qui l’ont lancé, ont mis leurs espoirs dans celle-ci, toute leur ingéniosité et leurs dernières ressources sont morts depuis longtemps, espérant que leurs descendant recevraient une réponse ou de l’aide.

Et si nous échouions ? Si nous mourions dans notre tentative. Avons-nous le droit d’hypothéquer cet espoir, de se l’approprier pour nous seuls à des fins mercantiles ou d’exclusivité ?

Si nous vidons cette bouteille, que nous ne laissons nulle trace pour guider d’autres que nous et que nous échouons … nous détruisons à travers les éons les espoirs de ces gens.
#76
Intéressantes réflexions, cependant la bouteille (si ç'en est une) a été jetée justement pour que quelqu'un la trouve, l'ouvre et prenne connaissance du contenu. Sinon elle aura été jetée en vain. Ensuite si le temps a effacé les auteurs et leurs descendants, il reste l'histoire de la bouteille. Une histoire parmi tant d'autres MAIS qui a traversé le temps et donc mérite de l'intérêt. Non pas que toute histoire ne mérite aucun intérêt mais CETTE histoire mérite NOTRE intérêt puisque nous y sommes. Le reste est à voir en fonction. Il y a toujours l'option du musée tout à fait appropriée du moins si l'objet résiste au voyage
#77
Khrys jettait un oeil sur l'opération via ses consoles holographique. Il se tenait confortablement sur les fauteuils de la passerelle du Lilith. Mais il ne disait rien. Peut-être faisait-il des conjectures sur la prime qu'ils pourraient monnayer? 8)
Tout à un prix, même les hommes ont le leur.
#78
Virik inclina une oreille : Vous ne me comprenez mal madame Axl. Ce n’est pas la possession matérielle de cette « navette » qui me pose problème, mais le fait que nous soyons dépositaire des informations permettant de retrouver ce mange poussière perdu et, peut être, les descendants de son équipage.

Une fois les informations analysées, faute de communiquer ces informations à notre base arrière, si en plus nous retirons de cette épave son message sans l’y replacer sous une forme ou une autre … Nous risquons en échouant, non seulement de disparaître à notre tour, mais aussi de briser cet appel qui nous parvient du fond des âges.


C’est pour cela qu’il m’apparaît important, à minima, de laisser dans l’épave un message indiquant ce que nous avons découvert et vers où nous nous rendons.

Idéalement …
il plaqua ses oreilles en arrière … Même si je doute que ma proposition ait une chance d’être retenue, nous devrions revenir en arrière, à distance de communication et transmettre à un tiers de confiance notre plan de vol et notre découverte. Laisser une trace pour que d’autres puisse réussir même si nous échouons.
#79
[Yeux au ciel]
"Vous avez oublié votre cage antiplantigrade monsieur Kiikti. Imaginez une seule seconde que vous soyez attaqué par un teddyjaw géant, que deviendraient ces précieuses informations ?"
#80
Djal s'affairait sur les pans de l'iris, lorsqu'il entendit la crise de conscience de Ser Virik... oO(Décidément on peux pas bosser tranquillement...)

"La balise Gigacom a enregistré le message de la bouteille et sa localisation exact... Elle a pris note de notre présence à son bord et a notifié notre assistance pour le décryptage du message et sa triangulation... Ne soyez pas inquiète Mr Virik... On saura bien retrouver la bouteille le cas échéant... Car dès lors que la bouteille a été capté par une balise de l'Empire, l'Empire sait où elle est !"

Djal se faufila par l'iris et se retrouva dans le lieu saint, le temple millénaire de la mémoire numérique... oO(Yipa !)...

Djal déballa ses outils avec le flegme d'un chirurgien, mais à l'intérieur de sa tête c'était un tourbillon de joie... Il repéra les panneaux systèmes et sépara mentalement chacun d'eux... Là les systèmes de computation, ici les périphériques, et là... son regard se figea sur une structure translucide... Là les disques de stockage mémoire... oO(c'est t'y pas migron... franchement...)

Djal flotta la tête en bas, ou en haut... Il retira d'une main fébrile le panneau de visite... Une fois ôté, il analysa l'architecture hardware à la recherche des clips de démontage...
"J’adorerais changer le monde, mais il ne veut pas me fournir son code source..."


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