Incident nocturne

[Epstar Jdryk'll]

Epstar dodelinait de la tête, bercé par les mouvements du lama géant, s’enfonçant dans une somnolence prélude au sommeil traversée d’interrogations :

O dieux de l’infini et des infinies possibilités … mensonges, surprise, faux-semblants, apparences se mêlent.

Que ou qui croire ?

Pardang est-il un odieux criminel ou un courageux jeune homme ?

A la décharge de Pardang et qui viendrait étayer son récit :
La blessure de mademoiselle Badlam qui ne correspond pas à la musculature et à la morphologie de Pardang.
La réaction de sa sœur pourrait aussi s’expliquer : si elle n’a pas vu son frère s’enfuir ni les agresseurs, elle en a peut-être conclu que c’était son frère le responsable et tentait de le couvrir.

Mais …

Qui étaient les mystérieux agresseurs ? Des hommes du Trident ? Bizarre de n’utiliser qu’un simple instrument contendant alors qu’ils auraient eu à disposition des neutralisateurs autrement plus efficaces.

De plus ces types étaient des militaires : il était peu probable que Pardang puisse leur échapper, surtout avec une malade sur les bras.

Et pourquoi les agresser ? Pour prendre des otages ? Pour s’emparer de la jeune fille ? Mais dans ce vas pourquoi seulement d’elle ? Pardang aurait-il put être la cible ? Son père à travers lui ? Pour faire revenir ce dernier au plus vite et s’emparer de lui ?

Des scientifiques de la station ? Pourquoi ? Des agents préalablement infiltrés voulant enlever Pardang ? Délirant …

Et comment la mémoire de Sonja avait elle été affectée : de manière naturelle, refoulant ses souvenirs afin de survivre au traumatisme qui la rongeait ? Possible mais peu probable. Par une intervention extérieure ? Probable, mais comment ?

Pardang serait-il un psy naturel incapable de maîtriser des talents puissants et latents ou au contraire était-il passé maître dans ce domaine et camouflait-il à la perfection ses capacités ? Tout aussi délirant.

Décidément le manque de sommeil et les évènements agités de ces derniers temps avaient tendance à le rendre paranoïaque se dit-il en s’étirant en selle.

Peut être que mademoiselle Badlam pourrait-elle tirer au clair les circonstances de son agression.

Si …

Si elle n’avait pas été agressée par surprise.

Si elle n’avait pas subi elle aussi d’altération de sa mémoire.

… Vivement qu’ils rentrent au vaisseau pour éclairer un peu ce qui s’était passé réellement. Et boire un coup : dieux, il rêvait de boire une bière fraîche. Et après dormir, rêver peut être ?

// MJ : quand on arrive au vaisseau j’insiste pour que Pardang soit mis au secret (enfermé dans sa chambre) et que sa sœur ne puisse pas lui parler tout de suite, je propose à Sonja de se reposer et de manger un bout, mais dans tous les cas elle ne va pas s’occuper des malades avec les hommes du Trident dans le coin … ensuite je vais voir la commandante pour faire un point avec elle //

[Sémirande Chalmak]

[Pop pop pop ... Hoplaaaaaaa]
Eh bien puisque M. Jdrky'll met les pieds dans le plat, allons-y franco.

Le père de famille accorde une courte accolade à son grand fils.

Oui, eh bien ce n'est pas évident ; ou alors elle est vraimenbrt brêve, l'accolade.

[Au jeune monsieur Loö Lu]
"Veuillez suivre M. Kirlek, jeune monsieur. Il faut que nous parlions sérieusement. Deltar, attribuez une cabine "équipage" à notre jeune client, nous passerons le voir dans un instant." Par communicateur : plot vertébral "Et vous l'y bouclez. Verrou informatique et verrou mécanique."

[A mademoiselle Sonja je-ne-sais-quoi]
Sémi lui jette un très curieux regard, pas inamical, oh non, mais pas franchement amical non plus. C'est un regard pénétrant, inquisiteur, que l'on utiliserait pour considérer un phénomène curieux, voir ... effrayant.
"Heureuse de vous voir en bonne santé, mademoiselle. Heureuse, vraiment. Monsieur Lano va vous aussi vous attribuer une cabine." Par le même biais : "Casey ? Pareil ! Double tour."

[Au reste de l'équipage]
"Réunion dans la passerelle dès possible."

[A M. Jdrky'll]
"Il faut que je vous parle." S'il regarde dans la direction de la jeune fille "Ne vous en faites pas pour elle : j'ai mes raisons."

[Epstar Jdryk'll]

Bon dieu cette femme était décidément cyclothymique : il la préférait définitivement en
Dehors de son navire, sans son rôle de bord à assumer.

Il sourit de manière rassurante aux jeunes « prisonniers » :

Ne vous inquiétez pas Sonja : allez prendre un peu de repos, mangez un bout, je viens vous voir dés que j’ai terminé avec la commandante. Même chose pour vous Pardang. A tout de suite.

Il suivit la commandante à la passerelle, s’assit le plus confortablement possible (décidément son fessier n’était pas habitué à l’exercice inhabituel que représentait plusieurs heures de lama), se passa les mains sur le visage qui se couvrait d’une barbe bleuissante avant de fixer Sémirande et de s’adresser à elle d’une voix un peu fatiguée :

Bien commandante : ouvrez le feu, je vous écoute.

[Sémirande Chalmak]

[mode hors jeu/on]

Bon dieu cette bonne femme était décidément cyclothymique ...

Cyclothymique ? Non ! Egale à moi-même ...
[mode hors jeu/off]

Tout d'abord, Sémirande coupe toute possibilité de passer des communications depuis les cabines de Pardang de Sonja, et prie le ciel que Pardang n'ait pas de cmmunicateur interstellaire.

[Bon, je suppose que tout le monde est présent]

[Avisant M.Daykhard]
[In Petto]
"Tiens, qu'est-ce qu'il fiche ici, celui-là ? Oh et puis zut."

[A tous]
"Messieurs,

J'ai une très mauvaise nouvelle à vous annoncer. Il semble maintenant acquis que le Zion a traversé la spire Géronimo/Sixtine, et que celle-ci en est morte. Je dirais maintenant que cette hypothèse est
vérifiée à 95%. Les membres de l'équipage du Zion sont donc condamnés, à ces mêmes 95% de ... 'chance'."

Une pause
[A M. Jdryk'll]
"D'ailleurs, dès confirmation officielle, il faudra faire des césariennes aux femme enceintes. On a pu parfois sauver l'enfant. Parfois ...

[Reprenant]
"Cet horrible évènement nous mène à notre premier problème. Cette Sonja, qui a frappé mon coeur de pitié, était à bord du Zion. Si elle n'est pas montée après Géronimo/Sixtine, c'est qu'elle aussi a traversé la spire. Or elle va mieux. cela ne s'est jamais vu, jamais. Je pose la question : qui est-elle donc ? Ou quoi ?

Second point : notre jeune client. Son histoire d'hommes entrés dans le hangar pour agresser notre pilote "planète", ce n'est pas dur : je n'y crois pas. Il va falloir qu'il s'explique.

Troisième point : le Pacte d'Airain. Quand nous avons croisé le Zion, il portait sur sa coqie des traînées que je ne connais que trop bien : des traces d'impact floraux. A-t-on tiré sur sa propulsion ? Sa coque ? Je ne sais. Un peu des deux sans doute. J'appelle à l'aide et qui rapplique instantanément ? Un Classe I du Pacte. Bizarre. Et qui vient porter secours avec des moyens disproportionnés ? Encore ce Classe I. Bon, je pense que c'est lui qui a canardé le Zion. Pourquoi ?"

[Epstar Jdryk'll]

Epstar songeait de plus en plus à la possibilité de se saouler la gueule jusqu’à tomber dans une bien heureuse inconscience. Il vira un peu au vert en entendant les nouvelles et écouta jusqu’au bout le speech de la Commandante, tiquant à peine lorsqu’elle s’exprima sur les césariennes (et moi je vais vous expliquer comment mener votre navire chère commandante).

Il se racla la gorge avant de prendre la parole en se redressant sur le siège.

J’aimerais que vous m’en disiez un peu plus sur ces réfugiés, les circonstances exactes de leur sauvetage et ce que vous avez observé lorsque vous êtes monté à bord du Zion ou tout du moins avoir accès à vos enregistrements.

Mais avant si vous voulez mon opinion je vous la donne en deux actes :

En ce qui concerne l’agression de mademoiselle Badlam, ce que j’ai observé comme blessure me laisse à penser que l’agresseur était plus musclé que le jeune Pardang et surtout plus grand.

En ce qui concerne la jeune fille sa guérison ou sa rémission semble être due à une suppression de sa mémoire de l’événement générateur de son traumatisme, selon toute vraisemblance le passage à travers la spire et la mort (la destruction ?) de cette dernière.

Cependant elle a des souvenirs qui remontent à la surface et ceux-ci font état d’une poursuite et d’un combat spatial avec un vaisseau armé.

Bien que ces souvenirs aient put être implantés, je la crois sincère et tout à fait normale.

Par contre je ne m’explique pas pour l’instant la cause de cette amnésie dont je pense qu’elle est induite par un élément extérieur.

Deux possibilités dans ce cas ; une intervention de Pardang ou de la vue idyllique de la planète. Je penche intuitivement pour la première solution, sans aucune preuve pour l’instant.

Votre hypothèse d’un combat spatial entre le Zion et le Trident poussant le premier à se jeter dans une spire en dèserpoir de cause me semble cohérente. J’ai de plus acquis la certitude que les membres d’équipage du Trident connaissait le Zion bien avant de se poser sur cette planète.

Les réfugiés ne me semblent pas originaires de l’empire et me semblent provenir de monde de très basse technologie : leurs vêtements, parures semblent l’attester. De la de multiples hypothèses peuvent naître : un monde perdu, un monde exploité par le pacte d’airain, des fugitifs traqués qui seraient gênants dans le cadre d’un rapprochement entre l’empire et le pacte … toutes les options sont ouvertes.

J’ai vu certains membres d’équipage (coup d’œil à Casey) jouer avec des coquillages : ceux-ci faisaient parti de la cargaison du Zion ?
// je présume que la réponse sera positive //
Comme les réfugiés n’ont pas d’implant auriculaire monétaire sur eux, je présume que cela était ce qui leur servait de monnaie. Dans tous les cas il y a de distingués biologistes sur cette planète et sans doute y en a-t-il quelques-uns uns parmi eux dont les premiers amours sont la conchyliologie. Peut être pourraient-ils nous dire d’où viennent ces coquillages.

Quant à la possibilité de pratiquer des césariennes je vous dirais deux choses : je ne suis pas un chirurgien, ni un obstétricien et nous ne disposons pas des cuves de croissances permettant de mettre à l’abri des enfants non viables. Si vous avez des secours en route à part nos amis militaires je vous engage à vous assurer qu’ils ont bien le nécessaire à bord.

Fin du premier acte.

Maintenant une partie pénible pour tous : de quel droit enfermez-vous Sonja et Pardang ? Je parle d’un point de vu légal. J’y ai réfléchi et bien que n’étant pas un fidèle légiste je pense que vous allez au devant de très sérieux ennuis légaux si vous persistez dans cette voie.

La seule chose que vous pouvez leur reprocher c’est d’être mêlé de prés ou de loin à l’agression de mademoiselle Badlam. Mais cette agression a eut lieu au sol, dans une enclave dépendant de la fondation et donc de l’empire.

Légalement parlant, je pense que c’est au responsable de la fondation, pour peu que l’on lui ait délégué des pouvoirs de police, de décider de l’interrogatoire ou de la détention temporaire des témoins de cette agression.

En enfermant ces personnes contre leur volonté et en absence de tout cadre légal vous prêtez le flanc aux accusations d’enlèvement. Si en plus vous tentez d’arracher par la force ou par la contrainte psychologique des informations … je ne vous apporterais pas de loukoums sur la planète bagne où vous terminerez.

Les seules charges « certaines » qui me semble pour l’instant pouvoir être retenues sont celles qui concernent la jeune malachite qui n’a pas demandé des secours en trouvant mademoiselle Badlam. Il s’agit de non-assistance à personne en danger. Mais encore une fois c’est au responsable de la fondation ou à un juge impérial contacté pour l’occasion de décider de la chose.

Vous pouvez toujours assigner à leur cabine les passagers ou membres d’équipage qui vous font craindre pour la sécurité du navire, mais vous aurez à justifier de cette décision devant les tribunaux impériaux à posteriori.

Fin du second acte

Maintenant pouvez vous nous dire quelles sont vos intentions à l’égard de vos passagers, si des secours autres sont en route et quel est votre plan pour nous sortir de là ?

[Epstar Jdryk'll]

Se frappant sur le front :

J’oubliais : Le meilleur état psychologique de Sonja n’est a mon avis dut qu’à ce masque mental. Toute tentative de l’interroger ou de la forcer à se souvenir risque de se traduire par une désintégration de cette protection.

C’est pourquoi je vous refuse le droit de la tourmenter en aucune manière : dites vous que si ce barrage saute c’est comme si vous l’assassiniez en lui collant un pistolet laser sur la tempe. Le premier qui s’amuse à faire ça devra rendre des comptes.

Je sais que ça ne vous fait pas plaisir, mais il faudra trouver d’autres moyens de connaître la vérité.

[Casey]

A peine arrivé, Epstar pensait déjà pouvoir tout régenter...

Casey attendit patiemment son tour avant d'exposer son point de vue sur la chose.

« Ouais, on enferme les passagers dans leurs cabines. Question de sécurité ou pas, là n'est pas la question. T'as l'habitude d'agir d'un point de vue irréprochable mais tout le monde n'a pas autant de scrupules. Ariana a pu l'expérimenter récemment et le jour où ça sera ton tour, ça risque de te faire bizarre. Donc ouais, on les boucle et on tire ça au clair.

Au risque de passer pour un barbare, nous avons tendance à oublier ce pourquoi nous paye la TSA. Je le répète, notre rôle n'est pas de jouer aux héros.

Puisque chacun en est à exprimer ses idées, la mienne est de les abandonner ici. Ceux qui se sentent un devoir envers eux peuvent rester avec. Point. Ils ont des emmerdes, ils ont embouti une spire... c'est bien triste mais c'est les risques du métier. Ils le savaient en partant à l'aventure et vous pouvez penser ce que vous voulez mais j'me sens pas du tout concerné.

Avant de repartir, on règle aussi le problème du jeune Malachite. Ma méthode ou la votre, à votre convenance mais on règle ça une bonne fois pour toutes. »

[Epstar Jdryk'll]

Il s’était demandé sur quel genre de navire il était tombé : de respectables voyageurs ou des pirates à la petite semaine … il avait sa réponse.

Quant à Casey il était la preuve vivante que l’on pouvait avoir deux bras, deux jambes, une tête, respirer parler et ne pas se comporter comme un être vivant à jour de ses cotisations question humanité.

Et vous suggérez quoi M. Casey ? Qu’on lui arrache quelques ongles ? Qu’on le noie dans une baignoire ? Qu’on lui colle un pistolet laser sous le nez ? Qu’on exécute une partie de sa famille ? Ou alors juste quelques claques ? Et si cette dernière solution ne suffit pas ? Vous passez à la suite du programme ?

Et légalement ce n’est pas comme si vous avez eu le choix : si vous aviez abandonné ces personnes dans l’espace vous auriez commis un délit.

Si vous les abandonnez maintenant que vous connaissez la situation et que vous les savez en péril de mort en raison de la présence plus que suspecte du pacte dans le coin c’est pareil.

Pardon : c’est pire.

Vous les livrez à des gens qui ont tenté de détruire leur navire. Vous vous faites complice de leur assassinat.

[Sémirande Chalmak]

[In Petto]
"Alors lui, c'est un vrai comique ..."

[A M. Lano]
"Du calme, vous."

[A M. Jdryk'll]
[Voix douce ...]
"Pour les observations, voyez MM Lano, Bala, Edelman ainsi que le Père Cédrante Silini Wakuyomo. Ils sont montés sur le Zion, moi pas.

Pour ce qui est de la guérison de cette demoiselle ... hummm. Comment vous expliquer cela ? Des abrutis tuent des Spires depuis le début des Varlets. Si le fait de leur en faire perdre le souvenir suffisait à les guérir, croyez bien que cela se saurait. Il y a donc autre chose.

Ensuite ... Ah, oui, les césariennes. Faudra un jour que l'on vous explique comment fonctionne notre autodoc.

Pour votre acte deux, félicitation pour la façon théatrale dont vous l'avez amené. Je vous donnerai un conseil : si vous voulez continuer à voler sur n'importe quel vaisseau, absenez-vous de donnez des 'avis' ressemblant à des menaces."

Une pause.

"Pour répondre à vos interrogations :
- Oui, c'est à M. Calata de gérer ce genre de problème, et à sa place, je règlerais le cela en faisant appel à la division Nova ; auquel cas la Prime Commandeur Erakès se fera une joie d'intervenir.
- Le jeune Pardang n'est pas 'prisonnier' depuis 10 minutes que vous montez sur vos grands chevaux. Sachez, monsieur, que mettre ce Malachite au frais dans une cabine confortable est une façon de le protéger de lui-même. Demandez à vos compagnons de vous conter son 'exploit' de Robinson. Ce type est un instable, qui n'agit qu'en fonction de ses pulsions et, si vous voulez mon avis, des intérêts d'une sectouille quelconque à laquelle il appartient. En d'autres termes, il reste dans cette cabine jusqu'à ce qu'Ariana reprenne coinscience. Et il a intérêt à ce qu'elle reprenne conscience ...
- Pareil pour la jeune fille. Elle récupère d'une mésaventure dont on ne récupère pas. La plus élémentaire des précautions est de l'isoler, par prudence pour nous, par prudence pour elle. Je ne me propose pas de l'abandonner ici, non plus que de la laisser traîner au milieu des malades qui crèvent au-dessus de nous. Elle aussi reste dans sa cabine pour le moment."

Une autre pause.

[Voix très douce, très posée]
"Je tiens à mettre une chose au clair. Recommencez à dire à mon sujet une chose du style, je vous cite "Si en plus vous tentez d’arracher par la force ou par la contrainte psychologique des informations." je vous descends de ce vaisseau à coups de pompes au derrière. Non mais ! Est-ce digne d'un prêtre d'utiliser de telles méthodes pour dévaluer une personne qu'il ne connaît pas ? Il va falloir vous calmer, petit homme. Si vous voulez rester à bord, tâchez de ne pas accuser implicitement l'autre des pires turpitudes pour jouer les chevaliers blancs. C'est méprisable. Tiens, à propos d'irreprochable : est-ce que je vous demande d'où vous vient votre "conviction" que les gens du Trident avaient déjà vu le Zion auparavant ? Voulez-vous que l'on approfondisse ?

Bon. L'incident est clos.

J'aimerais avoir l'avis des vous autres, Père Cédrante, messieurs Bala, Edelman, ... Daykhard ?"

[Guest]

[In Petto]
"Alors lui, c'est un vrai comique ..."

[A M. Lano]
"Du calme, vous."

[A M. Jdryk'll]
[Voix douce ...]
"Pour les observations, voyez MM Lano, Bala, Edelman ainsi que le Père Cédrante Silini Wakuyomo. Ils sont montés sur le Zion, moi pas.

Pour ce qui est de la guérison de cette demoiselle ... hummm. Comment vous expliquer cela ? Des abrutis tuent des Spires depuis le début des Varlets. Si le fait de leur en faire perdre le souvenir suffisait à les guérir, croyez bien que cela se saurait. Il y a donc autre chose.

Ensuite ... Ah, oui, les césariennes. Faudra un jour que l'on vous explique comment fonctionne notre autodoc.

Pour votre acte deux, félicitation pour la façon théatrale dont vous l'avez amené. Je vous donnerai un conseil : si vous voulez continuer à voler sur n'importe quel vaisseau, absenez-vous de donnez des 'avis' ressemblant à des menaces."

Une pause.

"Pour répondre à vos interrogations :
- Oui, c'est à M. Calata de gérer ce genre de problème, et à sa place, je règlerais le cela en faisant appel à la division Nova ; auquel cas la Prime Commandeur Erakès se fera une joie d'intervenir.
- Le jeune Pardang n'est pas 'prisonnier' depuis 10 minutes que vous montez sur vos grands chevaux. Sachez, monsieur, que mettre ce Malachite au frais dans une cabine confortable est une façon de le protéger de lui-même. Demandez à vos compagnons de vous conter son 'exploit' de Robinson. Ce type est un instable, qui n'agit qu'en fonction de ses pulsions et, si vous voulez mon avis, des intérêts d'une sectouille quelconque à laquelle il appartient. En d'autres termes, il reste dans cette cabine jusqu'à ce qu'Ariana reprenne coinscience. Et il a intérêt à ce qu'elle reprenne conscience ...
- Pareil pour la jeune fille. Elle récupère d'une mésaventure dont on ne récupère pas. La plus élémentaire des précautions est de l'isoler, par prudence pour nous, par prudence pour elle. Je ne me propose pas de l'abandonner ici, non plus que de la laisser traîner au milieu des malades qui crèvent au-dessus de nous. Elle aussi reste dans sa cabine pour le moment."

Une autre pause.

[Voix très douce, très posée]
"Je tiens à mettre une chose au clair. Recommencez à dire à mon sujet une chose du style, je vous cite "Si en plus vous tentez d’arracher par la force ou par la contrainte psychologique des informations." je vous descends de ce vaisseau à coups de pompes au derrière. Non mais ! Est-ce digne d'un prêtre d'utiliser de telles méthodes pour dévaluer une personne qu'il ne connaît pas ? Il va falloir vous calmer, petit homme. Si vous voulez rester à bord, tâchez de ne pas accuser implicitement l'autre des pires turpitudes pour jouer les chevaliers blancs. C'est méprisable. Tiens, à propos d'irreprochable : est-ce que je vous demande d'où vous vient votre "conviction" que les gens du Trident avaient déjà vu le Zion auparavant ? Voulez-vous que l'on approfondisse ?

Bon. L'incident est clos.

J'aimerais avoir l'avis des vous autres, Père Cédrante, messieurs Bala, Edelman, Kirlek et ... Daykhard ?"