Thread Rating:
  • 0 Vote(s) - 0 Average
  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5
Logimecs
#71
SPQR Wrote:Mais Anthropomec (SPQR TM), c'est pas toi qui l'a trouvé, nom d'un anthropobot Tongue
Je m'incline au grand roboticien :wink:
Tout à un prix, même les hommes ont le leur.
Reply
#72
Je viens de finir l'histoire des formecs et avant de commencer à rédiger la fabrication en elle-même, je vous la présente pour avis Smile

LES FORMECS


Au 116ème siècle, les formecs, ou Force Mécanoïde, sont des robots d’une masse d’une tonne, doté d’un cerveau positronique et capables de multiples tâches aussi bien civils, leur principale utilisation aujourd’hui, que militaires. A l’origine, ce sont des armes de guerre nées au 95ème siècle, à l’époque de la Deuxième Guerre Interstellaire (1), plus connue sous le nom des Révoltes Karias. L’empire déliquescent et ses troupes démotivées, mal entraînées et soudoyant habituellement leurs chefs pour éviter les corvées, ne faisaient que reculer devant les vagues continues de cénobites fanatisés par le mythe du SurÊtre. Pour sauver l’empire en danger de mort, de nouveaux chefs issus des guildes furent désignés. Ils se mirent d’accord sur de nouveaux programmes pour reconstruire la force impériale et la moderniser dans le but d’obtenir la victoire finale contre leurs ennemis. Parmi ces programmes on trouve :

- la conception des Monstronefs, des vaisseaux Lehouine capables de projeter plusieurs corps expéditionnaires et des flottes entières de Varlets,

- le Cassemonde, qui sera utilisé en opération à la fin de la guerre pour détruire la planète citadelle de Massada et ses installations souterraines fortifiées, le dernier refuge des rebelles, qui aurait été imprenable sans subir des pertes incalculables en hommes et matériels,

- le programme FAMAS : Fantassin Autonome Mobile pour Action Stratégique. L’objectif de ce programme était de concevoir des robots de combat blindés et puissamment armés. Ce seront les armecs ou Armements Mécanoïdes.

L’armec est le résultat de la fusion du logimec (pour le cerveau positronique et ses logiciels), de l’exomec, Exosquelette Mécanoïde (simple outil robotisé sans circuit logique, utilisé pour tous les travaux manuels nécessitant la force comme la manutention ou la construction) et, plus tard pour les armecs de deuxième génération, de la combinaison blindée antigrav (pilotage et mobilité accrue par incorporation d’un système de déplacement antigrav).

L’ère des Berserkers

Le programme FAMAS donna naissance à une première génération d’armecs. Lancés en territoire ennemi, ils avaient pour mission de désorganiser les arrières ennemis, détruire les bases et les astroports, harceler les concentrations de troupe. Mais leur programmation simpliste, l’absence des trois lois implantées dans leur cerveau rudimentaire, leur puissance offensive et leur méticulosité à toujours suivre le schéma de combat Distance-Contact-Corps à corps a eu des effets non escomptés qui continuent de glacer les sangs quand on la raconte encore aujourd’hui. Ils furent des plus efficaces, trop même.

Sans peur, comme s’ils étaient sous l’emprise d’une fureur inhumaine et protégé par leur puissant blindage, ils se rapprochaient inlassablement pendant les combats de leurs cibles, terminant toujours le combat au corps à corps, en broyant les chairs, les os, les cuirasses chitineuses et les armures, inondant le champs de bataille du sang des êtres vivants. Et comme les forces ennemies se mêlaient aux populations civiles, ce qui devait être des opérations chirurgicales devirent de véritables holocaustes. Leur implacable programmation les rendait insensibles à la miséricorde.

Quand les forces impériales, lors de la contre-offensive, récupérèrent les derniers armecs de première génération encore intacts, ils les trouvèrent tous souillés du sang et des viscères pourrissantes de leurs innombrables victimes. Les autres avaient soit été détruit (avec beaucoup de moyens et de difficultés) soit avaient été endommagés et s’étaient autodétruits en faisant exploser leur réacteur nucléaire à fission (causant de ce fait encore plus de dommages). A cause de cette brutalité furieuse, les rebelles surnommèrent ces armecs les Berserkers.

L’ère des Chevaliers d’Acier

Pour l’empire, si stratégiquement ces opérations furent un succès, politiquement ce fût désastreux. Le traumatisme était unanimement partagé entre les citoyens impériaux à l’abri et les survivants des populations «libérées». Pour mettre fin à l’ère des Berserkers durant cette guerre, la Loge Tekno tenta de développer des circuits logiques discriminants perfectionnés capable de faire la différence entre un objectif militaire et un objectif civil. Cependant, les essais se concluaient très rapidement et invariablement par le blocage définitif du cerveau positronique de l’armec. Ce type de cerveau était incapable de supporter les conflits d’identification en temps de guerre, entre civils, civils armés, militaires armés ou non, personnels menaçants, installations camouflées en équipement civil, etc….

La guilde Navyborg proposa une alternative qui fût acceptée, même si ça entraînait inévitablement un changement dans la doctrine d’emploi des armecs. Les armecs évolueraient en machines pilotées, soit manuellement, soit par plot vertébral spécialisé, devenant, grâce aux trois lois, inoffensives contre les êtres humains une fois le pilote sorti de la machine. Ces robots de combat ne pourraient plus alors être employés comme éléments commandos autonomes combattant dans les lignes arrières ennemies mais comme engin d’assaut et d’appui en première ligne. Ce sera l’ère des Chevaliers d’Acier.

L’ère des Formecs
L’empire victorieux décida de profiter de ses recherches en temps de guerre sur les armecs pour concevoir une troisième génération de robot lourd à usages multiples, militaires et surtout civils. Grâce à des logipacks adaptés, les nouveaux formecs pourront servir, travailler et explorer pour et avec les êtres vivants. Pour les unités destinées à l’armée et aux forces de sécurité, l’effroi relatif aux premiers armecs et les abominables massacres qu’ils ont causé, il fût établit une loi contrôlant sévèrement le développement et la vente du logipack combat au corps à corps, et les robots possédant des bras susceptibles d’employer ce programme. Le nom armec, encore maudit aujourd’hui sur certaines planètes, fût également jeté dans les oubliettes de l’histoire.
"Que les forces de l'Univers bénissent votre destinée".
Sachiel Qruze, Enseigne Navyborg. Spécialité Ingéniérie.
Reply
#73
objection: au 95° siecle, je pense qu'une grosse cellule à fusion remplace un eventuel reaction à fission.
Tout à un prix, même les hommes ont le leur.
Reply
#74
Votre honneur, si je ne l'ai pas mis, ce n'est pas par oubli, mais par souci d'autonomie au combat derrière les lignes ennemies à calculer en terme de mois, voir d'années.

Sinon, tu verrais quelque chose de similaire et plus moderne que le réacteur à fission ?
"Que les forces de l'Univers bénissent votre destinée".
Sachiel Qruze, Enseigne Navyborg. Spécialité Ingéniérie.
Reply
#75
Tout dépend de la puissance demandée, mais si une grosse quantité d'énergie est nécessaire pour l'usage de ses armes, je ne vois guère que l'antimatière... ou sinon, un microréacteur à fusion que le robot approvisionnerait en eau de temps en temps.

On peut imaginer aussi un satellite qui envoi un faisceau de micro-ondes vers le robot pour le recharger.
Tout à un prix, même les hommes ont le leur.
Reply
#76
Même question que pour les MP. Comment le réacteur à antimatière fournit-il de l'énergie ? Un circuit d'échange comme sur une cnetrale me paraît bien ... primitif.
Par notre sainte patronne Rosalia Goutte de pluie, je jure d'assurer la libre circulation des Etres, leur sécurité et leur confort et de les amener à bon astroport fût-ce au péril de mon vaisseau ou de ma vie.
Reply
#77
Un moyen plus direct est me semble-t-il possible.
L'antimatière s'annihile avec la matière, produisant un rayonnement électromagnétique. Celui-ci est capté par une surface photovoltaïque et transformé en courant...
Enfin, avec les moyens de l'époque bien-sûr :wink:
Tout à un prix, même les hommes ont le leur.
Reply
#78
Khrys Wrote:...ou sinon, un microréacteur à fusion que le robot approvisionnerait en eau de temps en temps.
Et si l'armec est envoyé sur une planète paradisiaque comme Arrakis, où il n'y a pas d'eau de mer pour récupérer du deutérieum ? Big Grin

Ou sur un astéroïde dénué de toute atmosphère ?

Les bulles NT5 & 6 utilisent une batterie nucléaire longue durée. L'antigrav (l'arme) utilise une micro-batterie d'isotopes radioactifs (micropile atomique ?) sans que les tirs consomment vraiment (pas de limitation au nombre de tir, vu que le système antigrav ne pompe pas grand chose).

Le Formec pourrait avoir comme source complémentaire d 'énergie la captation d'énergie solaire.

Et puis, une énergie limitée (relativement) disponible pour les armes, ça autorise plus d'attaques au corps-à-corps :twisted:
"Que les forces de l'Univers bénissent votre destinée".
Sachiel Qruze, Enseigne Navyborg. Spécialité Ingéniérie.
Reply
#79
La micropile atomique telle qu'utilisé dans les satellites me va bien :wink:
Tout à un prix, même les hommes ont le leur.
Reply
#80
Il pourrait y avoir une autre possibilité mais il faudrait que je puisse calculer en masse équivalente en AM ce qu'il faudrait en énergie pour une pouissance de disons 1500 CV sur une période de 5 ans.

Ce qui m'ennuit avec l'AM c'est que la masse nécessaire à l'équipement de stockage de l'AM sera largement supérieur à la masse d'AM stockée. Il suffit de voir qu'il faille 1 tonne pour 15 kg dans une cellule AM ou 10 kg dans une bombe.

L'empire n'ayant pas envie de voir brûler les mondes qu'elle espère bien récupérer (parce que 25.000 mondes habités pour le volume actuel de l'empire c'est un nombre risiblement ridicule qui ferait que chaque monde ne peut être bètement perdu à cause d'un docteur Folamour ou d'un "oups I did it again !"), donc cette réserve est forcément équipée du même système de sécurité que les cellules.

Si on me dit que la masse nécessaire dAM est de 2-3 kg, alors à ratio égal, on obtiendrait un système à 130-200kg. Pour un formec d'1 tonne, ce n'est pas forcément énorme.

Si ces 2-3 kg suffisent, alors le formec pourrait très bien consommer le juste nécessaire (genre goutte à goutte contrôlé) pour obtenir l'énergie suffisante à la recharge de ses batteries.


Ou alors, si tu me dit, Khrys, qu'on peut garder indéfiniment le plasma de fusion dans le réacteur et récupérer l'énergie par un autre moyen (magnétique ?). Parce que, là c'est vraiment pas dans mes cordes Smile
"Que les forces de l'Univers bénissent votre destinée".
Sachiel Qruze, Enseigne Navyborg. Spécialité Ingéniérie.
Reply


Forum Jump:


Users browsing this thread: 3 Guest(s)