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... d'étoiles lointaines
#61
Mon inquiétude, mais il s’agit d’une pointe de paranoïa peut être, est que nous ne soyons pas les premiers à parvenir à cette « bouteille » … là ou nous envisageons de retirer les informations qui y seraient contenues, d’autres ont peut être piégé la navette.

J’ai … comme d’autres à bord me semble-t-il, quelque talent pour … savoir quand le danger menace ma santé ou mon intégrité physique. C’est pourquoi je me propose d’y aller.


Il plissa les yeux à la recherche de ce qu’il avait lu dans le temps …

Un peu comme les canards qu’emportaient avec eux les mineurs de l’antique Sol III. D’ailleurs je suis persuadé que certains à bord pensent que je suis un vrai canard.

Il croisa les bras attendant la décision du commandant.
#62
[And one more time : ...]
Sémirande, qui s'en serait voulue d'insulter les canards, ne pipa mot.
#63
"Hum, Hum... Ne vous emballer pas, les amis... A ce stade, la plus grande délicatesse est de mise... Je veux juste voir et comprendre, avant de brancher la moindre source d’énergie sur cet engin..."

Djal s'adressa à Ser Virik : " Vous n'imaginez tout de même pas que je vais griller le bouzin en réalimentant les circuits de puissance et de commande pour voir si le sapin de noël s'illumine..."


Djal se prépara pour la sortie EV... Il s'équipa un kit informatique NT4 et vérifia sa prothèse méca... Il prépara également des valises conténaires au cas ou il faudait ramener quelque chose de sensible.

Brancher des batteries... Certes... Mais, il est déconseiller de le faire sans analyse sérieuse de cette antiquité archéologique... J'envisage d'étudier ses systèmes et, si je le peux, récupérer les blocs mémoires... Car je préfère travailler avec tous le confort dont dispose la Lilith... Les datanoïdes utilisés par les technos de l'époque des milles héroïques sont bien souvent endommagés par le temps... Il faudra sans aucun doute en restaurer des fragments avant de tenter la moindre lecture.

Djal fit le signe du chic type : pouce levé...

"Paré..."
"J’adorerais changer le monde, mais il ne veut pas me fournir son code source..."
#64
Virik Kiikti Wrote:Un peu comme les canards qu’emportaient avec eux les mineurs de l’antique Sol III. D’ailleurs je suis persuadé que certains à bord pensent que je suis un vrai canard.
Gurvan croisa les bras en souriant mais en prenant soin de ne pas découvrir ses dents :

"Je crois que c'étaient des canaris, Ser Virik. De petits volatiles plus sensibles aux gaz toxiques que les humains. Et pour rester dans les images métaphoriques de l'antiquité humaine, utiliser le Gerfaut pour se rapprocher de cet engin, c'est un peu comme sortir du garage la voiture automobile à combustion interne pour parcourir un pâté de maison et aller chercher de la malbouffe au resto rapide du coin..."

Il fit une pause, redevenant sérieux :

"Mais je crois qu'à part Djal et les mécanos, ni Axl ni toi n'avez d'expérience des activités extra-véhiculaires et des opérations en microgravité. Nous allons donc prendre la voiture et... comment dit-on... je me mettrai au volant... Allons-y."

Ils remontèrent jusqu'au hangar du Gerfaut où ils retrouvèrent l'un des ingénieurs panzanopèdes, nommément Ser Skroblllz.

Ils grimpèrent à bord, et les opérations pré-lancement furent effectuées avec rapidité et efficacité. Quelques minutes plus tard, le Tracevide jaillit du sabord d'éjection, franchit les quelques kilomètres jusqu'à la nacelle-robot du Cortez d'Algol et s'immobilisa. Gurvan manoeuvra pour placer les deux écoutilles l'une en face de l'autre, renversant le Gerfaut sur son extrados et le glissant entre un mât d'antennes et un panneau solaire jusqu'à ce que moins de trois mètres séparent les deux engins.

[hrp]A vous...[/hrp]
"Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie."
(Troisième Loi de l'Architecte Clarke)
#65
La mine un peu contrite je répondit à emporte le vent avant que le groupe se sépare pour... le pique nique

Ooooo comme c'est dommage, personne n'a relevé le second degrès... pour ne pas dire petite blague. Vous avez tous cru vraiment à un pique nique au sein d'une mission d'exploration potentiellement dangeureuse ?
Décidément tout le monde serre les fesses ici... mais pas moi.

Bon aller à la suite. Si je n'ai aucune expérience à l'extérieur et bien c'est le moment d'en avoir. Je vais passer ma combi et même si je ne fait rien au moins je verrai comment faire. On se retrouve au travecide donc
#66
Monsieur Antillès descendit dans la soute du Gerfaut et ouvrit l'un des coffres de matériel. Il en sortit un clamp à induction, un câble hyperfilament et une tige de métal et de plastique d'un mètre de long. Il activa sa combinaison-champ, passa dans le sas, procéda à la dépressurisation puis ouvrit le panneau de sortie.

La nacelle flottait à quelques mètres de là. Il fixa une extrémité du câble à un point d'ancrage extérieur et se lança dans le vide, pointant son manche à balai vers l'écoutille de l'engin. Il pressa le bouton d'extension et la tige s'allongea, entra en contact avec la coque de la nacelle et amortit la "chute" de Gurvan qui s'immobilisa à côté de l'ouverture. Il posa le clamp sur l'enveloppe de trifibranne, brancha l'inducteur, et y attacha l'autre extrémité du câble qu'il avait tracté derrière lui. Il fit quelques dernières vérifications puis activa son persoc :

"La ligne de vie est posée. Baudrier et attache de sécurité pour tout le monde."
"Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie."
(Troisième Loi de l'Architecte Clarke)
#67
Virik s’était équipé pour une sortie extravéhiculaire. Il ne pouvait pas dire qu’il aimait ça, bien au contraire. Lorsque le sas s’ouvrit il dut, comme lors de la récupération de l’hibernateur de madame Axl prendre sur lui … Il respira profondément pendant que monsieur Gurvan installait la ligne de vie et ouvrit son troisième œil attentif à tout danger qui menacerait. Rien pour l’instant. Pour l’heure, hormis son malaise lié au vide, il n’y avait pas de risque mortel.

Oreilles à moitié plaqué il observa l’épave et clipsa son harnais à la corde tressée à haute résistance tendu dans le vide.

Il se tracta sur celle-ci s’approchant de la navette, basculant au dernier moment, laissant les semelles de son armure énergétique prendre contact avec la coque antédiluvienne. Un léger nuage de poussière pulvérulent se souleva, se diffusant dans le vide. Il grimaça et se pencha observant le métal. Des centaines d’années d’exposition aux rayonnements solaire, aux radiations, au changement de températures lié à son orbite elliptique l’avait fragilisé. Restait à savoir si l’intérieur de l’appareil avait souffert lui aussi.

Il se pencha par l’ouverture, observant l’intérieur à l’aide de son projecteur … il n’y aurait guère de place pour deux à l’intérieur, tant la coque était occupée par des boitiers et mécanismes dont l’utilité et la fonction lui échappait … en tout cas l’absence de condensation cristallisé lui laissait à penser que l’objet n’avait effectivement jamais été pressurisé. L’ensemble semblait incroyablement vieux et ne cachait dans ses recoins nulle trace organique … Il tendit par acquis de conscience son analyseur manuel devant lui … nulle trace de détonateur ou de produit chimique dangereux ou explosif. En première analyse le lieu semblait « sûr ».

Il recula et désigna d’une main tendue la trappe à monsieur Djal. L’endroit ne semble pas présenter de danger. A vous de faire votre office monsieur.
#68
Eron regardait la progression des ses trois camarades sur les écrans trivid. Il avait rapproché le Lilith de la sonde, quelque soit les mesures de sécurités qui avaient été prises, un sortie dans l'espace restait très dangereuse. Il suffisait d'une micrométéorite pour endommager très gravement leurs équipements ou que l'un d'eux fasse un mouvement brusque pour qu'il se retrouve éjecté loin du Gerfaut. Il était près à parer à toute éventualité.

"Semirande, je sais que tu ne te considère plus comme membre de l'équipage, mais est ce que tu veux bien rester sur la passerelle durant l'opération?"
#69
Eron Azad Wrote:
"Semirande, je sais que tu ne te considère plus comme membre de l'équipage, mais est ce que tu veux bien rester sur la passerelle durant l'opération?"
[[Image: niet.jpg]]
Le "Niet !" de Sémi fut courtois mais sans réplique :
[En privé]
"Je suis désolée Eron, mais c'est non. Je ne mettrai plus les pieds sur cette passerelle. Outre les raisons de susceptibilité personnelles que tu connais déjà et sur lesquelles je ne m'étendrai donc pas, plusieurs raisons font que le refuse :
  • tu es un excellent pilote et tu peux te débrouiller seul
  • si je suis bien le cheminement de ta pensée, tu considères que d'envoyer une jeune prêtresse inexpérimentée se balader sur un fil dans le vide est une vaste connerie. Je suis tout à fait d'accord avec toi. Raison de plus pour ne pas venir. Si elle se fait mal, et si je suis sur la passerelle, en tant que navyborg expérimentée ma responsabilité sera engagée. Niet !
Par contre, je sors voir cela de mes yeux."

En short, T-Shirt et sandales, comme d'hab', Sémirande descendit tête en avant vers le pont 7, entra dans le sas et commença la dépressurisation sans même prendre la peine de brancher sa combi NT6 intégrée (par contre, elle ôta encore ses sandales et enfila un pack de propulsion - on ne savait jamais). L'équilibre fait, elle sortit et, mi marchant mi s'agrippant, elle approcha un mât de mesure qu'elle entreprit "d'escalader". Arrivée au bout, elle agrippa un montant terminal au moyen de ses orteils et se mit "debout".
C'était moins risqué qu'il n'y paraissait : elle était toujours dans le champ de normalité du navire, était couverte par son écran antimétéorite et sa protection antirayonnements.
C'était amusant. Selon les moments et sa volonté, elle se voyait pendue tête en bas "sous" la Lilith, ou bien debout "au dessus". Sémirande sourit.
Elle fit un signe de la main à Eron qu'elle voyait fort bien à travers sa verrière énergétique, et tourna son attention vers la sonde-nacelle. Eron avait fort bien placé la Lilith : elle pourrait voir cheminer les apprentis explorateurs.
#70
La silhouette de Djal se profila dans la lumière douce de l'écoutille hexagonale de la Lilith. Elle fila le long de la ligne de vie et, nimbé par le halo bleuté de sa combinaison NT6, le jeune infonaute franchit la dizaine de mètres qui le séparait de l’antique capsule.

Il glissa silencieusement le long de la carlingue poussiéreuse tel un plongeur dans l’onde glacée de l’espace, il exécuta une agile pirouette qui l’amena face à l’ouverture.

Virik avait inspecté l’entrer avec ses détecteurs et c’est donc sans crainte qu’il s’engouffra dans la nacelle du Cortez d’Algol.

L’intérieur de la machine était plongé dans un noir d’encre absolue… L’illuminateur, disposé sur sa poitrine, éclaira les parois d’une lueur gris-azurée… De nombreux boîtiers de dérivation tapissaient les parois et des nappes de câbles blindés les reliaient les uns aux autres.

Djal se faufila dans l’étroite coursive et fini par atteindre un espace à peine plus large. Il avait poussé devant lui ses valises de transport… Il les lâcha et elle flottaient maintenant librement.

L’espace dans lequel il ondoyait était une sphère de 2 mètres cinquante de diamètre. Au dessus de lui, il distingua un passage fermé par un iris à huit pans. A main droite, un panneau de contrôle boulonné, à main gauche un boyau de visite technique qui devait mener aux éléments moteurs.

Djal pivota lentement sur lui même pour avoir une vision 360 et découvrit derrière lui un écran plat tactile.

oO(bonjour, toi…on fera connaissance plus tard…)

Actionnant sa prothèse méca, Djal commença à déboulonner le panneau de contrôle à main droite, et chercha la commande mécanique qui déverrouillait l’iris… L’ouverture devrait théoriquement l’amener dans la chambre de l’ordinateur de navigation et ses systèmes d’autopilotage.
"J’adorerais changer le monde, mais il ne veut pas me fournir son code source..."


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